Vivre dans ton monde. [Aaron/Nesta]
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Nesta Viseria
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| | | |  Sujet: Vivre dans ton monde. [Aaron/Nesta] Ven 11 Aoû - 14:21 | |
| vivre ou survivre. Aaron et Nesta  Le cœur battant à tout rompre, elle ouvre les yeux rapidement. Regardant autour d’elle comme s’il allait apparaître, elle est soulagée de voir que la chambre est vide. Cela fait à peine une journée qu’elle était là, au mauvais endroit.
Nesta se souvient parfaitement être rentrée de la fac, et de s’être retrouvée dans un règlement de compte. Elle a juste eu le temps de se cacher derrière des poubelles, que les coups de feu ont éclaté. Puis elle a vu le corps d’une femme tomber à côté d’elle, presque morte. Cette dernière lui a donné une suite de chiffre avant de mourir. Elle a hurlé tout ce qu’elle pouvait, ne pouvant retenir son cri d’horreur. Il y a eu encore quelques coups de feu, puis plus rien. Comme si le silence c’était fait, comme si rien ne s’était passé. Puis Nesta a senti un bras qui la tirait en arrière. Un homme cagoulé, qui voulait clairement la faire sienne. Elle a hurlé, lui a griffé les avant-bras, a vu un tatouage sur ce dernier. Une appartenance à un gang. Cela ne lui a pas fait plaisir qu’elle voit ça, aussi, il a claqué la tête de Nesta contre les pierres du mur, lui faisant tourner de l’œil. Mais malheureusement, elle n’a pas eu assez de force. Et il en a profité. Elle a hurlé, supplié pour que ça s’arrête. Mais rien. Il s’est contenté de rire, avant de continuer d’entrer en elle, encore et encore, pendant ce qui a semblé être une éternité. Quand il a fini, il l’a laissé retomber au sol, les vêtements déchirés. Et il a ri une nouvelle fois, avant d’aller récupérer une mallette sur le cadavre de la femme à côté d’elle. Et c’est là que Nesta a compris que les chiffres donnés étaient ceux qui permettaient d’ouvrir la mallette. Puis il a sorti son arme, l’a pointé dans sa direction, après avoir juré car il ne pouvait ouvrir la mallette. Nesta pleurait mais ne suppliait plus. Elle ne dirait pas ces chiffres si ça lui permettait de pouvoir rester en vie. Mais avant qu’il puisse tirer pour la faire parler, les membres d’un autre gang sont arrivés. Alors lui et les siens sont partis. Mais il lui a fait une promesse avant de s’éloigner. Celle qu’il reviendrait pour la buter et avoir ces putains de chiffres.
Se redressant, se sentant encore sale d’avoir eu cet homme en elle, Nesta se dirige vers la salle de bain. Mais en passant, elle regarde par la fenêtre comme s’il pouvait être là. Mais rien. Elle frissonne et sort dans le couloir. Elle ne fait pas de bruit, ne sachant pas si les hommes du gang qui l’ont secouru sont encore là. La blonde n’a dit à personne qu’elle avait le code de la mallette. Elle a juste dit qu’elle était au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais le gang n’a pas été dupe ; ils ont compris qu’il y avait plus en entendant la fin de la promesse ; celle qu’il reviendrait la buter. Aussi, après lui avoir bandé les yeux, quelqu’un lui a passé une veste. Elle sentait bon, Nesta s’est sentie rassurer dedans, malgré la situation. Puis une main s’est glissé contre son coude. Elle a glapi de peur, mais on lui a murmuré qu’on ne lui ferait pas de mal. Et cette main l’a tenu tout le long, l’aidant à marcher mais également à patienter les yeux bandés, le long du trajet. Et c’est ainsi qu’elle se retrouve actuellement dans cette maison, au milieu de la forêt.
Se glissant sous l’eau chaude, il lui faut plusieurs minutes avant de pouvoir réussir à se réchauffer. Comme la veille au soir, Nesta se frictionne à se faire des marques, comme si ça pouvait chasser les mains de l’homme sur sa peau. Mais encore une fois, c’est en vain. Sortant, elle essuie le miroir. Son visage est contusionné là où il l’a frappé. Sa lèvre fendue. Elle grimace, avant d’enfiler de nouveau le jogging et t-shirt qu’on lui a passé, bien qu’ils soient trop grands pour elle vue sa petite taille. Elle ne sait pas à qui ça appartient. Pas plus que la veste qu’elle a gardée contre elle le temps de dormir quelques heures …
Sortant de la salle de bain, elle descend doucement les marches. Regardant la maison, Nesta a bien compris qu’elle ne pourrait s’enfuir. Tout à l’air neuf, sécurisé au plus haut point. Observant les pièces une à une, elle finit par trouver la cuisine. Personne ne lui a dit en arrivant hier soir si elle pouvait se déplacer. Ouvrant le frigo, elle en sort de l’eau fraiche avant de se servir un verre. Mais soudain, elle sent une présence derrière elle. Son cœur tambourine dans sa poitrine, alors qu’elle ouvre le tiroir dans l’unique but de trouver quelque chose pour se défendre …
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Aaron Michgann
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| | | | | Sujet: Re: Vivre dans ton monde. [Aaron/Nesta] Sam 12 Aoû - 10:52 | |
| vivre ou survivre. Aaron et Nesta La rage s'infiltrait dans tes veines à mesure que tu faisais les cent pas dans la baraque. Et en plus, il fallait que tu tombes sur une dormeuse pas fichu de se réveiller pour que vous régliez cette histoire une bonne fois pour toute. Tu n'étais pas dupe. Les racoons étaient les pires malfrats de l'existence. Aucune compassion, aucune hésitation. Si ce type n'avait pas tiré une balle dans la jolie tête de cette nana, c'est qu'il existait une raison précise. Et personne n'avait pensé à le lui demandé d'entrée de jeu histoire de ne pas être obligé de ce la coltiner. Lorsqu'elle s'était de nouveau endormie - ou évanouie, tu ne savais pas trop avec ce genre de faible sexe - tu en avais profité pour qu'on l'a fasse déplacer dans ta résidence secondaire. Le regard noir du patron ne t'avait pas échappé, mais il était hors de question que tu l'amènes chez toi. Déjà parce que tu n'avais aucune confiance en elle - personne ne pouvait dire qu'elle n'était pas en train de tous nous mener en bateau - et ensuite parce que l'amener chez toi, avec Rubis, était du suicide. Cette femme qui était devenue la tienne contre ton gré était une véritable terreur. En théorie, elle était parfaite pour toi, avec son absence de coeur. Si tu possédais un coeur de pierre, elle possédait un coeur de glace. Sauf que tu n'en avais rien à foutre de sa gueule. Tu ne l'avais pas choisi. Tu n'avais pas envie d'une femme dans ta vie et dans tes pattes. Si cela ne tenait qu'à toi, tu serais rester seule jusqu'à la fin des temps. Mais il parait que c'était nécessaire pour le gang. Bof, t'étais pas convaincu, mais tu lui avais au moins trouver une utilité : elle était parfaite pour te vider les couilles lorsqu'elle arrêtait de montrer les dents. La cohabitation était déjà assez compliqué sans que tu rajoutes à ça une nana extérieur dont le caractère n'était pas du tout en équation avec Rubis.
Elle avait donc était installé à l'étage comme la parfaite princesse n'attendant qu'un baiser pour se réveiller d'un long sommeil. En revanche, il était bien hors de question que tu attendes auprès d'elle qu'elle daigne ouvrir les yeux. Mais l'attendre au rez-de-chaussée n'était pas mieux, puisque tu étais pire qu'un lion en cage. Ca ne fait que vingt quatre heure que toute cette merde a commencé, et t'es déjà à bout. T'ouvres la baie vitrée et t'échappe sur la terrasse extérieur. Durant une minute, tu te tâte à piquer une tête. L'eau doit être gelé, mais au moins ça te calmerait. Mais la gifle glaciale du vent suffit à te remettre un peu les idées en place.
Du moins, jusqu'à ce que tu entendes du bruit derrière toi, que tu fasses le chemin inverse, et que tu découvres la rescapée. La voir fringuée de tes propres vêtements met en vrac tes idées. Le temps d'une seconde, t'es propulsé plusieurs en arrière, lorsque tu lui as tendu la main pour la sortir de l'échauffourée dans lequel elle s'était foutu. Etonnement, tu avais fais preuve d'une délicatesse qui ne te correspondait pas, mais voir son regard larmoyant t'avait mis les pensées en bordel. Cela ne devait plus se reproduire. Mais plus tu approches, plus tu te rends compte que ça ne va pas être évident. Elle embaume ta propre odeur. Ces cheveux trempes dégagent l'odeur de ton shampoing. Et sur elle, malgré une dégaine qui ne met pas son corps en valeur vu qu'elle nage dans tes vêtements, c'est ultra sexy. Tu t'approches un peu plus d'elle. Même si tu vois ses épaules se crisper, et que tu entends sa respiration s'affoler. Tu ne crains pas qu'elle réussisse à te faire le moindre mal. « Je serai toi, je lâcherais ce que tu viens d'attraper » Tu n'es pas idiot, tu as des années de pratique malgré ton jeune âge. Tu es là-dedans depuis des années - merci papa. Tu t'approches encore, jusqu'à ce que ton corps percute le sien et que tu la bloques d'un coup de hanche contre les placards de la cuisine afin qu'il lui soit impossible de tout mouvement ou de fuite. Tu en profites pour humer son - ton - odeur. Tu mentirais si tu prétendais que cela - plus son derrière contre tes hanches - ne te faisait rien du tout. Pourtant, tu réussis à garder la tête froide - à peu près. « Mettons les choses au claire de suite, birdie » Tu fais pression de tes hanches pour montrer que tu ne rigoles pas. « Je ne te ferais pas de mal. Tu es en sécurité ici. Personne ne viendra te chercher ici. » Tu ne joues pas vraiment franc jeu. Tu ne devrais pas t'approcher d'elle ainsi après ce qu'elle a vécu, mais c'est comme un besoin incontrôlable, alors que tu respires une fois encore son odeur. « Mais je sais que tu as une information en ta possession, sinon ta jolie petite tête aurait repeint le bitume de la rue. Alors tu vas me dire pourquoi cette petite merde d'Asher ne t'a pas descendu vite fait bien fait, d'accord ? »
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Nesta Viseria
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| | | | | Sujet: Re: Vivre dans ton monde. [Aaron/Nesta] Sam 12 Aoû - 11:30 | |
| vivre ou survivre. Aaron et Nesta Sentant une présence derrière elle, son cœur s’accélère. Ses épaules se crispent, alors qu’elle cherche rapidement quelque chose pour se défendre. Nesta n’ose pas se retourner, de peur de croiser son regard. Celui de ce mec qui la hante depuis la veille. Pourquoi s’est-elle retrouvée dans une telle situation ? Ouvrant le tiroir, elle n’y trouve rien qui pourrait l’aider, si ce n’est un rouleau à pâtisserie. Mais vue la folie des gangs, du moins du peu qu’elle a pu voir, ce n’est pas ça qui pourra l’aider. Les mains tremblantes, elle cherche encore. Et alors qu’elle entend les pas qui se rapprochent encore plus, elle n’a pas d’autres choix. Ses doigts s’enroulent autour du manche d’une poêle. Elle ne bouge pas. Une voix raisonne, mais Nesta bien que légèrement rassurée, ne suit pas le conseil. C’est là son seul moyen de défense. Mais avant que la blonde ne puisse réagit, elle sent son corps en appuie contre le sien. Elle lâche un glapissement de peur, alors que son corps se met à trembler. Elle a l’impression d’être de nouveau coincée dans cette ruelle, comme la veille. Les larmes lui montent une nouvelle fois aux yeux, mais elle se contente de resserrer sa prise sur le manche de la poêle. Il fait une pression sur ses hanches, si bien que Nesta sent les larmes qui roulent sur ses joues, avant de s’échouer sur sa main blanchie sur le plan de travail. « Ne m'appelle pas Birdie. Et si tu ne me feras pas de mal, lâche moi … » Sa voix tremble, ce n’est qu’un murmure. Mais il ne s’éloigne pas … Elle continue de trembler, alors qu’il a bien compris qu’il y a une chose qu’elle n’avait pas dit. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle va parler. Nesta a bien compris que c’était là son seul moyen de rester en vie. Resserrant sa prise sur le manche, elle se retourne vivement, levant le bras pour le frapper. Mais il est bien plus grand qu’elle, si bien qu’elle atteint uniquement son torse. Aussi, elle relève son arme de fortune, prête à le frapper une nouvelle fois. « Il ne m’a pas tué, car vous êtes arrivés au même moment où il allait le faire. » Elle le fusille du regard, malgré la peur qui peut se lire dans ses iris. Inspirant profondément pour se donner du courage, malgré son corps tremblant, elle ne va pas mentir. « Lorsque ce mec a vu que j’étais dans la ruelle, il a décidé de s’amuser, pensant qu’il avait du temps devant lui. Alors il m’a relevé. Il m’a arraché mes vêtements et il m’a vi… » La voix de la blonde se brise, alors qu’elle se rappelle encore parfaitement de ce qui s’est passé la veille, mais n’arrive pas à le dire à voix haute. Elle se souvient de tout. De son rire. De son regard. De ses mains sur son corps. Fermant les yeux, Nesta se fait violence pour ne pas céder à la panique. « Lâche-moi … » Elle murmure, avant de le repousser violemment. Mais voyant que ça ne marche toujours pas, elle relève sa poêle et vise la tête, y mettant toutes ses forces. S’il ne veut pas la lâcher, elle va le forcer à le faire. Elle ne peut supporter le contact de ses hanches contre les siennes, plus long. Elle a l’impression d’être de nouveau dans cette ruelle.
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Aaron Michgann
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| | | | | Sujet: Re: Vivre dans ton monde. [Aaron/Nesta] Sam 12 Aoû - 12:09 | |
| vivre ou survivre. Aaron et Nesta Tu ne sais pas trop ce qu'il te prend avec cette nana. Tu ne connais rien d'elle, ni son nom, ni rien, et pourtant, elle t'enlève toute faculté de penser correctement. C'est un K.O sans nom dans ta tête. Un mélange parfait entre ta rage de devoir t'occuper de ça toi-même, cette envie au creux de tes reins qui te poussent vers elle, ta révulsion de cette petite nana inoffensive, et toute la colère que tu as accumulé depuis que ton gang t'a acculé dans un coin pour t'obliger à accepter la venue de Rubis. Et ce joli bordel menace de te consumer et d'exploser. Tu es à deux doigts de dégoupiller, et ce ne sera pas beau à voir. Pourtant, à chaque fois que tu respires un peu plus son odeur, c'est comme si un baume passait sur toi, comme si d'un coup, c'était le vide complet dans ta tête. Et c'est agréable de retrouver un peu de calme. « Je ne peux pas faire ça, birdie » D'une main, tu dégages ses cheveux pour avoir accès à sa gorge. Tu ne la touches pas, ton souffle qui s'écrase contre la peau de son cou est suffisant. « Parce que vois-tu, birdie, malgré ton petit gabarie, tu es une menace. » Tu soupires, comme si cela était un véritable problème. « Tu es la promesse que les racoons ne s'arrêteront pas là, qu'ils viendront nous chercher des noises. Parce qu'ils veulent quelque chose. » Tu souffles dans son cou, avant de reprendre. « Et ce quelque chose, c'est toi birdie » Un sourire se dessine sur tes lèvres même si elle ne peut pas le voir. « Et j'aimerai bien savoir pourquoi. » Elle se retourne brutalement, tapant de toute ses forces avec son arme de fortune. La poile rebondi sur ton torse, et tu bénis toutes ses heures de musculations qui te permettent de ne rien sentir. Apercevoir ses larmes te retourne le bide, mais tu passes outre cette sensation dérangeante. « Détrompe toi mon coeur, il ne t'aurait pas tué. Mais peut-être qu'il aurait mieux valu. Parce que si on était pas arrivé, il t'aurait ramené chez lui. Et il t'aurait torturé. Encore, et encore. Et ce que tu as vécu dans cette ruelle, n'aurait été que minime par rapport à ce qu'il t'aurait fait. Il t'aurait prise, encore et encore. Jusqu'à ce que tu n'existe plus, jusqu'à ce que tu ne saches plus qui tu es. Jusqu'à ce que tu n'es plus d'identité, plus rien à quoi te raccrocher. » Voyant les larmes sur son visage alors qu'elle tente de raconter ce qu'il s'est passé, tu les cueilles du bout du pousse pour les essuyer. « Ca, c'est ce que font les racoons. Et toi, tu t'es retrouvé au milieu de ce bordel pour une raison que j'ignore. Et t'es dans la merde jusqu'au cou, birdie. » Elle tente de te prendre au dépourvu en t'attaquant, mais tu ne bouges pas d'un pousse, bien plus fort qu'elle, et lorsqu'elle pense te prendre pas surprise en abattant de nouveau sa poile, tu bloques son bras, ses doigts se resserrant autour de son poignet. « Arrête ça. Je ne te veux aucun mal. Tout ce que je veux, c'est comprendre. Et te protéger. » Parce que c'est pour ça que c'est toi qui a écopé de cette nana. Parce que tu es devenu son protecteur, son garde du corps. Tu grognes, parce que dans le fond, ça te fait aussi chié que plaisir. « Et pour ça, j'ai besoin que tu me fasses confiance, que tu me parles. Parce que soit certaines qu'ils ne s'arrêteront pas là. Ils reviendront. Et tout ce que je t'ai dis deviendra réel. » Tu attrapes son menton pour relever son regard embué vers toi. « Birdie, on est coincé ensemble toi et moi. Et pour un sacré bout de temps. Alors tu ferais mieux de t'y faire de suite. » De ta main libre - celle qui ne bloque pas son menton - tu dégages des mèches de devant ses yeux, que tu bloques derrière son oreille. « Il va falloir qu'on apprenne à se faire confiance toi et moi, alors tu ne crois pas que ce serait un bon début si tu commençais par me raconter ce qu'il s'est réellement passé ? »
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Nesta Viseria
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| | | | | Sujet: Re: Vivre dans ton monde. [Aaron/Nesta] Sam 12 Aoû - 12:47 | |
| vivre ou survivre. Aaron et Nesta Elle veut qu’il la lâche. Surtout que cette proximité lui rappelle celle qu’elle a dû avoir avec l’inconnu dans cette ruelle. Son corps tremble et le fait qu’il dégage les mèches de sa nuque ne l’aide pas à se calmer. Son souffle s’écrase sur la peau tendre et pâle du cou de Nesta, faisant qu’elle se fige. Elle doit se faire violence pour garder les doigts autour du manche de la poêle. Il vient à parler de l’autre gang, et elle sait parfaitement qu’elle est un problème. Ce mec lui a promis qu’il reviendrait pour la buter. Elle se souvient encore de sa voix lorsqu’il a proliféré la menace. Il veut savoir pourquoi, mais Nesta ne peut lui dire. C’est tout simplement impossible, alors que c’est son seul moyen de rester en vie. Inspirant, elle resserre sa prise avant de se retourner pour lui assener un coup de poêle. Malheureusement, elle n’avait pas prévu qu’il serait beaucoup plus grand qu’elle. Son arme de fortune rebondie contre le torse, mais ne semble pas lui avoir fait mal. Les larmes aux yeux, elle justifie pourquoi ce mec ne l’a pas tué. Nesta ne relève pas lorsqu’il l’appelle ‘mon cœur’ car ce n’est clairement pas un geste de tendresse de sa part. Il lui explique ce que ce mec lui aurait fait subir. Elle frissonne encore plus, son corps tremblant, manquant de s’effondrer. Même la poêle qu’elle tient entre ses doigts menace de tomber. Il essuie ses larmes, et elle ferme les yeux. « Je n’ai pas demandé à être mêlée à tout ça … » Inspirant profondément, elle ne supporte plus son corps contre le sien. Elle a l’impression d’être de nouveau dans cette ruelle. Aussi, elle lève sa poêle dans l’unique but de le frapper. Assez au moins pour qu’il s’éloigne. Malheureusement, il l’arrête en plein mouvement. Ses doigts enserrent son poignet et elle prend peur. Va-t-il lui aussi la violer pour la faire parler ? Son cœur tambourine dans sa poitrine. La sueur vient perler sur son front, alors que sa respiration s’accélère. Comprendre ? La protéger ? Elle détourne le regard, les yeux brillants de larmes, ne voulant pas le regarder. Il est sûrement en train de lui mentir pour tenter de la faire parler. Une torture psychologique sûrement. L’idée que le mec et les siens reviennent, la fait trembler de nouveau et elle lâche la poêle qui vient se fracasser sur le sol dans un bruit sourd. Pour combien de temps ? C’est la question qui brûle les lèvres de Nesta … Mais elle est incapable de la prononcer alors qu’il la force à le regarder. Elle sursaute en sentant qu’il remet quelques mèches derrière son oreille. « Prouve-moi que je peux avoir confiance en toi … » Elle ne va pas lui donner aussi facilement ce qu’elle sait, pour qu’il vienne à la tuer par la suite. Le repoussant de toutes ses forces, elle a besoin d’espace. Fort heureusement, il finit par céder, peut-être pour lui montrer qu’elle peut avoir confiance. Se laissant glisser contre le meuble de la cuisine, elle s’assoit sur le sol avant de se prendre le visage entre ses mains. « Qu’est-ce qui me prouve que tu n’es pas comme lui ? Toi aussi tu es dans un gang après tout … » Puis soudain, elle repense à une chose. « Je connais même pas ton prénom, alors comment veux-tu que j’ai confiance ? » Tout ça est irréel. Cette histoire est digne d’un roman. Regardant ses avant-bras, elle grimace en voyant les bleus qui ornent sa peau. Ce mec ne l’a pas épargné … Et l’idée même qui la touche de nouveau, la fait frissonner. « Des chiffres. J’ai en ma possession des chiffres. » Elle ne donne que ça. C’est déjà beaucoup à ses yeux.
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Aaron Michgann
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| | | | | Sujet: Re: Vivre dans ton monde. [Aaron/Nesta] Sam 12 Aoû - 14:16 | |
| vivre ou survivre. Aaron et Nesta Cette nana est en train de te mettre la tête à l'envers. Elle n'a rien à faire dans ton monde, et quelque part, c'est ce qui t'attire. Tu t'efforces de te la sortir de la tête, de ne penser qu'à Rubis, à la prochaine fois que tu pourras te glisser en elle. Et si ça marche pendant une seconde, très vite l'image se déforme et c'est birdie que tu t'imagine à sa place. Merde. « Personne ne demande à l'être. Malheureusement, on n'a pas toujours le choix. » Toi, t'est là à cause de ton père. Parfois, tu te demande ce que serait ta vie sans le gang, une vie sans ce genre de problème. Mais tu ne t'attardes jamais, parce que tu sais que tu n'as pas la moindre chance de survivre en voulant quitter le gang. Ici, c'est pour toujours et à jamais. Il est impensable de tourner le dos à ses frères, à moins de vouloir mourir la gueule grande ouverte. Le gang est moins cruel que la majorité des gangs qui s'affronte à New York, mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une famille à la vie à la mort. Et de toute façon, même si tu rêves parfois d'une vie de liberté, tu ne t'imagines pas abandonné tes frères.
Tu devrais te montrer plus brutal avec elle, tu dois absolument obtenir les informations qu'elle possède, et pourtant, lorsqu'elle se retrouve à te faire face, t'es incapable de te résoudre à la malmené. Tu sais ce qu'il s'est passé dans la ruelle, tu sais qu'elle porte encore les traces sur elle malgré les deux douches qu'elle n'a pas manqué de prendre. Et tu vois, dans son regard la peur qu'elle ressent encore, une peur qu'elle ressent aussi à ton égard. Tu prends une grande inspiration, et tu essaies de te calmer, de faire le vide dans la tempête que sont devenus tes pensées. Lui prouver qu'elle peut avoir confiance en toi ? Y'a rien à prouver. Elle te fait confiance, un point c'est tout, sinon, elle n'a aucune chance. Pourtant, lorsqu'elle cherche une nouvelle fois à te repousser, tu luttes pas contre elle, et tu fais un puis deux pas en arrière pour lui redonner un semblant d'espace vital. Elle s'effondre au sol, à bout de force, à bout de nerf. Et il la contemple de toute sa hauteur. Ainsi, elle a l'air encore plus chétive, plus petite, plus fragile. Et t'as soudain l'envie de la prendre dans tes bras, de la serrer contre toi pour l'amener dans ton lit, et la serrer dans tes bras toute la nuit. Pourtant, tu restes à distance. « C'est un amalgame que tout le monde fait. Tous les gangs ne sont pas mauvais, comme tous les flics ne sont pas bons. Il faut savoir faire la part des choses. » Tu souris, parce que ce n'est pas l'exacte vérité. « Je n'irai pas jusqu'à dire que nous sommes des anges, mais nous ne sommes pas mauvais » Tu te recules pour t'appuyer contre l'ilot centrale. Et peut-être aussi pour t'empêcher de l'approcher sur un coup de tête. « Aaron » Tu ne sais pas si c'est une bonne idée de lui donner ton véritable prénom, mais tu n'as pas tergiverser très longtemps. Elle a raison. Tu lui demandes sa confiance, il faut au minimum que tu lui donnes quelque chose en échange et ton prénom ne semble pas être une grosse information. « Je m'appelle à Aaron » Tu répètes comme si la première fois n'avait pas suivi. Lorsque tu la vois frissonner, tu attrapes un plaide sur le canapé, et t'approche en douceur, histoire de ne pas l'effrayer, pour le lui glisser sur les épaules. Des chiffres ? Toute cette histoire pour des chiffres ? Est-ce qu'il s'agit de code de banque ? T'essaies de te creuser les méninges jusqu'à ce que tu repenses à cette mallette qui avait attiré ton attention ce soir là. C'est donc ça. Pourquoi est-elle en possession de ces chiffres ? Tu t'approches un peu plus d'elle avant de te reprendre au dernier moment. « Est-ce que tu permets ... ? » Tu lui indiques le sofa d'un geste du menton. « Le sol est gelé, tu vas prendre froid. Tu seras mieux là-bas » Et peut-être qu'au fond de toi, c'est une bonne excuse pour sentir à nouveau son corps contre le tien. « Des chiffres hein ? La mallette. Comment diable t'es-tu retrouver en la possession de ses chiffres ? » Ce n'est pas possible qu'elle est directement un lien avec ça, elle est bien trop innocente pour ça.
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Nesta Viseria
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| | | | | Sujet: Re: Vivre dans ton monde. [Aaron/Nesta] Sam 12 Aoû - 15:21 | |
| vivre ou survivre. Aaron et Nesta Nesta ne veut pas être mêlée à tout ça, à ces histoires de gang. Pourquoi n’est-elle pas restée un peu plus longtemps à la fac franchement ? Elle aurait mieux fait au moins, elle n’aurait pas été embarquée dans tout ça. Levant la main pour le frapper avec sa poêle, elle est arrêtée par ses doigts autour de son poignet. Elle grimace, alors qu’elle se sent de nouveau prise au piège. Il lui demande de lui faire confiance, mais elle ne le connaît pas. Et Nesta n’est pas du genre à filer sa confiance comme ça. Usant de ses dernières forces, elle le repousse et fort heureusement, il finit par céder et s’écarter. La blonde s’effondre au sol. Se prenant son visage entre ses mains, elle soupire lourdement. Les marques sont encore visibles sur sa peau, comme pour lui rappeler qu’il reviendra la tuer. Alors comment pourrait-elle faire confiance alors que lui aussi appartient à un gang et surtout, qu’elle ne sait rien de lui. Elle ne sait même pas comment il s’appelle ! « Je vois … » Elle est un peu vague sa réponse, mais elle suppose qu’il ne lui dira rien de plus. Pensant qu’elle ne sait même pas son prénom, elle lui montre ainsi qu’elle ne peut pas lui donner sa confiance. Il murmure un prénom, mais elle ne comprend pas. Que veut-il dire ? Mais soudain il reprend et elle comprend qu’il vient de lui répondre. Peut-elle lui dire son prénom ? Sûrement, après tout, il le connaît peut-être déjà. « Nesta. Moi c'est Nesta. » Elle frissonne en voyant encore ses marques. Pourquoi elle ? Le froid du sol commence à la saisir, mais elle n’a plus la force de se lever. Comme si elle était vidée de toute énergie. Il s’approche d’elle. Nesta ouvre les yeux, se demandant ce qu’il lui veut, alors qu’elle lance que ce qui la lie à tout ça, ce sont des chiffres. Aaron vient à déposer le plaid sur ses épaules, et elle le serre contre elle. Maintenant qu’elle a la couverture, elle se rend compte qu’elle est transie de froid. Il s’avance et elle se fige. S’il n’y avait pas les meubles, nul doute qu’elle se serrait reculer. Aaron semble s’en apercevoir, aussi, il lui explique qu’il veut juste l’emmener sur le canapé. Réfléchissant, elle n’a pas la force de se lever, surtout avec ses jambes tremblantes. « D’accord. » Elle le laisse s’approcher avant qu’il ne la prenne dans ses bras. Etre contre son corps lui fait du bien, mais c’est sûrement parce qu’il a bien plus chaud qu’elle. Elle en vient même à poser sa tête contre son épaule. Mais elle se fige quand il vient à parler de la mallette. Comment est-il au courant ? Elle ne répond pas, même lorsqu’il la dépose sur le canapé. Nesta se contente de serrer un peu plus le plaid contre elle, remontant les genoux contre sa poitrine. Elle se souvient encore parfaitement du visage de cette femme devant elle. « Que contient cette mallette ? » Et puis elle repense à la menace de ce fameux Asher. Frissonnant, elle lève finalement sa main pour l’interrompre. « Non, tu sais quoi, ne me le dis pas. Je ne veux pas savoir. Je ne veux pas vous donner une raison supplémentaire de me tuer. » Son gang à lui ou l’autre, elle ne saurait le dire. Jouant avec un fil qui dépasse du plaid, elle grimace lourdement. Elle n’arrive toujours pas à se réchauffer. Ses larmes roulent de nouveau sur ses joues, alors qu’elle ferme les yeux comme pour chasser le visage de l’inconnue. « La femme qui tenait cette valisette, m’a donné cette liste de chiffres, avant de mou... » Non c’est trop dur. Relevant son regard larmoyant vers Aaron, elle a besoin de la vérité, mais elle se doit être honnête aussi. « Je ne peux pas donner ces chiffres. C’est la seule chose qui me permet de rester en vie. Et tu le sais très bien … Pourquoi vous voulez récupérer cette mallette vous aussi ? »
(c) Dandelion |
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| | Sujet: Re: Vivre dans ton monde. [Aaron/Nesta] | |
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