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 Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]

Arwen Jeminson
Arwen Jeminson
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MessageSujet: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptyVen 9 Sep - 14:31

 
le bonheur d'être avec toi.
Alarik & Arwen.
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gif Ouvrant péniblement les yeux, la lumière du soleil vient lui agresser les rétines après une longue sieste. Mettant quelques secondes à se rappeler où elle se trouve, ses doigts agrippent avec force le drap. Elle a encore beaucoup de mal à accepter cette nouvelle situation. Se redressant doucement, s’appuyant contre le mur, elle réfléchit rapidement. Elle en a traversé des épreuves. Est-elle au bout ? Elle n’en est pas moins sûre. Sa vie a commencé par de la violence. Un père toxico et violent, une mère qui avait du mal à joindre les deux bouts et elle, petit bambin qui devait s’élever seul. Aussi, les cris ont toujours rythmé son passé, toute sa vie en réalité. Mais quand les affaires de drogues sont entrées dans la maison, les choses ont dérapé. La famille a été menacée et c’est ainsi que la protection des mineurs est venue la chercher. Mais malheureusement, ils sont arrivés bien trop tard, et Arwen avait vu le corps inerte de ses parents. Mais également la menace écrite sur une de ses photos, annonçant qu’elle serait la prochaine. Un frisson lui remonte le long de la colonne vertébrale, alors qu’elle craint toujours pour sa vie. Fort heureusement, Alarik a été associé à sa protection. Ils ont donc quitté Seattle pour Los Angeles, afin d’éviter qu’on la retrouve. Regardant son réveil, 17h47, n’entendant pas un bruit dans la maison, Arwen se redresse doucement. Alarik a dû aller se reposer également dans sa chambre et finir par s’endormir. Vêtue d’un grand t-shirt, elle attrape tout son linge sale pour aller mettre une machine. Elle n’a plus rien à mettre si ce n’est un vieux t-shirt avec un jogging. Allant jusqu’à la salle de bain, la rousse allume l’eau pour prendre une bonne douche chaude. Cela lui fait du bien. Elle a bien besoin de détendre ses muscles douloureux. Malheureusement, alors qu’elle va pour se rincer les cheveux, elle ne sent que l’eau froide qui ruisselle sur sa peau. Frissonnant, elle ouvre les yeux ; mais le robinet est tourné du bon côté. « Merde ! » Un juron lui échappe alors qu’elle coupe l’eau. Sortant de la salle de bain, elle cherche partout une serviette. Mais rien. Elle l’a mis dans la machine à laver ! S’insultant mentalement, elle repère celle d’Alarik. Aussi, elle s’enroule dedans. Elle va devoir le prévenir qu’il n’y a plus d’eau chaude. Attachant ses cheveux avec une pince pour éviter qu’ils goutent partout, la rousse sort rapidement de la salle de bain pour vérifier s’il y a de l’eau chaude à la cuisine. Mais ce n’est pas le cas non plus. Regardant la porte qui mène à la cave, elle frisonne. Le ballon d’eau chaude se trouve à l’intérieur, mais depuis ce qui est arrivé à ses parents, elle est incapable de se retrouver dans le noir. Encore pire s’il y a de l’orage. Aussi, Arwen tourne rapidement les talons. Remontant l’escalier, elle s’arrête devant la porte d’Alarik. Frappant doucement, elle serre les lèvres en entendant pas de réponse. Décidant d’ouvrir la porte, tenant fermement sa serviette d’une main, elle tourne la poignée doucement. Puis d’un pas tremblant, elle entre dans la chambre plongée dans l’obscurité. « Rik ? Rik tu dors ? » Elle espère que c’est le cas et qu’il n’est pas occupé avec une femme. Après tout, elle a conscience que c’est un très bel homme et il en a peut-être marre de devoir jouer les nounous avec elle.

(c) Dandelion
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Alarik Snyder
Alarik Snyder
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MessageSujet: Re: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptyVen 9 Sep - 22:23

 
le bonheur d'être avec toi.
Alarik & Arwen.
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gif Ton corps bouge contre ton gré, se perd au milieu de ces draps trop vide à ton goût. Tu ressens une douleur dans chacun de tes membres alors que tu n’en comprends pas l’origine. Tu es à la fois ici, et perdus très loin.

Du sang. Du sang là où qu’aille ton regard. Tu ne vois que ça, ne sens que ça, cette odeur humide et moisi qui t'oppresse la poitrine. Cette couleur rouille à perte de vue. Tu n’étais là que pour ça. Tu devais éviter qu’une telle chose arrive. Tu devais te battre pour ça. Donner ta vie s’il le fallait. C’est ton métier. Tu as juré pour ça. Non. La vérité c’est que ce n’est plus un métier. Plus une obligation. Plus une contrainte. Depuis un temps déjà. Forcément, quand le temps passe. Quand l’on s’investie depuis des mois, des années, ça devient personnel. On ne peut pas empêcher les sentiments. On t’a toujours dis que ressentir était ce qui faisait de toi le meilleur. Ce qui te rendait plus redoutable. On ne peut pas toujours rester froid et distant, t’es mené à gérer des enquêtes avec des gosses. Comment ne pas ressentir ? Mais là, ça a dépasser les quelques sentiments d’attaches. Ce n’est pas comme avec les autres enfants que tu as aidé. Peut-être parce qu’elle est plus proche de la frontière qui fera d’elle une femme. Peut-être parce que tu n’as jamais eu une enquête si longue, que cela fait des mois que tu es enfermé avec elle, limitant au maximum les contacts avec l’extérieur… Il en va de sa sécurité. Tu ne sais pas ce qui est différent. Enfin si, tu sais. Mais tu ne sais pas ce qui a déclenché ça.

Tu avances. Le sang est toujours aussi présent, l’odeur aussi puissante. Mais tu n’as encore rien vu. Tu changes de pièce, et c’est là que tu le vois. Son corps. Étendu sur le sol. Ses long cheveux emmêlés. Sa bouche entrouverte. Ses yeux écarquillés par l’effroi. Et cette longue estafilade sur sa gorge. Les bleus qui parcourent son corps comme la preuve indéniable qu’elle a été malmené. Tu la fixes. Tu fixes ce regard sans vie. Ce regard qui te supplie de l’aider. De faire quelques choses. Et tu crois l’entendre. Te parler. Te crier ton nom. « RIK » Ton cœur rate un bâtiment. S’affole. Tu ne peux pas l’avoir perdu.


« Rik, tu dors ? Tu te redresses d’un coup, les jambes emmêlés dans les draps. Tu es recouverts de sueur, ton cœur bat à un rythme effréné. Tu as du mal à récupérer une respiration normal. Les images de ton cauchemar te hante encore. D’autant plus que tu es incapable de savoir d’où vient sa voix. Tu sais qu’elle est là, dans ta chambre, mais tu ne sais pas où. « Peux-tu allumer la lumière s’il te plaît ? » Tu as besoin de te repérer. De te ressaisir. De la voir. De voir son visage plein de vie.

Puis d’un coup, tes vieilles habitudes reprennent le dessus. Tu t’inquiètes. « Jem ? Est-ce que tout va bien ? Que fais-tu ici ? » A ta connaissance, tu es la seule à l’appeler comme ça. Tu as très vite pris l’habitude de l’interpeller par un raccourci de son nom de famille. Tu ne sais pas vraiment d’où ça vient, mais tu aimes être le seul à l’appeler ainsi. Ta première erreur a été de t’endormir. Tu n’aurais pas du être aussi imprudent. Il aurait pu se passer n’importe quoi pendant ce temps là. Ta deuxième erreur, ne pas être totalement réveiller. Parce que tu ne te rends compte que maintenant de sa tenue carrément inapproprié. Inapproprié au possible pour tes yeux qui peine à rester dans les siens, à ne pas partir à la découverte de ses courbes aussi avantageuses que délicieuses. Du moins, telles que tu les imagines. Tu te racles la gorge, pour te rappeler toi-même à l’ordre. « Est-ce que… Tu as besoin de moi pour quelque chose ? Tu veux que je te fasse couler un bain ? » Tu détournes les yeux. T’es gêné. Au début tu l’as beaucoup aidé à faire couler des bains. Tu l’as même douché plusieurs fois en pleine crise de panique. Mais c’était beaucoup moins le bordel dans ta tête à l’époque.
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Arwen Jeminson
Arwen Jeminson
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MessageSujet: Re: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptySam 10 Sep - 17:26

 
le bonheur d'être avec toi.
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gif Elle ne sait pas si Alarik s’y connaît en plomberie. Mais tout étant, c’est qu’ils ne vont pas pouvoir rester sans eau chaude. Arwen est du genre à se laver deux fois par jour, plutôt qu’une fois par semaine. Alors l’idée même de sauter la douche la fait paniquer. L’eau elle a appris à l’aimer, lorsqu’elle était en crise. Lorsque son cœur la comprimait de l’intérieur. C’est Rik qui l’emmenait à la salle de bain et l’aider à se calmer en prenant un bain. C’est en repensant à ses moments qu’elle rougit, alors qu’elle admirait l’homme. Pas comme une enfant. Mais comme une femme qui désirait un homme. Jamais Arwen avait ressenti une telle chose et pourtant, il fallait se rendre à l’évidence : Alarik ne l’a laissé pas indifférente. Pourtant, la rousse ne pouvait lui avouer. Il était beaucoup plus vieux, sans parler qu’il avait peut-être une femme qui l’attendait quelque part. Inspirant profondément, sortant de ses pensées, la jeune-femme frappe doucement à la porte de chambre. Mais restant sans réponse, elle se force à tourner la poignée de la porte, avant d’entrer dans la pièce plongée dans l’obscurité. Se raclant la gorge, Arwen prend doucement la parole, n’espérant pas le trouver au lit avec une femme. Après tout, même s’ils doivent être prudents, il a des désirs. Du moins, c’est ce qu’elle a toujours entendu. Elle, elle n’en a aucune idée, n’ayant jamais été plus loin que quelques caresses avec Dean. Puis jamais le garçon l’a électrisé comme le fait l’homme qui veille sur sa sécurité. Hochant la tête, la rousse se rend compte que c’est idiot, alors qu’il ne peut pas la voir. Elle aurait mieux fait de s’habiller, mais il est trop tard pour ça. Serrant la serviette qui recouvre son corps nu avec force, elle appuie de son index sur l’interrupteur. La lumière se fait rapidement dans la chambre, et elle se force à appliquer un sourire forcé sur ses lèvres. En réalité, elle est mal à l’aise et ses joues rougissent lourdement. Elle aurait vraiment dû s’habiller ! Voyant qu’il s’inquiète, elle fait un geste de la main qui se veut rassurant, manquant de lâcher sa serviette. « Oui oui tout va bien t’inquiète ! » Un rire nerveux lui échappe, alors qu’elle détourne le regard. Il est torse nu et elle a beaucoup de mal à détourner le regard. Comment peut-elle être attirée par lui ? Lorsqu’il reprend la parole, Arwen se force à reposer son regard sur lui, sans dévier vers plus bas. « Euh non … Enfin oui j’ai besoin de toi. » Elle s’emmêle les pinceaux ! Grognant contre elle-même, la rouquine se force à inspirer avant de reprendre. « On n’a plus d’eau chaude. » Simple et efficace. Elle espère sincèrement qu’il va pouvoir réparer tout ça. « Et je n’ai plus de vêtements propres ni de ... enfin t'as compris. » Pas besoin de préciser que c’est également le cas pour les sous-vêtements. Passant une main dans ses mèches, elle ne peut que faire descendre son regard sur son torse musclé. « Donc ouais, j’ai besoin de ton aide. » Est-ce que si elle posait sa tête dessus, ça serait aussi confortable que dans ses rêves ? Se forçant à se détourner, elle sort de la chambre pour le laisser se lever. Devant la porte, pensant qu’il ne l’entend pas, elle se réprimande toute seule. « Tu ne devrais pas avoir de telles pensées, Arwy ! » Puis quand elle se rend compte qu’il est là, habillé, elle rougit avant de se reculer pour le laisser passer. Il doit bien se douter qu’elle n’est pas descendue dans la cave, vu sa peur du noir. « Tu penses pouvoir faire quelque chose, Rikky ? J’ai …besoin d’une douche. » Un code entre eux. Un code qu’ils ont créé ensemble. Le moyen de lui faire comprendre qu’elle sait qu’une crise n’est pas loin, et qu’elle a besoin d’évacuer.

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Alarik Snyder
Alarik Snyder
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MessageSujet: Re: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptySam 26 Nov - 18:47

 
le bonheur d'être avec toi.
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifTu as du mal à te fixer sur la situation après un tel cauchemar. Tu n'arrives pas reprendre pieds avec la réalité, à te rendre compte que toutes ses choses que tu as vu ne sont pas réelles. Ton premier réflexe serait de la prendre dans tes bras, et de la serrer contre toi. De te rendre compte qu'elle est bien là, bien vivante. Qu'elle ne s'est pas échappé, qu'elle ne t'a pas échappé. Que tu n'as rien laissé lui arriver. Mais peine perdue, ton cerveau n'arrive pas à focaliser. Et tu ne peux pas la prendre dans tes bras, c'est contre la logique, contre la déontologie. Pourtant, tu t'occupes d'elle depuis longtemps maintenant. Il a parfois fallu que tu lui viennes en aide lors de crise qui vous a pousser à vous retrouver dans une situation plus délicate que ne le ferait une simple accolade. Mais tu sais aussi que ton cerveau est faible, ou plutôt, ton coeur. Que tu ressens des choses bien trop compliqué, bien trop forte pour te contrôler de manière correcte en sa présence. Alors tu ne peux pas prendre le risque. Alors tu attends. Tu attends comme un con qu'elle daigne allumer la lumière, et que tu puisses te concentrer sur ce qui t'entoure.

Mais en fin de compte, la réalité est encore plus cruelle, tu aurais mieux fait rester dans le noir, dans ton trouble, parce que la découvrir ainsi, le corps seulement recouvert d'une serviette, ça déclenche des sensations que tu préférerais ne pas sentir. Tu sens ton corps réagir à l'appel du sien, et ce n'est pas raisonnable. Tu te redresses, et l'interroge sur sa présence avant que tes pensées ne s'emballe. « Oh, je vois » Ca te remet les idées en place, et explique sa tenue légère. « J'arrive. Laisse-moi une minute pour m'habiller » Elle s'échappe, et tu en profites pour te secouer la tête, te remettre toutes les idées en place. Il faut vraiment que tu te reprennes. Depuis quelques jours, tu sens que tout t'échappe. Tu en es même à te demander si elle ne serait pas plus en sécurité ailleurs, avec quelqu'un d'autre que toi. Et tu sais, au fond, que personne ne pourra mieux la protéger que toi. Parce que tu tiens réellement à elle. Qu'elle n'est plus juste le travail. Mais c'est aussi tout là le problème.

Tu enfiles des fringues à la va vite, et tu rejoins Arwen pour que la panique ne la gagne pas. Tu as senti dans sa voix ce très léger tressautement qui marque le début d'une crise, et tu ne veux pas qu'elle se retrouve seule si cela venait à se concrétiser. « Je ne sais pas, tout dépend du problème, je vais aller jeter un coup d'œil. Ca ira ? Je peux te laisser quelques minutes ? » Tu lui jette un coup d'œil, t'assure que c'est ok avant de descendre à la cave. Tu connais cette baraque par coeur depuis le temps que vous êtes bloqué ici, et trouve le tableau sans mal. Tu touches à deux trois boutons, essaie de bidouiller quelques trucs, mais c'est peine perdu. Il semblerait que la panne ne vienne pas de là, et qu'il faille faire intervenir quelqu'un d'extérieur. Tu ne traines pas plus en bas en sachant que tu ne pourras rien faire de plus. Lors que tu remontes, tu secoues la tête à l'intention de la jeune femme et attrape ton téléphone. « C'est Snyder... Oui... J'aurais besoin d'une intervention, ici... Eau chaude, je n'ai pas réussi à résoudre le problème... Non... Oui... Non. Non, ne faites pas intervenir n'importe quoi... Oui, une personne de confiance. Très bien, merci. » Tu raccroches et glisse le téléphone dans ta poche. « Je suis désolé, il va falloir se passer de la douche » Tu grimaces, parce que tu sais que cela pourrait vous mener à une situation délicate si elle cède à la panique. « Est-ce que... Est-ce que je peux t'aider ? Est-ce que je peux faire quelque chose ? » Tu réfléchis à toute allure pour ne pas laisser de temps à la crise de se déclencher. «  Est-ce que tu veux qu'on aille cuisiner un truc ensemble ? »

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Arwen Jeminson
Arwen Jeminson
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MessageSujet: Re: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptySam 21 Jan - 13:52

 
le bonheur d'être avec toi.
Alarik & Arwen.
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifLorsqu’elle n’a pas d’eau chaude, elle va immédiatement trouver Alarik. Enroulée uniquement dans une serviette qui couvre à peine son corps nu, elle est gênée lorsqu’elle doit allumer la lumière. Elle aurait vraiment mieux fait de s’habiller avant d’aller le trouver ! Les joues rouges, elle lui explique rapidement le problème. Mais ce n’est pas facile de se concentrer, lorsqu’elle aperçoit son torse nu. Souvent, l’homme hante ses pensées, même si elle sait que c’est mal. Arwen a beau faire tout son possible pour passer outre ses sentiments, elle n’y arrive pas. Aussi, lorsque l’homme lui demande deux minutes le temps de s’habiller, elle hoche doucement la tête. « Pas de problème. » Sortant rapidement, elle prend la parole persuadée qu’Alarik ne pourra pas l’entendre. Elle ne doit pas avoir de tels sentiments ! Mais elle est interrompue dans son monologue intérieur, lorsqu’elle se rend compte que l’homme est là. Se reculant pour le laisser passer, il doit bien se douter qu’elle n’est pas descendue à la cave toute seule. Reprenant la parole, la rouquine espère sincèrement qu’il pourra faire quelque chose car elle a vraiment besoin d’une douche. Elle sent que la panique n’est pas loin et c’est un des seuls moyens qu’ils ont trouvés ensemble pour passer au-dessus. Plantant son regard dans celui d’Alarik, alors qu’il lui annonce qu’il va aller jeter un coup d’œil à la cave, elle inspire profondément avant de se forcer à sourire. « Oui ne t’en fais pas, tu peux y aller. » Elle n’aime pas l’idée d’être toute seule mais elle doit être forte. Aussi, elle regarde l’homme s’éloigner sans un mot, serrant avec force sa serviette entre ses doigts. Mais lorsqu’Arwen ne le voit plus, elle sent sa poitrine qui se serre. Fermant les yeux, elle se force à respirer à plusieurs reprises, afin de rester calme. Le temps lui semble interminable. Quand elle entend de nouveau les pas de Rik dans l’escalier, la rousse ouvre de nouveau les yeux, soulagée. Croisant mentalement les doigts pour qu’il ait réussi à réparer l’eau chaude. Mais en voyant sa tête, Arwen comprend que ce n’est pas le cas. « Mer … Mince … » Un juron a failli lui échapper. Elle laisse Rik prendre son téléphone. Elle ne cherche pas à savoir qui est-ce qu’il a en ligne. Sûrement un collègue de la protection des mineurs ou de la gendarmerie. Mais quand il raccroche, la suite fait battre le cœur bien plus vite dans la poitrine de la jeune-femme. « Ok … » Cela va être compliqué pour elle. Elle avait vraiment besoin d’évacuer après ces cauchemars et souvenirs. Alarik reprend la parole, mais Arwen est incapable de lui répondre. L’aider ? Elle aimerait mais elle ne sait pas comment il pourrait faire actuellement … Il finit par proposer de cuisiner. Hochant la tête, tâchant de rester calme, elle se force à afficher un sourire forcé. « Je … Oui on peut cuisiner peut-être … Et hum … t’aurais quelque chose à me prêter ? J’ai … j’ai plus qu’un jogging et un t-shirt sale. » Et ça l’embête de devoir les remettre, il faut être honnête. Mais ça la fait rougir de faire une telle demande. Arwen espère juste qu’il ne va pas se braquer d’une telle demande. Jouant nerveusement avec un fil de la serviette, elle souffle une nouvelle fois. « Tu … tu veux cuisiner quoi ? Je ne suis pas très douée tu sais, sauf si c’est des pâtes. » Elle rit doucement. Arwen a beau avoir grandi seule, elle n’a jamais appris à cuisiner. Une fois changer, elle rejoint Alarik dans la cuisine. Elle est bien déçue de ne plus voir son torse nu. « Je peux faire quoi pour t’aider ? » Mais en attrapant une assiette, elle la lâche, à cause de ses mains tremblantes. Les larmes montent aux bords de ses paupières, honteuse, faible. « Pardon, je suis désolée … »

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Alarik Snyder
Alarik Snyder
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MessageSujet: Re: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptyDim 22 Jan - 13:20

 
le bonheur d'être avec toi.
Alarik & Arwen.
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifTu ne sais pas ce qu'il se passe, si c'est une simple coïncidence cette coupure, ou si tu dois rester sur tes gardes car une menace guette. Dans tous les cas, tu te promets de rester à ses côtés jusqu'à ce que le soucis soit réglé. Tu ne la lâcheras pas d'une semelle, juste au cas où. Ca t'emmerde de ne pas être en mesure de régler toi même le problème, de devoir lui dire qu'elle ne pourra pas prendre de douche, de ne pas pouvoir l'aider un peu plus. Ca te tue, de voir le trouble dans son regard, cette peur indicible. Alors, tu t'efforces de lui venir en aide, de lui proposer quelque chose qui pourra peut-être l'aider. Tu essaies de chercher un truc qui pourrait lui changer les idées. Tu lui proposes de cuisiner, parce que toi, c'est quelque chose qui te détend. Et surtout, parce que là, au moins, tu sais ce que tu fais, donc tu pourras lui donner de bon conseil. « Oui, bien sûr. Tu connais le chemin, fouille, trouve ce qui te plaît. » Tu détournes bien vite les yeux, juste pour qu'elle ne saisisse pas cette lueur dans tes yeux, cette chaleur qui remonte le long de ta colonne vertébrale à l'idée qu'elle porte tes vêtements. Tu respires un grand coup, et tu la laisses partir dans ta chambre. T'essaies de te ressaisir, mais ce n'est que pire une fois que tu la vois revenir, avec les dits vêtements. Merde alors. Comment des habits si grand, qui flotte sur son corps peuvent la rendre si sexy ? Tu détournes le regard, il ne faut pas que tu penses à ça, à son corps qui se cache sous le tissu. Merde, tu ne devrais même pas avoir de telles pensées, tu es là pour la protéger. Pas pour la désirer. Tu files vers la cuisine, et tu sors des ustensiles un peu au hasard, sans savoir ce que tu vas cuisiner. « Je ne sais pas. Quelque chose te ferait plaisir ? Qu'est-ce que tu aimes ? » Tu l'observes. Mauvaise idée. Tu vois son visage crispé. Tu sais que ce n'est pas suffisant pour lui permettre de se détendre. Merde. Tu ouvres le frigo, attrape des légumes. « Tu n'as qu'à... » Lui tendant les légumes, tu es interrompu par le fracas des assiettes au sol. Tu vois son regard qui se voile, les larmes poindre au coin de ses yeux. Merde. Tu lâches les légumes sur le plan de travail, et le contourne pour t'approcher en vitesse d'elle. Immédiatement, tu la prends dans tes bras, la serre contre toi. Tu la soulèves, l'asseyant sur le plan de travail pour qu'elle ne se blesse pas avec les bouts brisés. « Et chut, ce n'est rien, ok ? Regarde moi. Jem'... Regarde-moi » Tu caresses ses cheveux dans un geste rassurant, essayant de la détendre comme tu peux. Putain, si seulement tu pouvais l'amener prendre un bain, l'aider à se détendre. Mais tu ne peux pas, et t'es un peu en panique, tu ne sais pas comment lui venir en aide. Et tu détestes la savoir ainsi, aussi faible, chétive, et paniquée. Tu essuies ses larmes, mais d'autres viennent prendre leurs places. Merde, merde, merde. « Respire. Regarde-moi. Respire. Un grand coup » Tu prends son visage entre tes mains, et la pousse à redresser le regard vers toi. Et tu inspires un grand coup, juste pour lui montrer le bon chemin. Tu te glisses entre ses jambes, pour la presser contre toi, la serrer dans tes bras rassurant. « Je t'en prie. Je déteste te voir comme ça. Ca me brise le coeur. » Tu la serres un peu plus contre toi, embrasse ses cheveux, son cou. Tout pour la calmer. Tu ne réfléchis même plus.


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Arwen Jeminson
Arwen Jeminson
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MessageSujet: Re: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptyDim 22 Jan - 21:55

 
le bonheur d'être avec toi.
Alarik & Arwen.
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifLes joues rougissantes d’une telle demande, Arwen est incapable de regarder Alarik dans les yeux. Bien sûr, elle a déjà porté quelques vêtements à lui quand ils sont arrivés, mais ça lui semble tellement lointain. Malheureusement pour elle, la rouquine n’a plus que de vieux vêtements sales, le reste étant en train de tourner dans la machine à laver. Fort heureusement, l’homme ne se braque pas d’une telle demande. Le remerciant d’un léger sourire, elle cache le bonheur qu’elle ressent à l’idée de porter ses vêtements. Les sentiments qu’Arwen a à son égard sont de plus en plus forts, et il devient compliquer de ne pas le regarder avec … envie. Mais la rousse n’oublie pas qu’à ses yeux elle n’est qu’une gamine et qu’il a sûrement vu des femmes bien plus belles qu’elle. Bien plus fortes également là où elle tremble dans le noir. Secouant la tête pour chasser tout ça de son esprit, elle se dirige vers son armoire, après avoir allumé la lumière. Mais une fois devant, la jeune-femme n’ose pas fouiller ; comme si elle venait d’entrer dans son territoire. Inspirant, alors qu’elle a l’autorisation, elle enfile un de ses t-shirts avant d’attraper un jogging. Mais il est trop grand pour elle, aussi, Arwen doit faire plusieurs ourlets à la taille pour le porter correctement sans qu’il ne glisse de trop. Descendant, elle rejoint Alarik au niveau de la cuisine, lui demandant ce qu’il souhaite cuisiner. Hormis des pâtes, elle ne sait pas faire grand-chose il faut être honnête. Réfléchissant à la question, elle finit par choisir un repas qu’elle aimait quand elle était plus jeune, mais que sa mère faisait rarement par manque de temps. « Des lasagnes tu saurais en faire ? » Au souvenir du visage de sa mère, Arwen sent la crise qui revient de plus belle. Tâchant pourtant de ne rien montrer, elle demande si elle peut aider à quelque chose. Peut-être mettre la table ? Aussi, la rousse attrape les assiettes. Mais avec ses mains tremblantes, son cœur qui tambourine dans sa poitrine, elle les lâche. La vaisselle vient se fracasser sur le sol en de nombreux morceaux. Immédiatement, les larmes lui montent aux yeux. Son père l’aurait frappé pour autant de casse. Son corps se met à trembler de plus belle, alors qu’elle s’excuse auprès de Rik. Elle sursaute en sentant le corps de ce dernier contre le sien, alors qu’il la soulève facilement dans ses bras pour la poser sur le plan de travail. Les larmes dévalent ses joues, et elle doit se faire violence pour regarder Alarik. Elle a beau savoir que c’est lui, c’est le visage furieux de son paternel qui danse devant son regard. Comme un fantôme venu la hanter. Elle sent la main de l’homme dans ses cheveux, mais ça ne l’aide pas. Non, elle a fait une bêtise et la violence va être là pour la punir. La peur la fait trembler d’avance, alors que sa respiration est saccadée. Les mains de l’homme viennent encadrer son visage, ses pupilles rencontrant les siennes. Tâchant de caler sa respiration sur celle de Rik, elle a pourtant l’impression d’étouffer. Quand elle se calme un peu, le corps de Rik vient de nouveau contre le sien. Passant ses bras autour de la taille de l’homme, s’agrippant avec force à son t-shirt, elle sait que c’est son point d’ancrage. Que tant qu’il sera là, elle pourra toujours se relever. Arwen sent les lèvres de Rik contre ses cheveux, son cou. Elle ne se contrôle plus. Et ce qu’il lui dit brise son cœur de jeune-femme. Elle s’en veut de le faire souffrir autant. Les mains tremblantes, elle vient en relever une pour la poser sur la joue de l’homme. Son pouce caresse sa pommette au même rythme que sa respiration se calme doucement. Et dans un geste de désespoir, n’arrivant plus à réfléchir correctement, Arwen avance doucement son visage pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. Mais à ce contact si doux mais si brève, elle se rend compte de son geste. Se reculant, cachant son visage entre ses mains, elle se remet à pleurer. Pas de peur, mais de honte. « Pardon je n’aurai pas dû, je ne sais pas ce qui m’a pris … » Elle murmure doucement, alors que son cœur bat plus vite, redemandant une nouvelle fois de goûter à ses lèvres.


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Alarik Snyder
Alarik Snyder
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MessageSujet: Re: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptyDim 22 Jan - 23:13

 
le bonheur d'être avec toi.
Alarik & Arwen.
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gif Tu détournes le regard d’elle, car même si cette vision te plaît, même si la voir dans tes vêtements te donne un pincement au cœur, tu ne peux pas te permettre de la reluquer. Tu n'es pas là pour ça. Elle t’est inaccessible. Putain, tu es là pour la protéger, par pour ressentir de quelconques sentiments à son égard. Il fallait que tu te reprennes, que tu te remettes les idées en place, sans quoi vivre chaque jour à ses côtés aller être une véritable torture pour toi. Tu te diriges jusqu’à la cuisine. En espérant que ça te calme tes ardeurs autant que cela calmera ses craintes. Tu te glisses derrière le comptoir, l’interrogeant sur ses préférences. Tant qu’à faire, tu préférerais cuisiner quelque chose qui lui ferait plaisir.

« Va pour des lasagnes alors » Tu n’es pas un grand chef, mais tu devrais parvenir à t’en sortir. A faire quelque chose d’assez comestible. Tu attrapes des tomates, ainsi que des oignons, et alors que tu t’apprêtes à lui tendre le légumes pour qu’elle te prête main forte, c’est là que ça dérape. Merde. Tu n’as jamais été très doué pour réussir à calmer les gens. C’est pour ça que vous aviez mis ce système de douche au point entre vous. Parce que ca la calmer, et toi ça t’évitait de paniquer à l’idée de devoir la rassurer. Mais ce soir, tu n'as pas cette solution, alors il va falloir que tu fasses sans. Tu contournes le comptoir, et l’assoies dessus afin de l’éloigner d’une quelconque blessure avec les bouts de verre. Il ne manquera plus que ça. Tu lui parles avec calme, évitant de céder toi-même à la panique. Tu essaies de faire en sorte qu’elle se cale sur ta propre respiration. Ca a l’air de l’aider, quelques secondes à peine, avant que ça ne reparte de plus belle. Tu perds un peu plus les pédales à mesure que tu sens son corps trembler contre toi. Alors tu t’approches d’elle. Te glisser entre ses cuisses. Laisse tes lèvres se perdre sur la peau de son visage. Tu ne contrôles plus rien.  Tu veux juste qu’elle se calme, qu’elle revienne à elle. Tu donnerais tout pour ça.

Puis, ce sont ses mains à elle, sur ton visage, qui caresse tes lèvres, juste avant que le siennes ne s’y pose. A peine un frôlement. Elle ne s’attarde même pas assez pour que tu puisses lui rendre son baiser, pour que tu puisses en profiter. Déjà elle s’éloigne. Déjà elle s’excuse. Et toi, y’a un truc qui se brise dans ton cœur. Un truc qui vrille dans ta tête. Tes mains se contracte sur ses hanches. Demain tu t’en voudras parce que tu sais que ta pression laissera des marques sur sa peau. Mais là, de suite, c’est la seule chose qui t’empêche de te jeter sur sa bouche, de la dévorer.

Mais ta lutte intérieur ne dure pas longtemps. Tu ne résistes pas à son corps tendu vers toi, à ses lèvres trempées qui appellent les tiennes, à son regard. Et tu fonds sur sa bouche. Ce n’est pas léger, ce n’est pas tendre. Tu dévores ses lèvres, les ravages des tiennes. Tu forces la barrière de ses lèvres de ta langue, la pousse toujours plus loin.  Parce que t’as besoin de la goûter encore. Plus. Tu la reproches un peu plus de ton corps. D’une pression sur ses fesses, tu la mènes au bord du comptoir, pour que son corps soit au plus proche du tien, frotte contre toi. L’une de tes mains passent entre vous, vient pétrir sa poitrine. Tu es exigent, tu en demandes beaucoup, trop. Tu revendiques son corps alors que tu ne devrais pas. Tu serais prêt à la prendre ici, si elle te laissait faire. Parce que tu n’as plus aucun contrôle, tu es dans l’incapacité de réfléchir, de t’arrêter.

C’est la sonnette qui t’empêche de faire la plus grosse erreur de ta vie. Elle te ramène à la réalité, et d’un coup, tu t’éloignes d’elle, maintenant plusieurs mètres de sécurité entre vous. Tu la regardes, avec des yeux exorbité. Putain, qu’est-ce qui t’a prit de te laisser aller de la sorte. De demander autant d’elle. Tu fuis son regard. Tu n’oses même pas lui demander comment elle va, ou même ne serait-ce que t’excuser. Parce que ca rendrait ton comportement réel. « Ça doit être le dépanneur. Je dois passer un coup de fil, est-ce que tu peux t’en occuper ? » Tu ne lui laisses pas trop le choix de toute façon. Tu prends la fuite. Tu n'as pas réellement de coup de fil à passer. Tu as juste besoin de t’éloigner d’elle. De reprendre tes esprits. De ne plus l’avoir dans ton champ de vision.

A tel point que tu en oublies toute prudence. Et c’est lorsque tu reçois le message de ton collègue Le dépanneur ne sera pas là avant une heure, j’espère que ca ira jusque là. que tu te rends compte de ton erreur. Aussi tôt tu fais demi tour, sprintant comme un fou. « ARWEEEEN » Tu hurles son prénom. Comme si cela pouvait avoir un véritable intérêt. Putain. Tu as été trop con. Tu as laissé tes sentiments prendre le contrôle, le dessus, et tu as commis une erreur. Une erreur qui pourrait lui être fatal. Qui est-ce ? Qui est cette personne qui a sonner à la porte ? Une menace. Putain. Tu es presque sûr que c’est lié à cette panne. Tu avais un mauvais pressentiment, et c’est en train de se produire. Lorsque tu déboules dans l’entrée, la porte est grande ouverte. Tu te précipites vers elle, alors que tu crains déjà ce que tu vas trouver.

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Arwen Jeminson
Arwen Jeminson
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MessageSujet: Re: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptyLun 23 Jan - 10:22

 
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifLe corps tremblant, Arwen met du temps à se calmer. Sa respiration est rapide, malgré l’aide d’Alarik. Elle veut se calmer, mais c’est tellement difficile. D’ordinaire, le seul moyen qu’elle a pour le faire, c’est de prendre une douche ou un bain. Mais manque de chance, il n’y a pas d’eau chaude et le réparateur n’est pas encore passé. Lorsque la rousse sent les lèvres de l’homme contre son cou, elle perd toute raison. Elle ne devrait pas et pourtant, elle n’arrive plus à réfléchir avec raison. Levant sa main, la rousse vient caresser délicatement sa pommette, ses lèvres. Et dans un geste immédiat, elle vient à poser ses lèvres sur celle d’Alarik. Un simple contact bref, aussi léger qu’une plume. Se reculant immédiatement derrière, Arwen vient se cacher le visage entre ses mains, alors que les larmes inondent une nouvelle fois ses joues. Elle est tellement honteuse, que même à elle, ses excuses ne semblent pas plausibles. Qu’est-ce qui lui a pris de dévoiler ainsi ses sentiments ? Les mains d’Alarik, toujours posées sur ses hanches, serrent avec force sa peau. Grimaçant, elle se force à relever le regard vers l’homme, car il n’a toujours pas répondu. Il doit être furieux contre elle, et il y a de quoi ! Arwen tente de trouver les bons mots pour s’excuser une nouvelle fois, mais rien ne sort d’entre ses lèvres. Et celles de l’homme viennent les rencontrer avec force. Jamais personne ne l’a embrassé de la sorte. Sa langue vient chercher la sienne, faisant naître un frisson le long de la colonne vertébrale de la jeune-femme. Jamais elle n’a ressenti ça. Ses mains viennent encadrer la nuque d’Alarik alors qu’il rapproche son corps du sien. Une pression et la voilà au bord du comptoir. Ce n’est que Rik qui l’empêche de tomber, alors qu’elle tente de lui rendre son baiser avec fougue. Mais elle a l’impression d’être maladroite, de ne pas savoir s’y prendre. La main de Rik vient à se poser contre sa poitrine et le désir monte en flèche. Jamais elle n’a été aussi loin avec Dean, mais c’est tellement plaisant. Tellement attendu même dans ses rêves les plus fous. Un gémissement de plaisir lui échappe, alors qu’elle est prête à tout lui donner. Pourtant, elle n’a jamais eu sa première fois et là, elle est prête à la donner à Alarik sans une once d’hésitation. La sonnette l’a fait sursauter, tout comme Rik qui s’éloigne. Elle Arwen le regarde avec des yeux ronds, ne sachant pas quoi dire. Cette fois, c’est lui qui lui a rendu son baiser. Mais avant que la rousse ne puisse dire quelque chose, il fuit du regard, annonçant qu’il a un coup de téléphone a passé. Le cœur de la jeune-femme se brise, alors qu’elle comprend qu’il regrette. Hochant simplement la tête, Arwen le regarde s’éloigner. Puis elle se laisse glisser sur le sol, avant d’attraper la pelle et la balayette pour ramasser les bouts de verre. Ses lèvres la picotent encore d’un tel baiser. Elle aurait tellement aimé qu’il ne regrette pas cet acte, elle qui l’a tant attendu. Ayant fini de ramasser, les mains encore tremblantes, la rousse se demande si elle doit couper les tomates ou non. Entendant des pas, elle s’apprête à s’excuser auprès de Rik, mais en se retournant, ce n’est pas son protecteur. Elle s’apprête à hurler, mais l’homme avec une grande balafre sur le visage la frappe pour la faire taire. Sa joue lui lance, alors qu’elle sent le sang sur ses lèvres. « Ferme ta gueule ! » Le message est clair. Tremblante, elle se recule doucement. Mais avant qu’elle ne puisse réagir, l’homme vient à la plaquer contre le mur, sa main enserrant avec force son cou. Elle commence à manquer d’air. Il va la tuer. Arwen se débat, mais il est bien trop fort. Tapotant à côté d’elle, Arwen finit par mettre la main sur le manche du couteau. Et dans un geste instinctif, la gorge douloureuse, elle ferme les yeux et plante le couteau. L’homme la relâche dans un cri de douleur, alors que la rousse se laisse glisser sur le sol, le couteau devant elle comme pour se défendre. L’inconnu se tord de douleur devant elle, mais il est encore vivant. Elle n’a touché aucun organe vital normalement. « Rik … » Mais ce n’est qu’un murmure. Elle est incapable de parler, il a dû lui écraser les cordes vocales en serrant avec force. Entendant de nouveaux pas, elle relève les yeux embués de larmes. Mais ce n’est qu’Alarik. Lâchant le couteau, elle se redresse malgré ses jambes tremblantes et elle se jette dans ses bras. Elle prend la parole, mais ça ne sort qu’en murmure. « Il voulait me tuer … »


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Alarik Snyder
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MessageSujet: Re: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptyVen 26 Mai - 16:01

 
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifT'as fait une connerie, une grosse connerie. Tu n'aurais jamais dû te laisser aller avec elle. T'es censé représenter une figure d'autorité, de protection. T'es pas censé éprouver autre chose que de la sympathie - et encore - pour elle. Là, non seulement tu l'as embrassé, mais si la sonnette ne t'avait pas interrompu, tu aurais franchi une barrière bien plus intime. Et là tu n'aurais eu que tes regrets pour pleurer. Pas des regrets parce que tu ne la désires pas - c'est bien là tout le problème. Mais parce que ta stature t'impose de garder une certaine distance. Parce qu'elle est mineur bordel. MINEUR. Et que tu es censé la protéger des pervers qui cherchent à s'en prendre à elle, ce genre de mec qui n'ont aucune honte à violer l'intimité d'une femme et encore plus des gamines. Et voilà que toi, t'étais prêt à prendre tout d'elle. L'inverse de ce que ton boulot exige. T'as fait le con. Et en plus, tu as fuis tel le lâche que tu es.

Tu montes à peine quelque marche, les pensées en vrac, la culpabilité au maximum, que tu les redescends à la course après avoir lu le message de ton collègue. Merde. Merde, merde, merde. Tu viens peut-être de commettre la pire erreur de ta carrière. Tu aurais dû ouvrir cette porte toi-même, vérifier l'identité de ce type. Être prudent. Quand bien même tu voulais fuir, ne pas affronter la réalité de ton geste, tu aurais dû penser à son bien être, à sa sécurité en premier lieu. TOUJOURS. Quel con. Et t'allais être dans une sacré merde lorsqu'il allait falloir expliquer cette erreur. Encore que, s'il était arrivé quelque chose à Arwen, cela allait être bien plus compliqué. De toute façon, si c'était le cas, tu ne te le pardonnerais pas toi-même.

Tu déboules dans le hall d'entrée pour découvrir la porte grande ouverte, et la pièce vide. T'es déjà en train de te faire les pires scénarios, de l'imaginer aux mains de ravisseurs, lorsque tu entends du bruits - comme une lutte - venir de la cuisine. Aussitôt, tu te diriges vers les sons. Lorsque tu pénètres dans la pièce, prête à faire face à un spectacle peut-être macabre, tu découvres la jeune femme avachi dans un coin, tremblante de tous ses membres. L'homme lui est répandu dans une flaque de sang, en train de grogner entre douleur et mots peu catholique. « Jem'... » Tu te précipites vers elle en même temps qu'elle se jette dans tes bras. Le choc est violent, mais aucun de vous deux ne s'en pleins. Avec ta connerie, tu n'avais même plus espoir de la revoir, tu t'étais déjà imaginer le pire. Tu ne peux qu'enfouir ton nez dans ses cheveux, respirer son odeur. « Tu vas bien ? » Non, bien sûr qu'elle ne va pas bien. Elle tremble de chacun de ses membres. Mais tu veux surtout savoir si elle n'est pas blessé, si elle a besoin de soin. Tu la serres un peu plus fort dans tes bras, et à regret, tu t'éloignes, la tenant à bout de bras. « Tu me laisses quelques minutes ? Le temps que je gère la situation, que j'appelle des renforts. Et après je m'occupe de toi, OK ? » Tu lui caresses la joue, le naturel revenant au galop.

Avant de te complaire dans ce nouveau rapprochement aussi malvenu que le précédent, tu t'éloignes pour t'approcher du type. Dès fois, tu aimerais ne pas avoir cette insigne qui te pousse à respecter la lois. Aujourd'hui en est un très bon exemple. Aujourd'hui, tu aimerais juste prendre ton flingue, lui pointer sur le front, et tirer à bout portant pour lui éclater la cervelle. Malheureusement, ce n'est pas une possibilité. Pourtant, tu sors quand même ton flingue, t'enlèves la sécurité, et tu plaques le canon sur sa tempe. « Tu vois... La jeune femme que tu t'apprêtais à agresser sans aucun remord a été très gentille avec toi. A sa place, j'aurais visé la jugulaire, sans aucun regret. » Tu fais un peu plus pression sur sa tête avec ton arme. « Peut-être que je devrais rectifier le tir. Il suffirait de pas grand chose. Un petite pression, et boum, une balle en pleine tête. Simple, rapide, net. » Tu l'entends baragouiner, à deux doigts de se faire dessus. « C'est interdit ? Oui, sans doute, mais qui pourrait prouver que ce n'est pas de la légitime défense ? Ce n'est pas moi qui irait m'en venter, et certainement pas celle que tu t'apprêtais à tuer toi-même. » Tu lui offres un sourire arrogant pour lui prouver ta supériorité. Lorsque tu te relèves, tu lui assènes un coup de cross assez violente pour le faire tomber dans les pommes. Tu ne le tueras pas, tu voulais juste lui faire assez peur pour qu'il passe aux aveux lorsque tes collèges seraient là pour s'occuper de lui, qu'il est peur des représailles. Tu sors ton téléphone de ta poche et compose le numéro de ton collègue. « C'est moi. On a eu un léger souci ici.... J'aurais besoin de l'intervention d'une équipe... L'intrus est blessé, oui... Si tu pouvais faire venir une équipe pour s'occuper de Jeminson... Merci » Tu raccroches aussi sec, ne t'étale pas plus. Ton ton aurait été plus alerte s'il avait eu une urgence immédiate. Là, ce pauvre type ne représente plus de menace.

Tu te tournes de nouveau vers Arwen, et d'un coup, tu ne sais plus comment agir. T'as envie de la prendre dans tes bras, de la rassurer à nouveau, mais ton équipe pourrait débarquer à tout instinct. Et puis, avec ce qu'il s'est passé avant, tu ne sais plus de quelle manière agir. « Viens là. Viens t'asseoir » Tu lui tires un tabouret pour qu'elle puisse s'installer, libérant ses jambes tremblante de son poids. « Tout va bien, OK ? Je suis désolé, je n'aurais pas dû te laisser seule, j'aurais dû vérifier. Excuse-moi. » Tu attrapes sa main sur le comptoir, et t'efforce de t'en tenir à ce contact. « Je suis désolé, Jem'.. Pour tout. De t'avoir laisser seule, de lui avoir permis de rentrer en out impunité, de l'avoir laisser te faire du mal » Tu t'interromps une seconde. « Mais aussi pour ce qu'il s'est passé avant. Ca n'aurait jamais dû se produire. » Tu vois son regard qui fuit, tu vois la blessure se peindre sur ses traits. Alors d'un doigt sous le menton, tu la pousses à te regarder. « Tu es magnifique, Jem', n'en doute pas. Mais tu es mineur. Je suis là pour te protéger. Pas pour te désirer. C'était une erreur. Et ça ne se reproduira plus. Je ne peux pas me laisser aller. Je n'ai fait que des conneries aujourd'hui. Et ça aurait pu te couter très cher. »

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Arwen Jeminson
Arwen Jeminson
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MessageSujet: Re: Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen]   Le bonheur d'être avec toi. [Alarik/Arwen] EmptyVen 11 Aoû - 15:07

 
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifLorsqu’elle voit Rik, malgré son corps tremblant, elle ne peut pas rester immobile. La peur lui tord les entrailles, alors qu’elle se jette dans ses bras. L’impact est dur, mais elle n’a pas peur de cette douleur. Elle se mord la lèvre pour ne pas éclater en sanglots, alors qu’elle entend toujours l’homme qui murmure des menaces malgré le sang s’échappant de sa blessure. Le serrant avec force dans ses bras, Arwen se contente d’hocher la tête. Elle est en vie, c’est l’essentiel. Ses cordes vocales sont douloureuses, mais ce n’est qu’un détail. Après tout, elle aurait pu mourir … Quand il s’éloigne, la rousse recommence à trembler. Il ne peut pas s’éloigner … Il … Mais fort heureusement, il reste à ses côtés, toujours un petit contact entre eux. Et cela rassure Arwen, cela l’empêche de s’effondrer. Elle frissonne en sentant sa main contre sa joue et elle hoche une nouvelle fois la tête. « D’accord … » Elle murmure, alors que ses cordes vocales sont toujours douloureuses. Il lui faudra sans nul doute plusieurs jours avant de pouvoir reparler sans avoir mal. Continuant de trembler, Arwen ne bouge pas quand Alarik s’avance vers l’inconnu étendu au sol. Elle ferme les yeux, tachant de chasser les images qu’elle vient de vivre. Elle entend les menaces que lance Alarik. Elle entend le bruit de son arme contre le crâne de l’inconnu. Mais la rousse ne bouge pas d’un pouce, continuant de maîtriser ses tremblements. Puis elle entend son protecteur qui passe un appel. Son équipe va venir. Elle sait que c’est nécessaire, mais dans le fond, elle ne veut pas qu’ils viennent investir son espace personnel. Leur espace à elle et à Alarik.

La voix de l’homme raisonne une nouvelle fois, la forçant à ouvrir les yeux. Avalant difficilement sa salive, elle se laisse tomber sur le tabouret. Elle a froid, mais c’est sûrement dû à l’adrénaline qui retombe. Il s’excuse mais elle est incapable de l’arrêter. Pourtant, ce n’est pas de sa faute. Elle porte son regard sur la main d’Alarik dans la sienne. Cela lui fait du bien. Mais quand il annonce que même ce qui s’est passé avant, était une erreur, elle écarquille les yeux. Les larmes viennent de nouveau perler aux bords des paupières, alors qu’elle se mord la lèvre. Cela lui fait encore plus mal que les coups que l’homme lui a donnés. Détournant le regard pour qu’il ne puisse pas voir sa douleur, elle n’a pas d’autre choix que de le regarder, alors qu’il la force à le faire. Secouant doucement la tête, les larmes roulant sur ses joues, Arwen vient à s’approcher de lui, ne pouvant parler fort. « Tu ne peux pas dire ça … Tu n’as pas le droit de décider pour moi … » Il ne peut pas lui refuser une histoire sous prétexte d’une quelconque autorité ou protection. Encore moins s’ils partagent les mêmes sentiments. Elle avance doucement sa main libre dans sa direction, pour caresser sa joue. Mais soudain, elle entend frapper à la porte. Se figeant, elle sent son cœur qui tambourine dans sa poitrine. Elle descend rapidement du tabouret et vient à se cacher derrière Alarik. Mais fort heureusement, ce n’est que l’équipe de l’homme qui arrive. Une femme, avec une trousse de secours s’avance et lui fait signe de la suivre. Levant le regard vers son sauveur, elle veut s’assurer que c’est sans danger. Une fois qu’elle a confirmation, elle suit la femme à contrecœur. Mais elle se doute qu’Alarik a des choses à expliquer à ses collègues. La femme la soigne, lui donne quelques médicaments et tente de la faire parler. Mais Arwen ne dit pas un mot. Elle veut seulement que tout ce monde s’en aille. Une fois soignée, la rousse retourne vers la cuisine. L’homme étendu sur le sol n’y est plus, mais elle trouve Alarik et ses collègues assis autour de la table, une bière devant eux. Elle s’avance doucement et s’arrête derrière son protecteur. Elle meurt d’envie de se blottir contre lui mais … elle ne peut pas. Et elle recommence à paniquer. Le poids de la journée lui tombant dessus. Les larmes de nouveau au bord des yeux, elle n’est pas loin de se blottir dans ses bras, devant tous ces hommes, pour apaiser son cœur battant la chamade. « Rik … j’ai … j’ai vraiment besoin … d’une douche. » Sa voix n’est toujours que murmure à cause de ses cordes vocales. Mais il la connaît. Il peut entendre la souffrance dans sa voix. Et ô combien elle a besoin de lui maintenant …

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