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 Dur retour à la réalité.

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Alexandre Keynes
Alexandre Keynes
Messages : 17
Date d'inscription : 04/02/2018
MessageSujet: Re: Dur retour à la réalité.   Dur retour à la réalité. - Page 2 EmptySam 21 Jan - 20:05







Dur retour à la réalité.

Tu n'arrives pas à la croire. Parce qu'à tes yeux, c'est impossible. Elle ne peut pas t'accepter, elle ne peut pas te vouloir, pas avec la noirceur de ton âme. Pas alors que tu es capable des pires vices, que tu pourrais la tuer, là, d'une minute à l'autre. Parce que la vérité, c'est que tu n'as aucune contrôle sur tout ça. Oui, tu l'aimes. Tu aimes cette femme, autant que tu la détestes. Parce que tu ne veux pas dépendre de quelqu'un. Parce que tu détestes la seule idée d'aimer. Parce que tu es un bourreau. Parce que tu ne connais que le mal. Parce que tu vis de la peur que tu vois dans le regard des autres. C'est cette sensation qui fait battre ton coeur. Il est inconcevable pour toi qu'elle accepte une vie de douleur, de danger. Juste pour être avec toi. Pas après ce que tu lui as déjà fait. Pourtant, elle est encore là. Pourtant, elle résiste, ne se défile pas, même lorsque tu la pousses vers le vide, que son corps pourrait se fracasser contre la pierre sans que tu ne réagisses. Tu souffles le chaud et le froid. Doux l'instant d'avant, brutal, dangereux l'instant d'après. « Tu ne te rends pas compte. Tu regretteras. Et alors, il sera trop tard » Tu t'enfonces en elle, encore et encore. Toujours plus fort, toujours plus loin. Et c'est quand elle tourne son regard vers toi, que tu lis son besoin de toi, mais aussi sa douleur, sa terreur, que tu finis par exploser en elle. Parce que c'est ça, le véritable toi. Tu trouves ton plaisir dans sa douleur.

Tu te retires, referme ton pantalon, ne laissant que le vide, le froid s'infiltrer en elle, autour d'elle. Elle n'est rien. Rien d'autre qu'un instrument de plaisir. Il faut que tu t'en convaincs. Parce que plus tu ressentirais des choses, moins tu comprendras ce qu'il te lira à elle, plus ça te rendra fou. Ton regard glisse sur son corps, tu vois le sang par ci, par là, tu vois des bleus, qui commencent à apparaître sur son corps frêle. Tu sais que lorsque tu regarderas ton reflet dans un miroir, tu auras honte de toi. Honte de lui faire ça. Mais là, tu ne réalises pas. Là, tu veux juste la pousser encore plus loin pour voir, si elle est réellement prêt à affronter tes ténèbres. Alors, d'un coup de pied dans les côtes, tu la pousses dans le vide, rattrapant son bras au dernier moment. Elle flotte dans le vide. La seule chose qui la maintienne encore est ta main serrer autour de son poignet. Tu pourrais la lâcher à tout moment, et elle n'aurait pas le temps de se rattraper. « Et tu toujours persuadé de pouvoir faire face à mes ténèbres ? Je pourrais te lâcher, te laisser t'éclater plus bas. Jouir de ton sang qui éclabousserait la roche. » Tu desserres ta prise autour de son poignet, la laisse glisser un peu avant de serrer à nouveau. « A quel point as-tu confiance en moi pour laisser ta vie entre mes mains ? » Tu es un montre, rien d'autre ? Qui pourrait faire ça à une femme comme elle putain. Qu'est-ce qui te prend de lui faire ça ? Tu sais ce qu'il te prend. Tu veux l'effrayer, l'éloigner de toi. Parce que ça, c'est ce qui pourrait arriver à tout moment. Un jour tu pourrais être celui que tu étais à l'intérieur de la grotte, un jour tu pourrais être ce type là. Tu sais que tu n'as pas de limiter. Que tu es brisé. Et que si elle reste, tu la briseras aussi. Si tu ne l'as pas déjà brisé, si ce n'est pas déjà trop tard. « Je t'aime Hed. Je t'aime. Mais je déteste ça. Je déteste t'aimer. Je t'aime. Et je te hais. Je te hais tellement fort. » Tu sers les mâchoires. « Je hais voir le plaisir, et le désir dans tes yeux. J'aime voir la douleur, et la peur. Je déteste sentir ta douceur alors que j'aime voir ton corps meurtri, brisé. » Tu secoues la tête, alors que tu l'observes, là, suspendu dans le vide. « Te rends tu réellement compte à quel point je suis fou ? Rien ne tourne rond dans ma tête, Hed. Je vais te tuer. »

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Hedwige Cassiopée
Hedwige Cassiopée
Messages : 16
Date d'inscription : 04/02/2018
MessageSujet: Re: Dur retour à la réalité.   Dur retour à la réalité. - Page 2 EmptyMer 8 Mar - 16:59








Dur retour à la réalité.

Alors qu’elle prononce ces quelques mots, Hedwige se rend compte à quel point ils sonnent justes. Ce n’est qu’une vérité, alors qu’il n’y a qu’à ses côtés, malgré toute la douleur qu’elle endure, qu’elle se sent vivante. De toute manière, plus rien ne la retient en vie, si ce n’est lui. Arès est mort. Son frère est mort aussi. Elle n’a plus personne plus rien. Alors comment pourrait-elle partir alors que c’est son seul moyen d’être en vie ? Les larmes dévalent ses joues, alors qu’il ne met pas de douceur dans ce rapport. Mais malgré ça, elle ressent une sorte de plaisir au plus profond d’elle-même. Et soudain, elle le sent exploser en elle. L’air froid vient chatouiller sa peau nue, alors qu’elle reste étendue sur le sol. Il va lui falloir plusieurs minutes pour pouvoir se relever, alors qu’elle a les membres douloureux. Ses doigts sont poisseux de sang à force de s’être agrippés à la roche pendant leurs ébats. Mais avant qu’elle ne puisse dire quelque chose, Hedwige sent son pied qui percute ses côtes. Elle lâche un cri de douleur, alors que son corps chute vers le vide. Elle tente de se retenir mais rien. Rien du tout. Elle va mourir là ! Mais soudain, la main d’Alexandre se referme sur son poignet. De sa main libre, elle agrippe un petit bout de roche, comme si ça pouvait la sauver. Et il reprend. Elle comprend qu’il pourrait vraiment la tuer sans hésitation. Qu’elle pourrait finir sa vie, fracassée contre les rochers. Il relâche sa prise et Hedwige lâche un cri de peur, agrippant un peu plus la roche de sa main libre. La dhampir sait que ce n’est pas ça qui la sauvera, mais elle s’y tient fermement malgré tout. Réfléchissant à sa question, la brune ne voit pas d’autre solution pour lui prouver. Elle lâche la roche, ne laissant son corps pendu dans le vide qu’à l’aide d’Alexandre. Il n’y a qu’ainsi qu’elle pourrait lui prouver qu’elle est prête à tout pour lui. « Tu as ma vie entre tes mains, dans toute sa totalité. » Elle parle calmement, malgré son cœur qui bat la chamade. Là, il pourrait décider de la lâcher. De la tuer. Il reprend et elle sent les larmes lui montaient aux yeux. Un trop plein d’émotions, de révélations, d’acceptation. Et c’est à ce moment précis qu’elle comprend qu’elle est aussi folle que lui. « Je … Alors tue-moi si c’est ce que tu désires. Ou remonte-moi. Tu as mon destin entre tes mains. » Elle commence à avoir froid. Son corps nu est fouetté par le vent froid. Elle n’a pas pu remettre ses vêtements plus tôt. Sa peau vire au bleu, signe qu’elle n’est pas loin d’une hypothermie, malgré sa résistance de dhampir. « Il n’y a que toi qui peux me rendre vivante … Fais de moi ce que tu veux, je t’appartiens totalement … » Bien plus que ce tatouage qui pèse sur ses côtes. Et pourtant, elle l’a haï pendant tellement de temps. Mais maintenant, malgré la peur qu’il lui inflige, elle ne peut pas le détester. Au contraire, elle l’aime tout autant que lui semble l’aimer … « Il va falloir que tu te décides … Que tu fasses un choix. Me tuer ou m’aider à remonter. Mais je ne vais pas pouvoir tenir encore longtemps ainsi … » Sa voix est fatiguée, lasse. Le sang qui coule de ses plaies, est en train de descendre sur son poignet. Bientôt, Alexandre n’aura plus de prise sur elle et elle finira par s’échouer sur les rochers en contre-bas.

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Alexandre Keynes
Alexandre Keynes
Messages : 17
Date d'inscription : 04/02/2018
MessageSujet: Re: Dur retour à la réalité.   Dur retour à la réalité. - Page 2 EmptySam 11 Mar - 9:24



Dur retour à la réalité.

Impossible. Tu ne comprends pas toi-même de quelle manière vous avez pu en arriver là. Tu aimes cette femme, et pourtant, tu la baises comme tu baiserais une pute. Tu aimes cette femme, et pourtant c’est les marques sur son corps qui te font jouir. Il n’existe pas plus perverti que toi. Et tu ne comprends pas pourquoi elle ne s’en rend pas compte. Tu n’as pas de limite. N’en aura jamais. Parce que lorsque tu vois son regard brillé, c’est le visage de ton père qui s’impose à toi, qui te rappelle comme s’attacher à quelqu’un est signe de faiblesse. Tu revois les cours qui ont forgés ton enfance et que tu rends aujourd’hui au centuple. Tu revois les marques sur ton corps, tes membres brisés quand il frappait trop fort. Tu vois la balle qui se loge entre ses deux yeux. C’est sa mort qui t’a délivré à l’époque. Et là, alors que Hedwige se balance dans le vide, tu te dis que c’est peut-être ça, ta solution. Mourir. Mourir ensemble. Vous précipitez tous les deux dans le vide. Vous écrasez ensemble comme les amants maudits que vous êtes destinés à être. Mais tu es lâche. Tu aimes trop la vie pour y mettre un terme. Tu aimes ce que tu as construis. La seule ombre au tableau, c’est elle. Elle, et son regard qui te donne envie de l’embrasser, elle et son corps de déesse. Elle, et sa bouche rebelle. Oui, le problème c’est elle. Alors, si tu la balances, tu te délivres de ce soucis. Ce serait si simple. Mais la simplicité n’a jamais fait parti de ta vie. Et elle broie un peu plus ton cœur à remettre sa vie entre tes mains. Folie. C’est fou, parce que d’un coup, tu te dis que c’est pour ca, que vous semblez si bien assorti. Que c’est pour ca que c’est tombé sur elle, pour ça que tu l’aimes. Parce qu’elle est aussi dérangé que toi. Il n’y a que la folie pour accepter de remettre sa vie entre tes mains. Putain, t’aurais envie de l’envoyer se faire foutre. De mettre ta menace a exécution, de la lâcher là, et de tracer un trait sur cette histoire. Mais ton cœur semble se déchirer en deux à la simple idée de voir son corps chuter. Cette dualité menace de te tuer alors que ton cœur ne lui veut pas de mal, mais que ta tête se nourrit des pleures qui ravage son visage. Et alors que tu la remontes à la force de tes bras, alors que tu sens son corps gelé sous tes doigts, à deux doigts de l’hypothermie, alors que tu vois ses larmes déformées ses traits, alors que tu vois la marque de tes coups sur son corps, celle de tes mains sur sa gorge, les égratignures sur son visage, tu bandes à nouveau. Putain, tu n’auras jamais fini de la désirer. De désirer son corps, de désirer son malheur. Et pourtant, pourtant tu sais que toutes ses petites choses qui te font bander aujourd’hui, dans quelques heures te révulseront. Mais c’est toute la dualité entre ton cœur et ton âme. Ton cœur espère une rédemption alors que ton âme est pourri jusqu’à la moelle.

« Même comme ça, je ne suis qu’un connard qui ne désire qu’un chose : prendre ton corps. » Tu plaques ton membre contre elle, alors que tu sais que son corps ne tiendra plus très longtemps face à la pression du vent, du temps, des blessures, du trop plein que tu lui as infligés. « Tu as pris la pire décision que tu pouvais prendre, chaton. Tu t’en mordras les doigts. Mais il sera trop tard. Bien trop tard. » La menace est à peine dissimuler. Parce que tu ne changeras pas, jamais. La noirceur est bien trop encrée en toi. Un poids se referme autour de ton cœur. « Rhabille toi, on rentre. » Tu lui laisses quelques minutes pour qu’elle puisse récupérer ses affaires. Toi tu t’es déjà approché de la paroi pour remonter. Encore une fois, tu pourrais partir, la laisser là. Elle ne parviendrait pas à remonter seule. Tu n’entendrais plus jamais parler d’elle. Et tu retrouverais son corps là lorsque tu reviendrais. A moitié pourri, à moitié dévoré par les corbeaux. L’image se grave sur ta rétine. Malgré ça, tu patientes jusqu’à ce qu’elle te rejoigne, tu lui tends tes mains pour qu’elle pose son pieds dessus et tu l’aides à se hisser plus haut. Tu la suis bientôt, t’agrippant à la roche d’un saut, et tu grimpes à la force de tes bras. Une fois revenu au niveau de la voiture, tu reprends ta place derrière le volant sans lui adresser un mot. T’as besoin de faire le vide, de prendre de la distance. T’as un besoin impérieux de t’éloigner d’elle. A peine a-t-elle refermé la porte que tu démarres en trombe. Tu fais le chemin jusqu’à chez toi sans réellement y réfléchir. De manière automatique. Le silence est saisissant, bienfaisant et à la fois, tu le sens se refermer autour de toi. Lorsque tu te gares devant ta maison, tu ne te tournes même pas vers elle, ne cherche pas à descendre. « Vas-y. Demande aux jumeaux d’appeler Doc. Tu as besoin de soin. » Tu sers les mâchoires pour t’empêcher d’en dire plus.  « Ne pars pas d’ici. Tu peux dormir dans ma chambre en attendant mon retour. » Tu t’efforces de ne pas réfléchir à ta proposition, à ne pas imaginer son corps frêle dans tes draps. « Allez Hed, bouge de là. On a assez merdé ce soir. Ne me pousse pas dans mes retranchements. » Tu ne la toujours pas regardé et tu ne la regarderas pas ce soir. Enfin, tu entends la portière claquée. Tu n’attends pas qu’elle change d’avis, tu démarres en grillant la priorité à une voiture qui arrive derrière toi. Et tu fonces. Tu ne sais pas où, mais tu fonces. Tu oublies tout. Tu effaces cette soirée de ta tête.

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