Hyacinthe De Krysto
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Date d'inscription : 30/08/2022
| | | |  Sujet: tu m'es interdit | julian Dim 4 Sep - 20:26 | |
| tu m'es interdit Julian & Hyacinthe  Cela faisait plusieurs semaines qu'il se rendait de manière régulière à l'atelier de peinture. Il était tombé dessus un soir, tout à fait par hasard alors qu'il rentrait au domaine. L'art était quelque chose qui l'avait toujours intéressé. Il savait aussi être très doué. Plus jeune, il s'était essayé à plusieurs horizons. Ecriture, sculpture, mais c'est la peinture qui s'était révélé. Malheureusement, c'était un passe temps auquel il n'accordait pas assez de temps. Alors la découverte de cette atelier était tombé à pique. Il était entré plus par curiosité que par réel intérêt de prendre part à ces soirées. Mais contre toute attente, le concept l'avait complétement séduit. Pas d'engagement, juste le plaisir de venir quand bon lui semble. Il avait de suite adhéré. Et cette inspiration qui lui faisait tant défaut depuis peu était revenu comme si elle n'avait jamais disparu. Il avait donc pris l'habitude de venir passer quelques heures par semaine dans ce lieu où l'imagination était maitresse.
Ce soir n'était pas l'exception à la règle. Sourire aux lèvres, il s'était rendu sur place. L'atelier était plus que plein, mais il était parvenu à se faire une petite place dans un coin sans déranger personne. C'était toujours étrange pour lui de se retrouver là. Il avait l'impression de ne pas être à sa place, que ce qu'il faisait était mal, peu honorable. Et pour cause, un homme et une femme - un couple - posaient nu au centre de la pièce, pas le moins du monde dérangé par leurs pudeurs respectives. Aucun doute que sa mère aurait crié au scandale si elle avait découvert une telle supercherie. Pour elle, le bien être de la femme et son intimité était une chose importante. De la plus haute importance.
Il s'était lancé dans sa peinture sans le moindre trouble et avec une inspiration assez innatendue. Mais avec le temps, il s'était rapidement senti mal à l'aise. Et pour cause, il ne pouvait détaché ses yeux de ce corps nu. Le problème ? Ce n'était pas vers la poitrine oppulante de la jeune femme que son regard déviant et plein de désir se dirigeait... Mais bien vers celui de l'homme. Du moins, ses parties intimes. Bien que son torse n'était pas déplaisant. Le second problème ? Il n'aurait pas dû avoir se genre de pensée pour la gente masculine. Plus son travail avancé, plus il s'était rendu compte que ses traits de pinceaux étaient bien plus minutieux dans la représentation de l'homme. C'était très troublant.
Préférant délaissé son trouble pour plus tard, il s'était donné à fond dans cette représentation, jusqu'à ne plus se rendre compte que l'heure tardive avait fait fuir presque toutes les personnes présentes. Il ne restait plus que le couple présent au centre de la pièce, toujours aussi nus, et un second peintre. Il s'était laissé emballé. Quand ils eurent tous les deux finis, ils rembalèrent leurs affaires pour rentrer chez eux. Il était plus que géné et n'osait pas vraiment bougé de son siège. Il ne pouvait décemment pas caché l'envie que l'homme avait fait naitre chez lui. « Ne m'attendez pas. Je fermerais. » Il affiche un sourire, comme pour rassurer.
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Julian Cowper
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Date d'inscription : 30/08/2022
| | | | | Sujet: Re: tu m'es interdit | julian Lun 31 Oct - 9:06 | |
| tu m'es interdit Julian & Hyacinthe Etre un homme de basse classe n’était pas toujours évident. Souvent, tu rêvais d’un autre monde. D’une autre vie. Etre un homme noble, où tu pourrais user de ton argent sans avoir à compter la moindre pièce. Mais tu avais beau rêvé, il fallait malgré tout rester dans la réalité. C’est bien pour cette raison qu’il te fallait trouver du travail, là où cirer des chaussures ne suffisait plus. La plupart des riches demandaient à leurs domestiques de le faire, donc ton métier commençait sérieusement à ne plus fonctionner comme au départ. Tes mains étaient longuement abîmées d’avoir ciré du cuir, rappant sur le sol avec forme pour faire briller les semelles de leur propriétaire. Observant ta tenue dans le miroir, tu es surpris de voir qu’on t’a offert une aussi belle veste. Tu ne sais pas si tu vas avoir le courage d’aller jusqu’au bout, mais si tu y arrives, cela te rapportera quelques pièces. Assez sûrement pour pouvoir payer ton loyer.
Marchant rapidement dans les rues de Londres, tu vérifies que personne ne te suit. Puis tu entres dans la demeure qu’on t’a indiquée. Immédiatement, une femme vient à récupérer ta veste et te demande si tu as tout ce qu’il te faut. Poliment, tu lui demandes un verre d’eau. Tu as la gorge sèche à cause de la nervosité qui t’enserre les poumons. Elle te l’apporte avant de te conduire dans une petite chambre. Elle t’annonce qu’on viendra te chercher et que tu dois te déshabiller complètement et enfiler le peignoir qui se trouve accroché à la porte. Tu trembles doucement de peur, à l’idée de te montrer en tenue d’Adam devant de parfaits inconnus. Inspirant pourtant, tu te rappelles la somme qu’on t’a promis. Alors tu retires ton pantalon sale, ta veste, tes bottes et ta chemise blanche. Tu plies le tout sur la chaise qui se trouve dans la pièce, avant de t’enrouler dans le peignoir. A peine le temps de nouer la ceinture, qu’on vient te chercher. Tu arrives dans une pièce bien éclairée. On t’indique de prendre place au milieu des chevaliers, là où se trouve déjà une femme nue. Elle a des courbes vraiment attirantes. On te demande de retirer le vêtement et de prendre place. Le rouge aux joues, tu le fais malgré tout. Il te faut de longues minutes pour t’habituer aux regards des inconnus sur ton corps. Pendant plusieurs heures, tu ne bouges pas. Tu restes collé au corps de la jeune-femme. Puis petit à petit, les personnes présentent dans la pièce se retirent. Tu ne dois pas bouger tant que le dernier ne sera pas parti. Mais quand il est en train de ranger ses affaires, ta partenaire de soirée s’en va. Tu regardes donc partout mais tu ne vois nulle part le peignoir que tu avais lorsque tu es arrivé. « Vous n’auriez pas vu mon peignoir je vous prie ? » De ta main, tu caches tes parties intimes, un peu de rouge aux joues. Tu meurs d’envie de te rhabiller, n’ayant pas tellement envie de continuer à te retrouver nu devant un homme qui ne dessine plus. Surtout que ce noble semble vraiment attirant, là où tu n’as jamais posé un tel regard sur un homme. Et pourtant … Aussi, tu décides de prendre la parole, tout en cherchant toujours ton vêtement. « La position était bonne ? Je n’ai jamais fait ça avant … J'espère donc avoir été à la hauteur de votre dessin et de votre attente. » Aussi, tu espères sincèrement qu’il a pu dessiner ce qu’il voulait.
(c) Dandelion |
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