Alessia Brisberg
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Date d'inscription : 08/09/2022
| | | |  Sujet: mauvaise surprise.[Arlo/Alessia] Sam 1 Oct - 18:17 | |
| mauvaise surprise Arlo & Alessia  « Alessia, dépêche-toi un peu, nous avons des invités tout de même ! » Un grognement s’échappe des lèvres de la blonde, alors qu’elle est assise à la fenêtre de sa chambre. Sa mère fait comme si elle l’ignorait, mais dans le fond, elle sait parfaitement qu’Alessia a vu les invités arrivés. Sa chambre donne vue sur le jardin et l’entrée du domaine. Mais non, la blonde ne voulait pas lâcher sa contemplation, depuis qu’elle est sortie de sa salle de bain, enroulée dans sa serviette. En effet, Arlo, le jardinier et le jeune-homme à tout faire pour suppléer le vieux Wilkes, est présent dans le domaine. Et en vue de la chaleur de la journée, il est forcément en train de travailler dans les jardins. Depuis le premier jour qu’il a posé chez ses parents, Alessia est tombée sous le charme. Elle a plusieurs fois essayé de discuter avec lui, mais à chaque fois, ses parents sont intervenus pour lui rappeler que ce n’était qu’un membre sans importance du personnel. Cela a tendance à énerver plus que de raison la blonde, qui ne supporte pas que ses parents rabaissent tout le monde sans raison. Un homme est un homme, peu importe combien son portefeuille est rempli. Entendant frapper à sa porte, la jeune-femme sursaute. Le majordome lui annonce qu’elle est attendue, sans quoi, sa mère montera la chercher. Enlevant sa serviette, ne faisant pas attention qu’elle est devant la fenêtre, la blonde a déjà ses sous-vêtements. Il ne lui reste donc plus qu’à enfiler sa robe rouge. Attrapant le vêtement, elle l’enfile rapidement. Passant devant sa commode, elle se maquille et se coiffe. Puis elle attrape sa paire d’escarpins noirs et la voilà prête. Ouvrant la porte, Alessia sourit doucement au majordome. « Me voilà. Vous pouvez aller prévenir ma mère. » Son ton n’est pas aimable, mais le vieil homme sait parfaitement que ce n’est pas pour lui.
Descendant le grand escalier, Alessia rejoint la table qui a été dressée pour l’occasion. Bien trop de nourriture pour les six personnes qu’ils sont. Regardant son père, la blonde salue doucement les invités du jour. Puis on lui tire sa chaise pour qu’elle puisse s’asseoir et elle se retrouve à côté d’Henry. Un jeune-homme de son âge, arrogant à souhait, qu’elle ne peut pas voir en peinture. S’excusant de son retard, Alessia est sauvée par le serveur qui lui demande si elle souhaite un verre de vin. Elle accepte et ainsi sonne le début du repas.
Pendant tout le temps, Henry ne cesse de se goinfrer à ses côtés, tout en laissant la moitié ou plus, dans chaque assiette. Et cela agace énormément Alessia, qui ne supporte pas le gâchis. Sans parler qu’elle, ses parents ne l’ont jamais autorisé à manger gras ou en grande quantité, et pour cause, il fallait à tout prix qu’elle fasse attention à sa ligne. Au moment du dessert, la blonde est surprise qu’on dépose un paquet devant elle. Fronçant les sourcils, ne comprenant pas ce qui se passe, son père se lève pour porter un toast et répondre à sa question muette. Il prend la parole, au même instant où elle, se retrouve avec une boîte contenant un magnifique collier à l’intérieur. « Mes amis. Soyons réunis en ce jour important, pour célébrer les fiançailles d’Henry et de ma magnifique fille, Alessia. » Tout le monde se lève pour trinquer et se serrer dans les bras. Mais pas la blonde, qui reste stupéfaite. Son père avait évoqué il y a bien des mois, un mariage pour sauver l’entreprise de la ruine. Mais il aurait pu la prévenir ! Les larmes lui montent aux yeux, alors qu’elle sert les poings et se lève de table. Elle prend la direction de la sortie, mais la main de sa mère l’arrête. « J’ai besoin de prendre l’air ! » Elle murmure et se dégage, avant de s’enfuir. Elle entend sa matriarche qui répond que c’est l’émotion, alors qu’elle court dans les couloirs du manoir pour sortir. Enlevant ses chaussures, elle les attrape à la main et se met à courir dans le jardin. C’est ainsi qu’Alessia rejoint un petit banc abandonné, cassé et envahi par les ronces. Personne ne l’entretient, pourtant, c’est un endroit magnifique. Se griffant les jambes avec les épines, elle finit par s’effondrer, les larmes coulant sur ses joues. Entendant du bruit après de longues minutes, ses larmes s’étant arrêtées, elle redresse la tête et se retrouve face à Arlo. « Votre vie doit être tellement plus simple … »
(c) Dandelion |
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Arlo KingKat
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Date d'inscription : 09/09/2022
| | | | | Sujet: Re: mauvaise surprise.[Arlo/Alessia] Ven 4 Nov - 12:07 | |
| mauvaise surprise Arlo & Alessia Tu détestes cette famille. Tu les détestes à un point que tu ne pourrais pas décrire. Pourtant, tu n'as pas le choix que de rester là. Au moins, ici tu gagnes un salaire, et tu peux essayer de te débrouiller avec ce maigre revenu. Mais qu'est ce que tu les détestes. La mère est infecte. Tu te rends bien compte que tu n'es rien à ses yeux, encore plus lorsqu'avant la réception du jour, elle te glisse sans t'adresser de formule de politesse un simple. « Montrez-vous discret, je ne veux pas vous voir. Ne venez pas souiller mes invités. » Un bon gros pétasse menace de s'échapper de tes lèvres, mais tu le retiens, et au lieu de ça, tu frappes dans le mur à peine a-t-elle tourner les talons. « Tous des sauvages.. » Tu l'entends baragouiner dans sa barbe alors qu'elle quitte la pièce. Si t'étais un sauvage, tu lui ferais comprendre ta manière de pensée. Si t'étais un sauvage, tu l'aurais déjà éclaté contre ce mur. Mais tu n'es pas comme ça. Ou plutôt, tu refreines tes envies meurtrières parce que tu as besoin de ce taff. Les gens prêts à t'embaucher ça ne court pas les rues.
Tu finis par te glisser dehors, et t'éloigne de la maison pour entretenir les jardins les plus éloignés. Que l'idée déplaise à son altesse, tu es payer pour faire ton taff, pas pour suivre ses exigences. Si quelqu'un te voit, tu n'en as rien à foutre. Tu fouilles dans la cabane en bois pour trouver les outils dont tu auras besoin pour le travail du jour. Tu comptes faire le tour des plantes qui agrémente le jardin - donnant un peu de vie à cet endroit strict, tiré par les cheveux. Certaines plantes ont grand besoin d'un coup de taille. Casque sur les oreilles, tu te coupes du monde extérieur, et t'attèle à ta tâche. Au moins, tu fais quelque chose que tu aimes. C'est pas le métier de tes rêves, d'être jardinier pour une famille aussi exécrable, mais au moins, tu aimes les plantes, faire quelque chose de tes mains, c'est mieux que rien.
Alors qu'il travaille, les pensées du jeune homme s'égard vers la petite blonde qui demeure en ces lieux. Il ne la connait pas plus que ça, n'ont jamais eu de véritable échange, mais elle a l'air plus douce, plus attentive que ses parents. Mais en même temps, il ne se fait pas d'espoir. Elle est d'une autre catégorie, ou l'argent monte vite à la tête. Elle est destinée à devenir comme sa mère. Riche, influente, et imbu d'elle-même. Cette simple réflexion t'agasse plus que de mesure. Pourquoi ? Tu n'en as pas la moindre idée. Tu chasses cette idée de ta tête, et te remet au travail. Mes heures défilent, et tu avances petit à petit, mais la surface du jardin est immense, alors tu en as encore pour plusieurs heures, à n'en pas douter. Tu bois un coup, mais cela ne t'aide qu'à moitié à contrer la chaleur ambiante. Ta peau commence à changer de couleur au niveau de tes bras, et tu espères que cela sera d'avantage du bronzage que des coups de soleil. Tu n'as pas de quoi te procurer de la crème solaire, ni une quelconque autre crème. Ton salaire te suffit à peine à vivre et manger convenablement. En te rapprochant peu à peu de la maison, tu aperçois une chevelure blonde. Par politesse, tu retires ton casque, mais tu n'engages pas la conversation. Tu ne vois pas ce que tu pourrais lui dire, ni même comment elle pourrait s'y intéresser. Elle n'a pas les mêmes gênes, puisqu'elle n'hésite pas à s'adresser à toi. Malheureusement ses paroles te poussent dans une colère noir. T'hésites à juste faire demi tour, éviter cette nouvelle confrontation. « C'est vrai, c'est bien connu. Ma vie est d'une simplicité à toute épreuve. C'est d'ailleurs pour ça que je trime comme un chien sous les ordres d'une femme imbu d'elle-même » Tu retiens de peu les insultes sur sa mère qui menaçaient de t'échapper. « Votre vie est si difficile, alors que vous pouvez avoir ce que vous désirez d'un claquement de doigt. Je vous en prie, ne venez pas vous plaindre de votre vie. Pas à moi. » Tes mots sont un peu virulent, mais tu n'as pas envie de l'entendre se plaindre alors que tu tuerais pour avoir ne serait-ce que dix pourcent du luxe qu'elle possède. Tu soupires, essaie de te calmer, et lâche : « Vous saignez. Vous devriez aller soigner la plaie avant qu'elle ne s'infecte. » Tu essaies de te radoucir, parce qu'elle ne t'a rien fait, si ce n'est choisir les mauvais mots.
(c) Dandelion |
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