Nesta Caldwell
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Date d'inscription : 17/09/2022
| | | |  Sujet: Survivre auprès de l'ennemi | Serkan Dim 22 Jan - 22:39 | |
| survivre aupres de l'ennemi Nesta & Serkan  Ta tête te lance. Une douleur atroce raisonne contre tes tempes. Comme si tu venais de te réveiller d’une soirée trop alcoolisée. Non. Non en faite, c’est même pire que ça. Tu as une affreuse douleur qui te barre le front. Tu te sens mal. Ton cœur palpite à miles à l’heure, et ton estomac menace de rendre tout son contenu. Tu sens un frisson désagréable parcourir ton corps, et ce n’est qu’à cet instant précis que tu prends tes poignets sont douloureux d’être maintenu au dessus de ta tête. Attends, quoi ? Tu ouvres les yeux d’un coup, et la blancheur des murs abîme ta rétine. C’est trop violent pour toi. T’es obligé de fermer à nouveaux les yeux. Mais tu t’efforces à t’habituer. Parce que ces murs ne sont pas les tiens. Tu n’es pas chez toi. Et tu n'as pas juste pris une mauvaise cuite.
Quand ton regard est assez habituer pour observer autour de toi, tu te rends compte que tes mains sont belles et bien maintenues au dessus de ta tête. C’est quoi ce bordel ? C’est là que tu commences à saisir. C’est là, que tu commences à paniquer. Merde. Ce n’est pas normal. Alors que tes yeux scannent la pièce autour de toi, tu cherches des souvenirs. Mais tu n'en as aucun. Tu ne te rappelles même pas où tu étais la veille. Tu as sans doute été drogué. C’est la seule raison pour laquelle tu aurais pu tout oublier. Tes yeux finissent par se poser sur un corps. Inerte. Il ne bouge pas. Et l’espace d’un instant, tu paniques. Est-ce que tu partages un pièce avec un mort ? Putain, tout sauf ça. Pitié, tout sauf ça. Tu ne crois pas en dieu, mais là tu serais prête à le prier de toutes tes forces pour ne pas avoir à subir ça. Mais lorsque tu entends un grognement, tu te rends comptes qu’il n’est pas mort. Sans doute juste assommé, comme toi. Tu es trop loin pour savoir si tu connais cette personne, ou même s’il s’agit d’un homme ou d’une femme.
« Hé, tu es là ? Tu sais où nous sommes ? » D’un coup, l’adrénaline te quitte, et tu prends conscience que tu es sans doute entre les mains d’un vrai psychopathe. Il n’existe qu’un taré pour faire ça, pour vous attacher comme des cobayes. « Oh non. Pitié. Pas moi. Pas ça. Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour mériter ça. Tu n'es pas irréprochable. Parfois même une princesse un peu capricieuse sur les bords. Mais de là à mériter l’enfermement, la séquestration… non. Tu t’agites, tu tires sur tes menottes mais ne réussis qu’à te faire mal au poignet, le fer s’enfonçant dans ta peau. Tu devais réfléchir. Il existait forcément une façon de sortir de là. Tu ne pouvais pas juste attendre que le psychopathe qui se cachait derrière la porte revienne et vous tue tous les deux - qui que soit cette autre personne. Y'avait forcément une solution, il fallait juste que tu retrouves assez de sang froid pour réfléchir et pour la trouver. Sauf que ton corps crie de douleur, que tu as mal partout et que ta tête continue à te lancer sans relâche, t'empêchant de réfléchir convenablement. Ta respiration est saccadé, et tu sens la crise venir. Respirer. Respirer par la bouche. Tu dois respirer et te calmer.
(c) Dandelion |
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Serkan Ylmiz
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Date d'inscription : 17/09/2022
| | | | | Sujet: Re: Survivre auprès de l'ennemi | Serkan Lun 13 Fév - 13:44 | |
| survivre aupres de l'ennemi Nesta & Serkan Une putain de soirée. Une belle cuite. Tu n’as même pas couché avec cette belle blonde qui se déhanchait contre toi. Voilà les trois phrases qui percutent ton esprit. Bordel que t’as mal au crâne ! Pourtant, tu ne te rappelles même pas avoir bu tant que ça. Pire, tu ne te souviens pas comment tu es rentré chez toi ni même si tu as déposé ton meilleur pote avant comme convenu. Bordel. Faisant signe comme si tu voulais attraper ta couette pour te retourner, tu ne réussis qu’à te faire mal à l’épaule. Ton bras est engourdi et douloureux. C’est quoi encore cette connerie ? Tâchant d’ouvrir les yeux, tu grimaces lourdement, les refermant aussi vite. Les murs blancs, il n’y a rien de pire quand t’as la gueule de bois. Tâchant de bouger, tu dois te résoudre pourtant à accepter la vérité : tes bras sont bloqués au-dessus de ta tête. Putain, t’as du vraiment faire un mauvais trip hier ! Levant un pied, tu es soulagé de sentir le sol et … Mais donc tes bras … Ouvrant les paupières malgré la douleur qui irradie dans ton crâne, tu lèves ton regard. Et une boule de colère et d’angoisse se forme dans ta gorge. T’es attaché comme un vulgaire bout de viande ! Tournant la tête, comme si tu t’attendais à voir tes potes rire, tu ne vois personne. Si ce n’est la silhouette de la nana qui prend la parole.
Le son de sa voix te paraît bien trop fort, comme si les murs raisonnaient au rythme de ses mots. Tu grimaces lourdement, alors que tu secoues négativement la tête. Mais avant que tu ne puisses répondre correctement, la jeune-femme se met à paniquer. « hé ! Respire. Inspire. Bloque. Et souffle. » Tu ne sais pas pourquoi tu l’aides. Mais vu ta position, tu ne peux rien faire d’autre de toute façon. Plissant les yeux, certain de connaître cette voix, tu souffles d’agacement en voyant sa chevelure brune. Putain sur toutes les personnes, il fallait que ce soit elle ! « Nesta Cadwell ? Bordel c’est vraiment la pire blague du siècle ! » Clairement, ton groupe et le sien ne s’entendent pas. Elle t’agace à faire sa princesse dès qu’elle passe dans les couloirs du lycée. Soupirant lourdement, tu décides de tirer sur tes liens. Mais les menottes viennent mordre ta peau, te laissant une belle marque sur l’épiderme. Regardant autour de toi, tu cherches un indice sur l’endroit où vous pourriez être. « Est-ce que t’arrives à lire quelque chose qui pourrait dire ce qu’on fout là et surtout, où on est ? » Tu veux juste te barrer d’ici. Mais vu vos liens, ça semble compromis pour l’instant. Grinçant des dents, tu commences à bouger, comme pour pouvoir faire céder ces chaînes qui sortent du plafond. Mais soudain tu te figes. « Chut ! » Tu ordonnes à la jeune-femme de ne plus faire de bruit. Tu es persuadé qu’il y a des pas qui raisonnent à l’extérieur de la pièce. Et après plusieurs secondes, la porte s’ouvre. Aussi, tu ne te fais pas prier pour hurler sur l’homme qui vient d’entrer. « Vous êtes qui espèce de psychopathe ? On est où là ?! Relâchez-nous ! » Mais avant que tu ne puisses continuer, tu reçois un bon coup dans la mâchoire, te faisant goûter au goût du sang sur ta lèvre ouverte. Dans quoi est-ce que vous êtes tombés …
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