Silas Grimes
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Date d'inscription : 31/01/2023
| | | |  Sujet: Blessure profonde. [Haelyn/Silas] Jeu 2 Fév - 12:30 | |
| Blessure profonde. Haelyn & Silas  Tu frappes. Attentif aux moindres mouvements, tu regardes avec attention les cinq silhouettes qui t’entourent. Ils sont lâches d’agir ainsi, mais comment pourrait-il en être autrement ? Tu leur as fait perdre bien trop d’argent, et ce, depuis plusieurs semaines. Ils attendaient juste le bon moment pour te le faire payer. Rictus collé au visage, malgré ta lèvre en sang, tu essuies cette dernière du dos de la main avant de faire signe à un des gars d’avancer. Il te charge immédiatement, et tu l’évites de justesse. Du coin de l’œil, tu vois un autre qui te frappe. Tu évites trop tard le coup, et son pied percute ton flanc avec force. Tu sens que tes côtes sont douloureuses, mais tu ne te laisses pas abattre pour autant. Tu continues de te battre, d’échanger des coups. T’en prends des mauvais, surtout que tu sors d’une soirée de combat. Aussi, nul doute qu’il va te falloir plusieurs jours pour te remettre de ces blessures. Avant que tu ne puisses réagir, tu sens une lame qui s’enfonce dans ton abdomen. Ouvrant grands les yeux sous l’effet de surprise, tu lâches un grognement de douleur. Retirant la lame, tu la balances au loin. Puis tu attrapes le dernier homme qui est debout, et tu l’envoies valdinguer. Mais tu ne peux pas rester plus longtemps. Du sang s’écoule de ta plaie. Plaquant tes mains dessus, tu sors de la ruelle rapidement. Tes muscles sont douloureux, tout tremble. Mais pourtant, tu te forces à avancer, pas après pas. Même respirer te fait mal. Ils ne t’ont pas loupé ces connards !
Repérant une jeune-femme, malgré l’heure tardive, tu ne peux pas laisser passer ta chance. Avançant donc rapidement, le sang s’écoulant toujours de la plaie, tu te glisses doucement dans son dos. « Vous devez m’aider. » Tu ne lui laisses pas le choix, alors qu’elle est en train d’ouvrir la porte de son immeuble. Poussant la porte, et bousculant la demoiselle au passage, tu la forces à entrer. Elle n’a pas encore du voir ta plaie et heureusement, car tu n’as pas envie qu’elle se mette à hurler comme une truie. Attrapant son bras, te moquant de salir ses vêtements, tu la forces à te regarder. « Vous allez m’aider et sans poser de question. » Tu n’hésiteras pas à te barrer s’il le faut. La forçant à avancer jusqu’à la porte qui mène à chez elle, tu la laisses ouvrir. Ta respiration est lourde, les douleurs commencent sérieusement à te faire tourner de l’œil. Une fois que c’est ouvert, tu entres comme si tu étais chez toi. Tu ouvres chaque porte qui se dresse devant toi, afin de trouver le salon. Lorsque tu repères la pièce, tu te laisses tomber avec difficulté dans le canapé. Faisant signe à la jeune-femme, tu parles durement. « Me faut de l’alcool. Genre whisky ou rhum. Et ce qu’il faut pour recoudre. Vous allez devoir refermer ma plaie, je ne peux pas le faire tout seul. » Tu te fous que ça l’écœure ou quoi. Toi tu veux être soigné afin de tuer ceux qui veulent ta peau.
(c) Dandelion |
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Haelyn Heaven
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Date d'inscription : 30/01/2023
| | | | | Sujet: Re: Blessure profonde. [Haelyn/Silas] Ven 3 Fév - 6:53 | |
| Blessure profonde. Haelyn & Silas Son corps est tendu comme un arc. Elle n'as pas passé une très agréable journée au travail. Déjà, si l'idée de cumuler deux jobs pour faciliter ses factures avaient été ingénieuse, pour sa tranquillité d'esprit et son repos, c'était tout le contraire. Elle n'avait pas réussi à dormir plus de deux heures hier, ne rentrant que très tard de son service dans le club du coin. Et le matin même, elle avait commencé très tôt à la petite boutique du quartier. Si cela n'avait été que ça, elle se serait juste effondrée sur son matelas en rentrant, mais en plus les clients s'étaient montré tous plus désagréables les uns que les autres. Et c'était sans même parler de son patron qui alternait les sauts d'humeur entre blague douteuse et proposition scandaleuse jusqu'à franche mauvaise humeur. Ce n'était pas simple tous les jours de travailler à ses côtés. Mais Haelyn n'avait de toute façon pas le choix. Bien qu'elle était sans doute aussi callée qu'il le fallait, elle n'avait jamais achevé ses études de psychologie - et pour cause, s'occuper de son père était alors devenu une boulot de tous les jours. Et sans diplôme - et sans argent - il était compliqué de trouver un travail par passion. Alors à défaut, elle se contentait de travailler pour se nourrir et avoir un toit au dessus de la tête.
Et cette journée n'avait décidément aucunement l'intention de la laisser tranquille puisque, presque rentrée chez elle, c'est limite si elle n'est pas agressé par un type. Une forte odeur de rouille s'infiltre dans ses narines alors qu'une menace plane sur elle. Perdant patience sur cette journée plus que pourri, elle s'apprêtes à renvoyer petre cet inconnu, et au diable ce frisson de peur qui court le long de sa colonne vertébrale, elle en a assez. Mais c'est son regard désespéré qui croise le sien qui la cloue sur place. Ce regard, elle le connait trop bien. Pour l'avoir côtoyé au quotidien avec son père. Ce père, qui, alors qu'elle n'était qu'une gosse, passé ses journées dans la rue à picoler bouteille sur bouteille, pour ensuite, saoule, aller chercher la bagarre. Elle ne compte plus le nombre de fois où elle la retrouvait sur le seuil de la porte, entre la vie et la mort. Lui, ne semble pas saoule. Mais si elle ne peut saisir l'étendu des dégâts, elle note à la grimace qui déforme son visage que ça ne doit pas être de simples bleus. Alors, elle se montre docile et conciliante, et elle se laisse guider jusqu'à chez elle. Elle laisse cet inconnu dangereux pénétré dans son salon et s'échouer sur son canapé.
Elle l'observe, alors qu'il lui donne des ordres. Elle peut enfin poser le regard sur ses nombreuses plaies, et ce n'est pas joli du tout. Si elle n'avait pas l'habitude de telle vision, peut-être que ça l'écœurerai, ou que ça la ferait fuir, mais elle sait avec exactitude comment réagir. Sans un mot de plus, elle va jusqu'à sa minable salle de bain, elle attrape un quitte de suture restait là même en l'absence de son père. Elle se saisit de compresse et pensement, et en passant par la cuisine, attrape deux bouteilles de whisky, et une grosse pair de ciseau. Lorsqu'elle réapparait au niveau du petit salon, elle tend l'une des bouteilles à son inconnu. « Pour vous. Buvez, vous allez en avoir besoin » Ce n'est pas très recommandé, mais ça aide a faire passer la douleur. Et elle préfère ça plutôt que l'entendre hurler à gogo et alerter les voisins. Elle lui balance aussi un chiffon qu'elle a récupéré au passage. « Et ça, je vous l'enfonce dans la bouche si vous faîtes le moindre bruit, compris ? » Ce n'est pas parce qu'elle est petite et chétive, et qu'elle s'est laissé faire jusque là qu'elle compte se laisser marcher sur les pieds.
Les choses mises au clair, elle attrape les ciseaux et coupe en deux le vêtement qu'il portait sur le dos. Elle note rapidement qu'il est plutôt bien foutu, une lignée d'abdos recouvrant son torse, mais elle n'a pas le temps de se perdre en contemplation. Plusieurs plais son visible sur son corps, mais elle s'occupe d'abord de la plus dangereuse, celle qui pourrait lui couter la vie si elle n'agit pas très vite. Alors, sans attendre elle se saisit de la seconde bouteille, et en verse le contenu sur la plaie. Elle glisse des gants sur ses doigts, attrapent le matériel qu'il lui faut, et se met aussitôt au travail. Plus vite ce sera fait, plus vite elle pourra le foutre à la porte et se sortir de cette histoire qui pue l'embrouille à plein nez. Elle plante son aiguille dans la peau, et très vite ses habitudes reviennent au galop. « Pas un mot. » Elle grogne, pour le prévenir quand elle commence à l'entendre. « Si vous ne vous taisez pas, je vous bâillonne. Et je suis sérieuse. » Elle croise son regard pour lui faire comprendre qu'elle n'hésitera pas une seconde. « Qu'est-ce qui vous a mis dans cet état ? » Elle n'a pas envie de savoir, mais le faire parler l'empêchera de se concentrer sur sa douleur.
(c) Dandelion |
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