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 Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa]

Rheïa Masson
Rheïa Masson
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MessageSujet: Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa]   Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa] EmptyDim 14 Aoû - 22:02

 
Etre sur le même rythme.
 Lorcan & Rheïa. 
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifAssise dans le petit salon de l’agence, tu patientes depuis au moins un bon quart d’heure. Ton pied frappe à rythme régulier le sol, signe grandissant de ta nervosité. Tu n’aimes pas que ton agence te convoque de la sorte, sans explication. Surtout que tu n’as pas de contrat actuellement, ce qui leur pose problème d’ailleurs. Peut-être qu’ils vont te virer ? Non ! Tu ne peux pas te le permettre, alors que tu galères à joindre les deux bouts. Tu aurais dû faire carrière, mais ce connard de chanteur t’a humilié. Et on préfère croire un connard pareil que toi. Aussi, tous les contrats que tu devais signer, te sont passés sous le nez. Mordillant ton ongle, tu n’en peux plus de cette attente. Peut-être t’ont-ils oublié ? mais au même instant, on vient te chercher. Suivant la secrétaire, tu retrouves toutes les personnes importantes de l’agence assises autour de la table. Tu y prends place, mais t’as plus l’impression d’être face à ton procès. Inspirant pour te calmer, tu attends calmement ce qu’on a à te dire. C’est ton manager qui prend la parole au nom de tous. « Rheïa, on ne va pas se mentir. Tu n’as signé aucun contrat depuis d’un an. Si ce n’est ceux de figurants au fond, où on ne sait même pas que t’existes. Clairement, ce n’est plus possible pour nous. On veut bien investir dans ta carrière, t’as du talent. Mais là, on ne peut plus. Personne ne payerait sans bénéfice en retour. Alors on t’a trouvé un contrat. Ils acceptent que tu travailles pour eux, pour une série de dix clips. » Tu manques de sauter de joie. Mais quelque chose dans le regard de l’homme t’arrête et te fait dire que la suite, ne va pas te plaire. « Les clips sont ceux de Lorcan. Lorcan Keeps. » Ton monde s’effondre. Non ce n’est clairement pas possible. « Non je .. » Mais il lève la main pour t’interrompre. « Si tu refuses, tu nous oublies. Tu perds tout. C’est ça ou rien. Et tu pars pour New York ce soir. » Il te fait comprendre que tu n’as pas d’autres choix. Mais comment accepter, alors que ce mec t’a détruit ta carrière ? Pourtant, tu hoches la tête. Tu as besoin de cet argent et surtout, tu aimes trop la danse pour abandonner.

Ton sac sur l’épaule, tu viens de descendre de l’aéroport. Arrivant à l’hôtel qu’on t’a réservé, t’as la mauvaise surprise d’apprendre que finalement, aucune chambre n’est disponible. Super … Soupirant, vêtue d’un jogging et d’un pull, tu te diriges vers le lieu de tournage. Tu ne sais pas si vous allez tourner aujourd’hui. Mais tu espères sincèrement que les dix clips vont être rapides. Arrivant, tu tombes face à une assistante. « Salut moi c’est Maya ! » Tu papotes avec elle, toute sourire. Elle semble vraiment agréable, ça te fait du bien. Puis la question de dormir tombe. « Oh faut que j’appelle mon manager. L’hôtel n’a plus de chambre apparemment, et je ne sais pas où dor… » Mais tu n’as pas le temps de finir ta phrase, que tu le vois. Lui. Le con qui a ruiné ta vie. Il est encore plus beau que dans tes souvenirs. Avalant ta salive, tu détournes le regard. Tu ne dois pas penser à lui. L’éviter et tout ira bien. Posant ta main sur l’épaule de Maya, tu souris. « Je vais poser toutes mes affaires dans la loge, tenter d’appeler mon manager et j’arrive. » Elle t’indique la direction. Tu vois Lorcan qui semble te suivre, alors tu accélères le pas. Entrant dans ta loge, tu claques la porte et souffles. « Ça va aller Rheïa, tu peux le faire … » Avançant dans la pièce, tu poses ton sac contenant toutes tes affaires pour ces nombreux mois sur le canapé, avant de regarder la tenue qu’on t’a attribué pour ce clip. Tu es la doublure du rôle principal et dans les figurants. Si la danseuse principale ne vient pas, tu devras faire tes preuves. Mais l’idée d’être aussi proche de lui … Hors de question ! Fort heureusement, ça n’arrivera pas. La danseuse principale est une des plus demandées du moment.


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Lorcan Keeps
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MessageSujet: Re: Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa]   Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa] EmptyLun 15 Aoû - 17:27

 
Etre sur le même rythme.
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifDepuis la terrasse de ta chambre d'hôtel, tu t'allumes un mégot. Appuyé à la balustrade, tu observes l'écran de ton téléphone. Tu fais défilé les divers articles de ton pouce, pourtant la cigarette à ta bouche. Les articles sont loin d'être élogieux en ce qui te concerne. On t'accuse d'avoir été violent avec l'une de tes femmes. Elle s'est montré intrusive, est-ce que c'est de ta faute si tu la jeté à ta porte ? Non. De toute façon, tu t'en fous. Voilà deux ans que tu fais le haut des tabloïds au moins une fois par semaine. Tu commences à avoir l'habitude. Et peu importe que l'on parle de toi en mal. L'important dans la célébrité c'est que l'on parle de toi. Point barre, en bien, ou en mal, cela n'a pas d'importance. Plongé dans tes pensées, tu ne prends pas attention au monde autour de toi. Ce n'est que quand tu sens des bras t'enserrer la taille que tu te rappelles que tu n'es pas seule. Tu as ramené une fille hier soir. Comme tous les soirs. Toujours différente. Tu t'écartes d'elle, la repoussant peut-être avec un peu trop de violence. « Que crois-tu faire, là ? » Elle te regarde, un peu perdu. Hier encore t'étais en train de la prendre sauvagement, et le matin venu tu la traites comme la pire des merdes. Ouais. Et bien c'est comme ça, tu te comportes de cette manière avec chacune d'entre elles. Elles n'ont pas le droit à de la douceur. Elles n'ont pas le droit à plus d'une nuit. C'est proscrit. « Prends tes affaires et tire-toi » Tu ne cherches pas à être aimable. Tu t'en fous.

Alors qu'elle est en train de partir, ton téléphone sonne. Un message de Chester. Tu jettes un coup d'œil. « URGENT. Crise au studio, ramène toi. » Tu soupires. Cette journée est à peine entamer que tu es déjà saoulé. T'enfiles un jean noir délavé et déchiré aux genoux, un sweat de la même couleur. T'as pas envie de te faire chier aujourd'hui. Tu veux juste passer incognito, qu'on t'emmerde pas. Tu te glisses dans la limousine qui t'attend en bas de l'hôtel, et indique l'adresse du studio au chauffeur. Tu n'as pas envie d'avoir à régler un souci, t'es pas là pour ça. Est-ce que les managers ne sont pas payé pour cela ? Sans réfléchir, t'attrapes ton téléphone et lance un appel vers ce dernier. « J'écoute ? » Rien que la voix de ce type lui tape déjà sur le système. « Quel est le soucis ? » « Lorcan ? Où es-tu ? » Tu soupires dans le combiné, histoire qu'il entende bien ton exaspération. Mais tu ne lui réponds pas. Il sait que tu n'es pas doté d'une grande patience. « Très bien. Très bien. Ecoute, ne te mets pas en colère d'accord. Leïa. Elle nous a fait faux bon, elle ne pourra pas être là pour le clip » La colère monte en toi. Tu n'aimes pas les imprévus, tu détestes ça, autant que certaines personnes. « Abrège. Qu'est-ce que ça signifie, en clair ? » Le silence te répond, et tu n'aimes pas ça. La réponse va te déplaire. « La seconde danseuse va prendre sa place pour la durée du clip » Le silence s'installe de ton côté cette fois-ci. Tu ne prends d'ailleurs pas la peine de répondre. Tu raccroches. Tu n'as rien à répondre a ça. Tu as juste de la colère. Une immense colère qui menace de te dévorer.

Lorsque tu arrives enfin au studio, tu n'as pas décoléré. La rage bout toujours en toi. Il ne manquait plus que ça. C'était la personne que tu ne voulais pas voir. Tu n'étais déjà pas d'avis à ce qu'on la paye pour être une doublure, mais la star principale, hors de question. Tu croises Chester dès ton arrivé, et tu n'as aucune interrogation quand à sa présence alors qu'il ne cherche jamais à venir t'accueillir d'habitude. « Où ? » Tu poses juste cette question. Tu ne précises pas qui, il sait très bien qui tu cherches. Alors que tu le vois ouvrir la bouche, tu sais que ça ne va pas te plaire. « Je ne suis pas d'humeur Chester, dis moi juste où » Résigné, il t'indique le couloir du bout du doigt. Tu t'engages dans celui-ci, et trouve très vite la porte que tu cherchais. Tu ne frappes pas, à quoi bon. C'est toi la star, c'est toi qui est tout permis, elle n'est qu'une palle danseuse de pacotille. « Que fiches-tu ici, putain ? » Tu lui balances ces mots à la gueule avec toute la hargne dont tu disposes. « La première fois ne t'a pas suffit ? Tu es maso ? Peut-être que tu aimes ça, que je te fasse du mal, que je détruise ta carrière ? Tu en redemandes ? » Tu t'approches d'elle, la surplombe de toute ta hauteur, cherche à l'effrayer. « Tu ne feras pas partie de ce clip. Trouves une solution. Enfuis toi. Fais ce que tu veux mais dégage loin de mon chemin, pigé ? »

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Rheïa Masson
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MessageSujet: Re: Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa]   Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa] EmptyJeu 8 Sep - 10:49

 
Etre sur le même rythme.
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifL’idée même d’être aussi proche de lui n’est pas pour te plaire. Tu as dû te battre pour remonter la pente après qu’il ait détruis ta carrière. Personne ne voulait travailler avec toi, car le grand Lorcan t’avait dans son collimateur. Et voilà que tu te retrouves à devoir bosser dans ses clips ! Heureusement, tu n’as pas le rôle principal, ce qui fait que tu devrais pouvoir l’éviter assez facilement. Au même instant, ton téléphone vibre dans ta poche. Un message de ton manager pour t’annoncer que tu viens de passer première danseuse. D’ordinaire, tu te serais réjouie de cette nouvelle. Une telle chance, avec une grande star, ce n’est pas donné à tout le monde. Mais pas là. Il va te tuer s’il le sait ! Et il doit le savoir, car au même instant, ton regard croise le sien. Il est entré dans ta loge sans frapper ! Cela t’agace immédiatement, et te fait serrer les poings. Mais tu n’es pas au bout de tes surprises. Inspirant profondément pour te donner du courage, tu plantes ton regard dans le sien. Tu ne vas pas le laisser te gâcher une seconde fois ta vie et surtout, ta carrière. « Je suis ici pour travailler. » Tu t’en veux de cette réponse basique, mais pourtant, c’est bel et bien la vérité sur ta présence dans le bâtiment. Tu frissonnes à ses mots, car tu te rappelles combien tu as souffert de son comportement. Alors que tu sais que tu as du potentiel. Après tout, tu as fini majeur de ta promo. Ce n’est pas rien quand même ! « Non. Absolument pas. Tu crois que ça me plait de venir bosser à tes côtés encore une fois ? Mais je n’ai pas le choix, vu que TU as détruit ma carrière et que c’est la seule offre qu’on m’a proposée depuis des mois. » T’en as sûrement trop dit. Tu viens ainsi de lui montrer combien ta vie a été difficile par ta faute. Il s’approche de toi, et tu recules. Mais tu es bien vite bloquée contre le mur, aussi, il finit par te surplomber de toute sa hauteur. Et là, quand il te menace, tu vois rouge. C’est la goutte de trop, alors que tout ça, c’est entièrement sa faute. Et maintenant que tu as la chance de pouvoir prouver que tu as ta place dans ce monde, tu ne vas pas reculer. « Non je ne partirai pas. » Tu te forces à relever les yeux vers lui, pour le regarder avec défi. Il a beau être plus grand que toi, il ne t’effraie pas. Du moins, tu tentes de t’en convaincre, alors que ton cœur bat la chamade dans ta poitrine. Tu colles ton index contre son torse, avales difficilement ta salive avant de prendre la parole. « Ecoute moi bien. Si on en est là tous les deux, c’est de ta faute. T’as détruit ma carrière, ma vie. Alors on va juste se côtoyer pendant le tournage, et en dehors, on s’ignore. Je ne partirai pas, même si tu me fais les pires crasses. J’ai besoin de ce job, donc c’est comme ça, et c’est tout. »

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MessageSujet: Re: Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa]   Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa] EmptySam 10 Sep - 10:07

 
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifQuand tu te précipites dans sa loge, que tu la découvres là, planter sous ton regard destructeur. Toujours aussi mince, toujours aussi gracieuse. Le temps d'une minute, juste une minute, tu te rends compte qu'elle est toujours aussi belle, aussi désirable. C'est le genre de femme que tu n'hésiterais pas à foutre dans tes draps, humilier, et balancer au matin. C'est d'ailleurs une idée que tu gardes en tête si jamais elle s'obstine. Peut-être que si en plus de détruire sa vie, tu détruis son corps et son coeur, elle comprendra enfin la leçon et te foutre la paix. Mais tu te ressaisis très vite. Tu ne toucheras pas à un centimètre de son corps. Tu la révulses, la déteste. Tu n'as toujours eu qu'un but, la mettre en pièce. Et tu recommenceras avec plaisir pour la voir disparaitre de ta vie.

Tu éclates d'un rire. Un rire tonitruant, et faux. Tu te fous d'elle. Tu la prends en ridicule. Pour travailler ? Tu as sans doute mal entendu, elle n'est pas bête à ce point. Elle ne se jetterais pas dans la gueule du loup toute seule quand même ? Mais si. Il faut croire que son instinct de survie n'est pas si grand que ça. Un grand sourire s'affranchie sur tes lèvres. Tu n'as pas besoin de sa confirmation pour savoir que tu as ruiné sa vie. Tous les articles sur elle qui ont fait la une durant des mois l'ont assez prouvé. « Mais ça n'a pas été assez pour t'empêcher de revenir. Je pourrais presque croire que tu ne tiens pas à ta peau, mais je te connais assez pour savoir que tu es juste bête comme tes pieds. » Tu n'as jamais été très aimable, mais lorsqu'elle entre dans ton champ de vision, rien a faire, tu deviens pire qu'exécrable.

Et puis d'un coup, tu perds le contrôle. Elle est là, maigre et chétive, à tenter de se rebeller, à tenter de te tenir tête. Non, cela n'arrivera jamais. Tu ne la laisseras pas faire. Ni entrer dans ta vie, ni avoir la main sur votre relation. Il faut que tu la tiennes à distance. C'est nécessaire. « Tu partiras. Tu disais la même chose la première fois. Mais tu es partie. Tu partiras à nouveau. Je ne te permettrais pas de rester. » Tu te fiches de la cruauté dont il faudra que tu fasses preuves. Tu deviendras le pire connard de l'histoire si cela arrange tes affaires et l'aide à prendre ses clics et ses clacs et dégager. Tu t'approches d'elle à nouveau, et ta main se lève pour laisser sur sa joue une délicate caresse, trompeuse, mortelle. « C'est toi qui va m'écouter. La dernière fois n'était qu'une démonstration. Je peux faire pire. Bien pire. Pars. Pars tant que je t'en donne encore l'opportunité. Je t'ai détruis une fois, je recommencerai. Et je ne me contenterais pas de toi. Je détruirai chaque personne autour de toi s'il le faut. Tu sais qui je suis. Tu sais de quoi je suis capable. Ne prends pas la menace en l'air. » Tu sais à la périphérie de ta vision qui s'amoncelle de rouge que tu as perdu le contrôle, que tu pourrais éclaté à n'importe quel moment. « Ne crois pas que tu es été choisi pour ton talent. Tu n'es qu'un deuxième choix. Tu ne vaux rien, si y'a un deuxième choix, y'en a forcément un troisième, tu n'es pas indispensable. Tu n'es rien. » Ca y'est, tu l'attaques verbalement. Parce que c'est toujours la première phase du plan. La détruire d'abord psychologiquement. Ensuite détruire sa carrière, son image, à nouveau, et si elle s'accroche détruire ce qu'il reste d'elle. Tu ne reculeras devant rien. Jamais. T'avances encore, impitoyable, et elle recule encore, butte contre le canapé de la loge et s'effondre sur celui-ci. Pitoyable. C'est là qu'est sa place, minable, à tes pieds. « Tu ne feras jamais le poids. Tu n'es pas prête pour un tel combat, je suis de la pire espèce, tu es une fleur bien trop délicate. Tu vas te bruler les ailes, mon ange » Tu appuies bien sur le surnom, juste pour t'implanter encore plus dans sa tête. Pour la briser encore plus. Tu te penches, prends appuies sur le dossier du canapé, un genou contre sa hanche. Tu ne lui laisses aucun espace pour fuir, pour s'éloigner, pour t'échapper. « Regarde-toi, tu es déjà à terre, et je n'ai encore rien fait. Tu es minable, inutile. Prends garde, si tu t'accroches, je n'hésiterais pas à te briser les jambes. Qu'est-ce qu'une danseuse sans jambe ? » Tu ris à nouveau. Zéro limite. Tu seras son fléau, jusqu'à ce qu'elle abandonne, qu'elle parte. Tu t'approches encore, ta bouche contre son oreille, tu viens lécher son lobe, tu te dégoutes. Tu te dégoutes de faire ça, et encore plus par le plaisir que tu y prends. « Fuis. Fuis où il ne restera rien de toi. Fuis, où je te dévorerais. Fuis où tu découvriras réellement quel genre de monstre je suis. »

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Rheïa Masson
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MessageSujet: Re: Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa]   Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa] EmptySam 10 Sep - 18:59

 
Etre sur le même rythme.
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifTu t’en veux de lui répondre aussi simplement. Mais pourtant, c’est bel et bien le cas. Tu es présente pour le travail. C’est la seule offre que tu as réussi à avoir depuis de nombreux mois, aussi, tu ne pouvais refuser. Malheureusement pour toi, tu n’as pas eu de chance et tu te retrouves à être la première danseuse. Ce n’était clairement pas prévu dans tes plans, mais maintenant que cette opportunité s’ouvre à toi, tu ne vas pas la refuser. Même si lui semble contrarié dans cette histoire. Frissonnant à ses mots, tu reprends pourtant la parole, lui rappelant que tout est de sa faute. Si tu en es là, c’est parce qu’il a ruiné ta carrière. T’as fait la une des tabloïdes et pas dans le sens positif des choses. Quand il reprend, te répondant et t’insultant, tu grimaces. Avant de le regarder froidement, serrant les poings de colère. « Ne compare pas ton intelligence à la mienne. On n’a pas tous de l’argent qui nous tombe du cul alors qu’on chante de la merde. » Tu commences à te rebeller. Tu ne vas clairement pas le laisser gagner, alors que tu as besoin de ce boulot. Aussi, tu inspires pour continuer à te donner du courage, avant d’annoncer que tu ne partiras pas. C’est même hors de question, alors que tu vas pouvoir profiter de cette opportunité, pour montrer ce que tu vaux. Et peut-être avoir d’autres propositions qui remonteront ta carrière. Tu n’as pas besoin de son avis. Et tu le contreras, tu lui prouveras que tu es plus forte maintenant. Il t’a détruit une fois, pas une seconde. Pointant ton index dans sa direction, tu le préviens que tu ne quitteras pas le tournage. Malgré toutes les crasses qu’il pourra bien te faire. Il s’approche de toi et tu recules. Sa main caresse doucement ta joue et c’est bien plus fort que toi, tu frisonnes de désir. Encore une fois, il te menace. Mais tu n’en as que faire. Après tout, il a tout détruit de toi la première fois. « Il n’y a plus rien à détruire, tu as déjà fait tout le boulot. Je n’ai plus personne par ta faute. » Tu le regardes froidement. Mais quand il s’en prend à ta façon de danser, tu vois rouge. Alors là, tu ne le laisseras pas dire de telles choses. Tu t’es battue pour en arriver là, tu ne lui feras pas de cadeau. « J’étais major de promo ! Alors je ne suis pas qu’un second choix. » Tu le regardes froidement, serrant les poings pour tenter de rester calme. Cela va être dur de l’ignorer, alors qu’il se comporte comme un connard ! Il avance et encore une fois, tu recules. Tu ne le quittes pas des yeux, car tu sais qu’il est imprévisible. Mais tu buttes contre le canapé et tombes sur ce dernier. Encore une fois, tu frissonnes en entendant le surnom qu’il te donne. Il se penche vers toi et tu n’as aucune échappatoire. Son genou vient frôler ta hanche, alors que ses deux mains encadrent son corps. Sa menace cette fois-ci t’atteint, mais tu te forces à garder un visage neutre. Seul ton cœur pourrait te trahir. « Je porterai plainte. » Tu n’as pas peur de ça. Il payera s’il en vient à te blesser physiquement. Mentalement, il est déjà bien trop tard pour ça. Il se penche vers toi et son souffle vient chatouiller ton oreille. Un frisson de désir te remonte le long de la colonne vertébrale. Lorcan vient lécher ton lobe et cette fois-ci, c’est un gémissement de plaisir qui t’échappe. C’est plus fort que toi. « Je ne fuirai pas, je te l’ai déjà dit … » Tu es sérieuse. Levant la main, tu laisses ta main glisser sur son torse. Tu joues, même si dans le fond, ça te plait. Tu remontes lentement, ta main sur ce dernier, avant d’atteindre son visage. Et tu le gifles. Fort. « Et ne me touche plus sans autorisation. » Tu le regardes avec défi, colère. Tu sais qu’il ne va pas t’écouter, mais au moins, tu lui montres ainsi qu’il ne peut pas te donner d’ordres en espérant que tu obéisses aussi facilement.

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Lorcan Keeps
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MessageSujet: Re: Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa]   Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa] EmptyMer 21 Sep - 21:29

 
Etre sur le même rythme.
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifElle est bête. Idiote. Une imbécile. Si elle ne l'était pas comme elle l'entend, elle n'aurait pas pris la décision de revenir ici, quand bien même il s'agit de la dernière solution pour sauver sa carrière. Tu représentes un danger réel pour elle, et elle devrait sans souvenir. Tu as déjà détruit sa vie, tu peux maintenant s'en prendre à ses proches. Elle semble croire que tu ne le feras pas, que cela n'aura plus d'importance parce que tous lui ont tourné le dos, mais la vérité c'est que si eux ne s'inquiètent plus pour elle, l'inverse n'est pas véridique.

Un rire ironique s'échappe de ta gorge, tu te fous d'elle, et tu ne t'en caches pas. « Très drôle pour quelqu'un qui compte sur la célébrité d'une personne qui chante de la merde pour relancer sa carrière. » Tu ne te prives pas de la tourner en ridicule, prouvant par la même occasion son imbécilité. Tu ne veux pas voir cette femme dans tes pattes, alors tu ne reculeras devant rien pour la faire flancher, pour la faire déguerpir à toute jambe. « Crois-moi, il reste toujours une faiblesse. Eux t'ont peut-être oublié, mais toi ? » Tu ne réponds pas à cette question, laisse l'idée se frayer un chemin pour qu'elle se rende compte de ce qu'elle risque encore de perdre. Que tu trouveras toujours un moyen de l'atteindre. « Major de promo ? Tant d'effort pour si peu de résultats. C'est affligeant. Ils se contentent vraiment de rien de nos jours. » Encore une fois, tu la ramènes à pas grand chose, à une vulgaire chose normale, banale.

Tu t'approches d'elle, la domine de ta taille, pour lui prouver que ta simple présence suffit à la faire flancher. Et elle ne tarde pas à courber l'échine alors qu'elle se rétame les fesses sur la banquette. « On dirait un chaton qui feule. Mais au moins, tu essaies cette fois-ci, c'est déjà bien, j'applaudis l'effort. » Tu avances encore, prends appuie autour d'elle. Tu approches ta bouche de sa peau, renifle son odeur qui te chamboule plus que tu ne devrais. Tu lèches son lobe d'oreille, et le gémissement qui s'échappe d'entre ses lèvres te perturbe plus que prévu. A la fois parce qu'il te fait plaisir : elle n'est pas indifférente à l'effet que tu lui fais, et c'est une faiblesse que tu vas pouvoir exploiter, mais aussi parce que ce simple son remus des choses en toi que tu préfères laisser enfoui. D'autant plus lorsque sa main remonte le long de ton torse. Tu aimerais la repousser, rejeter son contact, mais tu en es incapable, parce qu'il déclenche un millier de piqure aussi désagréable que bienvenue le long de ton ventre.

Jusqu'à ce que la gifle te percute, violente, inattendue. Tu gardes la tête sur le côté le temps de te ressaisir. Parce qu'à l'heure actuelle, ta colère est telle que tu pourrais la tuer dans l'instant. « Espèce de petite conne. Tu n'imagines même pas ce que tu viens de déclencher. » Tu tournes de nouveau ton visage vers elle, menaçant, plein de colère. Ton regard s'encre dans le sien, et si un simple regard pouvait tuer, elle ne serait plus de ce monde. Malgré ses mots, tu t'en fiches, tu n'en tiens pas compte. Tu saisis sa mâchoire avec force. Tu te fiches de lui faire mal, tu veux qu'elle te regarde dans les yeux. « Tu viens de faire la pire erreur de ta vie, personne ne pourra te sauver de moi » Si proche d'elle, tu attrapes sa lèvres inférieur que tu mords entre tes dents. Tu la mords en douceur, pour attiser se désire que tu as senti en elle plus tôt. Et puis, tu mords plus fort, jusqu'au sang. « Je te briserais. Quand j'en aurais fini avec toi, il ne restera plus rien de toi. Je briserai chaque morceau de toi » Tu souffles les mots contre ses lèvres. « Et tu sais le meilleur là-dedans ? C'est qu'en restant, tu m'offriras les moyens d'y parvenir. » Parce qu'en tant que danseuse principale, elle deviendra donc ta partenaire pour le clip. Ta partenaire pour les jours à venir. Tu t'approches cette fois-ci de son oreille. « As-tu lu le script ? Le clip est très... intense. » Pour ne pas dire sexuel. Certaines scènes sont clairement rapprocher. Il va falloir vous côtoyer de manière rapprocher, vous embrasser pour les caméras, et tourner certaines scènes bien plus chaude. « J'ai hâte de pouvoir profiter de ton corps à ma guise, mon ange. » En t'éloignant, tu donnes un coup de langue sur ses lèvres. Tu la provoques, encore. « La première scène commence dans quinze minutes, ne t'habille pas trop bébé, c'est moi qui vais devoir te déshabiller. » Tu lui offres un clin d'œil. Si elle ne veut pas céder, tu vas la pousser à bout, et par tous les moyens.

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MessageSujet: Re: Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa]   Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa] EmptyVen 23 Sep - 12:43

 
Etre sur le même rythme.
 Lorcan & Rheïa. 
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifSes menaces ne te font rien. Tu as tout perdu à cause de lui : ta carrière, ta famille, ta vie. Aussi, maintenant que tu as la possibilité de pouvoir te reconstruire, tu ne comptes pas abandonner. Peu importe que ta présence ne lui plaise pas. Tu feras ton travail avec détermination, comme à ton habitude. Et hors du plateau de tournage, tu l’ignoreras. Mais lui veut simplement que tu partes. Sauf que tu n’as plus à obéir à Lorcan. Alors tu ne te fais pas prier pour le regarder avec défi. Secouant doucement la tête, tu souffles doucement. « J’ai tiré un trait sur eux. » Ça a été douloureux pour toi et pourtant, tu l’as fait. Après tout, ils t’ont renié pour des fautes qui n’étaient pas les tiennes. C’est de la faute de Lorcan tout ça et tu ne comptes pas lui pardonner aussi facilement. Mais quand il vient à critiquer ta façon de danser, tu vois rouge et t’énerves immédiatement. Et pour cause, tu as été major de promo, signe que tu étais douée. Tes professeurs t’ont félicité et si tu n’étais pas tombée aussi basse par sa faute, nul doute que tu serais connu dans de nombreux pays. Mais il a tout gâché. Le regardant sèchement, tu lui claques une réponse bien salée à son tour. « Tout comme pour les chanteurs, ils prennent vraiment n’importe qui. »

Mais il n’en a pas fini. Il s’approche de toi et tu recules. Malheureusement, tu finis par buter contre le canapé et tu te retrouves assise sur ce dernier, Lorcan te dominant de toute sa hauteur. Il te traite de chaton mais tu t’en fous. S’il continue, tu porteras plainte contre lui. Tu t’en fous qu’il soit connu ou autre. S’il le faut, tu feras ton possible pour le détruire également. Son souffle vient chatouiller ta peau et tu frissonnes de désir. Il lèche le lobe de ton oreille et un gémissement de plaisir t’échappe. Il a beau être exécrable, ton corps réagit à chacune de ses caresses. Tu reprends la parole et tu es sérieuse. Tu ne partiras pas. Malgré tout ce qu’il peut te faire. Ta main remonte le long de son torse, caressant ce dernier. Puis tu viens à le gifler, lui ordonnant de ne plus te toucher sans autorisation. Tu t’en fous qu’il soit la vedette du clip, il n’en reste pas moins un homme qui doit respecter les règles et les lois. Tu croises les bras sur ta poitrine et le regarde avec défi. Penser à ta colère plutôt qu’à ton désir te donne des ailes. « J’ai déclenché ce que tu as commencé. » Son regard froid rencontre le tien, et tu frisonnes. Tu vas payer tu le sais. Mais tant pis, au moins cette gifle, t’aura soulagé dans un sens. Ses doigts se referment ton menton et tu sais qu’il est sérieux dans ta menace. Mais avant que tu ne puisses répondre, il s’approche de toi. Ton souffle se fait plus rapide, alors qu’il vient à attraper entre ses dents, ta lèvre. Il la mordille doucement, ce qui fait grimper rapidement ton désir. Un léger gémissement t’échappe. T’as chaud. Mais soudain, il te mord et tu grimaces. Tu sens le goût du sang sur ta langue. Alors tu tentes de le défier encore une fois. « C’est moi qui te détruirai. » Mais il semble ne pas t’avoir entendu. Il s’approche de ton oreille pour murmurer doucement. Fronçant les sourcils, tu ne comprends pas où il veut en venir. De ce que tu as lu, il n’y avait rien d’intense dans le clip. « Je te demande pardon ? Profiter de mon corps ! Ce n’est pas écrit dans le script. » Tu as reçu le tien mais tu te rappelles de la date. Il a été imprimer il y a plus de quinze jours. Ce qui veut dire qu’il a été changé … Et encore une fois, il t’annonce la couleur. Mais avant que tu ne puisses répondre, on frappe à ta porte. Les habilleuses qui semblent gêner, comme si elles avaient interrompu quelque chose. « Monsieur Keeps, pourriez-vous sortir s’il vous plait ? On vous attend dans votre loge pour vous habiller. Le tournage va commencer. » Il n’a pas d’autre choix que de sortir. Les jeunes-femmes s’avancent ensuite vers toi pour t’aider à t’habiller. Une robe bien trop courte. Des sous-vêtements qui laissent deviner bien toutes tes formes. « Je n’ai pas eu le bon script. Et je suis danseuse pas … » Une des femmes t’interrompt. « Vous êtes première danseuse. Et c’est la première danseuse qui se charge de jouer le rôle féminin du clip. Quand on script, Monsieur Keeps vous expliquera tout. C’est son idée ce clip. » Génial … Tu attrapes un peignoir pour te couvrir. On te maquille, on te coiffe et on te chausse. Et enfin, on te conduit jusqu’au plateau de tournage. Là tu attends, anxieuse, car tu ne sais pas du tout quelle scène vous allez devoir jouer. Mais une main te pousse vers le plateau qui est sombre et où tu ne vois rien. « Monsieur Keeps est derrière. Il va tout vous expliquer, on commence juste après. »


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MessageSujet: Re: Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa]   Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa] EmptyDim 22 Jan - 14:46

 
Etre sur le même rythme.
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifT'as toujours eu un problème avec cette femme. C'était la même chose à l'époque. Parce que tu la déteste, aussi fort que tu la désires. Tu veux la détruire autant que tu aimerais la faire tienne. Et c'est deux sentiments qui ne vont pas l'un avec l'autre. C'est une distinction qui t'a toujours tiraillée. Et tu ne comprends pas tous ses sentiments qui naissent à chaque fois qu'elle est dans les parages. Des femmes, y'en a d'autres. Des plus belles, des plus désirables. Alors pourquoi elle, tu ne peux juste pas te contenter de la haïr, sans la vouloir. Parce qu'à plus tu la côtoies, plus tu veux la faire tienne. Et c'est une idée qui te débecte. Qui te révulse.

Mais quand tu réfléchis, quand tu penses à ce qui vous attend, ça te fait sourire, autant que ça te pétrifie. Parce que ce clip, c'est la plus mauvaise partie de toi. Dans ce clip, tu fais ressortir tous tes travers. C'est intime, sensuel. Et si tu sais que tu vas détester la toucher, la frôler, découvrir son corps sous tes mains, c'est l'idée même qu'elle détestera ça encore plus que toi qui te ravie. Tu sais que tu pourras profiter de la situation pour la briser un peu plus, pour abuser de sa fragilité, de sa vulnérabilité. Et si elle ne veut pas que sa carrière finisse de se casser la gueule, elle n'aura d'autres choix que d'accepter chacun de tes actes. Parce que le moindre faux pas, ça signifierait son renvoi. Et son renvoi signifie la fin de tout. « On se fou, du scripte. C'est mon clip, je fais ce que je veux » Tu lui offres un sourire cruel avant de faire demi tour. Tu files à ta longe pour qu'on te prépare. On te maquille, cachant les cernes, estompant les effets indésirables de tes courtes nuits. Et puis, on t'habille. Un pantalon cintré, une veste de costume enfilé directement sur ton torse nu, que tu laisses entrouverte. Aucune barrière entre vos corps, la sensualité a l'état pure. Un sourire fière et déterminé sur le visage, tu rejoins le plateau improvisé pour ton clip. Les gars du groupe sont là, mais pour l'instant, ils n'apparaîtront pas dans cette partie du clip. Tu t'appuies contre un mur en attendant qu'elle daigne pointer son cul.

Et ta respiration se coupe, dès lors qu'elle le pointe, son fameux cul. Putain, elle est belle, désirable, bandante. Ces bouts de fringue lui vont bien, à ravir même. Ils mettent chacune de ses courbes en valeur. Merde. Pris à ton propre jeu. Tu sens une partie de ton anatomie réagir. Tu remues, pour cacher l'effet qu'elle te fait, et détourne le regard. « Cette tenue convenait mieux à l'ancienne danseuse... » Tu critiques pour la blesser, alors même que tes pensées sont à l'exact opposée. « De toute façon, la moitié de ses fringues ne feront pas long feu, ce n'est que pour les premières images, après, ils disparaitront. » Tu souris, lui faisant bien comprendre que si elle est gêné, ce ne sera que pire à chaque fois que tu la dessapera d'une nouvelle couche. « Erotisme. Tu connais la signification de ce mot ? Tu penses que c'est dans tes capacités ? » Nouvelle pique. Parce que tu ne lui offriras pas d'entracte, tu l'attaqueras à chaque fois que tu le pourras. « Il est encore temps de te barrer si tu ne penses pas pouvoir le faire » C'est pas grave, tu trouveras une autre danseuse, tu expliqueras ça au boss, si tu peux la faire fuir, tu ne vas pas t'en privé, tu ne serras heureux que lorsqu'elle sera le plus loin possible de toi.

Tu fouilles dans des papiers, et lui tend une maquette que vous avez préparé. Une idée de l'ambiance que tu veux. En gros, tu la veux sensuelle, pendant qu'elle dansera contre toi. Ce clip, c'est une partie intime de toi, et tu détestes qu'elle entende la chanson intime qui va dessus. Cette histoire, d'un homme et d'une femme incapable de se résister. Attirer l'un par l'autre. Ce clip, c'est tous les stades d'une rencontre percutante, d'un petit jeu qui commence, jusqu'à devenir plus sensuel, plus torride. C'est leurs effeuillages, autant physique, qu'intellectuel. Jusqu'à ce qu'il succombe l'un à l'autre. « C'est ok ? Tu as compris ce que l'on attend de toi ? » Tu évites de porter ton regard sur son corps. Tu attends sa confirmation, tu t'approches du plateau, et te place face à elle. Les yeux dans les yeux.

Et alors que les premiers mots s'échappent des enceintes, te procurant un frisson, tu t'approches d'elle, à la fois dans ton rôle, à la fois toi-même, parce que cette musique, c'est ton histoire. Sauvage, tu glisses une main sur la joue, le long de sa gorge. D'un mouvement brusque, tu l'approches de toi, son visage se retrouvant à ton niveau, ses lèvres frôlant les tiennes. Tu retiens ta fougue, fait taire ton désir, ton besoin d'elle. Tu la pousses vers ses propres pas de danse, la fait tourner sur elle-même. Tu profites de cette éloignement pour prendre une grande inspiration, parce que bientôt elle sera de nouveau contre toi, et qu'il faudra que tes mains caressent son corps, la déshabillent.

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MessageSujet: Re: Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa]   Etre sur le même rythme.[Lorcan/Rheïa] EmptyLun 13 Fév - 15:19

 
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifTu pourrais fuir. Mais clairement, cela signerait la fin de ta carrière et de ta vie. Tu n’as déjà pas les moyens pour vivre, alors tu as besoin de ce job. Même si l’idée de travailler avec lui te dégoûte au plus haut point. Mais ce clip est bien payé, et puis, tu as été major de ta promo. Donc clairement, tu as toutes tes chances pour réussir et avoir le beau chèque à la fin. Faisant comme si de rien n’était, malgré les frissons de désir qui couvrent ton corps dès qu’il te frôle, tu frémis en entendant la suite de ces mots. Il parle de la première scène alors que clairement, toi, tu n’as pas eu le même script. Il doit avoir une erreur quelque part ! Fort heureusement, vous êtes interrompus par le personnel des coulisses qui vient pour t’aider à te préparer. Il n’a donc pas d’autre choix que de sortir. Mais avant de franchir le seuil de la porte, Lorcan te rappelle encore une fois que c’est lui qui décide. Son clip, ses règles. Te tournant vers les jeunes-femmes comme si elles pouvaient t’aider, tu n’en es pas moins rassurée par leurs mots. Non clairement, ça te donne juste envie de fuir loin de tout ça. Surtout lorsque tu remarques les sous-vêtements et la robe bien trop courte que tu viens d’enfiler. Des escarpins à talons et te voilà fin prête. La boule au ventre, tu enfiles le peignoir qu’on te tend, histoire de ne pas attraper froid entre la loge et le plateau de tournage. Arrivant sur place, on te pousse vers ce dernier, plongé dans le noir complet. Il te faut quelques secondes pour t’y habituer, et tu sursautes en entendant sa voix. Te tournant vers lui, tu le détailles du regard. Cette tenue … Tu dois te rappeler combien tu le hais pour ne rien laisser transparaître. « Dommage pour toi, c’est moi la première danseuse maintenant. » Mais encore une fois, il te rappelle ce qu’il t’a dit dans la loge. Et ta salive se fait difficile à avaler, alors que tu ne sais pas si tu es prête à jouer à ce jeu dangereux. Alors certes, tu sais qu’il n’y aura rien d’intime – du moins tu l’espères- mais ça ne t’empêche pas de ne pas être à l’aise à l’idée de frôler son corps. Ou que le sien frôle le tien. Ne te laissant pas démonter pour autant, rictus sarcastique sur les lèvres, tu lui réponds rapidement. « Bien sûr que je sais ce que c’est. Même si ça va être compliqué d’avoir l’air enjoué, vu ta sale gueule. » Tes pensées pensent une toute autre chose, mais ça, il n’a guère besoin de le savoir. Pour toute réponse, alors que tu ne lâcheras pas l’affaire, tu lui fais un doigt d’honneur. Il veut que tu dégages mais tu as bien trop besoin de cet argent pour le faire.

Attrapant les feuilles qu’il te tend, tu parcours avec attention les lignes. Clairement, ce n’est pas ce que tu avais dans ton script que tu connais par cœur. Tu ne montres pas ton embarras. De toute manière, tu comptes bien lui prouver qu’il a tort et que tu ne vas pas te planter. Hochant la tête, tu lui rends les feuilles rapidement. Le suivant malgré tes jambes tremblantes, tu gardes ton peignoir. Tu as bien compris que chaque morceau de tissu, c’est lui qui devra te l’enlever. Plantant ton regard plein de défi dans le sien, tu attends que la musique commence. Il s’approche de toi, sa main frôlant ton visage puis ta gorge, alors qu’un frisson remonte le long de ta colonne vertébrale. Puis il te force à t’approcher. Son souffle chatouille tes lèvres, à peine quelques millimètres de séparation. Et tu décides de jouer, rentrant dans ton rôle, te mordillant la lèvre inférieure alors que ton regard est toujours perdu dans le sien. Tu hésites à l’embrasser, par provocation, mais tu n’en fais rien alors qu’il te fait tourner sur toi-même pour t’éloigner. Tu laisses les mots de sa chanson te parcourir, rentrer dans ta peau. Puis après quelques mouvements qui font descendre le peignoir sur ton épaule, tu t’avances de nouveau vers lui. Posant une main sur son torse dénudé, tu passes outre les battements de ton cœur qui s’accélèrent. Tu tournes autour de lui, arrivant dans son dos. Tes doigts courent sur ses abdos, alors que ton souffle vient s’échouer contre sa nuque. Tes mains ne sont pas si loin de la ceinture de son pantalon, mais tu ne descends pas. Pas encore. Heureusement que tu as des talons, sinon tu serais trop petite pour t’amuser à souffler sensuellement contre sa nuque Après quelques secondes, tu reviens devant lui. Délicatement, tu fais courir tes doigts sur son torse, alors que tes lèvres s’approchent de son cou. Tu mordilles ce dernier doucement, avant de remonter vers son lobe pour lui murmurer. « C’est assez sensuel pour toi ? » Et avant qu’il ne puisse répondre, tes doigts viennent déboutonner le premier bouton de son pantalon. Au loin tu entends le metteur en scène qui semble apprécier. Parfait.


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