Vad Verenmore
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Date d'inscription : 12/09/2023
| | | |  Sujet: Roder dans la nuit | Raven Mar 12 Sep - 15:18 | |
| roder dans la nuit. Raven et Vad.  Depuis le grenier de l'aile des professeurs, Vad promène son regard sur l’immense cour qui s’étend au milieu du château. Bien que personne ne le sache – il préserve son secret comme le saint graal, dans l’espoir d’enfant avoir le fin mot de cette histoire – tout ça lui appartient. Il est l’héritier du château depuis la mort tragique – pas si tragique – de son grand père. Mais il ne révélera pas cela, avant d’avoir trouver le coupable. La nuit est tombée depuis déjà plusieurs minutes, alors personne ne prend le risque de sortir. Même s’il ne s’est rien passé depuis cinq ans, le doute plane, et ils ont tous trop peur pour s’aventurer à l’extérieur.
Tous sauf elle. Raven. La nouvelle. Leurs regards se sont croisés en cours, et il s’est tout de suite senti connecter à elle. Comme si c’était celle qu’il attendait. Il est plutôt fier d’avoir réussi à faire admettre son dossier. Il est tombé un peu par hasard sur elle. Il cherchait des informations sur un ancien ami qu’il avait connu à l’époque, lorsqu’il était encore en foyer et qu’il ignorait l’existence de son grand père et de cet établissement. C’était un foyer pour jeune garçon qui était attenant à l’asile. Et, de fil en aiguille, il est tombée sur elle. Enfin, plus exactement sur sa mère. Il se rappellera longtemps de sa rencontre avec celle-ci, alors qu’elle lui a sauté dessus au détour d’un couloir. Ses seuls mots ont été « prenez soin d’elle » Au début, il n’en a pas vraiment tenu compte. Ce n’était qu’une folle qui le prenait sans doute pour quelqu’un d’autre. Et puis, il a fait plus de recherche, il est revenue sur place. Il l’a vu alors qu’elle venait passer des tests. Il s’est renseigné, la découverte seule, sans famille. Et c’était comme s’il se sentait relié à elle. Lui non plus, n’avait plus de famille depuis longtemps – son grand père n’en faisant pas partie à ses yeux. Alors il a poussé son dossier, qui a été accepté et la voilà ici, sur son territoire.
Il l’observe déambuler dans la nuit, seule, sans lumière. Elle n’a peur de rien, ou du moins, ne laisse personne s’en apercevoir. Ce n’est pas la première fois qu’il remarque ça. Plus d’une fois, il l’a prise sur le fait, en train de roder au abord de la forêt. Et cette simple idée lui glace le sang. Il pourrait lui arriver n’importe quoi !
Il se glisse dans un jogging, enfile un suite à capuche. Tout de noir. Toujours en noir. Ca change de son look parfait, des ses chemises de cours, mais il sait que même ainsi, il en impose. Il s’échappe du grenier – sa chambre, il a préféré ne pas s’installer avec les autres profs. Il dévale les marches qu’il connaît par cœur jusqu’à arriver dans la cour. Sans avoir besoin de se repérer, il file vers la forêt. Il la découvre quelques pas devant lui. Il reste à distance, ne se faisant pas remarquer. D’ici, trois chemins se séparent. A gauche, le chemin mène vers une clairière délabrée, où réside 15 tombes, pour les 15 disparus il y a de ça des années. Les corps n’ont jamais été retrouvé, mais 15 tombes ont été crevé pour leurs rendre hommage. Un piano délabré qu’il tente de retaper et un arbre centenaire. En face, un immense lac à l’eau pas très propre. Et sur la droite, une cabane. Elle choisi le chemin du milieu, et il relâche sa respiration. Le lac est inoffensif à son humble avis. Les tombes sont un peu glauque, et la cabane ne lui inspire aucune confiance.
Tout le long, il reste en retrait. Il préfère se dire qu’il n’est là que pour veiller sur elle. Pour assurer sa sécurité. Mais plus il l’observe, et plus il sent l’attraction qui le pousse vers elle. C’est interdit. C’est mal. Il ne devrait même pas l’observer ainsi, à la dérober comme un prédateur. Mais elle est pire qu’un aimant à ses yeux. Alors, après plusieurs minutes de contemplation, il fini par s’approcher. En silence. « Vous ne devriez pas être ici. » Il s’approche pour arriver jusqu’à son niveau. « Une légende raconte que ce lac n’existait pas, naguère. D’après ce qu’on raconte, ce lieu n’était autrefois qu’un immense trou, un nid de serpent. Par centaine. On raconte que pour se venger des hommes, une sorciere les auraient jeté dans le trou pour qu’il y soit dévoré, et qu’elle l’aurait ensuite remplis d’eau pour que jamais personne ne tombe sur son crime » Il ne sait pas trop s’il cherche à l’effrayer, ou juste à combler le silence.(c) Dandelion |
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Raven Rosenberg
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Date d'inscription : 12/09/2023
| | | | | Sujet: Re: Roder dans la nuit | Raven Mer 13 Sep - 14:27 | |
| roder dans la nuit. Raven et Vad. Elle avait atterri dans cette étrange école. Parfois, elle repense à son père et à sa mère. Elle se demande ce que serait sa vie si elle pouvait être encore avec eux. Son défunt père qui s’est suicidé et sa mère qu’elle a dû faire interner. A-t-elle fait quelque chose de mal pour avoir autant de malchance dans sa vie ? Observant le plafond de sa chambre, elle aimerait réussir à fermer l’œil. Mais comme bien souvent, elle entend des voix. Des murmures. Raven ne comprend pas tout ce qui se dit, mais cela lui fait froid dans le dos. Ne pouvant rester inactive, la brune se relève. Elle enfile un jean noir, sa paire de basket de la même couleur, ainsi qu’un sweat à capuche. Noir lui aussi. Laissant ses cheveux lâchés sous sa capuche, Raven sort sans un bruit. Elle a entendu les rumeurs qui parcourent les couloirs. Elle sait le danger qui guette soit disant l’école. Mais n’étant pas du genre à trembler pour rien, Raven ne s’en préoccupe pas. Tant qu’elle n’aura pas vu de ses yeux ce qu’il en est, elle considèrera que ce ne sont que des rumeurs.
Sortant dans la grande cour, la jeune-femme soupire lourdement en fermant les yeux. Cela lui fait un bien fou, surtout avec sa migraine qui commençait à lui vriller les tempes. Glissant les mains dans les poches de son sweat, elle tourne la tête vers la fenêtre de la tour, persuadée que quelqu’un l’observe. Mais il fait trop sombre, elle ne voit rien. Haussant les épaules, elle se met en route, quittant l’enceinte de l’école. Elle ne tremble pas, ne cherche pas à mettre une lumière quelconque. Non, elle s’arrête simplement au bout du chemin, se demandant lequel des trois qui s’offrent à elle, elle va choisir. Ayant déjà pris celui menant à la cabane abandonnée, Raven sait qu’il n’y a rien d’intéressant là-bas. Enfin, ça dépend pour qui. Mais elle, elle n’a rien trouvé de ‘flippant’ comme certains de ses camarades lui ont dit. Aussi, la brune décide de prendre celui en face d’elle. Marchant tranquillement, elle ne trésaille pas en entendant des bruits dans les fourrées. Peut-être des animaux ? Peut-être bien pire ? Elle le saura si elle se trouve confrontée à tout ça. Continuant d’avancer, Raven finit par s’arrêter devant un lac. L’endroit est magnifique, comme si ça lui permettait d’apaiser ses pensées. Une voix raisonne. Sa voix. Elle ferme les yeux, alors qu’elle ne répond rien. Elle sait qu’elle n’a pas le droit d’être ici. Mais pourtant, elle l’est. Raven garde son regard rivé sur l’eau, alors qu’elle sent l’homme qui s’arrête à son niveau. Elle doit se faire violence pour ne pas le regarder. « Vous dîtes cela pour m’effrayer, Professeur ? Si tel est cas, je vous prie de m’excuser, mais ça ne marche pas. » Non, même si elle trouve cette histoire bien intrigante. Et en même temps, si triste pour ces pauvres serpents qui ont été tués pour cacher les crimes d’une seule personne. Soupirant, les mains toujours dans ses poches, elle se demande ce qu’il fait là. Pourquoi est-il devant le lac également ? L’a-t-il suivi ? « Vous n’arriviez pas à dormir ? » En quoi ça la regarde ? En rien. Mais elle a envie de savoir. Elle a envie de comprendre cet homme qui l’intrigue plus que tout. Cet homme qui hante ses pensées depuis qu’elle a croisé son regard.
(c) Dandelion |
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