Raphael
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Date d'inscription : 25/08/2022
| | | |  Sujet: l'enfer sur terre | Michael Ven 26 Aoû - 22:48 | |
| l'enfer sur terre Raphaël & Michael  Tu étais considéré comme l'un des guildes ultimes du peuple. Avec tes frères, vous étiez là pour les guider, pour répondre à leurs questions. Mais c'était un tel bordel dans ta tête, comment pouvais-tu répondre à ce rôle ? Le chaos régnait sur terre. A chacune de tes descentes c'était pire que la précédente. Tu ne savais plus quoi faire pour palier à cela. Tu avais beau avoir mis en place des académies pour former des guerriers, des gardiens prêts à se battre à chaque instant, ce n'était jamais suffisant, le mal finissait toujours par reprendre le dessus, par être plus fort, meilleur. Tu doutais de plus en plus que vous puissiez être assez puissant pour faire reculer l'attaque qui se préparait. Pourtant, une chose était sûr, vous ne pouviez pas les laisser accéder au paradis, ce serait la fin de toute chose.
Mais ce qui t'inquiétait le plus, ce n'était même pas tous ces démons qui pullulaient partout sur terre. Ce qui t'inquiétait réellement, c'était que le mal était en train de prendre le pas chez les hommes, de s'infiltrer dans chaque être. Il suffisait de regarder les actualités pour le comprendre. Ou comme toi, d'être caché à l'abris des arbres, à l'orée du commissariat pour voir que le mal avait déjà fait son affaire. Tu ne comptais plus le nombre d'homme et de femme que tu avais vu passé menottes aux mains, en train de se débattre, de s'injurier. Et tu n'étais là que depuis une heure. La menace était réelle. Mais que pouviez vous faire pour endiguer cette menace, pour ramener l'amour sur terre ? C'était le genre de chose qui était en dehors de tes compétences, tu ne savais pas comment agir. Est-ce que la solution était de passé à l'attaque avant de se faire attaquer sur son propre terrain ? Valait-il mieux attendre encore ? Tu étais dans un flou total. Et cela faisait bien trop longtemps que tu n'avais pas croisé tes frères pour évoquer cela avec eux. Pourtant, cela commençait à devenir urgent. Pourtant, tu savais qu'eux aussi avait à faire, qu'ils se battaient au jour le jour au côté des vôtres.
Tu soupires quand au bout d'une heure supplémentaire, tu finis par sentir une présence dans ton dos. « Michael, mon frère. » Tu te tournes vers lui, et l'étreint dans une grosse accolade. D'habitude tu n'es pas plus tactile que ça, mais là, tu as clairement besoin d'une touche de bonté, d'amour. Ca te redonne un peu de force. « Comment ça se passe de ton côté ? Donne moi des bonnes nouvelles » Pourtant, tu crains que ça ne soit pas le cas. Comment ça pourrait l'être lorsque l'on voit le spectacle que vous avez sous les yeux. Et même si tu sais qu'il est nécessaire que des anges restent guetter au paradis, ça te rend malade qu'ils ne viennent pas vous prêter main forte. C'est ici que vous avez besoin d'eux. Mais tu sais que vous ne pouvez pas laisser le paradis sans défense, ce serait l'offrir en pâture aux démons. « Je ne sais plus quoi faire pour sauver ce monde, il se meurt de jour en jour. As-tu une idée révolutionnaire ? Parce que j'aurais bien besoin d'un coup de main d'un fidèle ami. »
(c) Dandelion |
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Michaël
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Date d'inscription : 26/08/2022
| | | | | Sujet: Re: l'enfer sur terre | Michael Lun 23 Jan - 11:45 | |
| l'enfer sur terre Raphaël & Michael Une énième descente sur Terre. Quitter le paradis pour quelque temps. C’était la décision que tu venais de prendre. Est-ce que tu allais le regretter ? Sûrement. Mais pour l’heure, c’était la meilleure des solutions qui s’offrait à toi. Atterrissant à l’abri des regards, tu fais disparaître tes ailes. Clairement les humains ne supporteraient pas de voir un ange en pleine ville. Vérifiant ta tenue, tu ne peux pas rester en tunique. Ce n’est pas des habits de mode ici. Alors tu réfléchis rapidement, et tu troques ta tenue contre un jean et une chemise. C’est bien mieux pour te fondre dans le décor. Sortant de la forêt où tu as atterri, tu observes la population. Les humains sont de pires en pires et pourtant, tu te complais dans ce monde. Au moins ici, tu peux laisser libre court à tes désirs les plus secrets. Allant t’installer sur un banc, t’y installant confortablement, tu regardes avec attention. Les Hommes sont si pressés. Ils courent partout, le nez figé dans leur écran, ne faisant pas attention où ils vont. Les voitures sont donc obligées de klaxonner pour leur signaler un danger, et même ça, ça ne les fait pas lever les yeux. Un monde bien étrange que Dieu tout puissant à créer. Entendant hurler, tu tournes la tête pour voir un gamin qui crie de colère. Sa mère perd largement patience, et l’attrape dans ses bras avec force pour l’emmener. Mais ça ne plait pas au bambin qui veut ce qu’il a vu dans une vitrine. La vanité des Hommes se reflète dès le plus jeune âge. Pathétique. Te redressant, tu sens une autre présence angélique non loin. Tiens, un de tes frères est descendu aussi. Suivant ce lien étrange qui vous unie, tu t’y rends tranquillement, les mains dans les poches.
Caché derrière un arbre, tu repères ton frère dans un arbre. Que fait-il donc ? Tu ne vois pas ce qu’il peut regarder de la sorte. Il semble enfin te repérer. Levant ta main pour le saluer, un sourire aux lèvres, tu lui rends son accolade. « Raphaël. » Cela te surprend qu’il t’ait pris dans ses bras, mais tu ne fais aucun commentaire là-dessus. Tu respectes sa décision. Sans parler que tu prends toujours plaisir à sentir son corps contre le sien. Pêché dont tu tais la vérité. Comprenant de quoi il parle enfin, tu souffles doucement. « Ils sont pressés, ne prennent pas le temps de vivre. » Tu ne vas pas lui mentir. A quoi bon de toute manière ? Les Hommes ne savent pas profiter de la beauté de la vie. Et ça t’agace, alors qu’ils ont un monde merveilleux qui leur ouvre les bras. Un jour, ils se rendront compte de ce qu’ils gâchent. Soupirant lourdement, croisant les bras contre ton torse. Tu n’as aucune réponse à lui fournir. « Je ne sais pas Raphaël. » Tu es sincère. Mais tu vois bien que cela affecte ton frère. Aussi, tu veux bien l’aider, bien que tu ne vois pas quoi faire pour sauver les humains de leur stupidité. Ils courent eux-mêmes à leur perte après tout. Tapotant le bras de ton frère, tu souffles doucement. « Es-tu sûr qu’il reste encore quelque chose à sauver de ce monde ? » Toi, tu n’en es pas certain, bien que tu ne le dises pas à voix haute. Mais tu as toujours été bien plus pessimiste que tes autres frères. C’est dans ta nature, ce qui te fait d’ailleurs douter de ta place au paradis.
(c) Dandelion |
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