Tu t'étais présenté à l'institut lorsque Clary t'avait contacté pour un service. Même si t'essayais de rester en retrait, tu ne pouvais rien refuser à la jolie rousse. Tu avais connu Jocelyne, et donc Clary alors qu'elle n'était encore qu'une gamine, alors c'était difficile pour toi de rester froid face à sa détresse. T'étais attaché à cette gamine, même si elle avait grandi depuis le temps, qu'elle s'était endurci et était devenu plus forte. Alors à chaque fois qu'elle te demandait de l'aide, t'étais là pour elle, c'était la moindre des choses que tu pouvais lui offrir. Et puis, même si tu ne l'avouais pas, qu'elle te demande de venir à l'institut, ça t'offrait l'occasion parfaite de croiser Alexander sans paraître lourdingue. Tu n'avais pas envie de lui forcer la main, tu comprenais que c'était pas évident pour lui. Faire son comeback n'est pas une chose facile, surtout lorsque l'on se traîne des parents comme les siens, qui semblent très accroché à leur coutume, mais tu commençais à te laisser d'attendre. C'est pas que tu voulais aller voir ailleurs, mais tu n'avais plus la force d'attendre en vain, de te faire des espoirs qui ne menaient nul part. Alors même si tu n'avais pas envie, il allait falloir que vous ayez une sérieuse discussion, histoire de mettre les choses à plat et de savoir où vous en étiez réellement, ça devenait nécessaire.

Tu foules le quartier général des néphilims, essayant ne pas trop te faire remarquer. Même si personne n'avait jamais rien dit contre a présence ici, tu préférais ne pas trop te faire remarquer. Tu n'étais pas là pour qu'on te foute à la porte mais pour croiser Alec. Et d'ailleurs tu le trouves sur ton chemin alors que tu te dirigeais en dernier recours vers la bibliothèque. « Salutation, chasseur » Comme d'habitude, tu en fait trop, mais c'est ta manière à toi de cacher ta gêne. Ta gêne parce qu'avec lui, tu ne sais pas de quelle manière te comporter. Tu n'as pas honte, loin de là, et tu assumes parfaitement ce qui t'attire chez lui. Mais que ça ne soit pas le cas pour lui... tu ne sais pas trop sur quel pied danser. « Tu as deux minutes à m'accorder ? » Tu poses la question par habitude, mais à vrai dire, tu ne comptes pas réellement lui laisser le choix. D'ailleurs, quand tu vois qu'il hésite, tu secoues la tête. Non il ne t'échappera pas. Pas cette fois. « Il faut que l'on parle, Alexander. » Ta voix est sec, sévère, parce que tu en as marre de cette situation. Tu as de nombreuses années au compteur, et ces petits jeux ne t'intéresse plus. Tu as passé l'âge de fuir les gens parce que la vérité te déplait. « Tu m'évites depuis une semaine, j'aimerais savoir pourquoi ? » Tu lui emboîtes le pas lorsqu'il se dirige vers sa chambre. Tu ne rajoutes rien sur le chemin, tu comprends son besoin d'intimité, qu'il ne souhaite pas s'étaler d'avantage aux yeux et au vu de tous. Et au moins, enfermé avec toi dans la même pièce, il ne pourra pas te fuir. C'est plutôt une bonne chance. « J'ai besoin de savoir où l'en en est tous les deux, Alexander. Je ne te demande pas grand chose. Je voudrais juste un diner, juste toi et moi, pour discuter. » C'est pas grand chose. Tu ne comprends pas ce qui peut lui faire peur dans cela. Un diner. C'était inoffensive, c'est pas comme si tu l'invitais chez toi, dans ton lit. Même si cela ne te dérangerait pas. « Tu peux choisir le lieu si tu le souhaites, j'aimerais juste que tu me laisses une chance »