Etre à ton service. [Lain/Zoeliana]
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Zoeliana McMillan
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Date d'inscription : 13/08/2022
| | | |  Sujet: Etre à ton service. [Lain/Zoeliana] Dim 14 Aoû - 21:07 | |
| Etre à ton service. Zoeliana & Lain.  Trois semaines, deux jours, dix heures, cinquante-quatre minutes et trente-sept secondes. Voilà le temps qui s’était écoulé depuis que Zoeliana avait été enlevée. Elle n’avait plus de famille certes, mais elle aurait pensé que ses collègues de travail l’auraient cherché. Mais rien. Elle était enfermée dans cette maison close qui faisait club de strip-tease. Fermant les yeux, elle se rappelle parfaitement de ce qui s’est passé.
Sortant du travail, en retard comme d’ordinaire, Zoe se demande si elle ne devrait pas tout plaquer et partir. Sa lettre de démission repose encore sur son bureau, alors que ce job d’assistante n’est que de la supercherie pour lui faire faire toutes les tâches de basse besogne. La nuit est déjà bien installée dans la ville, c’est bien pour ça, qu’elle accélère la cadence. Les rues, et encore plus son quartier, ne sont pas sûrs une fois la nuit tombée. Décidant de couper par un raccourci, elle attend une voiture qui la suit. Etrange. Elle accélère et soudain, se retrouve face à une nouvelle voiture. Un homme en sort, éteignant son mégot. « Vous seriez priée avec moi, Mademoiselle McMillan. Mon patron souhaite vous rencontrer. » Zoeliana le regarde avec des yeux ronds. Comment connait-il son identité ? Qui est son patron ? Un concurrent du sien peut-être ? Elle doit fuir. Son instinct lui souffle. Mais avant qu’elle ne puisse le faire, l’homme saisit son poignet. Elle va pour hurler, elle se débart donnant des coups à tous ces hommes qui essayent de la maintenir. Elle perd son sac. Sa chaussure. Déchire son chemiser. Elle mord, griffe, pleure. Mais l’homme perd patience, lui frappe l’arrière du crâne. « Le patron va devoir te remettre au pas. » Et c’est le noir total.
En ouvrant les yeux, Zoe était là. Dans une pièce sombre. Vêtue uniquement de ses sous-vêtements. L’homme lui a expliqué ce qu’il en était. Où elle était. Ce qu’on attendait d’elle. Et immédiatement, des hommes sont entrés dans la pièce. Elle a subi des sévices. Elle n’était qu’un objet. Elle n’est qu’un objet …
Ouvrant de nouveau les yeux, Zoeliana soupire. Elle n’arrive pas à trouver le sommeil, dans cette pièce qu’on lui a attribuée. Une toute petite chambre. Sa chambre et sa salle de bain lui manquent. Depuis qu’elle est arrivée, on l’a laissé ici. Elle n’a vu personne, si ce n’est les personnes lui emmenant ses repas. On lui a simplement dit que le Patron la désirait, aussi, elle resterait là tant que cet homme n’en avait pas décidé autrement. Peut-être n’était-il pas là ? Dans tous les cas, elle avait patienté, parfois en hurlant, parfois en jurant, ou même en pleurant. Mais jamais on n’était venus la prévenir qu’il voulait la voir. Tournant une nouvelle fois dans son lit, son corps frissonnant de froid, elle se force à respirer calmement pour s’endormir. Mais au même instant, la clef tourne dans la serrure et un homme, le même qui l’a enlevé, entre. Le regardant, elle n’aime pas son regard. « Le Patron veut vous voir, Mademoiselle McMillan. » Il lui jette des sous-vêtements, une robe de chambre. « Mets ça rapidement. » Elle se tourne mais il reste dans la chambre. Elle a les joues rouges. Puis immédiatement, il lui glisse une sorte de paires de menottes aux poignets avant de la pousser vers le couloir. Elle tente de retenir le chemin, alors que le sol est froid sous ses pieds. Mais soudain, elle est dans le noir complet, et elle perd la notion du temps. Puis après ce qui lui semble une éternité, il l’attrape par le bras pour l’arrêter. Une porte qui s’ouvre et il la pousse dedans. Il n’y a personne. Mais la pièce ressemble à une chambre spacieuse et pourtant tous ces tiroirs ne l’inspirent pas. Comme s’ils renfermaient quelque chose. Ne sachant pas quoi faire, elle s’assoit sur un canapé, se demandant combien de temps elle va attendre. Mais surtout, qu’on lui explique pourquoi elle est ici et ce qu’on attend réellement d’elle. Pire, Zoeliana veut savoir quand elle va pouvoir rentrer.
(c) Dandelion |
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Lain MacCallein
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Date d'inscription : 13/08/2022
| | | | | Sujet: Re: Etre à ton service. [Lain/Zoeliana] Lun 15 Aoû - 14:59 | |
| Etre à ton service. Zoeliana & Lain. Vengeance, destruction. Voilà la seule chose qui t'importait depuis ces deux dernières années. Depuis deux ans, tu ne vivais que pour ça. Ta femme était morte. Morte deux ans plus tôt des mains d'un salopard. Malgré toute leurs enquêtes, les flics n'étaient jamais parvenu à mettre les mains sur le coupable. Mais toi... Toi tu n'avais jamais lâché l'affaire. C'était ta femme. L'unique personne au monde que tu aimais plus que tout. Celle pour qui tu aurais donné ta vie. Cela t'avais pris du temps. Tu avais consacré deux ans de ta vie à cette obsession. Et cela t'avais rendu fou, sous bien des plans. Mais tu étais arrivé au bout. Tu avais retrouvé le coupable. Et tu l'avais exécuté de tes mains. Mais pas sans avoir récolté toutes informations concernant cet incident, et ce qui avait mené à cette situation. Il n'avait pas pu t'en dire grand chose, si ce n'est que tout avait débuté à un rendez-vous d'affaire organisé par la secrétaire de ta femme. Après ça, il s'était pris d'une obsession certaine pour elle, et lorsqu'il avait essuyé un refus, il ne l'avait pas accepté, l'avait menacé et tuée. Cette information t'avait fait perdre ton calme, et tu avais mis tes menaces a exécution. Tu l'avais tué, sans le moindre remord, sans le moindre regret.
Après cela, le reste n'avait pas été compliqué. Tu avais réussi à remonter jusqu'à cet homme, alors t'infiltrer dans la société de ta défunte femme et mettre la main sur sa secrétaire avait été un jeu d'enfant. Tu avais ensuite monté ton plan. Cela faisait plusieurs moi que tu penchais en douce sur cette idée. Et t'étais prêt à monter ton entreprise en toute inégalité. Cela avait prit du temps. Pas mal de temps où tu avais du laisser ta quête de vengeance de côté pour t'occuper du local, des femmes que vous aviez recueillie, et de te faire une clientèle. Mais c'était pour la bonne cause. Sans cela, tu ne pouvais pas mettre la suite de ton plan en marche.
Dès lors, le reste c'était déroulé les doigts dans le nez. Tu avais envoyé ton bras droit se charger de récupérer la femme. Coïncidence ou bon présage, mais lorsque l'un de mes hommes étaient monté fouillé son bureau pour effacer ses traces, ne rien laisser au hasard, il avait trouvé une lettre de démission. Le destin, tu t'étais dis. Tu lui avais ordonné de la déposer directement sur le bureau du patron, te donnant ainsi une excuse toute prête à sa disparition. Personne ne s'inquiéterait de ne plus la voir.
Après, tu l'avais laissé dans la cellule qui lui servait de chambre. A partir de là avait commencé une torture psychologique. Aucune visite. Aucune explication. Les seules personnes qu'elle avait la chance de croiser étaient les personnes qui lui apportaient sa nourriture. Pas plus. Tu voulais que lorsqu'elle arriverait devant toi, le travail soit déjà bien commencé, que l'espoir est quitté son regard. Qu'elle sache qu'elle ne sortirait jamais d'ici. Ce n'est que trois semaines après son arrivée que tu la fais venir jusqu'à toi. Tu demandes à ce qu'on l'installe dans ta bureau, que tu arrives sous peu. Tu règles quelques derniers papiers et enfin tu prends la direction de ton bureau. Aujourd'hui tu t'es laissé allé, tu ne t'ais pas fatigué sur ton look, tu as enfilé un t-shirt noir qui te colle à la peau et un pantalon de la même couleur, laissant au placard le costume. Tu auras besoin d'être à l'aise pour ce que tu as prévu aujourd'hui. Tu passes la porte, la claque derrière toi. « Agréable semaine, non ? » Bien sûr, tu te moques d'elle. Parce que tu veux la ridiculiser, lui montrer qu'elle n'est rien, que tu la réduiras en cendre. Tu ne la regardes pas. Elle n'en vaut pas la peine. Tu refuses de lui accorder un regard, de savoir à quoi elle ressemble. Sous peine de perdre patience dès la première minute. « Bien, réglons vite cette histoire. Ici, tu n'es plus rien. Tu n'es pas une personne. Tu es un objet. Un objet dont je dispose à volonté. Tu obéis aux règles, et tout se passera bien » Tu te rends compte que l'avoir dans la même pièce que toi alors que tu détestes cette femme de tout ton cœur va être plus difficile que tu ne le pensais. « Tu fais ce que je dis, tu t'habilles comme je le souhaite, et surtout, tu te tais. » Tes poings sont serrés rien qu'à l'idée que cette femme est la raison de toutes tes douleurs. « Ton destin est entre mes mains. Tu mettras à contribution ton cœur pour me ramener de l'argent. Si tu ne réussis pas, si j'entends de mauvaise chose, c'est à moi que tu auras à faire. Compris ? » Tu mets les choses au clair, parce que tu ne supporteras pas qu'elle fasse de gaffes, de vagues.
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Zoeliana McMillan
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| | | | | Sujet: Re: Etre à ton service. [Lain/Zoeliana] Ven 4 Nov - 11:11 | |
| Etre à ton service. Zoeliana & Lain. Vêtue de la robe de chambre et des sous-vêtements, Zoeliana n’a pas le choix que de suivre l’homme. Elle ne sait pas où elle va, tente de se souvenir du chemin qu’elle emprunte. Mais le sol glacé sous ses pieds et le noir qui l’entoure, ne l’aide pas à rester concentrer. Surtout qu’en réalité, la brune ne sait pas qui est ce fameux patron qui l’a kidnappé. Dans le fond, Zoe espère surtout que son patron va prévenir la police et qu’ils vont finir par la retrouver. Elle n’a jamais rien fait de mal, alors pourquoi cela lui arrive-t-il ? Soudain, la main de l’homme se serre sur son bras, l’arrêtant dans la marche. Il ouvre une porte et avant qu’elle ne puisse réagir, on la pousse à l’intérieur. Manquant de trébucher, elle regarde tout ce qui se trouve autour. Il n’y a personne dans la pièce. Non, seuls les meubles semblent présents : un bureau, un lit et des tiroirs qui n’inspirent pas confiance. Tournant la tête, Zoeliana repère un canapé. Ne sachant pas ce qu’on attend d’elle, la brune va prendre place sur ce dernier. Regardant les menottes qu’elle porte aux poignets, elle se demande dans quoi elle vient de tomber. Soudain du bruit se fait entendre. Relevant ses prunelles vers la porte, la brune voit apparaitre un homme qu’elle n’a jamais vu. Tout de noir vêtu, il n’est plutôt pas mal. Du moins, c’est ce qu’elle aurait pensé si jamais elle n’était pas aussi morte de peur. Mais quand il prend la parole, Zoeliana le fusille du regard. Agréable ? Comment peut-il lui dire ça alors que ça fait des jours qu’elle est enfermée dans une chambre, sans réponse. Et que maintenant, on la force à se balader en sous-vêtements, robe de chambre, pieds nus, avec des menottes aux poignets ? Alors qu’elle s’apprête à prendre la parole, la brune est interrompue par l’homme qui prend la parole. Il vient à lui expliquer les règles. Comment peut-il dire ça ? Un objet ? « Qu’est-ce que cela veut dire ? » Elle murmure doucement, ne comprenant pas de quoi il parle. Où est-elle exactement ? Le regardant avec des yeux ronds, la brune ne voit pas où tout cela va la mener. Mais enfin, l’explication finale arrive. Il lui demande de vendre son corps, et de lui rapporter de l’argent. Tremblante, elle secoue négativement la tête tout en remontant ses jambes vers elle. Peu importe qu’il lui ait demandé de se taire, elle ne peut pas le faire ! « Quoi ?! Non ! Je ne suis pas … une pute ! » Rien que l’idée de devoir coucher avec des inconnus lui donnent envie de vomir. La bille lui remonte dans la gorge, alors qu’elle détourne ses yeux remplis de larmes. « Je ne vous connais pas ! Je ne sais pas ce que vous voulez de moi, mais la police va me retrouver ! » Se redressant rapidement, Zoeliana se remet debout. Avalant difficilement sa salive, la brune ne peut se résoudre à accepter cette mauvaise blague. « Je ne sais pas dans quel délire de taré vous êtes, mais je vais m’en aller. Je ne suis pas un objet, ni votre propriété. Ma vie m’attend, je vais y retourner. Rendez-moi mes affaires que je puisse me changer, avant de partir. Et enlevez-moi ces menottes débiles. » Elle tente de montrer qu’elle est forte, même si en réalité, tout son corps tremble.
(c) Dandelion |
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| | Sujet: Re: Etre à ton service. [Lain/Zoeliana] | |
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