ton monde m'appartient | Isadora
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Nott MacKenzie
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| | | |  Sujet: ton monde m'appartient | Isadora Ven 26 Aoû - 22:25 | |
| ton monde m'appartient Nott & Isadora  Sur le dos de ton cheval, tu parcours le reste de distance qui te sépare du château qui serra bientôt le tien. Pour être exact, ce sera celui de ton épouse. Mais depuis quand les femmes avaient la main mise sur quelque chose ? Elle ferait comme toutes les autres, elle finirait par abdiquer à chacun de tes ordres. Tu ne la laisseras pas s'en sortir d'une autre manière. Si pour cela il te fallait la réduire en miette, à néant, tu ne t'en priverais pas. Vos familles t'avaient beaucoup facilité la tâche en se choisissant de manière mutuelle. Tu n'avais pas eu à lui faire la cour, et c'était une bonne chose parce que tu n'étais pas réputé pour ça. Toi t'étais réputé pour être fourbe, vicieux, cruel. Oui, c'était des descriptifs plus juste, qui te correspondaient bien mieux. Et qu'une belle jeune femme règne à tes côtés n'allait rien changer à tes habitudes.
Tu avais amené quelques fidèles hommes avec toi, et tout une armée d'esclaves. Parce que tu ne te déplaçais jamais sans une cavalerie d'hommes et de femmes prêts à répondre à tes moindres demandent. Et puis, il avait bien fallu au moins une femme pour assouvir tes besoins sur les jours qu'avaient durés le voyage. Ce n'est pas parce que tu étais promis à une femme, que tu allais la respecter et te contenter d'elle. Jamais. Cruel, et perfide. Les portes s'ouvrent devant toi dès lors que l'on a reconnu ta cavalerie et tu t'incrustes dans le château. Une fois tout le monde entré, les portes se referment pour assurer la sécurité. Tu en profites pour mettre pieds à terre. Un seul regard suffit pour que ta cavalerie obéisse au doigt et à l'œil. Il s'éparpille et tu gardes avec toi un de tes cavaliers et un esclave, comme à chaque fois que tu bouges. Tu te diriges vers la salle principale. Tu sais où tu vas pour être déjà venu. Comme on t'attendait, tu sais que c'est là-bas qu'ils t'attendront. Et cela ne manque pas. Ils sont tous là. Tu gardes la tête haute pendant toute ton avancée jusqu'au trône. Tu claques des doigts et l'esclave s'approche de toi pour te retirer la cape qui te protégeait lors du voyage. Tu aimes ça, qu'on t'écoute sans que tu es besoin d'ouvrir la bouche, d'élever la voix. Tu as réussi à te faire craindre au point que personne n'hésite jamais.
Arrivé au pied du trône, tu observes les trois personnes présentes. « Bonsoir, Princesse » Tu lui adresses un sourire charmant qui fait craquer toutes les femmes quand bien même la grande majorité d'entre elles te craignent. Tu ne courbes pas l'échine jamais. A peine devant son père, le roi, pour faire bonne figure, mais tu sais qu'il est le premier sur ta liste de personne à évincer. « Votre altesse. Je suis heureux de me trouver parmi vous. Votre fille est somptueuse, comme toujours » Tu jettes un coup d'œil à la demoiselle. Tu comptes l'asservir, comme tes esclaves, mais pour l'instant, il faut aussi que tu te montres polis et courtois. Tu dois obtenir la confiance de tous, de ce nouveau peuple. Il sera toujours temps de passer à l'attaque une fois que vous serrez en privé. Elle ne perdait rien pour attendre, son heure viendrait.
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Isadora de Vandervoort
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| | | | | Sujet: Re: ton monde m'appartient | Isadora Dim 28 Aoû - 18:15 | |
| ton monde m'appartient Nott & Isadora  Aujourd’hui était un grand jour. Depuis ton réveil, tu entendais les domestiques qui s’activaient dans tous les recoins du château. Le prince Nott MacKenzie allait arriver d’ici quelques heures, afin de s’installer dans le domaine en vue de votre mariage. C’est la boule au ventre que tu laisses les domestiques s’occupaient de toi. Ta mère a donné des ordres stricts, aussi, ils savent parfaitement ce qu’ils doivent faire. Ton corset est serré bien plus que nécessaire, tes cheveux sont peignés avec soin et laissés libre dans ton dos. Tu es surprise de ce détail d’ailleurs, mais une des servantes t’assure que c’est pour plaire au Prince, qu’il a été dit qu’il préférait les cheveux longs. Alors soit, ça sera ainsi. On t’aide à enfiler ta robe beige et blanche, signe de ta pureté que tu offriras à ton futur époux. Dans le fond, fleur bleue que tu es, tu espères que ce mariage sera un mariage d’amour. Comme ce fut le cas pour une de tes amis qui est maintenant, partie vivre en Italie. Soupirant lourdement en regardant ton reflet dans le miroir, tu espères que tu vas lui plaire au Prince.
Quittant ta chambre, tu t’arrêtes dans celle juste à côté. Tu sais parfaitement que ton père l’a fait exprès d’installer le Prince à côté de la tienne. Une simple porte relie les deux pièces, bien que tu sais que tu ne dois pas te retrouver seule avec un homme, sous peine de voir ta vertu en péril. Entrant dans les lieux, tu observes tout ce qui s’y trouve. Mais tu trouves que ça manque de vie. « Veillez à mettre quelques roses du jardin je vous prie. » S’il n’aime pas, il n’aura qu’à les faire congédier. Ressortant, tu manques d’être bousculée par un garde. « Princesse, je vous cherchais. Votre père, le Roi, vous demande. Le Prince MacKenzie vient de poser pied à terre. » Immédiatement, tu pars rejoindre la salle de réception. Ton père te sourit à peine, ta mère ne te regarde pas. Ils comptent énormément sur toi, tu le sais. Te tenant bien droite, tu ne quittes pas la porte du regard. Tu ne l’as jamais vu réellement, mais on t’a toujours dit que c’était un très bel homme. Tu l’espères. On l’annonce et il entre dans la pièce. Un homme vraiment magnifique. Lui faisant une légère révérence lorsqu’il te salue, non sans rougir face à son sourire, tu joues nerveusement avec le tissu de ta robe du bout des doigts. Il y a quelque chose chez cet homme qui t’effraie, sans que tu ne puisses dire quoi. Mais tu n’es pas au bout de tes surprises. Ton père le remercie d’un signe de tête, avant de prendre la parole. « Je vous remercie, Prince MacKenzie. Je tiens à m’excuser, mais j’ai d’ailleurs une annonce à vous faire, bien que ça ne soit pas coutume. » Tu tournes la tête vers ton père, fronçant les sourcils. Que veut-il annoncer ? Alors qu’il ne t’a rien dit. « La Reine et moi-même devons, nous absenter pour quelques semaines dès la fin de cette entrevue. Des affaires du royaume, vous comprenez. Aussi, si cela n’est guère dérangeant pour vous, vous pourrez apprendre à connaître Isadora au sein du Palais pendant notre absence, sous la tutelle d’un chaperon. Et à notre retour, nous pourrons célébrer votre mariage. » Tu t’apprêtes à prendre la parole pour protester, mais ton père t’arrête d’un signe de la main. Comment peut-il te laisser avec un inconnu ? Mais le Roi n’en a pas fini. La suite est bien pire. « Bien sûr, en notre absence, vous gérerez nos terres, nos gens, notre royaume. Après tout, tout ceci sera bientôt vôtre. Autant commencer à imposer votre façon de gouverner non ? » Tu es estomaquée. Tu cherches de l’aide auprès de ta mère, mais elle est occupée à donner des ordres pour charger le carrosse. Tu plantes ton regard dans celui de ton fiancé et tu es presque sûre qu’il est ravi de cette nouvelle. Quelque chose te fait froid dans le dos.
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Nott MacKenzie
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| | | | | Sujet: Re: ton monde m'appartient | Isadora Dim 4 Sep - 22:01 | |
| ton monde m'appartient Nott & Isadora Elle est belle, parfaite. Elle n'est que beauté. Un ange tombé du ciel. Encore mieux. Tu prendras plaisir à la détruire, à chasser toute bonté de son coeur. Tu t'arraches à sa contemplation. Tu ne dois rien laisser apparaître; Personne ne devra jamais entendre parler de ton plan. Même tes hommes les plus proches ne sont pas à même de savoir ce qui se trame dans ta tête. Tu as toujours fait en sorte d'avancer seul. Ce n'est pas aujourd'hui que cela changera. Tu reportes toute ton attention sur le roi.
Et la colère monte très vite en toi à l'entente de ses premiers mots. Il te met au pied du mur, à peine arrivé. Il met à terre chacun de tes plans. Tu avais pourtant prévu chacune de tes actions à la lettre. Tu savais comment faire pour que l'on ne te soupçonne pas, pour ne pas attirer l'attention sur toi malgré la rapidité dont tu devais faire preuve pour récupérer ce royaume. Et puis, d'un coup, l'évidence te frappe. Certes, tu ne pourras pas mettre tes plans en oeuvre, mais c'est presque plus facile. Tu n'auras personne sur ton dos pour surveiller tes faits et gestes, et cela s'avérera encore plus facile de se débarasser du roi et de la reine s'ils ne sont pas au sein du royaume. Les voyages s'avèrent toujours des plus périlleux, n'est-ce pas ?
« En effet, cela n'est guère coûtume. Mais cela va s'en dire, je ferais de mon mieux pour diriger ce royaume d'une main de maître jusqu'à votre retour votre altesse. » Tu offres une courbette, pour les mettre un peu plus dans ta poche, qu'ils ne se méfient pas de toi, qu'ils partent en t'offrant une confiance aveugle. « Vous pouvez me croire, j'ai grande hâte d'apprendre à connaître votre fille. L'on ne m'avait pas menti sur sa beauté indégniable. Elle tient de sa mère. » Les flatteries te méneront loin, tu en es convaincu. Et puis, autant que la princesse chérissent ses précieux compliment, ce sera sans doute les seuls qu'elle n'entendra jamais de ta bouche. « Dans ce cas, je ne vous retiens pas plus longtemps, et je vous souhaite un bon voyage. Que celui-ci soit riche en découverte. » Tu courbes l'échine une dernière fois. Une toute dernière fois. Après aujourd'hui, tu n'auras plus à le faire, devant quiconque. Tu seras le roi. Tu prendras les décisions. Tous t'obéiront au doigt et à l'oeil.
« Princesse, si vous voulez bien me dévancer. Je vous serais gré de me montrer le chemin » Ses parents partis, tu t'es tourné vers elle. Tu lui laisses croire que tu n'as pas de mauvaise intention, qu'elle est encore en mesure de dicter ses propres réglès. La vérité c'est qu'il n'en est rien. « Restez-là. Je ne souhaite pas être déranger. Vous vous occuperez de faire monter mes affaires plus tard. Vous n'avez qu'à visiter les lieux. » Tu veux être seul avec la princesse. Commencer à placer tes cartes. Tu la suis donc à l'étage, jusqu'à ce qui semble être la chambre qui a été préparé pour toi. Alors qu'elle ouvre la porte comme pour te la présenter, tu la pousses à l'intérieur, claque celle-ci derrière toi, et verrouille. Elle n'a plus aucune échapatoire. « Quand est prévu le mariage ? Je souhaite qu'il soit avancé. Je vous ai attendu toute ma vie. Je ne vous attendrais pas une minute de plus. » Tu es proche d'elle. Bien trop proche. « De plus, je souhaite que vous faciez amener vos affaires ici. Vous êtes mon épouse, ma future femme. Il est impensable que vous dormiez dans une autre chambre que la mienne. Je vous veux dans mon champ de vision à chaque seconde » Cela pourrait ressembler à une déclaration. Mais il n'en est rien. Tu souhaites juste l'avoir près de toi pour mieux pouvoir la contrôler. « Qu'en dites-vous, princesse ? Vous n'avez pas à vous plaindre, vous y gagnez au change, je suis loin d'être le parti le plus repoussant du pays. Vous n'êtes pas d'accord ? »
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Isadora de Vandervoort
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| | | | | Sujet: Re: ton monde m'appartient | Isadora Lun 5 Sep - 11:34 | |
| ton monde m'appartient Nott & Isadora Tu n’en reviens pas des annonces de ton père. Comment peut-il te laisser avec un inconnu, qu’il soit Prince ou Roi ? Mais apparemment, sa décision est prise. Et tu n’as rien à dire dans cette histoire. Cherchant de l’aide auprès de ta mère, elle ne se préoccupe de rien, parlant discrètement avec un domestique pour lui donner les ordres des derniers préparatifs. Apparemment, ils vont partir dès la fin de cette entrevue. Ce n’est vraiment pas coutume ! La voix de ton futur époux raisonne à nouveau, alors que la réponse semble convenir à ton père. Tu aurais dû t’en douter. Tu rougis une nouvelle fois quand il parle de toi, alors que pour la première fois depuis son arrivée, ta mère reporte son attention sur lui. Sûrement ravie du compliment qu’elle vient de recevoir. Vu qu’il n’y a rien de plus à ajouter, ton Père se lève de son siège, tout comme ta mère. Ils viennent tous deux embrasser ton front, avant de te faire promettre que tu te comporteras convenablement, et surtout, que tu obéiras au Prince, avant de partir. Tu les regardes sortir de la pièce, légèrement triste. Mais tu n’as pas le choix, tu n’es pas en mesure de prendre des décisions. La voix de ton futur époux raisonne une nouvelle fois, te forçant à reporter ton attention sur lui. « Tout de suite, Monseigneur. » Te redressant, tu descends les quelques marches, avant de passer devant lui. Puis tu te diriges vers l’aile des chambres, alors que tu sens son regard qui te brûle le dos. Marchant, la tête droite, tu écoutes avec attention. Il n’y a que les pas du Prince et les tiens qui raisonnent dans le couloir. Sûrement un ordre de sa part, bien que tu n’apprécies pas cette façon de faire. Ta vertu est en jeu dans ce genre de situation, bien que tu sois promise à cet homme. T’arrêtant devant la grande porte, tu es surprise de n’y trouver aucun garde. Sûrement encore une fois, une demande du Prince MacKenzie. Ouvrant donc la porte, tu te décales doucement à l’intérieur pour qu’il puisse observer les lieux. « Votre chambre, Monseigneur. » Mais avant que tu ne puisses réagir, il te pousse à l’intérieur et verrouille la porte. Tu le regardes avec des yeux ronds, la peur se reflétant dans tes pupilles. Tu sens ton cœur qui bat la chamade, alors que tu tentes d’empêcher ta voix de trembler. « Dans six semaines … » Mais il veut l’avancer. Ce n’est pas possible ! « Le Roi et la Reine doivent être présents lors de notre union, Monseigneur. Ainsi que le prêtre. Il me semble compliqué d’avancer la date du mariage. » Surtout que toi, tu n’es pas prête à te marier immédiatement ! Le prêtre n’est sûrement pas encore prêt, ni même ta robe ! Mais le Prince n’en a pas fini, en vue de la suite. Tu rougis, alors que clairement, cela n’est guère coutume. « Je … Nous ne pouvons partager la même chambre tant que nous ne sommes pas marier Monseigneur, vous le savez parfaitement. Ma chambre est juste à côté de la vôtre, cela devrait vous suffire. » Ainsi, tu lui montres ton avis. Ce n’est pas possible d’agir de la sorte. « D’ailleurs, je devrais sortir avant que des rumeurs inutiles nous incriminent, Monseigneur. » Et tu te diriges vers la porte, prête à sortir. Voulant sortir d’ailleurs.
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Nott MacKenzie
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| | | | | Sujet: Re: ton monde m'appartient | Isadora Lun 19 Sep - 11:38 | |
| ton monde m'appartient Nott & Isadora Tu ne pers pas de temps. Tu n’en as pas à laisser filer. Tout est une question de timing. Alors tu suis la princesse jusqu’à la chambre qui t'a été attribué. Et tu passes dors et déjà à la première face de ton plan. Tu la pousses dans la chambre, te fous d’être peu délicat. Tu entres derrière elle, et verrouille la porte. Tu es fin observateur, l’une de tes plus grandes qualités, et tu vois à son buste qui se soulève que la panique la gagne. Bien, si elle se laisse dominer par ses émotions, par la peur surtout, tu pourras faire d’elle ce que tu souhaites. « Si j’étais vous, je ne m’attacherais pas plus que nécessaire à la présence du roi et de la reine à notre mariage. » Tu n’en dis pas davantage. Tu ne lui expliques pas la raison à cela. Tu te contentes juste de la prévenir. C’est déjà pas mal. « Je m’occuperai de cette histoire de prête dans ce cas. Nous nous marierons fin de semaine au plus tard, pas un jour de plus, princesse. » Ta langue claque contre ton palais pour lui faire comprendre comme tu estimes très peu son statut. Cela ne signifie rien à tes yeux. Bientôt elle ne sera qu’une ombre que tu auras manié à ton image.
Tu lèves les yeux au ciel. Il va falloir que tu fasses quelque chose contre ça. Elle est bien trop prude, trop rigide. Sa perfection te tape déjà sur le système. Pour un autre prince, cela serait sans doute apprécié, mais toi, tu exècre ça. « Cessez cette attitude de sainte ni touche. Vos protocoles de bonnes conduites ne serviront à rien avec moi. » Tu le sens, que tu vas vite perdre ton calme avec elle. Il va falloir qu’elle s’adapte, qu’elle comprenne. « Votre rang ne signifie rien. Nous sommes mariés. Peut-être pas encore, mais sous peu. Ca ne saurait tarder. Vous êtes mon épouse. Et en tant que tel, vous répondrez à mes envies et mes désirs. Sans vous poser de question. » Tu portes ton regard dans le sien, pour lui faire comprendre à quel point tu es sérieux, que ce n’est pas une blague. Tu la domines de ta taille, mais pas que. Et il faut qu’elle le comprenne très vite. Ton regard descend le long de son corps, s’arrête sur sa poitrine. Ton doigt suit le col outrageusement décolleté de la jeune femme. « Et si vous ne voulez pas que je m’acquitte de ma dette plutôt que prévu, je vous conseille de ne pas me contrarier. » Tu ne précises pas le fond de ta pensée, tu te doutes qu’elle comprendra très bien de quoi tu parles : sa virginité. « Je ferais déplacer vos affaires dans la journée. Je vous attends dans mon lit ce soir, ne m’obligez pas à traverser ce couloir pour aller vous chercher dans le votre. Vous n’aimeriez pas ce qu’il s’y passera. » Autant qu’elle se rende compte de ta cruauté dès à présent. Tu laisses ton regard déambuler encore une fois sur sa poitrine rebondit pas son corset, puis t’éloigne d’elle. Tu ne souhaites pas avoir plus de contact que nécessaire avec elle. Juste le minimum auprès des fidèles, et de quoi assouvir tes besoins d’homme. Rien de plus. Tu as au moins la chance d’en avoir une pas trop repoussante. De là à apprécier sa compagnie.. Tu as du mal à l’imaginer vu ses agissements de prude. « Les choses vont changées ici. Plus tôt vous ferez le deuil de ce dont vous avez l’habitude, plus facile se sera pour vous. » Tu regardes autour de toi. Tu t’attendais à mieux. Mais de toute façon, cette chambre ne restera pas longtemps là tienne, tu récupéreras très vite celle du roi et de la reine. « Allez me faire couler un bain. Avec de la mousse. Maintenant. » Tu lui fais comprendre d’entrer de jeu qu’elle place elle possédera. La même qu’une domestique, qu’une esclave. « Je vous attends ici, j’aurais besoin de vous pour me déshabiller. » Oui, tu pourrais le faire seul. Mais t’as besoin de supprimer cette fâcheuse tendance à détourner les yeux, à se comporter comme une vierge effarouchée.
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Isadora de Vandervoort
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| | | | | Sujet: Re: ton monde m'appartient | Isadora Mar 20 Sep - 14:45 | |
| ton monde m'appartient Nott & Isadora Tu le conduis à sa chambre, qui a été préparée juste avant son arrivée. Ton père lui a laissé les rênes pour les semaines à venir, aussi, tu dois te plier à ses ordres. T’arrêtant devant la chambre, tu l’ouvres pour lui indiquer. Mais avant de pouvoir réagir, il te pousse à l’intérieur, avant de la verrouiller. Tu te retrouves enfermer avec lui et tu ne peux t’empêcher de frémir. Quelque chose de sombre repose sur cet homme, et ça t’effraie. Pourtant, tu as conscience que tu dois te marier avec lui. Aussi, tu tentes de lui répondre aussi doucement que possible, lui montrant ainsi que ce qu’il souhaite n’est guère possible. Le mariage n’est pas prévu avant plusieurs semaines, ton père tenant à ce que tu apprennes à connaître ton futur époux avant qu’il ne te passe la bague au doigt. Fronçant les sourcils, tu ne comprends pas ce qu’il veut dire. Comment ça, le Roi et la Reine ne seront pas présents ? Mais tu ne relèves pas, tu te renseigneras auprès des domestiques. Et il reprend la parole. Paniquant, mais tâchant de le cacher, tu souffles doucement pour lui répondre. « Ma robe ne sera jamais prête pour la fin de semaine, Monseigneur … » Tout cela commence sérieusement à t’effrayer. Tu ne comprends pas pourquoi il veut avancer la date du mariage. Après tout, vous avez toute une vie devant vous.
Mais le Prince n’en a pas fini. Et la suite te fait rougir totalement. Il n’est clairement pas coutume de dormir dans sa chambre, avant le mariage. Mais ton avis ne semble pas important. Tu le fixes avec stupéfaction, quand il te traite de sainte ni touche. Et quand il reprend, tu comprends enfin. Il ne te voit que comme une femme bonne à faire des enfants. Et ça ne te plait pas. Jamais ton père n’a considéré ta mère de la sorte. « Mais je serais votre égale en devenant votre épouse, Monseigneur. » Tu tentes de lui rappeler ce détail, malheureusement, il ne semble pas être de cet avis. Il s’avance vers toi et tu recules de quelques pas. Il est bien plus grand que toi, te dominant de toute sa hauteur. Ton cœur bat la chamade dans ta cage thoracique, encore plus lorsque son doigt vient courir sur ton décolleté. Ta salive est avalée difficilement, alors qu’il enfreint toutes les règles de bienséance. Comprenant parfaitement son sous-entendu, les joues rouges, tu hoches doucement la tête. Rien que l’idée de lui offrir ta virginité te fait froid dans le dos. Tu n’as pas hâte de passer à l’acte, il faut être honnête. Le Prince reprend la parole, et tu souffles doucement. « J’y serais Monseigneur. » Personne ne semble lui avoir parlé de cette porte qui relie vos deux chambres. Parfait, tu la feras condamnée dès que possible, dans le silence absolu. Il s’éloigne et tu peux de nouveau respirer correctement. Et quand Nott reprend, tu ne peux t’empêcher de le contrer. « Le temps que le Roi et la Reine reviennent. » Tu tentes de lui rappeler que son statut de Roi n’est que temporaire. Le Prince te donne un ordre, te choquant une nouvelle fois. « Je vais faire appeler une dom … » Mais son regard t’arrête. Tu comprends qu’il veut que ce soit toi, qui lui prépares. Pourtant ce n’est clairement pas dans tes attributions. Alors tu tentes de te rebeller. « Ce n’est pas à moi de vous le préparer Monseigneur. » Et la suite, te fais trembler. Il ne peut pas te demander une telle chose ! Ce n’est pas coutume. Tournant les talons, tu te diriges vers l’entrée de la chambre et non vers la salle de bain. Il faut que tu sortes de là. « Je vais demander à une domestique de venir vous aider, Monseigneur. » Tu poses la main sur la poignée de porte, l’autre venant tourner la clef dans la serrure. Normalement, il sera assez loin. Aussi, tu pourras normalement sortir avant qu’il ne te rattrape. « Je vous attendrai dans le petit salon … » Et tu tentes d’ouvrir rapidement la porte pour t’enfuir.
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Nott MacKenzie
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| | | | | Sujet: Re: ton monde m'appartient | Isadora Jeu 22 Sep - 19:46 | |
| ton monde m'appartient Nott & Isadora Le pouvoir te galvanise. Tu aimes cette sensation de toute puissance. Tu aimes l’idée que rien ne pourra jamais t’arrêter. Dès lors que ses parents le roi et la reine ont franchi les remparts, tu sais que ce domaine t'appartient, parce qu'ils ne reviendront pas. Ou bien si, peut-être que tu pousseras la cruauté jusqu’à faire ramener leurs corps détruits jusqu’à leur fille. Parce que tu ne reculeras devant aucune fourberie pour qu’elle s'agenouille, qu’elle te respecte, et qu’elle te craigne. Tu n’aimes pas qu’on te réponde, qu’on ose te contredire. « Croyez-vous que cela m’importe ? Vous pourriez-vous marier en bustier et porte jarretelle que cela n’aurait pas la moindre importance à mes yeux. Je ne convoite que votre titre. Vous ne m’intéressez guerre. » Tu vois son visage se décomposer à mesure que tes mots tranchent dans le vide, mais au lieu de t’en émouvoir, cela te galvanise. « Ne faites pas cette tête, je serais me contenter de ce... corps. »
D’un coup, sans prévenir, tu ris aux éclats. Tu n’arrives pas à t’arrêter. Ce rend-elle compte de l’hypocrisie de ses mots. Ton égal ? Jamais. JAMAIS ! « Vous ? Mon égal ? VOUS ? Une femme ? Jamais. » Tu t’approches d’elle, empiète dans son espace vital. Tu l’intimides, lui fait comprendre qu’il ne vaut mieux pas pour elle qu’elle cherche à te contredire. Tu la veux dans cette chambre, et de gré ou de force tu l’auras dans cette chambre dès ce soir. Tu es si proche d’elle que son souffle glisse sur ta peau, et que le moindre mouvement te porterait contre ses lèvres. « Le roi et la reine ne reviendront pas. Jamais. » Tu murmures au creux de son oreille ce terrible secret. Tu te fiches qu’elle aille raconter cette vérité autour d’elle. Parce que tu auras pris le pouvoir avant que la rumeur ait fini de se répandre. Tu t’éloignes enfin d’elle, et lui balance des ordres. Parce qu’elle ne vaut pas mieux que ça. Parce que tu comptes bien en faire ta seule et unique domestique. Tu veux ce bain. Et tu veux qu’elle te déshabille. Tu veux lui faire comprendre où est sa place. A tes pieds. « C'est à vous que je l’ai demandé. » Ta voix est sèche, ne laisse pas de doute sur ce qu’il se passera si elle n’obtempère pas. Mais lorsque tu te retournes, elle s’est éloignée, rapprochée de la porte et compte s’enfuir. « Princesse Vandervoort » Cette fois ta voix reflète clairement la menace. La poignée s’abaisse, et la colère te gagne, dévorante. Tu enjambes les quelques pas qui te sépare d’elle, mais elle est déjà dans le couloir. Pense-t-elle que cela t’arrêtera ? Tu passes la porte et lui barre la route. « Arrêtez-vous ! Faites demi-tour, retournez dans cette chambre et préparez-moi ce bain. » Tu parles de manière calme, et froide. Autoritaire. « Garde Beckham, montez une équipe, partez à la suite du roi, et tuez-le. Lui et sa femme. Je ne veux aucun survivant. Quant à vous, garde Vikers, veuillez reconduire la princesse dans ma chambre. Vous avez l’autorisation de recourir à la force si elle se débat. » Pendant toute ta réplique, tu n’as pas lâcher le regard de la brune. Parce que tu sais que tes cavaliers t’obéiront au doigt et à l’oeil. Mais aussi parce que tu souhaites qu’elle comprenne toute ta cruauté, ta noirceur. « Maintenant, c’est à vous de voir. Vous retournez me préparer ce bain en toute humilité, de votre plein grès, ou la suite pourrait être bien moins agréable. »
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Isadora de Vandervoort
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| | | | | Sujet: Re: ton monde m'appartient | Isadora Lun 3 Oct - 10:57 | |
| ton monde m'appartient Nott & Isadora L’idée de te marier avec lui te fait de plus en plus froid dans le dos. Et pour cause, contrairement à son apparence plaisante, tu te rends compte qu’un véritable monstre se cache en-dessous. C’est sûrement pour cette raison qu’il n’a jamais trouvé d’épouse avant maintenant. Mais comment ton père n’a-t-il pas pu voir la cruauté du Prince ? C’est tout simplement impossible ! C’est bien pour cette raison que tu tentes de lui rappeler qu’avancer le mariage n’est pas possible. Ta robe ne sera jamais prête à temps, même si les couturiers y passaient tout leur temps dessus. Mais le Prince n’en a pas fini. La suite te laisse sans voix, alors que tu vois tous tes rêves de petite-fille qui s’envolent. Il ne veut pas un mariage d’amour pour fonder une famille. Non il veut simplement le titre, le domaine et ton corps. Et cela te fait froid dans le dos, t’empêchant de lui répondre.
Pourtant, tu ne te laisses pas marcher sur les pieds. Tu continues, lui rappelant que tu seras son égale. Après tout, tu siégeras à ses côtés, deux trônes côte à côte. Mais cela le fait rire et il te rappelle que ça ne sera jamais le cas. Tu ne réponds rien, pourtant dans le fond, tu sais que tu as raison. Il ne pourra pas te traiter comme une moins que rien, lors des cérémonies officielles. Ton trône est à côté de celui qu’il occupera et tu seras Reine. Qui le veuille ou non, s’il en vient à t’épouser. Il s’approche de toi et tu frissonnes de peur. Tu recules de quelques pas, mais ça ne le dissuade pas. Bien au contraire, il s’avance encore plus dans ta direction. Il te donne des ordres, mais tu lui rappelles qu’il n’a que le titre le temps que ton père et ta mère reviennent. Ensuite, il dirigera le domaine à leur mort, chose qui n’est pas prête d’arriver. Mais pourtant, les quelques mots qu’il murmure à ton oreille, t’effraient. Dans le fond, tu comprends qu’il est sérieux. Va-t-il les faire tuer ? Mais tu n’as pas le temps d’analyser tout ça qu’il reprend, t’ordonnant d’aller lui préparer un bain. Sauf que ce n’est clairement pas dans tes attributions, tu veux bien faire venir une domestique pour ça. Et en vue de ta peur, cela fait une bonne échappatoire. Tu te diriges sans un bruit vers la porte de la chambre, que tu déverrouilles. Tu l’attendras dans le petit salon, là où les domestiques pourront vous voir. Tu ne veux plus être seule en sa présence. Ton titre et ton nom raisonnent dans sa voix, mais tu y sens clairement la menace. Aussi, tu ouvres la porte à la volée, jupons en mains, et tu te mets à courir loin de cette chambre. Il faut que tu trouves Ernest, le garde de ton père en qui tu as pleinement confiance. Il t’aidera ! Encore une fois, il te donne des ordres. Mais tu ne te laisses pas démonter pour autant. « Non. » Mais ta réticence à obéir ne semble pas lui plaire. Il appelle immédiatement un de ses gardes et les ordres … tu manques de défaillir. Les larmes te montent aux yeux alors que tu retiens avec difficulté un cri d’effroi ! « Vous ne pouvez pas faire ça ! On saura que c’est vous ! Je le dirais pour vous faire conduire à la pendaison ! » Mais la suite, tu ne comptes pas lui faire de cadeau. Pas après qu’il vienne d’ordonner à son garde, déjà parti, de tuer tes parents. « Je ne vous suivrais pas. Je ne suis pas encore votre épouse vous n’avez aucun ordre à me donner. Et tant que nous ne serons pas mariés, que notre nuit de noce ne sera pas passée, vous ne serez jamais Roi de MES terres. » Et sans attendre, tu te mets à courir dans le couloir. Couloir qui est vide, alors que d’ordinaire il regorge de domestiques. « Ernest ! Gardes ! Venez m’aider, le Prince veut assassiner le Roi et la Reine ! » Tu hurles comme une folle, mais personne ne semble t’entendre. Tu continues de courir, te disant que tu as l’avantage de connaître le château alors que lui, non.
(c) Dandelion |
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