Lyall S. Garleoffer
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| | | |  Sujet: Celle que je veux | Feyre Jeu 23 Fév - 17:47 | |
| Celle que je veux Lyall et Feyre  Il était capricieux. Vraiment très capricieux. Il l’avait rencontrer des dizaines et des dizaines de fois. Ils avaient échanger, en prévision. Parce qu’elle lui était destinée. Elle devait devenir une grande reine, régner à ses côtés. C’était prévu depuis toujours. Mais lorsqu’il l’avait vu. Elle. Il n’avait pas pu se résoudre. Son regard s’était retrouver par la jeune femme, la sœur de sa promise. Sa jumelle même. Il n’avait plus pu détourner le regard. Encore moins se résoudre à épouser sa sœur dans un avenir proche. Alors, malgré toutes les attentes, il l’avait choisi elle. Feyre. Même son prénom, sonner mieux dans sa bouche. Il était ridicule. Parce que son caprice remettait beaucoup de chose en question. Mais il était égoïste aussi. Alors il était rester sur sa décision. C’était elle et personne d’autre.
Il lui avait laissé quelques jours pour préparer ses affaires et dire adieu à sa famille. Il ne voulait pas l’obliger à venir vivre ici du jour au lendemain, sans lui laisser cette opportunité. Et c’était aujourd’hui qu’elle était censé arriver. Et il l’attendait de pieds ferme. Parce que s’il s’était montré raisonnable pour lui permettre de dire au revoie à sa famille, il n’en était pas moins le futur roi, et il était plus qu’exigent. Malheureusement, lorsque l’on était amené à régner, on ne pouvait pas laisser son cœur parler. « Elle est là ? » Il s’adresse au garde venu le rejoindre dans la salle du trône. Celui-ci confirme d’un geste de tête. Bien. Aussitôt, il se dirige jusqu’à sa chambre. Parce que c’est là bas qu’il a demandé à ce qu’on la conduise à son arriver. Et oui. La sienne. A lui. Au début, il avait hésité à lui offrir une chambre le temps qu’elle prenne ses marques. Et puis, encore une fois, il s’était montré égoïste. Il se promettait de ne pas la brusquer, mais c’était sa futur reine, il fallait qu’elle s’habitue à lui, et à la vie à deux au plus vite.
Il pénètre dans la chambre sans prendre le temps de s’annoncer au préalable. « Bonjour. » Il observe, et il ne peut s’empêcher de voir son visage perdue, apeuré peut-être même. « J’imagine que cela fait beaucoup pour vous. Vous n'étiez pas préparé à tout ça. » Il s’efforce de paraître courtois et galant. Histoire de ne pas l’effrayer au premier abord, quelle ne souhaite pas déjà prendre la fuite. Mais son naturel reviendra vite au galop. « Vous êtes ici chez vous. Et vous êtes dans ma chambre. NOTRE chambre. » Il s’approche un peu plus d’elle. Parce que voilà des jours qu’il en rêve, depuis qu’il la vue pour la première fois. « On vous aidera à ranger vos affaires. Prenez vos aises, n’hésitez pas à vous installer. Je veux que vous vous sentiez chez vous ici. » Il lui tend sa main alors qu’il est tout proche, espérant qu’elle ne se détourne pas pour lui offrir un baise main. « J’aurais aimé vous faire visiter le château, mais il est tard, et la route a dû vous épuiser. Peut-être que l’on peut remettre ça à demain matin ? J’ai demandé à ce qu’on vous fasse monter un repas, vous devez être affamé. » D’ailleurs, on frappe à la porte. « Entrez » Aussitôt la porte s’ouvre et un chariot remplie de repas divers et variés pour qu’elle est le choix apparaît. « Allez-y, servez vous. C’est juste pour vous. Si vous préférez vous changer, la salle de bain est juste à côté. » Il soupire. Ca fait beaucoup. Beaucoup d’un coup. « Excusez-moi, je parle trop. »
(c) Dandelion |
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Feyre Silverfield
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| | | | | Sujet: Re: Celle que je veux | Feyre Lun 11 Sep - 12:07 | |
| Celle que je veux Lyall et Feyre « Comment tu as osé me faire ça ?! » La main de sa jumelle percute sa joue avec force, alors qu’Eleanor est furieuse. La regardant sans un mot, Feyre souffre de la voir ainsi. Elle n’a jamais demandé tout ça. Elle a toujours été la méchante de l’histoire, le vilain petit canard. Celle mit à l’écart qu’on ne voulait pas voir dans les dîners, sauf pour remplacer Eleanor si vraiment cela était important et qu’elle ne pouvait y assister. Mais personne n’a pris le temps de lui expliquer la bienséance, vu qu’elle ne sortait jamais. Essayant d’ouvrir la bouche pour lui répondre, Feyre n’a pas le temps de parler que la porte s’ouvre avec fracas, sur ses parents. Ils sont tout autant furieux qu’Eleanor. « Comment as-tu osé nous ridiculiser de la sorte, Feyre ?! Tu nous fais honte et ce pauvre Prince a simplement eu pitié de toi ! » Elle baisse les yeux, les larmes aux bords des yeux. Mais c’est sa mère qui termine de lui meurtrir le cœur. « N’ose même pas pleurer, sale petite manipulatrice. Tu as intérêt à être à la hauteur de cette alliance que ce mariage va former. S’il vient à rompre ces fiançailles, ce que je ne doute pas une seule seconde, ne compte pas revenir ici. Tu n’es plus rien pour nous, tu entends ? Rien. » Ils sortent tous les trois et Feyre s’effondre. Elle pleure tout ce qu’elle peut, alors qu’elle aurait préféré mourir il y a bien des années lors de cet incendie, plutôt que d’être encore de ce monde.
Dans le carrosse qui est venu la chercher, Feyre aimerait pleurer. Mais elle n’a plus aucune larme, ayant trop pleurer ces derniers jours. Sa joue comprend toujours un léger bleu mais forte heureusement, sa lèvre est presque réparée. Arrivant, elle est surprise de voir le palais. Pourquoi elle ? Suivant une domestique dans les couloirs, on la conduit dans une chambre en lui annonçant que le Prince va arriver. Elle observe l’endroit, tournant sur elle-même. Jamais Feyre n’a eu une chambre aussi grande et luxueuse. Non, c’était pour Eleanor tout ça. Elle, elle dormait dans le quartier des domestiques. Avançant, elle vient à caresser la couverture sur le lit. Cette dernière semble si chaude, alors pourquoi en avoir d’autres sur le lit ? Entendant une voix, elle se retourne vivement, les yeux ronds. Elle n’avait pas entendu le prince arrivait. « Bonsoir. » Elle lui répond d’un murmure. Ses sentiments sont tellement confus. Mais le pire, c’est surtout qu’elle ne sait pas tellement comment elle doit se comporter. Elle essaye de se souvenir de ce qu’elle a pu voir, mais son esprit ne semble pas vouloir coopérer. « Je … non. » Non elle n’était pas préparée à tout ça. Jamais. Mais quand il annonce qu’elle se trouve dans la chambre, Feyre rougit. Comment peut-il … ? Non, elle ne peut pas dormir avec lui ! Elle n’a même jamais embrassé personne ! Il lui attrape la main et elle se rend compte combien elle tremble dans la sienne. Il continue, mais ça ne dérange pas Feyre. Elle n’a pas son mot à dire dans une conversation de toute manière. Un chariot remplit de plats sentant délicieusement bons arrive. Elle regarde ça avec les yeux ronds. « Me changer ? Pourquoi ? » Elle rougit, ignorant pourquoi il lui fait une telle proposition. Elle doit peut-être avoir une tenue spéciale pour manger ? En même temps, sa robe n’est pas forcément de première jeunesse, quelques tâches discrètes s’attachent au tissu. Mais regardant le chariot une nouvelle fois, son estomac grondant, elle ne peut pas se servir. Après tout, il n’a pas mangé avant elle. C’est ainsi. D’abord les autres, ensuite elle. Aussi, elle baisse le regard, la main tremblante toujours, et murmure doucement. « Je mangerai quand vous aurez fini, ne vous en faîtes pas. »
(c) Dandelion |
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