Frôler l'interdit | Serafina

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Sujet: Frôler l'interdit \| Serafina Mar 28 Nov - 18:51

Froler l'interdit Atlas et Serafina En vitesse, il boucle un dernier dossier puis verrouille son ordinateur. Il est sans doute le dernier sur place, comme chaque soir. Voilà bien longtemps qu’il ne rentre plus chez lui avant 21h voir plus tard. De toute façon, plus rien ne le retient vraiment. Avec sa femme, ce n’est pas le grand amour. Il ne peut pas dire qu’il est malheureux. Est-ce qu’il peut affirmer qu’il ne l’aime plus ? Il ne sait pas, et ne cherche pas à réfléchir plus avant à la question. Ils sont ensembles depuis une éternité, presque depuis toujours. Il ne sait pas de quoi il a peur. Dès on dit ? De lui faire du mal, parce que malgré ces tromperies, ce n’est pas ce qu’il souhaite ? Sans compter que sa fille entre dans l’équation. Il n’a pas envie de détruire sa famille, cette facilité dans laquelle il se complet. Sauf qu’il craint le jour où la vérité lui explosera à la gueule. Parce que non seulement il prend des risques à tromper sa femme, mais en plus il ne s’est pas épris de n’importe quelle femme. Mais de la meilleure amie de sa fille. Dès fois, il se demande pourquoi elle ? Si c’est l’attrait de la nouveauté. Le risque, la dangerosité. La jeunesse ? Puis, lorsqu’il est en sa présence, il se rend compte que c’est juste elle. Elle tout entière. Chacune de ses particularités, de ses échanges. Ses passions. Sa fougue. Cette étincelle qui brille dans ses yeux et qui réanime les siennes. Parfois il se dit que le risque n’en vaut pas la chandelle. Et puis, il essaie de s’imaginer ce que serait sa vie sans cette touche de lumière au quotidien. Morne. Froide. Malgré les risques, il ne pourrait revenir en arrière. Et pourtant, il se rend bien compte que ce n’est pas une situation qui peut perdurer sur le long terme. Quelqu’un finira par s’en rendre compte. Quelqu’un finira par souffrir. Un beau jour viendra où il lui faudra admettre la vérité avant que tout explose autour de lui. Dans le verre qui entoure son bureau, il recentre sa cravate, enfile sa veste et un blouson pour affronter l’hiver. Au rez-de-chaussée son chauffeur l’attend et il se glisse à l’arrière de la voiture. Il n’a pas besoin du moindre mot, son chauffeur connaît son planning sur le bout des doigts et respecte les confidentialités qui lui ont été demandé. Il extrait son portable de sa poche pour envoyer deux messages. Un à sa femme : SMS : Ne m’attend pas, problème au boulot, je vais encore rentrer tard. Embrasse Lizzie pour moi. Et un deuxième, pour Serafina : SMS : Je suis là dans quelques minutes. Un peu de retard, excuse-moi. J’ai hâte de passer cette soirée avec toi. Sur le chemin, il s’arrête à une petite bijouterie. Il aime gâter les gens, d’autant plus que l’argent n’est pas un soucis pour lui. Mais avec Serafina, il n’avait encore jamais passé le cap. Peut-être parce qu’il craignait que ce ne soit qu’un jeu pour elle, qu’elle ne fasse que s’amuser. Que ce ne soit pas sérieux. Mais aujourd’hui, il souhaite vraiment lui offrir un présent. Alors, il rentre dans cette petite bijouterie indépendante. Son choix est rapide, parce qu’il s’est déjà ce qu’il veut, quelque chose de discret, mais de chic à la fois. Quelque chose qui ferait pas trop vieux. Il ne regarde pas le prix. Il se fiche du nombres de zéro exorbitant. Il regagne la voiture et cette fois ne fait plus d’arrêt jusqu’au restaurant chic réservé pour la soirée. Il a réservé dans un restaurant un peu à l’extérieur de la ville, pour être sûr de ne croiser personne de sa connaissance. Et il s’est occupé de demander un endroit reculé et discret. Lorsqu’il arrive enfin, la jeune femme est déjà là, à l’attendre. Et il la découvre encore plus splendide que dans son souvenir. Il s’arrête quelques instants pour la regarder. Oui, elle est belle. Magnifique même. Jeune aussi, très. Mais ce n’est pas ça. Ce n’est définitivement pas l’unique raison qui la attirer. Y’a tellement plus. Il replace sa cravate et se dirige vers elle. Il fait le tour de la table pour déposer un baiser au ceux de sa gorge avant de s’installer en face d’elle, prenant sa main dans la sienne. « J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre. Mais c’était pour la bonne cause. J’ai quelque chose pour toi. » Il glisse l’écrin sur la table jusqu’à elle. « C’est pour toi. » Il espère qu’il ne s’est pas trompé sur ce qui pourrait lui plaire. Que ce collier sera à son goût.. Collier: (c) Dandelion

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Sujet: Re: Frôler l'interdit \| Serafina Mar 26 Déc - 23:05

Froler l'interdit Atlas et Serafina « Allez Sera, j’suis sûre que tu te tapes quelqu’un ! C’est qui ? Louis ? » Serafina se contente de lever les yeux au ciel, en souriant. Lizzie, sa meilleure amie, est bien loin de la vérité. Mais elle préfère sincèrement que la blonde pense qu’il s’agit d’un des mecs de leur groupe de potes, plutôt qu’elle apprenne qu’il s’agit de son père. Sera ne l’a jamais décidé, mais à force de rencontrer Atlas, elle a fini par succomber à son charme. Et elle a eu beau lutter, c’était impossible. La jeune étudiante se moque que l’homme soit plus vieux. Certains pourraient même croire qu’elle est avec lui pour l’argent, alors que sa propre famille est fauchée. Mais non. En réalité, Serafina se sent entière lorsqu’il est à ses côtés. Sans parler de sexe, rien que le fait de pouvoir être dans ses bras, frôler sa main, ça la fait vibrer. « Oh putain je sais ! C’est Marvin ! Sûre que c’est lui ! J’ai bien vu comment il te matait à la dernière soirée et comment il est venu danser avec toi. » C’est vrai que le jeune-homme s’était montré entreprenant. Mais ce que Lizzie n’avait pas vu, c’est que Serafina l’avait envoyé sur les roses. Voyant l’heure, la brune se redresse après avoir embrassé la joue de sa meilleure amie. « Faut que je file, Liz’. C’est soirée crêpes et ma mère me tuerait si j’étais en retard. » Lizzie se met à rire, car elle connaît sa mère. Elle sait qu’elle peut s’énerver pour pas grand-chose et pour cause, elle est toujours ivre. Et violente souvent. Serafina en a déjà payé les frais et les paye toujours. La veille, sa mère n’a pas hésité à la frapper avec sa ceinture et c’est bien pour ça qu’une vilaine marque violacée et boursoufflée barre son ventre. Quittant la chambre de Lizzie, elle rentre rapidement chez elle. Regardant rapidement dans son armoire, elle veut qu’il la trouve jolie. Désirable. Femme. Alors Serafina porte son choix sur une des tenues qu’elle s’est achetée avec ses économies. Une combinaison blanche, laissant apparaître son dos. Elle se maquille et vérifie une dernière fois son apparence. Parfait. Puis sans attendre, elle attrape une petite boîte qu’elle glisse dans son sac à mains. Elle travaille en tant que serveuse en plus de ses études, afin de gagner un peu d’argent. Puis sans attendre, elle quitte la maison avant que sa mère ne la retienne. Arrivée sur place, elle indique le nom d’Atlas. Sera voit bien qu’on la scrute, mais ça ne la dérange pas. Elle n’a pas honte. Aussi, elle va s’installer. Et elle patiente. Mais elle commence à s’inquiéter en voyant qu’il n’arrive pas. Peut-être qu’il a eu un imprévu ? Elle voudrait lui envoyer un message, mais s’il est avec sa femme, elle ne préfère pas. Aussi Serafina patiente, faisant défiler les pages des réseaux sociaux sans réellement s’attarder dessus. Puis soudain, elle sent des lèvres dans le creux de sa gorge. La brune n’a pas besoin de se retourner pour savoir que c’est lui. Atlas. L’homme qu’elle aime. Souriant, elle le regarde s’installer face à elle et ne peut s’empêcher d’entrelacer ses doigts avec les siens. Elle regarde l’écrin et ne peut s’empêcher sourire. « Il ne fallait pas. J’ai … moi aussi quelque chose pour toi. » Mais alors qu’elle lui dit, Serafina ne peut s’empêcher de douter, tout en fouillant dans son sac à mains. « C’est moins … enfin ce n’est pas aussi cher que ce que tu portes mais je … Je voulais et … Si tu ne veux pas, je le comprendrais. » Comment pourrait-il apprécier un cadeau aussi nul, alors que tout ce qu’il porte ferait une année de salaire complète à Serafina ? Elle finit malgré tout par poser la petite boîte devant lui. Puis elle ouvre la sienne et ne peut s’empêcher de sourire. « Il est … je … c’est bien trop, tu n’aurais pas dû. » Elle ne veut pas qu’il pense qu’elle est avec lui pour l’argent. Attrapant le fin bijou, elle relève son regard vers Atlas. « Tu veux bien me l’accrocher ? » Puis dans un même mouvement, la brune lui indique la boîte. « Je me suis dit que tu pourrais sûrement le glisser avec ceux que tu as déjà au poignet et que ça ne se verrait pas … » bracelet: tenue: (c) Dandelion

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