Misha Kozolv
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Date d'inscription : 30/01/2023
| | | |  Sujet: Juste une nuit | Isleen Mer 1 Fév - 7:16 | |
| Juste une nuit Isleen & Misha  Ton garde du corps est entre de bonnes mains. Tu sais qu’il ne risque rien. L’opération c’est bien passé, il est hors de danger et en train de se reposer dans l’une des chambres au deuxième étage. Tu devrais être de retour chez toi, tu as une tonne de chose à régler, entre tes affaires en cours, et cette menace qui plane au dessus de ta tête. Parce que tu n’es pas fou. Tu sais que s’il ne s’était pas jeté entre toi et le danger, cette balle, c’est toi qui l’aurait reçu. Et pour cause, tu en étais bien le destinataire. Tu sais même qui est derrière tout ça, et il va falloir que tu règles cette affaire au plus vite.
C’est une des raisons supplémentaires pour lesquelles tu ne devrais pas être là à traîner dans les couloirs, tu ne devrais pas faire prendre un quelconque risque à une tierce personne. Vivre à tes côtés, pour une vie ou pour une nuit c’est mettre sa vie en danger. Et pourtant, tu ne peux pas te résoudre à partir. Tu as ce besoin de mettre de nouveau la main sur l’infirmière qui s’est occupé de ton garde à son arrivée. Malgré cette étrange connexion – qu’elle aussi à ressenti, tu en es certain – elle n’a pas souhaité accepter ton invitation. Et alors même que tu pourrais aller refouler ta frustration dans le corps de n’importe quelle autre femme, c’est elle que tu veux. Juste elle. Et tu n’es pas prêt à abandonner cette bataille de si tôt. Un frisson dévale ton échine, et tu sais, avant même d’avoir posé le regard sur elle, qu’elle est là, pas loin.
Tu te retournes et la cherche du regard. Elle ne porte plus sa blouse, des vêtements de ville sur le dos signe qu’elle s’en va, que sa garde est terminée. En même temps, il est presque vingt deux heures. En quelques grandes enjambées, tu es à son niveau. « Isleen » Tu aimes beaucoup entendre son prénom s’échapper de tes lèvres avec ton accent russe. Tu t’arrêtes devant elle, de manière délibérée, l’empêchant ainsi d’atteindre la sortie. Mais tu n’envahies pas sa bulle, garde une distance respectable pour ne pas l’oppresser malgré la force d’attraction qui te pousse vers elle. « J’ignorais que vous étiez encore là. Mais je vous cherchais, justement. » Non, tu n'arrives décidément pas à lâcher l’affaire. Tu aimerais au moins qu’elle te laisse une chance de la séduire. « Je voulais encore vous remercier pour Ygor » Tu tournes autour du sujet, juste pour éviter une réponse négative, juste pour la garder encore un peu plus longtemps auprès de toi. « Il n'est pas en grand forme, mais il a l’air d’aller mieux. Merci de vous être occupé de lui » Sans t’en rendre vraiment compte, tu fais un pas vers elle, rapprochant vos corps. « J’allais sortir manger un bout. La journée a été longue. Je connais un très bon restaurant à deux pas d’ici. Accompagnez-moi, пожалуйста*. » Tu ne sais pas trop depuis quand tu supplies presque pour qu’une femme daigne t’accorder quelques heures. Tu lui tends ta main, en espérant qu’elle acceptera, qu’elle ne te repoussera pas, pire qu’elle ne t’ignorera pas. C'est comme si c'était plus fort que toi. Comme si tu voulais absolument que cette femme est une place dans ta vie. Alors que tu n'as jamais connu ça. Ni ce genre de sentiment, ni l'envie de voir une femme évoluer à tes côtés. Tu n'as connu que la baise et les nuits d'un soir. Rien de plus.
* s'il vous plaît
(c) Dandelion |
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Isleen Vanberg
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Date d'inscription : 31/01/2023
| | | | | Sujet: Re: Juste une nuit | Isleen Sam 16 Sep - 16:10 | |
| Juste une nuit Isleen & Misha Attrapant ton élastique, tu le retires de tes cheveux avec un soupire. La journée et la nuit ont été longues. Tu as enchaîné bien plus d’heure que nécessaire, à cause d’un manque de personnel. Tes pieds sont douloureux, tes jambes tout autant. Sans parler de ton épaule qui te tire encore. Tu devrais être en arrêt, mais tu n’arrives pas à franchir le pas. Ce n’est pas faute de tes collègues de te l’avoir dit. Mais pourquoi tu resterais chez toi, alors qu’il n’y a personne qui t’attend ? Ce n’est pas comme si tu avais quelqu’un avec qui tu pourrais passer ta journée ou même ta soirée, histoire de déculpabiliser de ton arrêt. Enfilant ton pull et ta veste, non s’en grimacer, il est temps pour toi de rentrer chez toi. Même si tu ne sais pas ce que tu vas manger, vu que ton frigo est vide et qu’en vue de l’heure, tu ne vas pas pouvoir commander. Claquant la porte de ton casier, tu glisses ton sac sur ton épaule non douloureuse, et tu sors de ta salle de pause.
Marchant dans les couloirs, tu t’arrêtes lorsqu’une silhouette se glisse devant toi. Tu sais parfaitement qui c’est, alors que tu as assisté le chirurgien qui a opéré son garde du corps. Un riche encore. Sûrement qu’il gagne en une semaine, ce que tu gagnes en un an de travail. Il prononce ton prénom et tu sens un frisson qui te remonte l’échine. Il n’y a que lui qui arrive depuis toujours à te mettre dans un tel état. « Monsieur Kozolv. » Tu es prête à partir, mais il te bloque le passage jusqu’à la sortie. Fort heureusement, il garde une certaine distance entre vous, ce qui te permet de ne pas te sentir trop oppressée. Aussi, même si tu meurs d’envie de rentrer chez toi, tu restes professionnelle. Ce n’est pas comme si tu avais quelqu’un qui t’attend chez toi. « Vous me cherchiez ? » Elle se demande bien pourquoi. Mais il lui parle de son garde du corps. Hochant la tête, elle hausse les épaules non s’en se figer à cause de la douleur. « Ce n’est rien, je n’ai fait que mon travail. Vous n’avez pas besoin de me remercier. » Il s’approche de toi et tu te demandes bien pourquoi. Clairement, il sent le danger. Mais t’es également attirée par lui. Il te parle et les mots en russe te font frissonner. Tu es tentée de refuser. Mais dans le fond, tu te dis que manger te fera du bien. Surtout que tu n’as rien avaler depuis 24h et qu’en prime, tu as encore une heure de transport pour rentrer. Soupirant, tu hoches la tête. « Très bien. Mais vous me payez le restaurant et le taxi, si je loupe le dernier bus qui me ramène chez moi. » Parce que le temps de manger, tu n’es pas certaine que tu arriveras à l’attraper. N’attrapant pas sa main, tu le contournes pour prendre la direction de la sortie. Tu pousses la porte avec ton bras douloureux et tu grimaces. Mais il ne peut le voir, alors qu’il est derrière toi. Une fois dehors, tu te tournes vers lui, voyant des hommes devant toi. « Vos autres Ygor je présume ? » Tu parles avec sarcasme, alors que clairement, ce n’est pas ton genre de vie. Tu vis normalement, faisant attention à tes dépenses. Un ou deux extras de temps à autre. Le suivant, tu n’as qu’une envie : manger et aller te coucher. Arrivant devant le restaurant, tu écarquilles les yeux. « Hum … Vous êtes sûr de vous ? C’est un des restaurants les plus chers de la ville ! » Et clairement, tu n’es personne pour manger dans un tel endroit. Puis t’indiques tes vêtements, faisant clairement tâche dans le décor. « Puis regardez-moi ! »
(c) Dandelion |
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