Celeste Adams
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Date d'inscription : 13/02/2023
| | | |  Sujet: Peur de te désirer. [Deimos/Celeste] Lun 13 Fév - 12:23 | |
| Peur de te désirer. Deimos & Celeste  Tu pensais qu’en quittant Eric, tu retrouverais un semblant de vie. Tu lui avais été donnée à l’âge de quinze ans, afin de payer les frais médicaux de ton frère et les centres de désintox de ton oncle. Ce connard qui t’avait pourri ton enfance avec ses regards malsains et ses gestes déplacés. Mais t’avais tenu bon, pour ton frère. Mais depuis que tu avais été vendue comme un vulgaire bout de viande, tu n’avais jamais eu de nouvelles de ta famille. Pourtant, ton frère t’avait promis de venir te rechercher. Mais jamais ça ne s’était produit et pourtant, tu avais espéré chaque jour que ton calvaire prenne fin. Mais non. Chaque jour, de nouveaux hommes venaient pour martyriser ton corps, ton âme, le semblant de dignité qu’il pouvait te rester. T’en gardais de nombreuses séquelles, des cauchemars terrifiants, … Mais le pire était sans doute ta peur viscérale quand on vient à toucher ton cou et ton dos. C’est plus fort que toi, ça te tétanise. Mais tu sens toujours les mains de ces monstres sur ta peau, sur ton corps. Tu te rappelles tout ce qu’ils ont voulu te faire, alors que tu n’étais pas d’accord. Mais tu n’avais rien à dire, juste à accepter et subir.
Malheureusement, depuis que t’es arrivée chez Deimos, tu vois que ce n’est pas le cas. Non, il est même pire que Eric dans le fond. La seule chose qui t’arrange pour l’instant, c’est qu’il ne t’a pas forcé à coucher avec d’autres personnes. Te redressant dans un mouvement brusque, en proie à un cauchemar, tu regardes autour de toi. Ton souffle est court, ton cœur battant bien trop rapidement. Il te faut de longues minutes pour reprendre le contrôle de ton corps. Ecoutant avec attention, tu es soulagée de ne pas entendre Deimos. Tu ne l’as donc pas réveillé avec un de tes cauchemars, fort heureusement ! Repoussant la couverture, tu te diriges sur la pointe des pieds jusqu’à la salle de bain. Tu ne prends pas la peine de te changer, toujours vêtue d’un débardeur noir et d’un short de la même couleur. Te mettant de l’eau sur le visage, tu ne veux pas retourner te coucher. Aussi, discrètement, tu rejoins le salon en bas. Personne en vue. Tu souffles lourdement, de soulagement. Regardant d’un œil mauvais les baies vitrées, tu ne comprends pas comment il peut aimer vivre avec autant d’ouverture. Un verre d’eau à la main, tu te laisses tomber sur le canapé. T’attrapes le plaid avant d’allumer la télévision. Mettant le son au minimum pour ne pas réveiller le propriétaire des lieux, tu te concentres dessus. Un dessin animé que tu ne connais pas, mais ça te va bien. En même temps, depuis tes quinze ans, tu n’as pas eu l’occasion de regarder la télévision, d’avoir un téléphone ou autre. Non ton corps n’était là que pour le plaisir de ces personnes. Sombrant dans un sommeil, te laissant tomber sur le côté du canapé, tu replonges malheureusement dans un cauchemar. Et cette fois-ci, tu te mets à pleurer. Et à gémir voire même crier dans ton sommeil, sans t’en rendre compte. Mais la seule chose que tu ressens, ce sont toutes ces mains sur toi, ces lèvres sur ta peau, ces odeurs immondes qui t’entourent et t’étouffent.
(c) Dandelion |
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Deimos R. Grims
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Date d'inscription : 13/02/2023
| | | | | Sujet: Re: Peur de te désirer. [Deimos/Celeste] Jeu 14 Sep - 22:23 | |
| Peur de te désirer. Deimos & Celeste Tu ne comprenais pas pourquoi on t’avait poussé à avoir une nouvelle captive alors que tu n'en voulais pas. Toi tout ce que tu voulais c’est qu’on te foute la paix. Il s’était passé trop de choses ces derniers temps pour que tu aies le temps de t’occuper d’une captive. Pire encore avec ce qu'il s'était passé avec la dernière en date tu n'avais aucune envie de t'attacher à nouveau. Et putain, que celle-ci ne te laisse pas indifférent physiquement alors même que tu n'avais pas encore appris à la connaître t'énerver au plus haut point. Tu faisais de gros efforts pour ne pas te contenter de la foutre à la porte ou pire lui foutre une balle dans la tête. Il pensait tous que tu étais capable du meilleur alors que la vérité c'est que tu n'étais capable que du pire. En plus, voir la jeune femme déambulée dans ton quotidien que déplaisait vraiment. Tu n’avais aucune envie qu’elle se balade de l’épaulement sur ta propriété, ou qu’elle découvre tes plus sombres secrets. Au début, tu t'étais contenté de l'ignorer mais avec le temps et alors qu'elle prenait de plus en plus d'espace c'était devenu de plus en plus dur. Sans compter qu’elle te réveillait nuit après nuit en poussant des hurlements à briser l'âme. Tu avais bien essayé de l’effrayer, tu avais d'ailleurs elle était plus que cruelle en débarquant dans sa chambre et en la menaçant de la buter s'il ne la fermait pas. Pourtant, tu n'étais jamais passé à l'action. Tu ne sais pas ce qu’il te retenait d’agir ni même pourquoi tu continuais à cohabiter avec elle.
Et pour la énième fois, alors que le sommeil avait enfin réussi à t'atteindre c'était son cri de terreur qui t'avait poussé hors du lit. Tu étais tellement en colère de ce réveil en sursaut que alors que tu dévales les marches tu jures que cette fois-ci tu vas la buter. Pourtant lorsque tu débarques dans sa chambre tu ne trouves qu’un lit vide. Tendant l’oreille, ces geignements te conduisent un étage plus bas vers le salon et la télé allumée qui te fait de la lumière. Tu la découvres en train de s’agiter dans tous les sens en proie à un mauvais rêve.
« Céleste » D’une voix dure tu grognes son prénom afin de la faire réagir. Cela n’a pas le moindre effet sur elle, elle continue de s’agiter. Au fond de toi deux manières d’agir se bouscule en toi. D’un côté, tu ne rêves que de lui foutre une gifle ou de lui balancer un verre d’eau à la gueule afin qu’elle se réveille immédiatement. A contrario, perdu au milieu de ses démons, la jeune femme te rappelle ton passé. Cela fait ressurgir un élan de bon sens en toi et au lieu de la brutaliser tu poses ta main sur son épaule et tu la secoues légèrement. « Réveille toi » La secouant encore un peu mais voyant que cela n'a aucun effet tu finis par perdre patience. Là, la colère sous-jacente que tu gardais en toi commence a gronder au fond de ton torse. Ta réaction première revient au galop et avec une violence inouïe, ta main s'abat sur sa joue. « Putain, mais tu vas arrêter de chouiner et de hurler. » Vraiment tu aurais été beaucoup mieux si on ne t’avait pas imposé sa présence. Sans compter qu’elle ne te sert même pas à te défoulé puisque tu ne la baises même pas. Peut-être que tu devrais passer outre cette distance que tu t'impose avec elle. Peut-être dans le fond que c'est ce qui lui manque. Peut-être que la seule manière pour qu’elle se soumette et qu’elle ferme enfin sa gueule c'est que tu te montres aussi impitoyable que son ancien maître. Tu ne sais pas grand-chose de lui, juste qu'il s'agit du pire connard de la terre. « Maintenant que tu es réveillée, écoute-moi bien. Je me fiche de la manière dont tu t'y prends, tu peux dormir dehors ou ne plus dormir du tout mais je ne veux plus jamais entendre tes cris. Est-ce que c’est bien compris ? »Tu saisis son menton d’une poigne ferme et la pousse à croiser ton regard. « Je ne rigole pas. La prochaine fois je ne me contenterai pas d’une gifle. » Tu ne feras aucun cadeau à cette femme il faut qu'elle comprenne ainsi que ton entourage que tu n’es plus fait pour ça. Ici pour te débarrasser d’elle il faut que tu lui fasses peur et que tu la brises tu n’hésiteras pas une seule seconde. « Maintenant que je suis réveillée, j’ai besoin d’un café. Tes putains de cris de gonzesses m’ont donné mal au crane. Allez bouge, va me préparer ça. »
(c) Dandelion |
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