Cléophée Watson
| 
Messages : 2
Date d'inscription : 07/04/2023
| | | |  Sujet: Nuit d'ivresse. [Maddox/Cléophée] Mar 12 Sep - 11:18 | |
| Nuit d'ivresse. Maddox & Cléophée.  Depuis qu’elle l’avait rencontré au travail, Cléophée n’arrivait pas à se le sortir de la tête. Cet homme, Maddox, hantait toutes ses pensées. Soupirant lourdement, passant une main dans ses cheveux, elle grimace. Sous ses doigts, elle sent encore la bosse que sa chute contre le plan de travail de la cuisine, lui a causée. Joaquin n’avait pas été tendre, en apprenant qu’elle avait discuté pendant un long moment avec Maddox. Il lui avait envoyé une gifle magistrale en plein visage, ce qui l’avait fait se cogner. Puis, comme ce n’était pas suffisant, il lui avait envoyé son pied dans ses côtes, ce qui lui avait coupé le souffle. Et il avait continué, alors qu’elle se roulait en bouge, se protégeant comme elle le pouvait. Mais voyant qu’elle ne hurlait pas, il avait perdu patience et était sorti, lui ordonnant de rester ici. Qu’elle avait intérêt à être là à son retour. Cléo l’avait rarement vu dans une telle colère. Aussi, elle avait appelé son travail pour dire qu’elle était malade, ayant peur de ce qu’il pourrait faire si elle n’était pas là lorsqu’il rentrerait.
Enfilant un short et un débardeur pour dormir, elle se rend dans la chambre. Elle aimerait tellement avoir une seconde, histoire de ne pas pouvoir dormir avec lui. Mais elle n’a pas le choix. S’allongeant, Cléo finit par s’endormir. Elle dort depuis plusieurs heures, quand soudain, elle sent des mains sur son corps. Des lèvres dans son cou. Elle se fige, et ouvre les yeux, croisant le regard de Joaquin. Il vient à mordiller son cou, alors que sa main passe sous son débardeur pour caresser sa poitrine. « Putain que j’ai envie de toi … » il lui murmure à l’oreille, mais la rousse sent son haleine chargée d’alcool. Voyant qu’elle ne répond pas, il lève sa main et la gifle avant de venir descendre sa main le long de son ventre en direction de son entrejambe. Elle tremble de peur. « Non … Jo … je suis fatiguée … » La chose qu’elle n’aurait pas dû dire. Il vient à remonter sa main contre son cou. Et il serre. Il serre en lui jetant toutes les insultes qu’il peut, la rabaissant au possible. Elle se débat, tente de lui faire retirer sa main. L’air commence à lui manquer. Elle panique, les larmes roulant sur ses joues. Elle ne peut pas rester là. Cléo lui envoie son genou dans son entrejambe. Il jure et tombe sur le côté. Ne perdant pas une seconde, malgré la douleur, elle court et sort de l’appartement. Elle ne prend pas le temps de mettre des chaussures ni de prendre une veste, malgré qu’il fasse nuit noir et sûrement pas très chaud. Elle court dans la rue, ne voulant pas qu’il la rattrape. Et quand Cléophée est certaine qu’il n’est pas derrière, elle ralentit la cadence. Son corps tremble, de froid et de peur. S’arrêtant, elle tente de calmer son cœur battant la chamade, ne sachant pas ce qu’elle va faire. Elle ne peut pas rentrer, pas tant qu’il sera autant en colère. Aller chez Hadès ? Mauvaise idée, il va vouloir le tuer. Azriel ? Il ne la croira pas. Dans le fond, elle se rend compte qu’elle n’a nulle part où aller. Serrant ses bras contre elle pour se protéger du froid, elle avance sans but. La rousse ne sait pas ce qu’elle va faire, elle est juste perdue. Sa gorge est douloureuse, tout comme le reste de son corps. Ne regardant pas où elle allait, son corps percute un torse musclé. Relevant les yeux, tremblante à l’idée qu’il s’agit de Joaquin, elle croise un regard qu’elle connaît. Celui de Maddox. Elle voudrait parler, lui dire qu’elle est désolée. Mais à la place, elle éclate en sanglots, la peur, la douleur, le froid, tout ce qu’elle ressent coulant à travers ses larmes.
(c) Dandelion |
|
Maddox A. Ixland
| 
Messages : 1
Date d'inscription : 10/04/2023
| | | | | Sujet: Re: Nuit d'ivresse. [Maddox/Cléophée] Mar 12 Sep - 20:15 | |
| Nuit d'ivresse. Maddox & Cléophée. Coeur qui tambourine dans la poitrine. Rythme cardiaque élevé, trop. Sa vision commence à devenir flou, et un vertige l'amène à basculer vers la gauche. C'est un mur qui l'empêche de se fracasser la gueule par terre. Malgré le manque, il aurait peut-être mieux fait d'y aller mollo ce soir. Au milieu de la rue, il se laisse glisser contre le béton jusqu'à atterrir sur les fesses. Les passants lui jettent de drôle de regard et il ne trouve rien de mieux que leur adresser un doigt d'honneur. Il n'est pas fou, il se rend bien compte de l'image qu'il renvoie. Mais malgré les changements demandés par sa direction, il n'arrive pas à mettre la tête hors de l'eau. A chaque fois qu'il ferme les yeux, c'est son image à elle qui le hante. En permanence. Son image ne s'efface jamais. Tout comme la culpabilité. Elle est atroce et lui meurtrie le coeur.
Un jour ça ira mieux.
Un jour tu oublieras.
Un jour tu souriras.
C'est ce qu'on ne cesse de lui répéter. Il ne compte plus le nombre de fois où son meilleur ami lui a répéter ces phrases. Sauf que non. Ca n'ira pas mieux. C'est un deuxième corps qui s'empile dans son sillage. D'abord celui de sa meilleure amie. Maintenant elle. C'est comme si la mort lui collait à la peau. Comme s'il ne pouvait pas s'en détacher. Il est un aimant à danger. Il pensait pouvoir y remédier, réussir à se pardonner la perte de sa meilleure amie. Mais c'était avant la récente tragédie. Et, par terre, dans cette rue où les gens défilent, les paupières closes, il revoit son corps. Sa peau blanche, le sang qui coule le long de sa gorge. Et le corps agité de mauvais rêve et d'histoire d'horreur, il s'endort au milieu de l'avenue. Le sommeil le rattrape.
Lorsqu'il se réveille, la nuit est tombée depuis longtemps déjà. Il lui faut un temps pour comprendre où il se trouve, ce qu'il fait là. Un horrible mal de crane lui vrille la tête. Le paysage redevenu net, il se relève tant bien que mal. Putain, dans quel état minable il s'est mis pour en arriver à dormir sur le trottoir, pire qu'un clodo. Lors des rares moments où il est totalement clean, il se rend compte qu'il devrait consulter, se faire soigner. Il devrait même envisager une bonne grosse désintoxe. Mais au fond, il s'en fou tellement de son avenir. Il s'en fou tellement de crevé ici même sur ce trottoir. L'avenir n'est qu'un immense vide, un trou noir. Il ne voit rien, quand il s'imagine son avenir. Rien du tout. Il prend sur sa droite, sans vraiment savoir où cela mène. Il ne sait même pas comment il a été fichu d'atterrir ici. Il ne pense pas avoir quitter la ville, mais il est ici depuis trop peu longtemps pour savoir d'un simple coup d'œil où il se trouve, et comment rentrer chez lui. Et de toute façon quel intérêt. Rien ne l'attend chez lui. Il trouvera bien un bar ouvert où s'arrêter et où cuver toute la nuit.
Perdu dans ses pensées, il ne regarde pas où il va. Pour peu, il aurait même continuer à tracer sa route sans même s'excuser d'avoir foncer dans une tierce personne. Mais il y a ce regard. Ce regard qu'il reconnait instantanément, alors même qu'il ne l'a croisé qu'une seule et unique fois. Et ce simple regard - empli de larmes - le remet dans son axe. Et c'est le sanglot qui suit qui brise ses barrières. Et sans comprendre comment, ou pourquoi, il se retrouve à serrer ses bras autour de la jolie rousse. Dans le fond, il ignore qui d'eux deux à le plus besoin de cette étreinte. Mais sur le moment, ça lui semble normal, nécessaire, essentiel même. Alors même qu'il n'imaginait pas un jour s'approcher de nouveau d'une femme, toucher sa peau, l'enlacer. Il ne devrait d'ailleurs même pas tenter de la réconforter. On sait ce qui est arrivé aux deux dernières femmes qui ont voulu faire partie de sa vie. « Cléo » Il grogne, et même pas son prénom en entier. Parce qu'il sait. Au fond de lui, il l'avait compris depuis la première fois, depuis leur premier échange. Il sait, ce que la jeune femme cache à l'univers entier. Il la serre un peu plus contre lui. Parce qu'il aimerait être en mesure de la protéger, de la sauver. Mais il sait qu'il n'en sera jamais capable. Qu'il n'est capable que d'échouer. A quoi bon la sauver d'un triste avenir, si ce qu'il a à lui offrir n'est pas mieux ? La gardant contre lui, il lui redresse la tête pour croiser son regard. « Qui ? Pourquoi ? » Deux questions. Juste deux. Il doute d'avoir une réponse, mais il ne peut pas faire comme si de rien n'était.
(c) Dandelion |
|
Cléophée Watson
|
Messages : 2
Date d'inscription : 07/04/2023
| | | | | Sujet: Re: Nuit d'ivresse. [Maddox/Cléophée] Jeu 14 Sep - 8:44 | |
| Nuit d'ivresse. Maddox & Cléophée. Cléo croise son regard. Ses pupilles s’écarquillent, et elle éclate en sanglots. Elle devrait lui dire qu’elle est désolée. Qu’elle aurait dû regarder où elle allait. Qu’elle s’excuse de lui avoir foncé dedans. Qu’elle espère qu’il ne s’est pas fait mal avec la collision. Mais elle en est incapable. Elle ne peut pas prononcer un mot. Les sanglots lui déchirent la gorge, alors qu’elle sent toutes les émotions de la soirée qui affluent dans ses veines. La peur qu’elle a ressentie lorsque Joaquin a essayé de l’étrangler alors qu’elle s’est refusée à lui. La douleur des coups d’aujourd’hui ou ceux qui couvrent sa peau depuis plusieurs semaines. Le froid qu’elle ressent à travers tout son corps, d’être dehors en short, débardeur et pieds nus. Elle sursaute violemment en sentant les bras de Maddox autour de son corps. Elle tremble de tout son corps, alors qu’il lui faut quelques secondes pour se rendre compte qu’il ne lui fait pas de mal. Au contraire. Ce contact l’apaise, alors que les larmes dévalent ses joues. C’est le premier contact masculin qu’elle accepte, alors que les sanglots lui ravagent l’âme. Cléo agrippe sa chemise de ses mains, comme si c’était son seul moyen d’encrage, alors qu’il prononce son surnom. Elle continue de déverser toutes ses émotions, alors que l’homme vient à resserrer son étreinte. Elle sent chacun des coups qu’elle a pris à cause de cette étreinte. Mais pour une fois, cela lui fait du bien. Elle voudrait le remercier, mais elle en est bien incapable. Elle se contente de serrer son t-shirt dans ses poings.
Maddox glisse une main sous son menton, pour la forcer à le regarder. Elle doit être ignoble. Elle ne doit ressembler à rien. Elle voudrait détourner le regard, mais elle en est incapable. Elle frissonne quand il prononce ces deux questions. Avalant difficilement sa salive, Cléophée ne peut pas lui répondre. Il ne la croirait pas. Comme Azriel. « Rien … Ce n’est rien… » Elle ne peut pas lui dire. Elle ne veut pas voir la pitié dans ses yeux. Elle ne veut pas voir qu’elle est une pauvre fille rouée de coups, qui se cache derrière des sourires et une apparence parfaite. Mais en croisant le regard de Maddox, elle comprend qu’il ne lâchera pas. Qu’il veut savoir. Fermant les yeux, les larmes roulant sur ses joues, elle agrippe toujours plus son t-shirt. « Joaquin … mon petit a… » Non, elle ne peut pas le désigner ainsi. Il a perdu ce titre depuis la première fois où il a levé la main sur elle. Depuis qu’il a commencé à la battre pour son plaisir. Elle frissonne rien qu’en pensant à lui, tournant la tête dans tous les sens, pour s’assurer qu’il n’est pas là. Cléo a l’impression qu’il va arriver d’une seconde à l’autre. Et s’il la trouve dans les bras de Maddox, nul doute qu’il va vriller. Déjà que de savoir qu’elle avait passé du temps en sa compagnie sur son lieu de travail ne lui avait pas fait plaisir … Et elle se rappelle de la seconde question. « Ce soir ? Parce que … je me suis refusée à lui … » Mais c’est uniquement ce soir. D’ordinaire, c’est pour autre chose. Elle espère juste qu’il va croire que c’est la première fois. Tremblante de peur et de froid, elle plante son regard embué dans celui de Maddox. « Je ne veux pas y retourner, Mad … Je t’en prie … » Elle s’en fout de le vouvoyer. Elle tremble à l’idée de devoir passer de nouveau la nuit là-bas. Elle lui a mis un coup mal placé, nul doute que les siens seront parfaitement ciblés sur son corps. Comme le reste des bleus qu’elle a partout sur le corps et autour de sa gorge.
(c) Dandelion |
|
| | Sujet: Re: Nuit d'ivresse. [Maddox/Cléophée] | |
| |
|
