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 A ton service | Roman

Enora Lightningsoar
Enora Lightningsoar
dhampir
Messages : 2
Date d'inscription : 01/03/2023
MessageSujet: A ton service | Roman   A ton service | Roman EmptyJeu 2 Mar - 17:28

 
a ton service
Enora & Roman
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifElle le haie. Elle le déteste.
Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.
Morsure. Morsure. Morsure.
Elle s’efforce de sortir cette putain de pensée de son esprit. Elle est une gardienne. Une dhampir. Et il ne pourra pas éternellement faire ce qu’il veut d’elle.
Bien sûr que si. Il est puissant, il possède une force qu’elle n’a pas, encore moins alors qu’il lui prélève de grosse quantité de sang. Et elle est fiable. Si faible que lorsqu’il ne plante pas ses crocs dans sa gorge depuis plus de 24h, le manque apparaît, et elle serait prête à se mettre à genoux pour le supplier de boire à son cou. Minable. Putain de minable.

Quand est-elle devenu ce pantin ? Quand ? Comment ? Elle devrait se battre pour sortir d’ici. En vain, elle a déjà essayé. Toutes les portes sont closes, aucune sortie de secours. Elle est condamné à être ici jusqu’à ce qu’il se lasse d’elle. Ou qu’il la tue. Cette option est sans doute plus vraisemblable.

Dans sa chambre, elle regarde le reflet de son visage. Elle est belle. C’est long cheveux sont un véritable atout, elle aime comme il retombe le long de son dos. Mais même sa beauté ne peur effacer les cernes sur son visage. Elle n’a même pas le courage de mettre du maquillage pour gommer sa fatigue. Ce n’est pas tellement de la fatigue. La vérité c’est qu’elle n’est pas à sa place ici, qu’elle ne le sera jamais. Alors, elle se meurt. La tristesse et la désolation l’emporte. Parce qu’elle est entouré de monstre. De montres qui s’acharne à la soumettre, la détruire psychologiquement. Alors qu’elle a été entraîné toute sa vie à faire face, à les combattre.

On toque à sa porte. Elle n’a pas le temps de répondre que déjà on pénètre son intimité. C’est ainsi tous les jours. Ils se fichent de son avis, elle aurait pu être nu, que cela aurait été pareil. Le seul moment où elle n’est pas dérangé c’est lorsqu’elle est avec lui. « Le maître a faim. Il vous demande. » Un frison d’excitation remonte le long de sa colonne vertébrale. Pendant quelques heures, elle sera encore plus faible qu’elle ne l’est. Pendant quelques heures, elle sera une honte à son espèce. Mais pendant quelques heures, elle oubliera tout. Elle déteste ce sentiment de bien être qui transforme son corps avant même la morsure. Elle pourrait refuser. Se rebeller. Mais elle a déjà tenté. Mais ce qu’elle ne lui offre pas de lui-même, il vient le chercher contre son gré. Alors elle a cesser de se battre. A quoi bon ? Il est plus fort, il gagnera toujours.

Elle quitte la chambre sur les traces de l’homme pour le rejoindre. Lorsqu’elle l’aperçoit, c’est un mélange de dégoût, d’excitation, d’appréhension, et de besoin qui se rependent dans ses veines. Elle croise son regard, mais le détourne aussitôt. Elle n’arrive pas à le regarder dans les yeux. Parce qu’elle n’arrive jamais à décrypter ce qu’elle y trouve. Alors elle préfère ne pas voir, ne pas comprendre. Elle s’approche du Strigoï. Plus elle s’approche, plus elle sent la veine de sa gorge se mettre à pulser. Elle baisse le regard alors qu’elle n’est plus qu’à quelques centimètres de lui. Ne pas le regarder.
Surtout ne pas le regarder.

« Je.. Le poignet ou le cou ? » Elle demande parce qu’il alterne entre les deux. Parce qu’il ne guéri jamais ses morsures. Elle possède une dizaines de morsures différentes sur l’ensemble du corps. Sans doute lui plaît il de les voir. Elle, lorsqu’elle se contemple sa la révulse. Malgré elle, elle tire déjà sur son col pour lui tendre sa gorge. C’est toujours tellement plus intense lorsqu’il la mord ainsi. Alors, elle espère qu’il choisira cette veine. Parce qu’elle a vraiment besoin d’oublier, de se perdre ailleurs. De ne ressentir que du plaisir.

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Roman Zeklos
Roman Zeklos
Strigoï
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Date d'inscription : 01/03/2023
MessageSujet: Re: A ton service | Roman   A ton service | Roman EmptyMar 7 Mar - 15:52

 
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Enora & Roman
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifCette attaque avait été parfaite. Mieux encore, les strigoïs avaient eu le loisir de prendre des dhampirs et moroïs sur leur coupe. Et Roman n’en fait pas exception. Il aimait se nourrir dans le plaisir ou la souffrance. Malheureusement pour lui, il était difficile de trouver un casse-croûte à la hauteur de ses attentes. Clairement, il était le genre de strigoï qui aime jouer avec sa nourriture. C’est d’ailleurs ainsi qu’il avait trouvé la dhampir. Et depuis, il se délectait à se nourrir d’elle, bien qu’il n’y ait jamais eu plus. Pour l’instant. La brune avait quelque chose qui l’excitait, et c’est bien pour ça qu’il ne l’avait pas encore tué. Allongé dans sa chambre sur le canapé, Roman regarde les deux moroïs en train de se déhancher devant lui. Il a promis à la meilleure danseuse qu’il ne la tuerait pas. Aussi, elles sont en train de se donner à fond, quitte à écraser l’autre. L’une d’elles, la blonde, vient jusqu’à déboutonner sa chemise, glissant les mains sur son torse. Pour l’instant, le brun ne l’arrête pas. C’est plutôt plaisant même. Bien que ça soit un autre visage qui hante ses pensées. Soudain, il se redresse. « Ça suffit. » Il en a assez vu. Usant de sa vitesse, il se place derrière la brune. Et sans attendre, il plante ses crocs dans sa jugulaire. L’autre lâche un cri victorieux, pensant avoir gagné. Il lâche le corps de la moroï, qui finit de se vider sur le sol. Mais ça ne l’intéresse pas. Non lui, vient se glisser derrière la blonde. Et avec un rictus collé aux lèvres, il la force à boire son sang, avant de lui briser la nuque. « Tu ne croyais pas avoir gagné si facilement ma jolie ? » Bien sûr, elle ne peut pas l’entendre. Mais il s’en moque. Ouvrant la porte de sa chambre, il balance le corps de la future strigoï dans le couloir, avant de se tourner vers un des larbins. « Va me la chercher, j’ai les crocs. » L’autre déguerpit, terrorisé. Pathétique. Retournant s’asseoir sur son canapé, sans prendre la peine de rattacher sa chemise, il patiente. Mais fort heureusement, il entend bien vite les pas des nouveaux venus. Il la laisse avancer sans un mot, bien qu’elle ne le regarde pas. Mais lui, il la détaille du regard. Clairement, il pourrait tout à fait la coller dans son lit pour la faire hurler de plaisir. Ou de douleur. Ou les deux. Passant un doigt sur ses lèvres, il claque sa langue contre son palais en entendant sa question. Elle ose poser une question, comme si elle avait son mot à dire. Et ça ne plait pas à Roman. Usant de sa vitesse, il glisse ses doigts autour de sa gorge, avant de la plaquer contre le mur. Il se fout que leurs pieds baignent dans le sang de la moroï qu’il a tué un peu plus tôt. « Tu ne maîtrises rien ici. Je prends ton sang où je veux, quand je veux. Est-ce clair ? » Il s’en fout qu’elle soit en accord ou non. Serrant un peu plus sa gorge, il approche son visage du sien. Il hume son odeur, alors que sa langue lèche sa joue. Puis il se recule d’un pas, croisant les bras sur son torse. « Déshabille-toi. Ne garde que tes sous-vêtements. » Il veut jouer. Il va jouer. Maintenant. Finalement, il n’attendra pas avant de la coller dans son lit. « Plus vite. » Clairement, il n’a pas de patience. Surtout que là, la faim gronde dans ses veines. Autant de sang, que sexuel. Mais voyant qu’elle ne va pas assez vite à son goût, il intervient. Il lui arrache ses vêtements sans aucune douceur. Sa main vient caresser son sein à travers le tissu, alors qu’il laisse courir ses lèvres contre son cou, frôlant sa peau de ses crocs sans jamais percer. « Avoue que tu aimes mes morsures … Tu en rêves la nuit n’est-ce pas … » Il le sait, il le sent. Elle est accro. Et il aime ça.

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Enora Lightningsoar
Enora Lightningsoar
dhampir
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MessageSujet: Re: A ton service | Roman   A ton service | Roman EmptyVen 10 Mar - 14:07

 
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Enora & Roman
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifElle se rend compte de son erreur avec une minute de retard. Mais le mal est fait, la colère est lisible dans les yeux du monstre et elle n'a plus moyen de revenir en arrière. Sa question ne visait pourtant pas à mal, juste à viser ses attentes pour se préparer au mieux. Mais elle se rend compte qu'elle n'aurait pas dû, qu'elle aurait mieux fait d'attendre qu'il prenne la parole. D'un coup, une poigne se referme autour de sa gorge, et l'instant d'après sa tête cogne contre le béton. Si elle n'avait pas été un dhampir, elle aurait sans doute perdu connaissance sous le choc. Plaquée contre le mur, elle tente de retrouver ses appuies mais ses pieds dérapent sur le sang étalé sur le sol. Elle ne peut compter que sur lui pour la maintenir debout, sinon elle chuterait. Un frisson lui remonte le long de la colonne vertébrale face à la menace. Elle n'est rien ici. Elle l'avait compris. Rien de plus qu'une marionnette. Rien d'autre qu'un jouet, qu'une poche de sang. Il fait d'elle ce qu'il souhaite. Elle est devenue une esclave. Un nouveau frisson se répand le long de son corps alors qu'il lèche sa joue. Et cette fois, elle est incapable de savoir s'il s'agit vraiment de honte, de dégout, ou d'un désir qui ne devrait pas être là. Jusqu'à ce que la sentence tombe, cet ordre. Et là, elle se rend compte que ça ne peut pas être du désir. C'est impossible. Elle ne peut pas éprouver un réel désir pour un type comme ça.

Elle reste figée, statufiée face à cet ordre. C'est une première. Jusque là, il s'était contenté de planter ses crocs en elle, de lui aspirer de grosses quantité de sang. Mais ça n'avait jamais été plus loin. Il n'y avait jamais rien eu de physique, pas d'abus. Et là, il lui demande de se déshabiller. Et elle doute de pouvoir le faire. Elle ne peut pas. Elle ne pourra jamais lui offrir son corps de son plein gré. Rien que l'idée la révulse, la dégoute. Pourtant, est-ce qu'elle a vraiment le choix ? Elle ne pense pas. D'ailleurs, son ton est catégorique lorsqu'il reprend. Putain, elle ne réussira jamais à trouver ce courage. Pourtant, il faut. Alors, tremble, elle commence à vouloir se déshabiller. Mais elle n'en a pas l'occasion. Voilà qu'en une seconde, ses vêtements partent en morceau, et qu'elle se retrouve à moitié dévêtu sous le regard du monstre. Elle hoquette de surprise, de terreur, et d’appréhension. Bien sûr, il s'était déjà montrer brusque avec elle. Mais jamais ainsi. Là, elle craint réellement ce qu'il pourrait lui arriver. Pour la première fois depuis qu'elle est ici, elle a vraiment peur. La main du vampire se referme sur sa poitrine, sur un attouchement qu'elle ne désire pas, et elle sent la brulure caractéristique des larmes lui bruler les yeux. Les tremblements de son corps ne s'arrête plus. Elle est tétanisée. « Pitié.. » Il ne la forcerait jamais à se donner à lui, n'est-ce pas ? Si. Bien sûr que si. C'est un monstre, il n'en a rien à foutre de la forcer.

Alors que les sanglots se bloquent dans sa gorge, elle sent la pression de ses lèvres contre sa gorge, de ses canines qui la griffent. Son sang ne fait qu'un tour, et bientôt, il n'est plus question de répugnance. Bientôt, c'est elle qui se colle un peu plus contre le corps du vampire. Parce que l'artère de son cou palpite à ce simple touché. Qu'elle ne veut pas juste sentir la griffure, mais qu'elle a besoin que ses canines perforent sa peau. « Oui.. » C'est à peine un couinement alors que ses jours rougissent et s'échauffent. Parce qu'elle a honte. Une honte cuisante alors qu'elle est une dhampir et qu'elle n'est réduite qu'à être la putain de ce montre, pas mieux qu'une catin rouge, ces femmes qu'elle a toujours haïs. Bloquée ainsi entre le mur et le corps du strigoï, elle sent une montée d'adrénaline venir se loger au creux de son ventre. Mais cela n'a plus rien à voir avec la peur mais tout avec l'anticipation. « S'il te plait. » Putain. Elle supplie. Merde, c'est ridicule. Elle est en train de supplier pour une fichue morsure. Sa vie est pire que ce qu'elle n'a jamais été. Elle dégage même un peu plus sa gorge, se faisant tentatrice. « S'il te plait, mords moi » Sa respiration s'accélère à la simple idée que bientôt elle sera transporter ailleurs, qu'elle planera.

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