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 j'ai besoin de toi | Kesnya

Ephraim Hastings
Ephraim Hastings
Messages : 3
Date d'inscription : 30/08/2022
MessageSujet: j'ai besoin de toi | Kesnya   j'ai besoin de toi | Kesnya EmptyDim 4 Sep - 21:32

 
J'ai besoin de toi
Ephraim et Kesnya
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifTes canines tirent contre tes gencives. C'est douloureux. Mais cette douleur tu ne la connais que trop bien. C'est la faim qui se répend en toi. Une faim tenace, vicérale. Une faim qui te terasse. Une souffrance qui te met à taire, que tu n'es jamais parvenu à gérer. Tu n'es pas un vieux vampire. Non, on peut même dire que ta transformation est très récente. A peine quelques mois. Mais cela aurait dû être suffisant pour que tu réussisses à gagner ne serait-ce qu'un peu de contrôle. Au moins à ne plus ressentir cette terrible douleur. Mais rien. A chaque fois que la douleur se pointe, c'est la même chose. Et impossible de t'en débarrasser. Le pire est sans doute qu'aucun sang ne réussit à te rassasier. Aucun sang sauf le sien. Tu as essayé différente option. Sang human, sang animal, sang vampire. Tu as même essayé d'autres options un peu moins à ta portée, comme du sang de lycan, du sang de sorcière. Mais rien à faire. Il n'existe qu'un sang à même de te rassasier. Le sien. Mais c'est toujours très difficile. Parce qu'elle ne peut pas rester avec toi en permanence. Elle ne peut pas être à ta disposition. Et cela rend les choses très malsaine. Tu n'aimes pas être dépendante de cette femme. Tu détestes ça. Autant que ce putain de plaisir qui t'envahie à chaque fois que tu plantes tes crocs dans sa gorge. Ce putain de désir qui te ravage et qui te pousse à vouloir d'avantage que son sang. A vouloir son corps. A vouloir tout d'elle.

Rien qu'à l'idée, tu sens une autre partie de ton corps devenir douloureuse. Un grognement bestiale s'echappe de ta gorge. Tu ne pourras pas te retenir bien longtemps. Il va falloir que tu la trouves. Et très vite. Parce que si tu ne la trouves pas, si tu ne fais pas taire la bête en toi, elle prendra le contrôle, et elle sautera sur toute chose en mesure de bouger, que cela te rassasie ou pas, elle, elle ne fait pas de différence. Elle se nourrit, c'est tout.

Ni une ni deux, tu files à l'académie. Elle enseigne là-bas. Et puis, c'est le genre de personne qui donnerait tout pour ses élèves. Tu en es la preuve, elle t'a sans doute sauver par pitié. Avant que ça ne tourne au carnage, avant qu'elle découvre qu'elle avait sans doute fait la pire erreur de sa vie, qu'elle aurait mieux fait de te laisser creuver là. Tu te présentes à l'accueil, mais tu te fais vite refouler. Tout ce que tu peux dire n'a pas la moindre importance, tu n'auras pas le droit à un passe droit. Les cours et les visites sont finis, il fait nuit, il est trop tard pour qu'on te laisse entrer. Tu n'incistes pas. Tu fais demi tour, et dès que tu n'es plus à portée de vu, tu contournes le bâtiment, cherche une fênetre resté ouverte. Et par ces fortes chaleurs, tu ne tardes pas à en trouver une à l'est du bâtiment. Parfait. Tu grimpes habilement après le mur, te glisse à l'intérieur. Ici, tu tentes de te faire plus discret. Dans l'ombre, tu humes son odeur. Tu n'es jamais venu, tu ne sais pas où est sa chambre, mais cette transformation aura au moins eu cet avantage. Son odeur est une piste qui mène direct jusqu'à elle. Et tu entres. Tu ne frappes même pas. Tu envahis son intimité. A peine entrée, que tu es déjà allongé sur son corps, tout croc dehors. La porte est grande ouverte mais tu n'en as cure. Tes lèvres effleurent sa peau, griffe son cou. Tu n'as pas envie d'être un sauvage, mais en même temps la faim te rattrappe beaucoup trop vite. « Faim. Sang. Toi. Je te veux. » Tu parles tel le monstre que tu es : dirigé par tes envies.

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Kesnya Valemberg
Kesnya Valemberg
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MessageSujet: Re: j'ai besoin de toi | Kesnya   j'ai besoin de toi | Kesnya EmptyJeu 15 Sep - 13:18

 
J'ai besoin de toi
Ephraim et Kesnya
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifAssise à ton bureau, tu apprécies ce silence dans ta salle. Attentive aux moindres mouvements, tu regardes tes étudiants qui sont en pleine évaluation. Vous êtes arrivés en fin de chapitre, ce qui signifie que tu dois savoir s’ils ont bien tout retenu. Après tout, peu importe leur espèce, chacun sera dans le monde humain, dans un futur proche. Et tu ne peux surtout pas prendre le risque que l’un d’eux fasse découvrir le monde surnaturel à un humain. Vous avez des règles précises. Un soupir attire ton attention. Posant tes pupilles sur ton élève, tu ressens la fatigue de chacun. C’est la dernière heure de la journée, aussi, ils en ont sûrement marre. Mais vu que c’est vendredi, tu auras tout le week-end pour corriger les copies et leur rendre dès lundi. « Il ne vous reste plus que cinq minutes. » Certains sont en train de relire, mais beaucoup accélèrent leur écriture, histoire de compléter les dernières questions. Te redressant dans une grâce infinie, tu fais un dernier tour dans les rangs avant que la sonnerie ne retentisse. Une chanson d’imagine dragon, la dernière trouvaille de Finn sûrement. « C’est terminé. Posez votre copie sur mon bureau. Bon week-end à tous. » Tu risques de les recroiser. Tu fais partie des professeurs qui dorment sur place. De toute manière, toute ta vie, tu l’as passé ici. Tu ne te vois pas vivre ailleurs.

Ramassant toutes les copies, tu les glisses dans ta sacoche en cuir. Puis tu fermes les volets de ta salle, avant de sortir, ton sac sur l’épaule. Partant en direction des dortoirs, tu comptes bien rejoindre ta chambre. L’avantage d’être enseignant, c’est que tu as un thermos de sang à disposition, ta propre salle de bain, et un petit salon que tu as aménagé, comme ta chambre est un peu plus grande. Entrant dans cette dernière, tu laisses ton sac sur ton bureau. Retirant tes chaussures à talons, tu soupires de soulagement. Cela te fait du bien. Enlevant ta chemise blanche et ta jupe de tailleur noire, tu prends immédiatement la direction de ta salle de bain. Faisant couler l’eau dans la baignoire, tu mets quelques huiles essentielles dedans, avant de te glisser dans le liquide brulant. Cela te fait un bien fou, délassant tes muscles. Fermant les yeux en soupirant, tu restes une bonne demi-heure dedans avant que l’eau ne refroidisse. Non pas que ça soit dérangeant pour toi, mais tu sors malgré tout de l’eau. T’enroulant dans une serviette, tu nettoies tout derrière toi. Une fois sécher, tu enfiles simplement une légère nuisette noire, gardant tes cheveux en chignon rapide. Retournant dans ta chambre, tu te sers une tasse de sang, avant de t’installer dans ton canapé. Une série en fond et tu te perds dans tes pensées. Un certain regard te hante, mais tu ne dois pas y penser. Tu l’as transformé, chose que tu n’as jamais fait. Secouant la tête, tu vas t’allonger sur ton lit. Mais avant que tu ne puisses réagir, une odeur vient te chatouiller les narines et un corps écrase le tien. Ses lèvres sont déjà sur ton cou, te faisant frissonner d’avance. Tu sais qu’il devrait apprendre à se contrôler, mais tu aimes quand il vient s’abreuver de ton sang. Bien que dans le fond, tu rêves qu’il te fasse sienne. Il prend la parole, et tu soupires lourdement, surtout en aillant conscience de la porte ouverte. « Fermons au moins la porte veux-tu. » Attrapant un bouquin, tu l’envoies sur la porte pour la faire claquer. Passant une main tendre sur son visage, tu te demandes comment il a pu te retrouver et surtout, entrer. Mais dans le fond, cela accentue ton désir pour lui, que tu te refuses d’avouer. Tournant la tête pour lui donner accès à ton cou, tu souffles doucement. « Vas-y sers-toi Ephraim. » C’est mal, mais tu es accro à ses morsures. Même si pour lui, ça ne doit être qu’un apport de sang quelconque. Avalant difficilement ta salive, tu fermes les yeux pour qu’il ne puisse pas voir le trouble que son corps contre le tien, provoque en toi. En plus, tu sens parfaitement son souffle sur ta peau, ses dents contre ta peau. « Prends ce que tu veux … » Tu parles de tout, bien que dans le fond, tu te doutes qu’il ne veut que ton sang. Uniquement ton sang.

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Ephraim Hastings
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MessageSujet: Re: j'ai besoin de toi | Kesnya   j'ai besoin de toi | Kesnya EmptyLun 19 Sep - 7:34

 
J'ai besoin de toi
Ephraim et Kesnya
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifTon corps entier te fait mal. Tu souffres. Pourtant, tu étais certain que les vampires ne ressentaient pas ce genre d’émotions. Tu ne comprends pas, c’est comme si on t'arrachait les membres. Et c’est comme ça a chaque fois que la faim commence à se faire sentir. Mais cette douleur… Cette douleur n’est rien à côté de celle qui te déchire la gorge lorsque tu essaies de te nourrir. Parce que tu n’arrives à te nourrir de rien. Le sang humain. C’est bon, extra même, mais ton corps ne l’accepte pas, le rejette. Le sang animal, beurk. Les poches, niet. De toute façon, même si tu arrivais à t’adapter au goût, ton corps le rejette aussi. T’as tout essayé. Il n’existe qu’un seul sang : le sien. Celui de Kesnya.

Et tu en as besoin.

Alors tu ne réfléchis pas. Tu suis ton instinct qui t’amène direct jusqu’à elle. Et lorsque ce type ne te laisse pas entrer, tu te débrouilles pour trouver une autre solution, pour palier à ce problème. Tu laisses la bête en toi diriger pour retrouver ta propriété. Parce qu’il n’est question que de ca. De besoin, de revendication, de propriété.

Quand t’arrives enfin jusqu’à sa chambre, tu sais que tu devrais mieux te comporter, ne pas être un animal, réfléchir. Mais la soif te contrôle. Déjà en temps normal tu es très impulsif, tu te laisses porter. Mais quand la soif te gouverne, tu ne peux plus rien faire pour lutter. Alors t’es déjà sur elle, l’accablant de tout ton poids.  Tu grognes comme une bête enragée à la seule idée de devoir attendre une seconde de plus qu’elle ferme cette putain de porte. Mais tu retiens cet instinct sauvage qui te dicte de prendre sans attendre, de braver tous les interdits. Ce n’est qu’une petite victoire, mais tu es fière dans être capable.

Et puis, ces mots. Ces mots qui sonnent comme une bénédiction à tes yeux. Elle te délivre d’une souffrance qui menaçait de te consumer si tu ne trouvais pas très vite un remède. Tu inspires un grand coup bien que ce geste soit futile et inutile, et tu te penches vers sa gorge. Sauvage, possessif. Tu n'as aucune douceur. Tu n’en es pas capable. Pas tant que tu n’auras pas rassasié la bête. Tu aspires à grandes goulées se nectar divin. Tu t’accroches à elle telle une bouée de sauvetage. Tu la serres contre toi, tes mains broyant ses bras. Mais tu veux la sentir toujours plus contre toi, toujours plus à toi. Tu te fiches des dégâts que tu pourrais bien faire, du mal que tu pourrais lui causer. A l’heure actuelle tu n’entrevois qu’une chose : le besoin de sang. Tu bois, encore et encore. A ne plus savoir t’arrêter.

Et qu’en enfin tu te sens repus, tu te redresses, le visage barbouillé de sang. Parce que dans ta folie, la propreté a été loin d’être ta priorité. Tu croises son regard, à la fois triste, désolée, et amer te semble-t-il. Ton regard est attiré par les deux trous qui sont déjà en train de se refermer, et ça fait disjoncter quelque chose en toi. Ca fait renaître cet animal que tu étais parvenu à calmer. « A moi. » Tu parles d’elle. De son sang oui, bien sûr, mais d’elle toute entière. La simple idée que tu marques disparaisse de son corps te rend fou. Parce que t’as qu’une envie, la revendiquer. Tu grognes, mais cette fois ci, c’est bien plus sauvage, bien plus dangereux. C’est celui d’un prédateur. « Tu es à moi. » Au milieu de ta folie, tu réussis à distinguer l’odeur de ses élèves sur ses vêtements abandonnés un peu plus loin. Et puis, y’a ce type qui t’à empêché de la retrouver, qui a voulu t’éloigner d’elle. « Tu as le choix. Est-ce que je lâche toute ma fureur sur toi, ou sur eux ? Est-ce que je prends ton corps, ou est-ce que j'étripe les leurs ? » T’appuies un peu plus ton corps contre le sien. Ton désir est là, clairement visible, mais dans ton regard, c’est autre chose qui transparaît. La folie. La soif de revendication. Et tu ne seras pas doux. Au contraire, tu risques d’être vil, affreux. Juste parce que tu veux faire d’elle ta propriété. Juste parce que tu veux marquer son corps de ton passage. Juste parce que ce que tu souhaites, c’est que les autres le sache. Quelle est à toi. Tu vas être sauvage, brutale. Et tu te fous de ses états d’âmes. « Décide toi vite. Dans un cas comme dans l’autre, ce sera un véritable carnage. » Parce que oui, tu comptes lui faire payer cette souffrance au fond de toi de sentir leur odeur sur ses vêtements. Parce qu’elle est à toi, pas à eux. Et elle devrait se contenter de toi. Tu n’arrives pas à trier tes émotions. Faire comprendre à ta tête que ce ne sont que de élèves, des gens qu’elle croise. Qu’ils ne sont rien pour elle. Tu te fiches de ce genre de détail.

La minute suivante, tes lèvres percutent les siennes, vos dents s’entrechoquent dans la précipitation. Tu mords sa lèvre, aspire son sang. Tu mêles ta langue à la sienne. Tu ne perds pas une seconde. Si cela ne tenait qu’à toi, tu te serais déjà enfoncer en elle, sans avant goût. Juste pour la faire tienne. Mais tu veux faire durer le plaisir. Le plaisir et la douleur. Tu veux lui faire mal, avant d’achever ton œuvre. Tu veux lui faire mal, avant de prouver qu’elle est à toi, qu’elle n’a plus le contrôle sur la situation, que tu choisis. Que tu contrôles. « Dis le. Dis le » Ta main se referme autour de sa gorge. Tu sais que ça ne lui fera rien, que tu ne pourras pas l’empêcher de respirer comme sur un être humain. Mais tu t’en fous. C’est juste pour la symbolique. Pour le pouvoir. « DIS LE. DIS QUE TU ES A MOI » Tu perds les dernières brides de contrôle qu’il te restait encore. Tu perds complètement les pédales. Mais toujours dans le même but. Elle. Tes mains glissent sur son corps, sur sa nuisette que tu ne t’embêtes pas à retirer, mais que tu déchires sur toute sa longueur, te laissant un livre accès à son corps. Tu fais pression de ta main contre son sein, le pétri, pendant que ta bouche se referme sur le deuxième et que tu mords dedans. Tu te répands encore une fois de son sang, ce doux liquide âpre et chaud. « Ton corps est à moi. Tu es à moi. » Tu la presses contre toi, referme ta main libre sur son épaule. Serre. Serre. Et fini par lui briser l’épaule. Tu sens ses os craquer sous tes doigts. Et putain, c’est un plaisir coupable qui se repend en toi. Tu lui feras mal. Parce qu’il ne peut en être autrement. Tu veux lui faire mal, autant que plaisir. Et t’en as pas fini avec elle.

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Kesnya Valemberg
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MessageSujet: Re: j'ai besoin de toi | Kesnya   j'ai besoin de toi | Kesnya EmptyMar 20 Sep - 14:25

 
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifQuand il arrive sur ton corps, tu ne réfléchis pas. Bien sûr, tu aimerais savoir comment il a pu réussir à s’introduire dans l’école. Il va d’ailleurs falloir que tu en parles à Finn, car cela signifie qu’il y a une faille dans le système. Mais tu ne poses aucune question. Simplement, tu sens et vois que la porte de ta chambre est restée ouverte. Alors bien sûr, tu sais parfaitement pourquoi il est venu. Mais tu as pourtant malgré tout, des devoirs. Et même si très peu de tes collègues sont présents dans le couloir, tu ne veux pas risquer un malaise. Alors tu annonces qu’il faut fermer la porte. Mais tu te doutes qu’il ne voudra pas bouger. Aussi, tu attrapes un livre que tu as prêt de ton lit, avant de le lancer avec force pour fermer la pièce. Une fois chose faite, tournant la tête pour cacher le trouble de son corps contre le sien, tu lui donnes libre accès à ton cou. Tu sais qu’il a soif de ton sang et ça sera mentir de dire que tu ne meurs pas d’envie qu’il vienne se nourrir de toi. Et comme s’il attendait cet accord, il enfonce ses crocs dans ta gorge, avant d’aspirer pleinement. Tu te mords les lèvres pour retenir un gémissement de plaisir, alors que tu sens que sa faim se calme ainsi. C’est la seule personne que tu as transformée tout au long de ta vie, aussi, tu ignores si c’est normal ou non qu’il ait une aussi grande soif. Ses doigts sont serrés autour de tes bras, te laissant certainement des marques. Il te faudra de l’énergie pour te réparer, mais tu n’en as que faire. Tu es bien trop heureuse de la sensation de son corps contre le tien pour te préoccuper de pareils détails.

Il se redresse enfin, et dans le fond, tu ressens une certaine fatigue. Il a aspiré une certaine quantité, et tu ne t’es pas beaucoup nourri aujourd’hui. Ce n’est rien, tu as de la réserve dans ton petit réfrigérateur. Mais tu vois son regard qui change et au ton de sa voix, tu sens que la bête est revenue. Tu ne sais pas pourquoi cela agit ainsi chez lui. Il reprend, bien plus animal qu’hommes. Et quand il continue, tu comprends qu’il parle de tes élèves. Leur odeur doit être dans la pièce à cause de tes vêtements. Si tu te concentres, tu peux également le sentir. Tu es prête à répondre. Mais quand tu vois son regard, tu hésites. Ce n’est plus l’homme tendre que tu as transformé. Non c’est un homme avec un regard fou. Alors pour tes élèves, tu encaisseras. Surtout que dans le fond, tu le désires. Même si tu comprends que rien ne va être tendre. Et il te le confirme. Inspirant, tu finis par hocher la tête. « Lâche ta fureur sur moi. Que sur moi. Uniquement moi. » Tu te dois de protéger tes élèves, quoi qu’il en coûte. Ses lèvres viennent rencontrer les tiennes avec force. Dents contre dents. Langue contre langue. Il mord même ta lèvre, aspirant de nouveau quelques gouttes de sang. Ephraim reprend la parole, mais tu ne comprends pas ce qu’il veut. Cela doit se lire dans ton regard. Et cela ne doit pas lui plaire et pour cause, il serre ta gorge avec force. Fort heureusement, tu n’as pas besoin de respirer. Mais le geste est là. Il ne sera pas tendre et tu le comprends parfaitement. Alors tu n’as pas d’autres choix que de prendre la parole. « Je suis à toi. » Et cela semble lui convenir. Ou le faire perdre pied. Il déchire ta nuisette sur toute sa longueur, l’air frais venant chatouiller ta peau. Sa main se glisse sur ton sein, alors que ses crocs se glissent sur le second. Aucune tendresse, et il se nourrit encore une nouvelle fois de ton sang. Il reprend la parole, et tu hoches la tête. Ton souffle est rapide. Mais soudain, sa main se serre sur ton épaule. Tu grimaces, serres les dents, alors qu’il serre toujours plus. « Ephr… » Mais tu n’as pas le temps de finir. Tu sens tes os qui se brisent à la force de ses doigts. Tu lâches un hurlement, avant de mordre ta langue pour ne pas alerter toute l’école. Il va trop loin. Il va te falloir un moment avant de pouvoir te réparer. De ta main libre, tu tentes de le repousser. « Ça suffit ! » Il dépasse les bornes. Mais tu ne rencontres encore une fois, que son regard fou. Alors de toutes tes forces, tu tentes de le repousser de nouveau. Mais il est bien plus lourd que toi. « Dégage ! Je ne t’appartiens pas ! » Tu rages. Mais dans le fond, tu vois que c’est à la bête qui parle. Et qu’elle ne va pas apprécier cet acte de rébellion.

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Ephraim Hastings
Ephraim Hastings
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MessageSujet: Re: j'ai besoin de toi | Kesnya   j'ai besoin de toi | Kesnya EmptyMer 21 Sep - 18:42

 
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Ephraim et Kesnya
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifSon sang. Tu deviendrais dingue pour une gorgée de son sang. Cet élixir qui te rend dingue, à la fois incontrôlable, et si vulnérable. Et rien que de sentir sa peau s'affaisser sous tes crocs, le plaisir te dévore les trippes. T'as ce besoin immédiat de la faire tienne. T'as ce besoin de la revendiquer, parce que tu ne supportes pas l'idée de la partager. Dès les premières gorgées, la soif en toi se calme, tu redeviens un peu plus calme. Mais tu pourrais passer ta vie à cela, juste à te nourrir de ce sang si merveilleux sur ta langue, si doux, si bon. Mais tu sais que c'est pas bon pour toi. Tu sais que ça te rend fou, que ça te rend possessif, incontrôlable en ce qui la concerne. Tu devrais te contenter du strict minimum. Mais comme d'habitude, tu en abuses. Et ça dégénère.

Ca dégénère à l'instant même où tu sens cette odeur diffuse dans la pièce. C'est infime, mais pour tes sens de jeune vampire, pour ton esprit possessif, c'est comme si quelqu'un était venu ici, comme si ses élèves étaient venu te la voler. Comme si un autre avait fait la même chose que toi. « Tu as invité quelqu'un d'autre ici. TU EN AS INVITE UN AUTRE » Tu grognes, tu fais des raccourcis parce que tu ne contrôles plus la bête qui veut s'approprier la brune. Alors tu la bouscules, tu la surplombes, tu veux la revendiquer, la faire tienne. Tu ne parles plus à une femme. Tu en fais ton objet, ta chose. Parce que c'est un instinct de possession, tu ne veux pas la partager. Tu ne réalises même pas que tu ne contrôles plus rien. Et puis, tu l'entends prononcer cette phrase. C'est trop petit mot, qui apaise quelque chose en toi, mais à peine quelque seconde. Oui, elle est à toi. Elle a fait de toi son enfant, sa transformation. Mais c'est elle qui est à toi. Toi qui la possède. Pas encore, mais cela ne serait tarder.

Tu prends, mais ne donne rien. Tu prends son sang, encore. Tu prends son corps, déchires ses vêtements, caresses son corps, laboure ses chairs. Tu laisses des traces qui disparaissent presque aussitôt, et ça te met encore plus en colère. « A MOI » Tu grognes, mords, déchires. Tu lui fais mal, sans aucune doute, mais au lieu de t'en préoccuper, cela te procure une espèce de satisfaction malsaine. Alors, le contrôle t'échappe complétement. Tu refermes ta poigne sur son épaule, avant de la briser en la regardant droit dans les yeux. Tu entends sa souffrance dans sa respiration affolée. Elle n'en a pas besoin, mais comme elle retient son cri, elle inspire fort. Sa retenue t'énerve encore plus. « Je veux t'entendre crier, Kesnya » Et soudain, elle se rebelle. Elle se rebelle et tu n'as qu'un peu plus envie de la contrôler, de lui faire mal. Tu grognes encore. Putain. Tu sens la rage se répandre dans chacune de tes cellules. « Tu préfère peut-être t'offrir à eux, Mme Valemberg » Tu craches ses mots. La jalousie. La possession. La folie. « Tu veux peut-être que j'ailles les chercher ? Cela te rendrait-il la situation plus agréable ? C'est ça qui t'excite ? Tes putains d'élèves ? » Ton regard fou parle pour toi. Tu vois dans son regard que la situation est grave, que tu la retiens contre son gré, mais cela attire encore plus le monstre en toi. « Tu es à moi. A MOI BORDEL » Ta main se referme autour de sa chevelure, et tu tires dessus pour dévoiler à nouveau son cou. Tu lèches, aspires, suce, embrasse, mordille. « Le meilleur des plaisirs vient des pires douleurs. Encaisse, profite. Tu n'oublieras jamais cette soirée. » Tu mordilles sa mâchoire, aspire son lobe d'oreille. « Et puis, c'est toi qui m'a dis de lâcher toute ma fureur sur toi.. Tu t'es offerte à moi. Paies-en les conséquences. » La main toujours dans sa chevelure, tu retournes son corps pour qu'elle se retrouve face vers le lit, dos contre toi. Tu la maintiens de ta poigne et laisse tes lèvres glisser le long de sa colonne vertébrale. Tu fais monter le plaisir, tu veux qu'elle te désire à nouveau, pour la détruire un peu plus derrière, la briser. Son corps, si beau, si désirable, si magnifique. Chaque parcelle de sa peau est la perfection même. « Magnifique. DELICIEUSE » Tu grognes, encore. Son odeur embaume tes narines, te calme un peu. « Je te veux » Tu déchires les sous vêtements qu'il lui reste sur le corps. Tu frottes ton corps contre le sien, presse ton intimité contre ses fesses. Il faut qu'elle sente à quel point tu la désires. « Je ne contrôle plus rien, mais tu es la seule constante dans ma vie. Tu es à moi. Je ne veux que toi, Kesnya. » Tu fais pression de tout ton corps contre le sien. « Mais je ne peux pas m'empêcher de te faire du mal. J'ai besoin de te faire du mal, de te faire payer. Tu m'as trahi. Y'a toutes ces odeurs. Ce ne sont pas les miennes. Elle ne devrait pas être sur toi. Je veux te faire payer. » Tu retires tes propres vêtements. Parce que pour toi, la fin de cette soirée n'a aucun doute. Pas d'autres possibilité. « Je vais te faire mal. Je vais te faire vraiment mal. Mais je vais aussi prendre ton corps. Parce que je te veux. » Ta main glisse de sa tignasse jusqu'à sa gorge, et tu sers de nouveau tes doigts autour de son cou, rapprochant son corps du tien. Tu sais qu'au vu de la manière dont tu la maintiens, si elle avait été humaine tu serais en train de la privé d'air. Pour elle, cela doit être à peine douloureux. « Laisse-moi te faire du mal, pour te faire encore plus de bien derrière. » Si tu étais conscient de tes paroles, tu te rendrais compte comme cela est absurde. Mais là, tu n'as plus conscience de cela. Tu veux juste la faire payer, la posséder. Tu enfonces tes doigts dans sa gorge, griffant sa peau jusqu'au sang. « Je suis fou de toi... FOU DE TOI » Ton autre main caresse son corps, passe de sa poitrine à son ventre, jusqu'à son intimité que tu viens envahir de tes doigts. Souffrance et plaisir. Tu cherches le parfait mélange des deux.

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Kesnya Valemberg
Kesnya Valemberg
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MessageSujet: Re: j'ai besoin de toi | Kesnya   j'ai besoin de toi | Kesnya EmptySam 29 Oct - 19:11

 
J'ai besoin de toi
Ephraim et Kesnya
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifTu as toujours été accro à Ephraim. Lorsque tu l’as rencontré en temps qu’humain, tu as immédiatement voulu son sang. Et puis, tu l’as transformé, chose que tu n’as jamais fait. Mais tu ne voulais pas le perdre en quelque sorte. Sauf que tu n’avais pas prévu qu’il deviendrait autant accro à ton sang. Alors à chacune de ses visites, tu finis épuiser, car il te prend une grande quantité de ton liquide carmin. Mais ce n’est rien. Pourtant, cette fois-ci, il te semble différent. Plus bestial. Secouant négativement la tête, tu veux le rassurer. « Il n’y a eu personne d’autre dans cette chambre, hormis toi. » Tu ne sais pas d’où lui vient cette idée. Mais quand il te demande de lui confirmer que tu lui appartiens, alors que la bête en lui fait rage, tu le fais. Tu sens qu’il en a besoin. Mais il n’en a pas fini. Il déchire ta nuisette dans sa longueur, avant de s’abreuver une nouvelle fois de ton sang. Pourtant, tu étais persuadée qu’il en avait pris plus que nécessaire avant. Il mord, griffe. Mais en vue de ta condition de vampire, les traces s’effacent rapidement. Et ça ne semble pas lui plaire, alors qu’il reprend de plus belle. Certaines te font grimacer, alors qu’il est loin d’être tendre. Et il n’en a pas fini. Tu sens ses doigts contre ton épaule. Tu commences à l’appeler pour le ramener à la raison, mais tu sens tes os qui se brisent entre ses doigts. Un hurlement t’échappe, mais tu te reprends bien vite, te mordant la langue pour ne pas alerter toute l’école. Tu n’entends que très peu sa réponse, tentant surtout de le repousser. Il a dépassé les limites, il est temps que ça cesse ! Alors tu lui rappelles que tu ne lui appartiens pas. Tu n’appartiens à personne ! Encore une fois il parle de tes élèves. Mais tu ne réponds rien du tout. Mais quand il menace de s’en prendre à tes élèves, car tu vois ainsi ses paroles, tu vois rouge. « Bien sûr que non ! Laisse mes élèves tranquille ! » Parce que tu ne seras pas aussi clémente s’il s’en prend à eux. Même si dans le fond, tu doutes d’avoir la force de l’arrêter. Quand tu vois que tu es incapable de le repousser malgré le fait que tu y mettes toutes tes forces. Encore une fois, il vient à te revendiquer. Il tire tes cheveux et tu grimaces, alors que tu sens une nouvelle fois ses dents contre ton cou. « Le plaisir n’a pas besoin de côtoyer forcément la douleur. » Tu lui rappelles, mais ça ne semble pas l’atteindre. Bien au contraire. Avant que tu ne puisses réagir, il retourne ton corps. Ton épaule détruite vient frapper le matelas, te faisant lâcher un gémissement. Tu tentes de te détacher de ton emprise, mais c’est impossible. Sa main dans ses cheveux t’empêche de bouger, alors que ses lèvres descendent le long de ta colonne vertébrale. Malgré toi, tu frissonnes de désir. Avant que tu ne puisses réagir, il déchire ton dernier sous-vêtement. Tu sens son intimité contre la tienne, te faisant frissonner une nouvelle fois. Et quand tu comprends ce que sont ses odeurs, tu hoches la tête. « Je suis professeur, ça ne veut rien dire ! Je côtoie des profs et des élèves toute la journée. » Mais tu comprends que ça ne sert à rien. Il est dans son monde, persuadé que tu es fautive et qu’il doit te faire payer. Tu l’entends retirer rapidement ses vêtements. Malgré la douleur, tu meurs d’envie qu’il te fasse sienne. Mais avant que tu ne puisses réagir, il vient à encercler ta gorge. « Je ne suis pas certaine de le vouloir … » Tu es honnête. L’idée de souffrir n’est pas pour te plaire forcément. Ses doigts griffent ta gorge, te faisant grimacer et lâcher un gémissement. Même pour un vampire, tu sens la douleur. Mais avant que tu ne puisses réagir, tu sens ses doigts dans ton intimité. Cette fois, c’est un cri de surprise mêlé de désir qui t’échappe. Tu fermes les yeux, alors que ton corps est envahi de différentes sensations. Tu ne sais plus si c’est de la douleur ou du plaisir. « Arrête … » Tu le supplies. Tu ne veux pas de ce genre de relation. Ton corps ondule doucement, mais il faut que cela cesse. Aussi, tu bouges des hanches, tentant de te dégager de ses doigts. « Je t’ai demandé de t’arrêter ! » Tu grognes doucement, avant de vouloir t’échapper de sa poigne. Tu ne comptes pas te donner à lui, alors que c’est la bête qui parle. Pourtant, ton corps hurle de désir. Réussissant à dégager une de tes jambes, tu le repousses d’un coup de pied bien placé, avant de te lever du lit. Ton épaule te fait toujours mal. « Je ne t’appartiens pas, Ephraim. Je suis libre. » Et tu te retournes, prête à quitter cette chambre.

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