Aria Starkmein
| 
Messages : 2
Date d'inscription : 30/01/2023
| | | |  Sujet: Vivre dans la peur | Lorenzo Mer 1 Fév - 14:39 | |
| vivre dans la peur. Aria & Lorenzo  Des règles stricts. Pas de faveur. Pas d’exception. Discipline, rigueur, fermeté. C’était le mors d’ordre ici. Parce qu’avec des criminels, on ne pouvait pas faire preuve de clémence. Il en existait de toutes les sortes dans cette prison. Des innocents, peut-être, mais aussi des tueurs, des violeurs, des hommes de la pire espèce.
Malgré la difficulté des choses, elle s’était efforcé de toujours reste froide et imperméable. C’était difficile parfois. Parce que même s'ils avaient commis les pires atrocités, elle, elle était humaine. Et côtoyer des personnes au quotidien, ça crée des liens. Elle s’en était défendu. Elle avait d’ailleurs plutôt bien réussi jusqu’à lui. Ce ténébreux. Ce renfermé. Dès lors qu’elle avait croisé son regard la toute première fois, elle avait su que la chose serait compliqué. Parce qu’elle avait vu cette lueur au fond de son regard, cette intensité. Elle avait tenu bon, mais, petit à petit, jour après jour, il était parvenu a briser sa carapace. A casser ses remparts. A s’infiltrer dans son cœur. Et ça lui faisait peur. Ca la terrorisait.
Remplacée par sa collègue, elle quitte son poste de garde au niveau de la cour extérieure. Le froid a rendu ses joues rouges vives, et elle n’est plus certaine de réussir à sentir ses orteils. Malheureusement c’est un travail de tous les jours, et qu’il pleuve, vente, fasse une chaleur à crever ne change rien. La surveillance est de mise, et il faut être prêt à intervenir à tout moment. Elle est quand même ravi de pouvoir rentrer se mettre au chaud à l’intérieur. Du moins, la notion de chaleur est toute relative ici puisque chauffer un tel lieu, qui héberge des criminels n’est pas une priorité. A l’intérieur les températures ne doivent pas atteindre les 16 degrés, mais c’est toujours mieux que le froid glacial de l’extérieur. Ses pas s’accélèrent, alors qu’elle sait très bien où elle se dirige. La laverie. Le lieu de rendez-vous idéal. Le romantique par excellence. C’est une blague, bien évidement, mais dans un lieu comme celui-ci, face à une relation qui ne devrait guère existait, il ne faut pas se montrer trop exigent.
Elle se glisse dans l’entre bâillement de la pièce. Il fait noir à l’intérieur, et lorsqu’elle ferme la porte derrière elle, elle se retrouve privé de la vue. Un long frisson d’angoisse remonte le long de sa colonne vertébrale. Elle a beaucoup avoir confiance, elle n’oublie pas qu’elle est dans une prison, que n’importe qui pourrait se cacher ici. Une seule seconde d’inattention et elle pourrait dire adieu à la vie. Certains n’hésiteraient pas à lui planter un couteau dans la gorge. « Lorenzo ? » Elle avance à l’aveugle, s’efforçant de ne pas faire trop de bruit, juste au cas où. Elle ne peut pas se mettre à crier son prénom puisque ce rendez-vous est illicite. Soudain, une présence est juste à côté d’elle. Son cœur palpite avec force, menaçant de sortir de sa poitrine. Elle prie, pour qu’il s’agisse bien de lui. Et encore. Même lui… elle craint le jour où il lui balancera que tout ceci n’était qu’un plan pour l’amadouer. Quelle n’était qu’un pion dans un immense plan. Elle marche sur un fil jour après jour, et un rien pourrait la faire basculer dans le vide. Briser son cœur et sa carrière.
(c) Dandelion |
|
Lorenzo Milberg
| 
Messages : 1
Date d'inscription : 31/01/2023
| | | | | Sujet: Re: Vivre dans la peur | Lorenzo Lun 13 Fév - 14:31 | |
| vivre dans la peur. Aria & Lorenzo Il avait pris quinze ans. Quinze putain d’années. Alors certes, il l’avait descendu ce type, sans une once d’hésitation. Une balle entre les deux yeux. Mais putain, c’était un violeur ! Mais ça, la justice ne le retenait pas contre lui. Non car il n’y avait pas de preuve matériel de ce qu’il avançait. Alors Lorenzo avait pris une belle peine, tout ça pour avoir voulu défendre la veuve de l’orphelin. C’est vrai que son casier judiciaire n’était pas vierge : quelques vols à mains armées, hacking et conduite sous état d’ivresse. Mais clairement, là, c’était quelque chose qu’il ne cautionnait pas. Fort heureusement, lors de son arrivée, on ne lui avait pas cherché d’ennuis. Sa réputation de tueur froid l’avait précédé et il était donc tranquille. Même son colocataire de cellule ne l’emmerdait pas, fort heureusement d’ailleurs. Parce que Lorenzo était très inventif et que chaque objet pouvait devenir une arme à ses yeux. Et si le besoin s’en faisait sentir, il n’hésiterait pas à s’en servir. Personne ne l’attendait à l’extérieur, sa famille l’ayant banni depuis bien des années.
Rentrant de sa balade, frottant ses mains l’une contre l’autre pour se réchauffer, il s’arrête devant un gardien. Ce dernier le palpe pour être sûr qu’il ne cache rien, avant de lui indiquer qu’il peut passer. Direction la laverie. Un des privilèges qu’il a pu obtenir pour bonne conduite. Cela lui permet de gagner quelques pièces pour se payer des petits trucs, vu que la moindre chose est payante. Marchant tranquillement, sachant qu’elle est encore dehors, Lorenzo pousse la porte. Comme toujours, il fait le tour complet pour s’assurer qu’il n’y a personne qui serait planqué là. Il joue à un jeu dangereux avec elle et pourtant, il l’a dans la peau. Bien qu’il attend le moment où elle le fera tomber pour mauvaise conduite. Une fois certain que personne ne se cache, il s’appuie contre le mur en patientant tranquillement. Lorsqu’une silhouette vient à pousser la porte, Enzo se pousse pour se mettre à l’abris. Il veut être sûr que c’est elle avant toute chose. Son prénom dans sa voix … Un frisson lui remonte le long de la colonne vertébrale, alors qu’il s’avance sans un bruit dans sa direction. Se glissant dans son dos, le détenu souffle doucement contre son cou. « Je suis là. » Ils doivent toujours faire attention à ne pas se faire surprendre. Comblant les quelques centimètres de distance, il vient à refermer ses bras autour d’elle, autour de sa taille, alors que ses lèvres se posent sur la peau tendre de son cou pour la parsemer de petits baisers. « Tu as mis plus de temps que d’ordinaire à arriver. Un problème ? » Il sait parfaitement que certains détenus ne sont pas coopératifs. Aussi, il veut s’assurer que tout va bien pour elle. La retournant contre lui, se détachant à contrecœur de son cou, Lorenzo vient poser ses lèvres contre les siennes. Baiser tendre et pourtant remplit de passion. Souriant, il veut profiter de chaque seconde d’elle, même si clairement, il a envie de la faire sienne. « Tu m’as manqué, beauté. » Cela faisait plusieurs semaines qu’ils n’avaient pas pu se voir. Peut-être qu’il aurait mieux fait de faire taire cet aveu, qui pourtant est remplit de sincérité.
(c) Dandelion |
|
Aria Starkmein
|
Messages : 2
Date d'inscription : 30/01/2023
| | | | | Sujet: Re: Vivre dans la peur | Lorenzo Ven 26 Mai - 13:36 | |
| vivre dans la peur. Aria & Lorenzo Lorsqu'une ombre se glisse dans son dos, 'limpression d'être prise au piège lui bloque la trachée. Au creux de son ventre, c'est comme si elle était devenue la victime d'une sordide histoire. Et à toute allure, elle ne peut s'empêcher de voir des images plus glauques les unes que les autres défiler sous ses yeux. Et ça ne finit jamais bien. Au fond d'elle, elle prie. Elle espère du fond du cœur qu'il s'agit bien de Lorenzo, que ce n'est pas encore Sebastian, ce détenu qui - d'une manière qu'elle ignore - a eu connaissance de sa relation secrète avec Enzo, et qui depuis, n'a de cesse de la faire chanter. Cette fois-ci, elle ne s'est pas laissé faire, il fallait que ça cesse, qu'il comprenne que c'était elle ici, qui pouvait le mettre lui, dans la merde. Malgré ça, elle craignait qu'il ne se contente pas de repartir tranquillement la queue entre les jambes. Il s'était même montré une fois ou deux beaucoup trop tactile et insistant. Soudain, la peur a raison d'elle. Elle tremble, plus très sûre d'elle. Et si c'était Sebastian, là derrière elle. Et qu'elle venait de se jeter dans la gueule du loup, là enfermer dans cette pièce sombre avec lui ?
Mais en fin de compte, elle reconnait - à son grand soulagement - la voix de Lorenzo au creux de son oreille. Elle respire enfin, bien qu'il lui faut un peu plus de temps pour calmer ses tremblements. Un nouveau frisson lui échappe lorsqu'il la serre enfin dans ses bras, et que ses lèvres se posent contre la peau de son cou. Mais cette fois-ci, il n'a rien à voir avec la peur, et tout avec le désir. « Rien de bien méchant, les détenues et leurs caprices, tu sais ce que c'est. » Elle le charrie, en sachant parfaitement qu'il n'a rien à voir avec les autres détenues qui sont ici. Pour l'instant, elle ne souhaite pas lui parler des problèmes que lui pose Sebastian. Il n'a jamais donner de nom, donc elle n'est pas certaine qu'il connaisse l'identité de Lorenzo. Sans compter qu'elle ne souhaite pas, ni inquiété, ni mêlé ce dernier à cette histoire. Elle est assez grande pour gérer cette histoire seule, comme une grande. Toujours dans ses bras, elle se retrouve face à lui, et ce premier baiser échangé est bien trop rapide, bien trop chaste. Elle en veut encore. « Pourtant je suis là... A chaque instant, jamais loin. » Pas très loin, et pourtant si éloigné d'une certaine façon.. Ils ne peuvent même pas se permettre d'échanger des regards. Elle ne peut pas s'empêcher de tourner sa déclaration à la dérision. Elle aimerait la lui rendre, car lui aussi, il lui a manqué. Mais elle craint trop qu'il ne puisse n'être qu'un beau parleur. Elle met déjà beaucoup de chose en péril dans cette relation, pour l'instant, elle espère encore préserver son cœur - bien qu'il soit déjà trop tard. Préférant mettre ses doutes et sombres réflexions de côté, elle se jette à son cou, enroulant ses jambes autour de la taille de l'homme. Ils sont limités, toujours surveillés, les moments comme celui-ci sont rares, alors de ce fait, ils n'ont jamais beaucoup de temps pour discuter, en général, cela devient très vite bien plus intime. Parce qu'ils ne savent jamais quand ils pourront se revoir. « Ca fait longtemps, bien trop longtemps. » Elle plaque ses lèvres contre les siennes, et force la barrière de ses dents pour rendre le baiser bien plus sauvage, bien plus chaud. Elle plaque son corps contre le sien, mordille la peau de son cou pour arriver jusqu'à son oreille. « Je veux te sentir en moi, Enzo. Maintenant. » Elle lui lèche le cou, en même temps qu'elle se frotte contre lui.
(c) Dandelion |
|
| | Sujet: Re: Vivre dans la peur | Lorenzo | |
| |
|
