Tu n'es pas à ta place ici. Certes, tu es entouré des tiens, mais tu ne t'entends pas avec eux. Tu n'as pas l'air d'être sur la même longueur qu'eux. Eux, ils ne réfléchissent pas. Ils ne cherchent pas plus loin que leur condition. Etre un monstre pour eux, c'est tuer pour le plaisir, prendre pour le plaisir, boire pour le plaisir. Juste parce qu'ils en ont envie. L'immortalité offre une tonne d'avantage, et ils n'en ont même pas conscience. Toi tu as pris le parti d'user de tout ce que cette terre est capable de t'offrir. Tu as évolué avec le temps, tu t'es perfectionné, tu as grandis. Tu ne diras pas que tu n'es pas  un monstre parce que tu prends plaisir à torturer les gens, à leur inspirer la peur, et bien d'autres sensations encore. Tu aimes te nourrir à la gorge des femmes. Tu prends ton pieds à les rendre dépendant, à leur donner de l'espoir alors qu'ils ne seront rien de plus qu'un quatre heure. Mais tu sublimes tout ça de ton art. La boucherie, ce n'est pas ton truc. Tu ne comprends pas ces idiots qui dévastent tout sur leur passage. Toi tu fais les choses bien.

Tu les laisses à leur échange pitoyable et tu prends la large porte d'entrée. Tu comptes bien te tirer d'ici, prends l'air ne te fera pas de mal. Peut-être même iras-tu trouver asile ailleurs quelques jours, histoire de ne pas être motiver à les égorger dans un avenir proche. Tu t'arrêtes en plein milieu des marches quand tu te rends compte que tu n'es pas seul. Mais qu'est-ce qu'elle fait là, celle là ? Votre repère n'est pas un secret, mais très peu de personne osent s'aventurer jusqu'ici. C'est un risque qu'il ne faut pas prendre, à moins de désirer ressortir d'ici les pieds devant. Tu finis de descendre les quelques marches qui te sépare de la jolie blonde. Tu respires un grand coup. Mh, cette odeur, mon dieu, un délice. Si tu écoutais tes instincts, tu seras déjà accroché à son cou, mais tu as plus de classe que ça. « Tu t'es perdu, ma jolie ? » Tu lui offres un sourire alors que les graviers grincent sous tes pas. Tu t'approches toujours un peu plus d'elle, tel le prédateur que tu es. « Tu es bien loin de chez toi, ici » Et pour cause, le château est quand même assez éloigné de toute civilisation pour que vous ne subissiez pas une attaque de dhampirs tous les matins. Arrivé en face d'elle, tu glisses une main le long de sa gorge, rejetant ses cheveux en arrière, dévoilant son cou, et cette veine qui palpite, qui t'appelle. Qu'est-ce que tu ne donnerais pas pour planter tes crocs dans cette gorge. « C'est dangereux par ici. Tu ne devrais pas traîner dans les parages sans une grande personne... » Parce que ici, c'est toi le loup, et elle l'agneau. Tu te glisses derrière elle, ton corps frôlant le sien. Tu rapproches ta bouche de son cou, ta langue qui lèche cette veine qui bondi dès le premier contact. « Intéressant » Serais-tu face à une accroc venu chercher sa dose. Tu t'es toujours demandé ce que procurer réellement cette sensation. Tu as vu beaucoup de personne succombé, vendre leur âme pour une petite dose de vos endorphines. Mais c'est la première fois que tu te retrouves vraiment face à une accroc. Et c'est peut-être l'occasion pour toi de t'offrir une nouvelle partie, un nouveau jeu, une jolie distraction. Ton croc griffe sa gorge, et un long frisson remonte le long de la colonne vertébrale de la jeune femme. Oh oui, tu allais bien t'amuser. « Mh, oui c'est ça que tu veux, n'est-ce pas ? » Tu recommences, tu joues avec elle, avec ses envies, parce que tu sais que plus tu la tenteras, plus elle sera à même de t'accorder tout ce que tu désires. « Voyons voir... Qu'es-tu prête à m'offrir en échange ? » D'une main sur sa hanche, tu la rapproches un peu plus de ta taille, comme pour lui donner un signale.

Vagabondant dans les rues de la ville, ne marchant pas tellement droit, tu souffles la fumée que tu avais dans les poumons. T’es accro et putain, il n’est pas là. T’as tellement besoin de cette morsure, de cette dose. Ce Strigoï n’est pas difficile à contenter, il veut simplement une danse sexy en échange. Chose que tu lui offres avec plaisir, rien que pour sentir ses crocs dans ta gorge. C’est bien pour ça que t’es vêtue d’une robe blanche bien trop courte, des sous-vêtements noirs avec des talons hauts. De rage, tu tires une nouvelle fois sur ta cigarette, alors que tu te demandes comment tu vas faire. Tes mains tremblent, t’as besoin de ta dose. T’entends qu’on te traite de pute quand certains passent à côté de toi, mais tu t’en fous de leur avis. Il faut que tu trouves un Strigoï qui acceptera de te mordre, peu importe le prix à payer. Achetant une bouteille d’alcool, tu penses soudain à un lieu. Il y a bien un endroit où on te donnera ce que tu recherches. Contente d’avoir trouvé une idée, tu t’y diriges rapidement, enchaînant les gorgées d’alcool pour te donner du courage. Tu risques gros à te rendre là-bas, mais tu t’en fous. Tu préfères mourir plutôt que de rester une minute de plus sans une morsure. Arrivant sur place, tu soupires. Il n’y a personne. Merde ! Ils sont sûrement tous partis à la chasse. Prenant place sur les marches, t’as perdu ta bouteille en cours de route. Comment vas-tu faire maintenant ? T’es à deux doigts de te couper afin d’attirer du monde, quand t’entends une voix. Te redressant, tu détailles le strigoï qui se tient devant toi. Appétissant. Charmant même. Mais tu ne t’es pas perdue, loin de là même. « Non, je suis venue de mon plein gré. » Autant mettre les choses au clair de suite. Mais c’est bien vrai que tu es loin de chez toi. Sauf que dans le fond, c’est où chez toi ? Tu n’en as pas. Il arrive en face de toi et tu ne bouges pas. Sa main glisse sur ta gorge, et tu soupires doucement. Un contact. Il va sûrement accepter. Ton cœur bat bien plus vite, à l’idée de sentir une nouvelle morsure dans ton épiderme. Tu lui lances un sourire, avant de rire. « Les grandes personnes sont inutiles. Elles nous empêchent de faire des bêtises. » Tu ris. T’es pas comme les autres dhampirs. Non toi, t’es une honte pour eux. Pire encore ! T’as été exclue de leur communauté. Il se glisse derrière toi et un gémissement léger t’échappe en sentant son corps contre le sien. Sa langue se glisse contre ton cou et ton cœur s’accélère. « S’il te plaît … » Tu rejettes même la tête en arrière pour lui donner plus libre accès à ta gorge, après l’avoir supplié. Son croc frôle ton épiderme, et tu frisonnes. Tu n’attends que ça ! Aussi quand il te demande si c’est ce que tu veux, tu agrippes sa main, collant ton dos encore plus contre son torse. « Oui … S’il te plait … » T’en as tellement besoin. T’es en manque. Il recommence et tu te mords la lèvre pour retenir un gémissement. C’est tellement bon, bien que tu aimerais qu’il te morde complètement. Il te rapproche de lui mais peu importe ce qu’il veut, tu lui donneras. « Tout … Je ferais tout pour toi … Je t’en prie. » Une dépendance bien trop ancrée dans les veines. Elle se retourne dans ses bras, avant de planter un regard déterminé dans ses yeux. « Tu veux du sexe ? Je me mets à nue maintenant. Du sang ? Prends-le mien. Autre chose ? Dis-moi et j’exécute. Mais je t’en prie, une petite morsure … Tes crocs sont divins … » Elle aimerait surtout du sexe, mais elle lui laisse le choix. Tout comme son corps d’ailleurs, qui est divin à ses yeux. Elle est prête à tout pour lui, pour avoir sa dose.

Cette jeune femme, sur le pas de la porte - façon de parler - c'est comme si l'on avait décidé de mettre quelqu'un sur ton chemin. Toi qui t'apprêtais à aller errer en ville dans l'espoir de trouver une occupation qui puisse être digne de ton intérêt, te voilà servi. C'est pas tous les jours qu'une dhampire débarque seul dans votre repère. Tu te méfies quand même un minimum, histoire qu'il ne s'agisse pas d'un piège, mais ça n'en a pas l'air. Elle ne semble pas être là pour te planter un pieu dans le cœur. D'ailleurs, elle ne semble même pas armée. Quel genre de gardien passe le portail sans un minimum de sécurité. Clairement, ce n'est pas la bagarre qu'elle est venue chercher, mais quoi alors ? Plus tu t'approches, elle plus elle t'intrigue. En plus quand tu l'observes, tu te rends compte qu'elle ne doit pas passer inaperçu au milieu des siens. Elle n'a ni l'apparence, ni la dégaine d'une gardienne, et encore moins les fringues. Mais toi, ça te plaît. Putain oui, ça te plaît. T'es différent toi aussi, alors t'as toujours été attiré par les gens un peu hors du lot. Tu ne te rends pas encore compte à quel point c'est son cas à elle aussi. « De ton plein gré ? Ici ? Dans l'antre des monstres ? » Tu n'es pas sûr qu'elle prenne pleine conscience du danger qui l'entoure à être venue ici. Car, si toi tu ne voues pas une haine particulière au dhampir, ils ne font après tout que leur travail, certaines autres personnes dans le château derrière lui serait prêt à se jeter à sa gorge et ne pas en laisser une goutte juste parce qu'elle fait partie de cette espèce. « De quel genre de bêtises on parle, là ? » T'es curieux, et tu t'approches, parce que y'a clairement un truc qui t'attire chez cette fille. Et tu ne parles pas juste de son corps désirable au possible.

Tu te glisses derrière elle, et bien vite, tu comprends la raison de sa présence. Bien sûr, ça fait sens, tu comprends mieux. Elle pourrait perdre tout intérêt à tes yeux. Les meufs addictent, ça t'intéresse pas vraiment. T'es pas ce genre là. Tu te fiches des nanas qui n'en ont qu'après vos crocs. Elles n'ont qu'à prendre une dose, se défoncer, ça aura le même résultat. Mais elle, tu ne te l'expliques pas. Tu suis du regard chacun de ses gestes à la fois lent et voluptueux, c'est comme si t'étais fasciné par la personne qu'elle est. Tu prends déjà plaisir à l'entendre te supplier, aucun doute que tu pourrais t'habituer à cette douce voix au creux de ton oreille. « Tout ? », tu l'interroges, juste pour être certain qu'il n'est pas juste question d'une manière de parler, qu'elle ne se dégonflera pas au dernier moment. Tu rassembles ses cheveux sur son épaule gauche, dévoilant un peu plus sa gorge alors que ta main remonte le long de son vendre, pour la rapprocher encore un peu plus de toi. Tu sens chaque parcelle de son corps se mouler à la perfection au tien. « Ne crains-tu donc pas le danger ? Je pourrai te demander n'importe quoi. » T'es bien heureux d'être sorti à ce moment là, tu n'aurais pas voulu qu'elle tombe entre les mains d'un de ces psychopathes qui l'auraient réduit en charpie. « Si nous allions négocier dans ma chambre ? » Tu déposes un baiser contre sa veine palpitante, et tu te redresses de toute ta hauteur, glissant un bras autour de ses épaules pour l'entraîner à ta suite. Tu l'entraines à l'étage sans t'arrêter, tu n'as pas envie que l'un de ces idiots soient tenté de venir se joindre à toi. Celle là, tu la veux juste pour toi. « J'ai un petit jeu à te proposer, bella... » Oui, parce que tu vas pas juste te contenter de lui offrir ce qu'elle veut, se serait trop simple et toi tu n'en retirerais aucune satisfaction. Si ce n'est celui de posséder son corps à la fin, bien sûr. « Tu veux que je te mordes, et moi, je veux m'amuser.. Que dirais-tu de pimenter ça avec des défis ? » Ta main redescend le long de son dos, en une longue caresse. « A chaque fois que tu réussiras un nouveau défi, je te donnerais ce que tu veux » Et pour bien lui faire comprendre, tu dévoiles tes crocs dans un large sourire, passant ta langue dessus. « Tu dois être certaine de toi, je ne vais pas juste te demander de sauter à cloche pieds. Je vais te défier comme ça n'a jamais été le cas. Ca pourrait être dangereux. Très dangereux. Mais tu auras toujours ce que tu souhaites à la fin. Sang et sexe, j'entends. » Oui, histoire que vous preniez tous les deux votre pieds quand même. « Qu'en dis-tu ? » Apparemment, l'adrénaline est un très bon stimulant en plus. « Attends, ne dis rien. On a qu'à essayer et tu me donneras ta réponse après le premier défi, on est d'accord ? Bien, suis-moi. » Sur ce, tu l'amènes jusqu'à ta salle de bain privé et tu la lâches sur le pas de la porte. « Déshabilles-toi » Tu ordonnes sans même la regarder, mais tu espères qu'elle obéisse sans faire d'histoire, parce que si elle ne peut pas exécuté un simple ordre comme celui ci, c'est que tu t'es planté. Quand à toi, tu te diriges vers la grande baignoire, et tu allumes l'eau. Tu mets le jet à son maximum de sa puissance et du côté froid. L'eau se rempli peu à peu, et lorsque tu trempes ta main à l'intérieur, même toi, tu ressens la morsure du froid. « Ok, c'est parti. Plonge là-dedans. »

Tu es venue ici de ton plein gré, peu importe ce qu’il croit. C’était la seule solution pour que tu puisses avoir ce que tu souhaites. De toute manière, tu n’es pas une dhampir comme les autres. Non, ton espèce a même honte de celle que tu es. Aussi quand il reprend, tu soupires en levant les yeux au ciel. Il est bouché ou quoi ? « Oui. » Tu lui confirmes une seconde fois. Qu’il te croit ou non, tu n’en as que faire. Mais lorsqu’il continue, tu hoches la tête. Tu n’as pas besoin d’une baby-sitter, tu es assez grande pour t’occuper de toi-même. Lui lançant un sourire malicieux, tu décides de jouer. Tu es sûre qu’il peut t’apporter cette morsure que tu attends tant. « Toutes sortes de bêtises … » Il se glisse derrière toi, derrière ton corps, et tu soupires lourdement. Lui donnant un accès à ton cou en penchant ta tête sur le côté, tu frisonnes lourdement lorsqu’il glisse un croc contre ta peau. Tu voudrais qu’il la perce, mais il semble vouloir jouer. Aussi, tu es prête à tout. Ton corps tremble d’être si proche et en même temps si loin de cette drogue que tu désires tant. Soupirant, tu hoches la tête. Oui tu es prête à tout pour sentir ses crocs dans ta gorge. Ou dans ton poignet. Ou ailleurs, tant que tu subis cette morsure divine. « Oui tout. » T’as déjà fait des choses pour une morsure, tu n’es plus à ça prêt. Il prend tes cheveux dans sa main, alors que la seconde vient glisser sur ton ventre pour se rapprocher de lui. Tu frisonnes, mélange de peur et d’envie. Tu ne sais pas dans quoi tu viens de t’engager. « Demande et j’exécute. » Il ne t’en croit pas capable. Pourtant pour une morsure, tu es prête à tout. Il embrasse ta jugulaire, mais encore une fois, il ne te fait pas ce que tu attends. Bien au contraire, il glisse un bras autour de tes épaules, avant de t’entrainer avec lui. Tu ne bronches pas, tu veux juste ta dose et tu t’en iras. Tu grimpes les marches. L’idée d’être dans un repère de Strigoï ne t’effraie pas, alors que tes congénères auraient donné cher pour entrer ici. Il ferme la porte derrière vous et tu te demandes ce qu’il va te proposer. Tu hoches la tête positivement. Oui tu veux sa morsure. Le reste t’importe peu. Aussi, tu l’écoutes avec attention. Tu es sûre qu’il veut du sexe. Il caresse ton dos, et tu frisonnes. Il dévoile ses crocs et tu meurs d’envie ! Oui c’est ce que tu veux. Il pose ses conditions mais tu n’arrives pas à réfléchir. Tu veux ta dose. Rien d’autre. Le sexe est un bonus, personne n’a réellement réussi à te donner du plaisir. « J’accepte ! » Les mots franchissent tes lèvres avant que tu ne puisses les penser. Rien que pour la morsure. Tu ne sais pas ce que lui y gagne, mais tu t’en fous. Mais il veut quand même te faire essayer le premier défi. Tu le suis docilement, te demandant bien ce qu’il veut faire dans une salle de bain. Il te donne un ordre. Effectivement, c’est te pousser dans tes retranchements. « Tout ? » Ou tu dois garder tes sous-vêtements ? Tu ne sais pas, tu préfères demander. Aussi, tu retires tes bottes, ta jupe noire, ainsi que ton corset noir. Avançant, tes mains sur ta poitrine pour la cacher, tu mets un pied dans la baignoire. « Putain c’est froid ! T’es malade ! » Mais tu vois ses crocs, sa langue qui passe dessus, ils t'appellent. Tu peux le faire. Te forçant à mettre le second pied, tu t’immerges dans l’eau gelée. Ton corps grelotte et tu remontes tes genoux vers toi comme pour te protéger. Tes lèvres virent rapidement au bleu, tes membres tremblent. Tu relèves les yeux vers lui, pleine de défi. Plus vite ça sera fait, plus vite tu auras ta dose. Surtout qu’il t’a promis une morsure à chaque fois, et ça, ça n’a pas de prix. Aucun strigoï ne te l’a jamais offert. « Ensuite ? » T’es prête à tout. Du moins, tu le penses.

Cette femme t'épate. Tu pensais peut-être à une blague au premier abord, mais elle semble sérieuse. Tu as déjà connus des femmes accroc, des hommes aussi d'ailleurs, mais jamais personne qui aille jusqu'à se jeter dans l'antre du loup pour ça. C'est quand même dangereux, parce qu'en général, ils sont accrocs, mais ils veulent pouvoir profiter de leur dose, pas laisser leur vie. Dans un tel repère, rien n'est moins sûr, tu ne sais jamais sur quoi tu vas tomber. Tu vas prendre un immense plaisir à jouer avec elle, tu vas peut-être même la détruire au passage. Mais quand se sera le cas, tu lui rappelleras que c'est elle qui est venu te chercher. Que c'est elle qui t'as poussé à lui demander ce que tu voulais. Que c'est elle, qui t'as dis qu'elle exécuterait.

L'assurance est présente dans son regard, d'ailleurs, elle accepte ta proposition à une vitesse folle, mais juste pour être sûr qu'elle ne se dégonflera pas à la première petite épreuve, tu lui propose un test. Tu vas débuter par quelque chose qui ne se révèle pas impossible à faire, mais qui laissera quand même des traces. Il faut quand même que ça ai un minimum son intérêt. Et pour être sûr qu'elle te suive, qu'elle ne se dégonfle pas juste au dernier moment, tu l'aguiches un peu avec tes crocs. Tu l'entends derrière toi, qui s'active, qui enlève ses fringues. « Oui, ne garde rien. » Tu ne vas pas la laisser faire trempette avec ses fringues quand même. Déjà parce que des vêtements mouillés ce n'est agréable pour personne.. aussi parce qu'elle ressentira mieux la morsure du froid sans rien, et puis parce que tu comptes bien en profiter pour mater sans discrétion. Oui, l'idée c'est que toi aussi, tu t'amuses dans cette histoire, alors tu ne vas pas passer à côté de regards alléchants. « Ne sois pas aussi vulgaire, chérie. D'aussi vilain mot dans ta bouche, ça me donne envie de faire de très vilaine chose. » Ca a toujours été comme ça, t'as toujours été attiré par les mauvaises filles, les vulgaires, les indisciplinés, et c'est sans doute pour ça qu'elle aussi t'attire comme ça. « Ce n'est qu'un peu d'eau froide. Rien de très insupportable. Je croyais que vous, les dhampirs vous étiez plus résistant.. Je me suis peut-être trompé » Tu soupires, comme si t'étais déçu. Mais elle fini par rentrer dans la baignoire, claquant déjà des dents. En fin de compte, il semblerait qu'elle la veuille vraiment cette morsure. Tu vas bien t'amuser !

Tu la regardes s'allonger dans la baignoire. Ton regard coule sur chaque parcelle de son anatomie qu'elle te laisse entrevoir, autant dire pas grand chose vu qu'elle fait barrière avec ses bras. Tu laisses le temps s'écouler, tu gardes le silence pour faire grimper un peu plus la tension. Elle résiste bien mais tu vois ses lèvres changer de couleur, son corps agité de tremblement. Ses dents claquent, alors qu'elle reprend la parole, mais tu ne lui réponds pas dans l'immédiat. Tu cherches ses limites. Tu comptes bien la pousser au maximum. Alors tu attends encore. Tu vois sa peau qui durci au contact du froid, elle aussi, elle change peu à peu de couleur et toi, ça te fait grimper un sourire sadique sur le visage. Alors, enfin, tu te redresses, tu t'approches de la baignoire, te mets à croupie à côté pour que ta tête puisse être au même niveau que la sienne. « Prends une grande inspiration. » Et tu ne la laisse pas poser la moindre question, ni savoir si elle a vraiment repris son souffle, tu poses ta main sur sa tête, et tu pousses vers le bas. Tu l'immerges complétement, et lorsqu'elle s'agite les mouvements fond déborder l'eau. Mais tu ne la relâches pas. Tu gardes sa tête sous l'eau. Une, deux, trois minutes. Tu veux savoir combien de temps elle peut tenir. Quatre, cinq. Et tu remontes sa tête à la surface, l'entends suffoqué, reprendre sa respiration. Putain, ce que tu aimes voir la peur dans son regard, sa respiration haché. « Encore » Tu lui laisses deux secondes pour qu'elle réalise, qu'elle prenne une nouvelle inspiration, et tu la remets sous l'eau. Alors, quel est le pire maintenant ? Le froid, ou le manque d'air ? L'affreuse sensation d'étouffement.

T’es sûrement folle. Mais pourtant, pour avoir le droit de goûter à sa morsure, tu le suis dans cet endroit sans chercher à en savoir plus. Tu ne sais certainement pas dans quoi tu t’engages. Mais pourtant, tu continues à mettre un pas devant l’autre. Une fois dans ce qui semble être dans sa chambre, tu écoutes avec attention ce qu’il a à te proposer. Mais tu le vois passer sa langue sur ses crocs et tu sais que tu ne peux que céder. Alors certes, tu ne sais pas de quel genre de test il te parle, mais tu es prête à tout pour avoir ta dose. Le suivant à travers la pièce, tu finis par arriver dans une salle de bain. Quand il t’annonce qu’il est temps de te déshabiller, tu ne peux t’empêcher de savoir s’il faut tout enlever. « Ok. » Tu ne dis rien de plus. Enlevant tes vêtements, tu mets quelques secondes avant de retirer tes sous-vêtements. Cachant ta poitrine de tes mains, tu avances vers l’eau. Avalant difficilement ta salive, tu mets un pied dans la baignoire. Mais l’eau froide te saisit, aussi, tu ne peux t’empêcher de te tourner vers lui, lui demandant s’il est malade ! Le fusillant du regard, tu ne peux pourtant t’empêcher de lui lancer un sourire ironique. « Loupé, j’ai toujours entendu dire que je disais de très vilaines choses. » Ne serais-tu pas en train de l’aguicher ? Sûrement. Mais en même temps, tu es une honte pour ton espèce, autant faire les choses comme il se doit. Et quand il continue, tu ne peux que rire. Il ne te connaît vraiment pas. « Dommage pour toi, je ne suis pas comme ceux de mon espèce. » Mettant ton second pied dans l’eau, tu t’assois, avant de t’allonger dans le liquide glacé. S’il pensait que tu allais te dégonfler, il se trompait ! Gardant tes bras sur ta poitrine, tu ne veux pas lui donner plaisir à se rincer l’œil. Après tout, ce n’est pas dans son test. Bien vite, l’eau froide te transit le corps et tu te mets à claquer des dents. A peine quelques minutes et ce dernier se met à trembler. Puis tes lèvres se mettent à virer au bleu. T’es complètement gelée. Pourtant de tes yeux noirs maquillés, tu ne le quittes pas du regard, le défiant de faire autre chose. Tu penses à ses crocs et ça te donne la force de continuer. Lui demandant ce qu’il a prévu ensuite, tu grognes en voyant qu’il ne te répond pas. Il le fait sans nul doute exprès. Aussi tu patientes, alors que tu commences à ne plus sentir tes pieds et mains. T’es complètement frigorifiée. Après ce qui te semble être une éternité, alors que ton corps semble aussi dur que la pierre tellement tu as froid, il bouge. Tournant ton regard vers lui, tu attends la suite. Il vient s’agenouiller à tes côtés. Le regardant avec des yeux ronds, tu ne comprends pas ce qu’il veut dire. Mais tu n’as pas le temps de réagir, qu’il appuie sur ta tête. T’as juste le temps d’inspirer, avant d’être immergée totalement sous l’eau. Tu tentes de garder ta respiration, mais au bout d’un moment, tu ne peux plus rester en apnée. Sauf qu’il ne t’a toujours pas lâché. Tes mains agrippent la baignoire avec force, tes jambes battent l’air pour sortir de l’eau. Tu dois en mettre partout, mais ça ne te fait rien. Tu ne perds plus le temps à te cacher de ta nudité, tu te débats. Tes poumons hurlent de douleur, prêts à exploser. Tu vas crever là. Mais alors que tu commences à ne plus avoir d’air, à te noyer, il te ressort la tête de l’eau. Tu suffoques, tes poumons souffrant de ce manque d’oxygène. Tu t’agrippes au bord de la baignoire, comme si ta vie en dépendait, crachant même de l’eau sur le sol. Il est complètement fou. Taré même ! T’as peur. Mais t’as pas le temps de réagir, qu’il recommence. Ton corps se retrouve une nouvelle fois immergé. Tu paniques, tu vas crever. Tout ça pour une putain de morsure ! Après un temps interminable, ta tête est de nouveau hors de l’eau. Sauf que cette fois, tu n’as plus la force de te tenir à la baignoire. T’es faible. Complètement. Ta tête tourne, prête à exploser. « Tu vas faire ça jusqu’à temps que je sois noyée ? Si oui, tu me dois une morsure avant que je meurs … » Tu ne perds pas le nord. Au moins que tu puisses mourir dans un état de bonheur et bien être.

Une soirée longue et ennuyante. C'était ce que l'avenir te réservait. Jusqu'à ce que cette jolie blonde débarque. En général, dhampir rime avec ennui, mais en un seul coup d'œil, tu as su que ce ne serait pas le cas cette fois-ci. Tu t'es de suite rendu compte qu'elle, elle n'était pas comme les autres. Et qu'elle se retrouve nu face à toi, à deux doigts d'entrer dans cette baignoire glacé te le prouve bien. Quelque chose cloche sans doute dans ta tête pour lui proposer de telles choses, mais ce n'est pas une surprise, tu as toujours su que quelque chose n'allait pas chez toi. Mais c'est ainsi que tu fonctionnes, que tu te sens bien. Et si elle ne t'oppose aucune résistance, c'est que quelque part, elle n'est pas mieux que toi. Et tu sais déjà, d'avance, que votre duo va causer des dégâts, qu'aucun de vous deux n'en ressortira indemne. Mais tu t'en contre fiche. C'est comme ça que tu vis, comme ça que tu respires - même s'il ne s'agit là que d'une façon de parler vu que tu n'as plus besoin de reprendre ton souffle depuis bien longtemps déjà. « Tu m'en vois ravi. Je ne m'attendais pas à moins venant de toi. » Tu lui décoches un sourire, le genre de sourire infaillible, qui fait craquer les femmes, tu le sais. Mais surtout le genre de sourire qui dévoile tes crocs, histoire de lui donner une motivation supplémentaire.

Tu l'observes rentrer dans l'eau glacé, ses mains sur sa poitrine, timide, réservée, comme si tu comptais lui laisser une once d'intimité. Mais tu ne lui dis rien, tu ne souffles pas un mot sur ce qui l'attend, elle le découvrira bien assez tôt. Une chose est certaine : tu comptes tout lui prendre. Son souffle, son sang, son corps. Tu ne lui laisseras rien. La température fait peu à peu son effet, tu vois le froid se répandre sous sa peau, atteindre son corps. Ses dents claques, sa peau change de couleur, des frissons l'agitent. Et toi, tu souris, ravi. Ca déclenche quelque chose en toi. Une partie de ton anatomie qui s'est toujours nourrit de ta cruauté. Tu t'accroupis près d'elle, au bord de la baignoire. T'observes ses jambes serrées l'une contre l'autre, ses bras protégeant sa poitrine de ton regard inquisiteur, le bas de ses cheveux qui remuent à la surface de l'eau. Tes doigts s'approchent de son visage dans une lente et douce caresse contre sa joue. Tu t'approches d'elle avec tendresse, comme pour mieux la piéger, alors que tu la préviens de prendre une grande inspiration.

Et ni une, ni deux, tu bascules sa tête sous l'eau. Tu appuies, la maintient sous la surface. Tu veux la voir se débattre, tu veux l'entendre suffoquer. Et elle ne tarde pas à réagir. L'eau t'éclabousse, s'étale partout autour de toi, mais tu t'en contrefiches, vu ce que tu as prévu, ce sera pire dans quelques minutes, et tu trouveras bien un larbin pour nettoyer après ton passage. A moins que tu lui demandes à elle de le faire. La détruire un peu plus. Détruire son corps, avant de détruire son esprit à de base besogne. Ca, c'est une très bonne idée. Tu vois ses mains s'agripper à la baignoire, ses jointures blanchir alors qu'elle s'efforce de revenir à la surface, et que tu l'en empêches d'une simple poigne. Tu aimes jouer avec la vie des gens. La limite entre la vie et la mort est si faible, si superficiel. Tu prends clairement ton pieds à amener les gens à la frontière.

Enfin, tu la ramènes à la surface, pour qu'elle reprenne son souffle, et à peine une minute plus tard, tu la repousses sous l'eau. Encore, et encore. Tu kiffes la voir s'agiter sous l'eau. Tu adores sentir ses ongles s'enfoncer dans la peau de ton bras, laisser des traces éphémères qui se referment déjà. Tu prends ton pied à mater son corps onduler sous la surface. T'as enfin une vision dégager sur sa poitrine qu'elle te cachait jusque là. Et tu ne te prives pas de la reluquer alors que la vie la quitte petit à petit, manquant d'air. Tu la remontes à nouveau, et l'entendre prendre une grande inspiration est un plaisir intense. Tu sais que tu la ramenais au dernier moment, juste avant la fin, juste avant qu'il ne soit trop tard. « Oh non, ma jolie. J'ai encore de très joli projet pour toi... » Tu laisses planer le doute sur tes intentions alors que tu lâches se cheveux sur lesquels tu maintenais ta prise, et que ta poigne s'enroule cette fois-ci autour de son cou. « Je compte bien faire de toi tout ce que je veux. Je vais te détruire petit bout par petit bout, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. » Tu resserres ta prise autour de son cou, mais tu l'empêches pas de respirer, tu veux juste lui montrer qu'elle est sous ton emprise, qu'elle ne pourra rien faire contre toi. Délicatement, et encore vêtu de tous tes fringues, tu te glisses avec elle dans la baignoire. Tu pèses de tout ton poids contre son corps. Tu t'imbriques contre elle, lui laissant deviner tes intentions, lui laissant comprendre le désir qui est le tien. « Et tu sais le meilleur là-dedans ? C'est que tu ne refuseras pas.. Tu feras ce que je désire. » D'une main habile, tu déboutonnes ton pantalon, et le fait glisser le long de tes cuisses. Tu ne te donnes même pas la peine de te déshabiller entièrement. A quoi bon ? A la place, tu viens te frotter contre elle, nue, qui n'a d'autre choix que de t'accepter. De toute façon, tu doutes qu'elle te repousse. Aucune femme n'a jamais refuser ton corps. « Et tu sais pourquoi ? » Tu murmures ses mots contre ses lèvres, tu les frôles, et glisse petit à petit vers sa gorge. « Parce que tu as trop besoin de ça. » Et, sur ses mots, tu t'enfonces en elle en même temps que tes crocs percent la peau délicate de sa gorge. Tu l'entends suffoquer à nouveau, prendre une grande goulée d'air. Tu la pénètres jusqu'à la garde, en même temps que tu aspires son sang, et tu commences de premiers va et vient. Et tu sais que pour une accroc, il n'y a rien de mieux que ça.

Il est complètement barge. Mais toi, t’es complètement accro. T’as besoin de cette morsure et quand c’est avec un bel homme, c’est encore meilleur. Alors certes, tu t’engages dans ce bâtiment sans savoir à quoi t’attendre, mais dans le fond, tant que tu as ta dose, tout ira bien. C’est bien vrai que tout dans cette façon de faire est dangereux. Mais tu as toujours été comme ça, moquée par tes semblables. Alors tu continues à agir de la sorte, même si tu sais parfaitement que tu ne regagneras jamais grâce à leurs yeux. C’est bien pour cette raison que lorsque le Strigoï t’annonce qu’il a un jeu à te proposer, t’acceptes sans réellement savoir les règles. Tu plonges sans trop hésiter, nue, dans cette baignoire bien trop froide. Tu as beau être une damphir, tu peux tomber malade. Mais tu t’en fous, tu ne vois que ses crocs qui semblent briller et t’appeler. Tu caches ta poitrine, après tout, tu n’es pas ce genre de fille. Du moins, quand tu arrives à réfléchir. Mais alors que tu te demandes ce qu’il attend, il plonge ta tête dans l’eau gelée. Tu étouffes, tu suffoques. Tes doigts agrippent avec force le rebord de la baignoire, alors que tu te débats comme une forcenée. Mais il est bien trop fort pour toi. Au moment où tu ne t’y attends pas, il te relâche. Tu craches comme un chaton tombé dans l’eau, alors qu’il recommence, à peine tu as repris ton souffle. Tu vas mourir dans cette baignoire ! Tu continues à te débattre, mais peu à peu, tes forces s’éloignent. Et il finit par te relâcher. Tu te demandes s’il ne cherche pas à se noyer, mais il ne doit pas oublier qu’il t’a promis une morsure. Mais c’est là qu’il t’annonce qu’il n’en a pas fini avec toi. Pourtant tu es à bout de forces, il va finir par te tuer. Une petite lueur te rappelle que tu ne dois pas te fier aux Strigoïs qu’ils mentent tous. Il relâche tes cheveux, mais avant que tu ne puisses réagir, ses doigts s’enroulent autour de ton cou bien trop frêle. Ses mots sonnent comme une promesse et dans le fond, tu t’en fous d’être détruite. Tu l’es déjà. Depuis bien longtemps. « Il ne reste déjà plus rien … » Tu souffles doucement, pour lui montrer ta lassitude. Tes mains serrent son poignet, tes ongles s’enfonçant dans sa peau. Et pourtant, il ne t’empêche pas de respirer. Pour l’instant. Tu le vois qui se glisse dans la baignoire avec toi, alors qu’il te maintient toujours. Tu ne t’étais pas rendue compte qu’elle était assez grande pour vous accueillir tous les deux. Tu sens son corps contre le tien, son désir également. Et quand il prend la parole, tu sais qu’il a raison. Tu ne peux rien lui refuser, pas après ce qu’il t’a promis. « Je ferais tout ce que tu désires. On a un accord. » Subtilement, tu lui rappelles la morsure. Tu en as tellement besoin ! Tu le vois qui déboutonne son pantalon et tu sais ce qui va arriver. Mais tu es prête. Ce n’est pas la première fois que ça se produit. Mais il continue, comme si tu n’avais pas parlé. Et tu ne peux nier. Il sait pourquoi tu ne peux pas refuser. Il frôle tes lèvres, alors que son sexe se frotte toujours contre ton intimité. Ses lèvres descendent vers ta gorge, et tu tends le cou pour lui donner un meilleur accès à ta jugulaire. Bordel tu en meurs tellement d’envie ! Ton corps tremble sous le manque, alors que la dose est si près du but. Et avant que tu ne puisses réagir, il s’enfonce en toi en même temps que ses crocs. Un râle de plaisir t’échappe, alors que les larmes roulent le long de tes joues. Enfin ! Tu le sens qui bouge en toi, et tu l’agrippes de tes mains, griffant son dos au passage. « Putain, c’est tellement bon … » Tu en avais tellement besoin ! Tu griffes sa peau sans t’en rendre compte, alors que tes jambes viennent enserrer ses hanches. C’est tellement bon ! Sa morsure est divine. Tu as bien fait de ne pas refuser. « Continue je t’en prie, ne t'arrête jamais … » T’es totalement accro. Tu ferais tout pour en avoir. Surtout maintenant que tu as goûté à sa morsure. Tu te damneras pour en avoir une seconde. Mais en plus combiné avec une partie de sexe ... c'est l'extase dans ton esprit.

Son corps te rend dingue. A mesure que tes yeux se perdent sur ses courbes qui s'agitent dans l'eau, se débattent pour retrouver un espoir de vie. Tes pupilles s'accrochent à sa peau, et tu la dévores. Tu serais prêt à tout lui prendre, sur le champ, juste pour assouvir le désir qui grandi en toi, qui te broie l'estomac. Si tu possédais encore un cœur, aucun doute qu'il battrait à un rythme effrénait. Si la vie se répandait encore dans tes veines, pas de doute que ton corps se seraient réchauffer à l'idée de ce qui allait suivre. Mais rien de tout cela n'existe plus, tu n'es que ce monstre froid, près à détruire tout étincelle de vie qui s'approche de toi. Ce monstre qui reste froid, distant, comme si rien ne t'atteignait, même pas ce corps si désirable qui fait pourtant lui tes prunelles. « Il m'en reste bien assez pour faire des ravages » Et c'est là que tu te rends compte que la jolie blonde est aussi tarée que toi. Parce que n'importe qui aurait déjà pris la fuite à toute jambe. Tu la menaces, tu atteins à sa vie, et elle reste là, échouée sans plus de force dans cette baignoire qui aspire toute la chaleur de son corps. Tu lui montres que si elle reste là, il ne restera plus rien d'elle, même pas des morceaux à récoler. Mais elle ne bouge pas, ne s'enfuit pas. Elle reste, te laisse faire ce que tu souhaites d'elle.  

« Tu ne devrais pas dire de telle chose, princesse, tu n'imagines pas jusqu'où je suis prêt à aller.. » Alors, tu te glisses dans la baignoire avec elle. Parce que tu sais que pour l'avoir à ta botte, pour lui faire faire ce que tu désires, il faut que tu lui donnes ce qu'elle souhaite, une petite partie de toi, c'est comme ça que la manipulation fonctionne le mieux. Tu presses ton corps contre le sien, ondule des hanches. Ton souffle s'échoue sur ses lèvres, subtilement, tu fais grimper le désire. Parce que tu ne comptes pas te contenter de lui prendre son sang. Tu comptes bien t'emparer de son corps aussi. Et de force s'il le faut. Mais t'as comme l'intuition qu'elle ne s'y opposera pas, bien au contraire, elle prendra ce que tu comptes lui offrir avec plaisir. Ton pantalon s'échoue sur tes chevilles, tu es à moitié désapé, tu ne fais pas plus d'effort que ça, à quoi bon ? Elle ne mérite pas plus, elle reste une gardienne, une dhampir, elle ne mérite pas que tu te plies en quatre pour elle. Tu prends ce que tu as envie, et tu comptes bien laisser son corps derrière toi. Comme une vieille poupée usée. Tu n'as jamais vraiment eu de respect pour les corps que tu prenais. A tes yeux ca ne reste qu'une bonne distraction, rien de plus.

Tes lèvres s'échouent contre sa gorge, tu mordilles, suces, et d'un coup, tu mords, en même temps que tu t'enfonces en elle d'un coup de hanche brutal, animal. Parce que c'est ce qui te caractérise. Tu ne lui feras pas l'amour, jamais. Ta main se referme un peu plus autour de sa gorge, serre, et tu te fiches de lui faire mal. Tu sais qu'elle gardera la trace de tes doigts autour de sa gorge, mais tu t'en fous. Dans le fond, elle n'est qu'un objet dont tu profites. Coup de hanche après coup de hanche, tu la brutalises. L'eau s'échappe encore de la baignoire, éclabousse, mais ça aussi, tu t'en fiches, tu te perds dans cette effervescence de sensation. Sexe et sang, c'est le mélange parfait, et t'es petit à petit en train de perdre le contrôle. Tu enroules un bras autour de sa taille, rapproche son corps au poids plume contre toi, elle se laisse faire. Tu mords plus profondément, le monstre prenant le contrôle, et là encore, elle se laisse faire. Elle n'a clairement pas l'instinct de survis. Tu grognes à chaque fois qu'elle ouvre la bouche. Tu la serres tellement prêt de toi, que tu en fais ta propriété. Tu pilonnes et tu aspires. Tu prends toujours plus. A ce rythme, tu ne lui laisseras pas grand chose. Et encore, si tu parviens à t'arrêter, à ne pas la tuer.

En fin de compte, c'est votre orgasme à tous les deux, qui te ramène sur terre. Tu réussis à te décrocher de sa gorge, de son sang si attractif, pire qu'une drogue. Ton regard capture le sien, évasif. Elle est loin, très loin. Elle n'est sans doute pas passer très loin du trépas. Alors tu mords ton poignet, et le presse contre sa bouche, qu'elle te prenne un peu de sang, qu'elle revienne un peu parmi les vivants. « Aspire. » Ta voix claque, comme un ordre et tu sens ses dents se refermer sur ton poignet. Tu n'as toujours pas desserrer ton étreinte, tu la serres toujours contre toi, sans trop savoir pourquoi, une espèce de besoin de propriété idiot. « J'espère que tu as bien planer, parce que la prochaine morsure devra se mériter... » Oui, tu comptes encore la pousser dans ses retranchements pour la prochaine morsure. Et d'une certaine manière, ça vous arrange tous les deux. Tu as ta source à disposition, et elle, elle a sa drogue. Parfait. « Observe bien cette chambre, parce qu'elle va devenir ta nouvelle prison. Tu ne partiras jamais d'ici. Je veux que tu restes ici, et tu ne tenteras pas de partir, c'est bien compris ? » Tes crocs lui griffent la nuque, jolie et douce motivation. « Je te veux à disposition, dès que j'en ai envie, et ça veut dire qu'il va falloir que tu restes ici en permanence. » Tu te redresses, entraînant son corps avec toi. Tu ne l'essuies pas, toi non plus. Tu l'entraines jusqu'à l'immense lit au milieu de la chambre, et la glisse sous les couvertures. « Tu as réussi ce test, et haut la main. Tu me plais. Bordel tu n'imagines pas à quel point ce qui vient de se passer m'a plu. » Tes doigts glisses sur sa gorge. « A partir de maintenant, cette marque signifie que tu m'appartiens, alors tu ne t'éloigneras plus. » Tu viens déposer un baiser contre ses lèvres, le premier depuis qu'elle a posé le pieds dans cette pièce. « Tu as tout à disposition dans ce château, tu n'as pas besoin de plus. Alors je compte sur toi pour ne pas me contrarier. Je pourrais devenir très très méchant sinon . »

Ton corps tout comme ton esprit sont meurtris. T’as toujours été comme ça, depuis que tu es gosse. Tu n’as pas eu une vie facile, t’as été rejetée, piétinée. Aussi, tu as trouvé du réconfort dans l’alcool et dans les drogues. En tout genre d’ailleurs, puis que tu as carrément succombé à te faire mordre par des strigoïs. Alors le gros souci actuellement que tu as, c’est que celui qui te mordait régulièrement a disparu. Sûrement qu’il a été attrapé par des Dhampirs. Mais dans tous les cas, c’est de sa faute. Et pour cause, s’il était toujours dans les parages, tu n’aurais pas eu besoin de te pointer directement au château des Strigoïs. Et tu ne te serais pas retrouvée dans cette baignoire. Mais maintenant, tu te dis que c’est pourtant la meilleure des décisions que tu as prise. Parce que tu sais que même s’il s’agit d’un monstre, il tiendra parole. Au fond de toi réside cette certitude, alors que tu ne le connais même pas. Et pourtant, il est en train de te faire geler complètement, nue, dans cette baignoire qui doit sûrement appartenir à sa chambre. Quand il continue, tu avales ta salive. Tu sais que tu vas en baver, alors que tes poumons te font encore souffrir. Tes mains s’enroulent autour de ses poignets, tes ongles s’enfonçant dans ta peau. Il va sûrement te tuer sur place, mais pourtant, il t’a promis une morsure. Au moins que tu puisses mourir en étant dans un état parfait ! Il grimpe avec toi dans la baignoire, et tu sais parfaitement que tu ne peux pas lui refuser. C’est impossible alors que tu sais ce que tu obtiendras en échange. Pourtant, quand il te répond, tu ne peux t’empêcher de le fixer durement, déterminée. « Et tu ne sais pas tout ce que je suis prête à faire pour une morsure. » Tout clairement, car il n’y a que comme ça, que tu te sens bien. Quand il approche ses lèvres des tiennes, ton souffle a un loupé. Tu sens ton désir contre ton corps et le tien grimpe en flèche, malgré sa main qui va sûrement te laisser quelques traces. Mais ça ne fait rien, tu as déjà vu bien pire. Ses lèvres viennent à mordiller la peau de ton cou et tu tends ce dernier pour lui donner un meilleur accès. Ton corps tremble dans l’attente du moment, alors qu’il joue clairement avec toi. Et soudain, alors que ton corps se relâche, il s’enfonce en toi en même temps que ses crocs. Le plaisir se fait entendre, alors que les larmes coulent sur tes joues tellement c’est bon. Jamais une morsure avec du sexe ne t’a fait autant d’effet. C’est paradisiaque et tu ne peux t’empêcher de gémir. Tes jambes s’enroulent autour de ses hanches, alors que tes ongles griffent son dos toujours caché par son pull. Tu le supplies de ne pas t’arrêter. Non tu préfères mourir plutôt qu’il stoppe cette étreinte. Il te serre contre lui, comme si tu ne pesais rien. Ce qui n’est pas totalement faux. Ses dents mordent plus profondément dans ta chair, mais tu t’en fous. Tu rejettes encore plus la tête en arrière, alors que ses hanches frappent avec plus de vivacité ton corps. Tu sens tes forces qui te lâchent mais c’est tellement bon … alors tu lâches prise, malgré que tout soit flou autour de vous.

Ton corps te semble tellement lourd. Ta tête aussi. Pourtant, après cette morsure et cet orgasme, tu ne peux que mourir en paix. Parce que tu en as conscience, la fin est proche. Tu entends vaguement sa voix au loin, mais tu ne comprends rien. T’as juste envie de fermer les yeux et de dormir. Soudain, tu sens un goût métallique dans ta bouche et tu te forces à avaler. Au bout de plusieurs secondes, ton corps reprend des forces malgré la fatigue et tu mords dans son poignet. Tu n’aimes pas le sang, mais tu comprends que tu aurais pu y passer. Pourtant, tu n’as jamais été aussi vivante qu’en ce moment même. Relâchant son poignet, tu lui souris comme une idiote, alors que l’effet de la morsure coule encore dans tes veines. « J’ai hâte d’y être … » L’idée qu’il te remorde. Mon dieu ça te fait frissonner d’avance ! Il reprend la parole, mais t’as du mal à tout comprendre. T’es encore en train de planer. « Une prison ? Mais je peux pas … j’ai mon appart’, mes affaires et mon chi … » Mais tu n’as pas le temps de finir ta phrase que ses crocs chatouillent ta gorge. T’en veux encore ! Rester dans un château de Strigoïs ? Ce n’est pas une mauvaise idée. Tu pourras demander des morsures aux autres, quand il ne sera pas présent. Finalement, ce n’est pas une mauvaise idée. Il t’aide à te redresser, fort heureusement, car tu serais incapable de marcher seule. Il t’emmène jusqu’à son lit, te blottissant sous les couvertures. Tu souris en entendant que tu as réussi le test. T’avais peur d’échouer. T’as envie de rire en sentant sa main sur ta gorge, alors que tu te dis que tu vas garder des marques. « Tu ne veux pas me mettre un collier et une laisse tant que tu y es ? » Tu ris bien sûr, mais dans le fond, tu te demandes s’il n’en serait pas capable. Capable de te faire passer pour sa chose, pour que tu puisses avoir une morsure. Et dans le fond, tu le sais, tu accepteras tout pour goûter une nouvelle fois à son venin. Serrant la couette dans tes bras, tu profites de ce baiser. Mais la suite te sort de ta léthargie, te rappelant la réalité. « Je ne peux pas rester ici. J’ai mon chien, mon appart’. Mon proprio va gueuler si je paye pas. Puis je doute que tu puisses avoir des vêtements pour moi dans ce château … Donc tu vois, j’ai pas tout. » Tu provoques, joues avec le feu. Mais t’aimes ça. T’avançant vers lui tu viens lui murmurer à l’oreille, toujours un peu stone de la drogue dans tes veines. « Et je n’ai pas peur du grand méchant loup. »

Tu es dangereux. Mais, prise dans son besoin, dans son désir de morsure, tu doutes qu'elle est réellement compris la menace que tu représentais. Mais ce n'est pas très grave, tu seras là pour le lui rappeler lorsqu'il le faudra. Et il se pourrait que cela arrive plus vite que prévu. Ton poignet contre ses lèvres, tu ne sais pas pourquoi tu la sauves. Elle est si faible, si frêle, que si tu la laissais là, dans cette baignoire, il ne lui faudrait pas plus d'une heure pour trépasser. Tu n'aurais plus qu'à jeter son corps par la fenêtre pour t'en débarrasser, et elle ne serait plus qu'un souvenir du passé. Mais tu as aimé ce jeu. Tu as aimé la pousser dans ses retranchements en échange de cette morsure. Tu as aimé joué avec sa vie. Putain, tu n'as jamais pris autant ton pied qu'à cet instant, en disposant d'elle comme bon te semble. Et tu veux continuer à t'amuser, tu veux la pousser encore, toujours plus loin. Mais tu as envie de pouvoir disposer d'elle quand bon te semble, pas quand l'envie de morsure l'amène vers toi. Tu veux être maître de son destin, maître de sa vie. Et tu n'accepteras aucune condition. Tu te fiches de savoir qu'elle possède une vie ailleurs qu'ici. Cette vie ne semble pas être grand chose vu qu'elle était prête à tout remettre en cause pour une simple morsure. « Tu ne partiras pas d'ici. Jamais » Tu fais glisser tes crocs le long de sa gorge, t'es prêt à la retenir ici de force si elle ne l'accepte pas de son plein gré. Tu caresses la peau de son cou, légère menace alors que tu pourrais l'étrangler d'une simple pression, l'égorger d'un coup de crocs. « Ne me tente pas, ma belle, ce ne serait pas une mauvaise idée. Je vais même très fortement y réfléchir, ça pourrait montrer ton appartenance » Tu écartes les cheveux de son visage, tu es à la fois doux, à la fois brutal, un parfait entre deux. « Car tu es a moi. Tu t'es jeté toi-même dans les bras du diable, c'est trop tard pour faire demi tour. Tu m'appartiens, corps et âme » Tu sais, que ce n'est pas exactement la citation, que d'habitudes au parle de coeur et âme. Mais son coeur, tu n'en as rien à foutre. Toi, tu veux juste sa soumission, et abuser de son corps à foison. « Tu n'auras pas besoin de vêtements. Pourquoi voudrais-tu cacher un tel corps ? Tu es bien mieux ainsi. Nu. » Tu souris. Ce ne serait pas une mauvaise idée de la laisser ainsi, sans rien pour couvrir son corps. « Quand au reste... Ce ne sont plus tes préoccupations. Je m'occupe de tout. Toi, tu ne sortiras pas d'ici. » Elle joue avec le feu, et ça fait de nouveau grimper l'excitation en toi. Alors, tu saisis ses cheveux, amène ses lèvres à quelques millimètres des tiennes. « Ne joue pas avec le feu, tu ne tiendrais pas la cadence. Tu es faible, humaine. Tu n'es en vie que grâce à mon sang. Tu ne vis que pour ta prochaine dose. Tu n'es rien. Rien d'autre que ce que je voudrais faire de toi. » Tu lèches ses lèvres, prête à la dévorer au moindre signe de sa part. « Et n'oublie pas que je suis le monstre. Que je pourrais te contraindre. Ce ne serait pas aussi drôle, mais je pourrais. T'obliger à rester là. Pour toujours. » Cette fois, tu mords sa lèvre, sans percer, juste pour partager ce désir qui te noue les tripes. « Ce qu'on vient de partager, c'était indescriptible. J'ai aimé ça. Toi aussi. Et je sais que ton corps n'attend que de recommencer. Le reste n'a pas d'importance. Rien d'autre ne vaut le coup. » Tu glisses ta langue contre la sienne, l'embrasse alors que tu pousses ton corps contre le sien. « Reste ici. Accepte, de ton plein gré. Je m'occuperais de tout. Reste. Jouons, encore. »

Il annonce que tu ne sortiras pas d’ici. Sauf que tu ne peux pas rester dans ce château, alors que clairement, tu as ta vie en dehors. Rien que pour ton chien, il faut que tu retournes à ton appartement. Sans parler que ton propriétaire risque de te faire une scène si tu ne payes pas en temps et en heure ton loyer. Déjà que tu as du retard sur le dernier … Il pourrait te foutre dehors à tout moment. Mais tu ne peux rien répondre, sentant ses crocs contre ta gorge. Tu meurs d’envie qu’il te morde une nouvelle fois. Ton corps tremble d’impatience. Sa main se retrouve sur ta gorge, et tu sais qu’il pourrait te tuer s’il le voulait. Mais tu planes encore, aussi, tu décides de jouer avec le feu, parlant de laisse et de collier. T’as clairement l’impression qu’il en serait capable. Chose qu’il semble approuver alors que tu te mets à rire. « Mon appartenance ? Je ne savais pas que je t’appartenais. » Mais il reprend, et tu comprends clairement qu’il est du genre possessif. Et dans le fond, ça ne te dérange pas. Bien au contraire, si ça peut te permettre d’obtenir une nouvelle morsure. Clairement, sur toutes celles que tu as pu obtenir, c’est sûrement la meilleure ! Mais tu ne perds pas le nord, même si c’est difficile de rester concentré. Il faut que tu rentres. Pour ton chien. Pour ton loyer. Et encore plus, parce que tu n’as pas de fringues ici. Réfléchissant rapidement, tu hoches la tête. « Certes je suis mieux nue mais … Tu ne crains pas que tes congénères me voient ainsi ? Ils pourraient me … vouloir. » Tu lui lances un sourire avec un clin d’œil. Mais il ne lâche pas son point de vue également. Aussi, tu veux bien céder, à une seule condition. « Seulement si tu me promets que je peux revoir mon chien. » Un cadeau de Brandon, et l’animal a toujours été là pour toi. Toujours un peu droguée, tu t’avances à sa rencontre, venant murmurer à son oreille. Tu joues avec le feu, tu n’as pas peur. Du moins, pas totalement. Tu fais clairement honte à ton espèce, mais toi, tu n’en as rien à faire. Sa main se glisse dans tes cheveux, alors qu’il attire ta tête vers la sienne, vos bouches à peine à quelques millimètres l’une de l’autre. « Dommage j’ai toujours aimé jouer avec le feu … » Tu murmures avant que sa langue ne lèche tes lèvres. Un frisson remonte le long de ta colonne vertébrale. Un rire t’échappe, alors que tu te mords la lèvre, provocatrice. « Mais si tu venais à me contraindre, ça serait moins drôle comme jeu … » Même si dans le fond, tu sais d’avance que tu feras tout pour lui. Juste pour avoir sa morsure. Il vient à t’embrasser, et tu frissonnes une nouvelle fois. « Je … Oh oui je … Je reste mais seulement si tu me promets que je vais revoir mon chien. » C’est ta seule condition. Attrapant son visage entre tes doigts glacés, tu viens à mordiller sa lèvre, avant de passer à sa mâchoire puis à son cou. Tes doigts courent sur ton torse, avant de t’éloigner pour t’allonger sur les oreillers. « Au fait, moi c’est Alia. » Tu te rappelles à présent que tu ne t’es pas présentée à lui depuis ce début de jeu. Remontant la couverture sur toi, jusqu’à ton menton, tu souris. « Tu sais que je n’ai jamais dormi sur un lit aussi confortable ? Je vais aimer ta chambre ! Enfin … Ma chambre non ? » Tu ris, alors que la drogue de la morsure fait encore un peu effet. « Vous êtes beaucoup ici ? On sait jamais, si t’es pas là, que je puisse avoir quand même ma morsure ? D’ailleurs, comment tu feras pour que tes petits copains strigoïs ne me mordent pas aussi, si je t’appartiens ? »

Tu souris. Mais ce n'est pas le genre de sourire tendre qu'on partage à une amie, à une copine. Non, là il est mauvais, perfide. Tu te moques d'elle. Parce que son ignorance est risible. « Princesse... Tu peux prétendre le contraire, mais tu es à moi. Je t'ai baisé, je t'ai mordu. N'est-ce pas assez clair ? » Lorsque tu vois son visage en pleine réflexion, sa moue, alors qu'elle essaie - du moins, c'est ce que tu crois - de te rendre jaloux. Ça te fait doucement rire. Peut-être n'a-t-elle pas l'habitude de se confronter à un membre de ton espèce pour autre chose que pour une dose. Cela expliquerait qu'elle ignore a quel point l'idée de territorialité est très importante pour vous. « Pour ça, il faudrait que tu es assez de temps pour sortir de cette chambre, et ce n'est pas dans mes plans. Je compte t'épuiser jusqu'à ce que tu n'en puisses plus. » Cette fois, c'est un sourire charmeur qui barre son visage. Il n'a pas fini, ni de s'amuser avec elle, ni d'abuser de son corps. « En outre, tu portes mon odeur, maintenant. Et crois-moi, personne ici ne souhaite me contrarier. Ils n'oseront jamais toucher ce qui m'appartient. » La menace est clair dans ta voix. Et si elle venait à aller chercher elle même l'attention ailleurs, il n'hésitera pas à se venger.

Enfin de compte, elle fini par céder. A la condition de revoir son chien. Elle te prend pour qui, la SPA ? Il ne manquerait plus que ça, avoir une salle bestiole dans le château. Mais pour l'instant, tu n'as pas envie de réfléchir à cette éventualité. Alors, tu cèdes, tu te dis que tu trouveras une solution plus tard, demain. Peut-être que dans quelques heures, avec quelques morsures de plus, elle ne pensera plus à son foutu chien. « Mh ? Tu m'en diras tant. Et jusqu'à quel point es-tu prête à jouer avec le feu ? » Jouer est une chose, se bruler en est une autre, et tu doutes qu'elle puisse être capable d'aller si loin. « Ok pour le chien, je m'occupe de tout. » Tu ne lui dis pas que tu rêves de le voir pendu à une corde, ce putain de chien. Tu n'as jamais apprécié les boules de poil, pas de ton vivant en tout cas, et encore moins aujourd'hui. Elle s'amuse avec ton corps, comme si tu étais à sa disposition, et juste pour ces quelques minutes, tu le lui accordes, tu la laisses s'amuser, joueur, en profiter. Parce que lorsque tu reprendras la main, elle souffrira, encore. Parce que maintenant que tu y as pris gout, tu ne te lasseras jamais de jouer avec sa vie, de frôler les interdits, les limites avec elle. « Alia ? Mh, j'aime bien, mais je crois que je préfère les surnoms. Je m'appelle Priam » C'est vrai que la logique aurait voulu que tu commences par ça. Mais avant de perdre ton temps, tu as d'abord voulu la tester - et aussi la baiser. Tu t'approches d'elle alors qu'elle se jette sur ton lit, qu'elle passe sous les couvertures et qu'elle cache son corps. Tu es le prédateur, elle est la proie, et on le ressent bien lorsque tu t'approches d'elle pas après pas, avec une lenteur exagérée. « Ne me provoques pas, ma belle. C'est dangereux. » Tu grimpes sur le lit, chevauche son corps pour t'asseoir au niveau de sa taille. Tu fais à peine pression mais elle ne pourra pas se dégager de ton poids. Ton regard glisse sur la forme de son corps sous les couvertures, jusqu'à ses yeux. Tu approches ta main de son visage, glisse tes doigts sur sa pommette, jusqu'à son cou, avant de resserrer sa prise autour de sa gorge. Tu ne l'étrangles pas vraiment. Tu fais juste pression, assez pour qu'elle comprenne qu'un rien suffirait pour en finir avec elle. « Ne t'approches pas d'eux, c'est compris ? Tu es à moi. Et je n'hésiterais pas à te marquer au fer rouge pour que tu le comprennes. » Tu te penches vers elle, tes lèvres venant trouver son oreille. « Si j'apprends que tu es aller voir l'un d'entre eux, je le tuerai. Sous tes yeux. Salement. Et je te torturais. Des mois durant. C'est bien clair ? » Tu lèches le lobe de son oreille. Tu passes de la menace au désir en un clin d’œil, lui prouvant que tu n'as pas de cœur. Que l'idée de tuer ne te fait ni chaud ni froid. « Ne t'en fais pas, je m'occuperai très bien de toi. Tu n'auras pas besoin d'aller voir ailleurs. N'oublies pas que nous ne dormons pas, nous autre, nous sommes infatigable. C'est toi qui demandera une pause. » Tu relâches sa gorge pour passer la main sur sa poitrine. Ces couvertures te gênent, mais de toute façon, tu ne comptes pas la laisser se reposer tout de suite. « Je me suis toujours demandé jusqu'à quelle dose de souffrance le corps humain pouvait tenir... » D'une douce caresse, tu passes sur la poitrine de la jeune femme, en contradiction totale avec tes mots. « Est-ce que tu me laisserais m'amuser avec ton corps, jolie cœur ? Ce sera dur. Très douloureux. Est-ce que tu t'en sens capable ? » Sans lui laisser le temps de réfléchir à froid, ses lèves se posent sur les siennes, venant mordiller sa langue. « Je te promets que la récompense n'en sera que plus grande, meilleure. »

La question d’appartenance semble une évidence pour lui. Surtout quand il te répond qu’il serait tout à fait capable de te coller un collier et une laisse. Dans le fond, ça ne te dérange pas, si c’est le prix à payer pour obtenir une nouvelle morsure de sa part. C’est clairement une drogue à laquelle tu es accro. Tu as connu de nombreux strigoïs mais avec lui, c’est différent. Plus puissant. Plus intense. « Pas dans mon monde. » Tu lui souris, quelque peu provocatrice. De toute manière, tu as conscience qu’il pourrait te tuer en une fraction de seconde s’il le souhaitait. Mais ça ne te fait pas peur, tu joues avec la mort depuis bien trop d’années maintenant. Elle est comme une vieille amie pour toi. Tâchant de garder un esprit clair malgré les endorphines, tu te mets à parler de ton chien. Tu ne peux pas rester dans cet endroit, alors que tu as une vie à l’extérieur. Et surtout ton chien. Encore une fois, quand il reprend, tu prends ça pour une promesse. Un sourire innocent aux lèvres, tu ne peux que rire en entendant la certitude dans sa voix. « Ils ont peur de toi ? » Cela te fait rire. Parce que tu as vu bien des strigoïs, et dans sa carrure, ce n’est pas le plus effrayant. Mais tu sais que les apparences peuvent être trompeuses et ça doit être sûrement son cas. Sa bouche à quelques millimètres de la tienne, tu sens son souffle contre tes lèvres. Tu murmures. Tu as toujours joué à un jeu dangereux, accro aux morsures des strigoïs. Souriant, provocatrice, tu ris doucement avant de lui répondre dans un souffle. « Jusqu’à me brûler. » Et bien plus encore. Mais pourtant, malgré ta léthargie, tu ne perds pas le nord. Tu veux revoir ton chien, c’est ta condition pour rester ici de ton plein gré. Et s’il veut jouer encore, il n’aura pas d’autres choix que d’accepter. Et quand le strigoï t’annonce qu’il s’en occupe, tu souris. Ta boule de poils est bien trop importante pour toi, tu ne pourras pas risquer de la perdre. Décidant de jouer un peu à ton tour, tu viens encadrer son visage avant de mordiller ses lèvres, puis son cou. Tu sais être aguicheuse quand il le faut. Tu frôles une dernière fois son torse du bout des doigts, avant de t’éloigner pour t’allonger dans son lit. Prenant la parole, tu finis par te présenter. Parce que malgré vos expériences, vous ne l’avez pas fait. « C’est déjà un surnom. En vrai c’est Alianova. » Te glissant sous ses couvertures, tu apprécies le confort du lit. Tu n’en as jamais eu un aussi moelleux, c’est vraiment plaisant. Il s’approche vers toi et tu souris, espiègle. « Ouuuuh j’ai peur. » Non tu n’as pas peur. Tu sais que c’est un prédateur. Mais ça t’excite, ce danger quotidien. Priam vient à s’asseoir sur tes hanches, ainsi, tu ne pourras pas lui échapper. Mais tu ne fais aucun mouvement, même lorsque sa main s’enroule autour de ton cou. Il pourrait te tuer d’une seule pression. Souriant, tu hoches la tête. S’il te donne les morsures dont tu as besoin, nul doute que tu n’auras pas besoin de t’approcher de ses congénères. Frissonnant, autant de désir que de peur, tu hoches la tête. Tu as bien compris la menace et tu sais qu’il n’hésitera pas à te torturer s’il le souhaite. Lui lançant un clin d’œil, tu prends une voix sensuelle. « Quelle belle promesse … » Même si toi, tu auras besoin de dormir à un moment ou un autre. Il le sait parfaitement. La main du strigoï passe sur ta poitrine, à travers la couverture. Mais tu ne peux t’empêcher de t’arquer, comme si ton corps réclamait ce touché. Il reprend la parole. Tu n’as pas le temps de réfléchir que tu sens ses lèvres contre les tiennes. Aussitôt, le désir se ravive dans tes veines. « Très douloureux ? » Tu veux voir si tu arrives à en savoir plus sur ses attentions, même si tu en doutes. Mais quand il te parle de récompense, tu comprends qu’il parle d’une nouvelle morsure. Tu ne pensais pas y avoir le droit aussi vite alors … « Je … Vas-y, amuse-toi avec mon corps tant que j’ai ma morsure à la fin. » C’est le plus important pour toi. Te redressant dans le lit, tu viens à glisser ton corps contre le sien, tes lèvres dans son cou. Tu mordilles, plus ou moins fort. Au pire, même s’il a des traces, il les perdra vite. Aussi, tu joues un peu, espérant qu’il te mordra de suite avant de passer à ce qu’il a prévu. Sauf que tu en doutes, il a l’air bien décidé à voir la souffrance sur ton corps. Mais tu es prête à céder à tous ses désirs, même les plus fous, si à la fin, tu obtiens une morsure comme celle de tout à l’heure. Tu peux être son objet, tant que lui aussi respecte sa part du marché.