Anton Mashlov
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Date d'inscription : 31/01/2023
| | | |  Sujet: Visite surprise. [Lennon/Anton] Jeu 2 Fév - 11:54 | |
| Visite surprise. Lennon & Anton  Les mains dans le cambouis, tu commences à en avoir marre de cette journée. Il n’y a rien qui va avec cette voiture, et pourtant, ce n’est pas faute de réparer chaque chose dès que tu le peux. Mais rien, c’est comme si elle avait décidé de ne jamais rouler une nouvelle fois. Et pourtant, tu y mets du temps. Inspirant profondément, t’envoies valdinguer la clef que tu tenais à la main. Attrapant avec rage un torchon que tu portes dans la poche arrière de ton jean, tu essuies tes mains rapidement. Ton collègue arrive peu de temps derrière, te regardant avec des yeux ronds. « Un problème ? » Bien sûr, au lieu de lui répondre, tu fous un coup de pied dans la roue de la voiture. Comme si par miracle ça allait changer ta situation. Aussi, immédiatement, il comprend. Se penchant dans le moteur, là où tu étais il y a deux ou trois minutes, il regarde avec attention. Mais au bout d’un petit laps de temps, il finit à son tour par jeter l’éponge. Rien n’est logique avec cette voiture ! Il te colle une tape amicale sur le bras, avant de t’entraîner avec lui. « Allez viens manger, on a des clients qui viennent pour des révisions dans moins d’une heure. » Grommelant dans ta barbe, tu le suis à contre cœur. Ouvrant le frigo de la salle de pause, tu récupères ton sandwich avant de mordre dedans.
La journée est enfin terminée. T’as dû faire des heures supplémentaires, mais ça ne t’a pas dérangé. Te lavant tes mains le temps que ton téléphone se rallume, tu ne t’attends pas à recevoir un message. Séchant tes mains, tu lis rapidement le sms qui s’affiche sur ton écran. Répondant par un simple émoticône, tu récupères tes affaires dans ton casier avant de sortir du garage. Montant dans ta voiture, tu te mets en route jusqu’à chez ton meilleur ami. Il t’a demandé de passer, mais tu ne sais pas pourquoi. Mais tu le connais depuis toujours, depuis que t’es gosse, aussi, tu as l’habitude. Et puis tu ne sais même plus le nombre de fois où tu as fini par dormir chez lui, plutôt que chez toi. De toute manière, ta mère a toujours été bourrée du soir au matin, alors autant dire que tu étais bien mieux chez lui. Te garant dans l’allée de chez lui, tu regardes de nouveau ton portable. Mais il ne t’a toujours pas répondu. Eteignant le moteur, tu descends de la voiture pour aller jusqu’à la porte d’entrée. Frappant, tu patientes comme un con pendant plusieurs minutes. Pourquoi t’a-t-il demandé de venir alors qu’il ne semble pas être là et qu’il ne te répond pas ? Cela t’agace. Frappant une seconde fois, tu fais demi-tour au même moment que quelqu’un ouvre. Te retournant, tu restes surpris en voyant Lennon. Tu fais tout pour l’éviter, parce que bordel, elle est devenue bandante avec le temps. Mais tu n’as pas le droit d’éprouver de telles sentiments à son égard, c’est la petite sœur de ton meilleur pote ! « Lennon ? Salut. Hum … Ton frangin est là ? » Tu détournes le regard, pour ne pas la détailler et remarquer sa tenue. Pourquoi ton pote t’a demandé de passer après le boulot et qu’il n’est même pas capable d’être là ?!
(c) Dandelion |
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Lennon L. Freinman
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Date d'inscription : 30/01/2023
| | | | | Sujet: Re: Visite surprise. [Lennon/Anton] Jeu 2 Fév - 16:09 | |
| Visite surprise. Lennon & Anton Allongée sur le ventre, elle feuillette un magasine. Elle ferait mieux de bosser sur ses cours, mais ce n’est pas sa priorité. Elle n’aime pas ça, elle n’est pas fête pour l’école. Depuis toujours les cours l’ennuient, et lorsqu’elle rentre, elle n'a de toute façon pas le temps de faire ses devoirs. Ses parents ne sont jamais là. Et ce, depuis sa plus tendre enfance. Entre voyage à l’étranger et réunion jusque tard le soir, c’est à ce demander pourquoi ils ont conçu des enfants. Sans doute une erreur. Alors, avec son frère, ils ont toujours été seuls pour s’occuper d’eux. Heureusement, elle la pas à s’en plaindre. Là où son frère aurait puis fuir la responsabilité d’une gamine à charge, il s’est toujours occupé d’elle au mieux, les liant d’une façon indescriptible. Elle ne pourra jamais assez remercier son frère d’avoir été la pour elle. Mais forcément, l’absence d’autorité parentale, à un moment, ça se fait sentir. Là où elle aurait dû travailler sa géométrie, elle perfectionnait sa cuisine pour éviter de n’avoir à manger que des pâtes et des patates pour le reste de ses jours. Les tâches ménagères sont devenus sont quotidiens pendant que son frère s’occuper des factures et autres problèmes du quotidien.
Mais, ce n’est pas que sur sa scolarité que cette absence a eu des répercutions. Lennon, elle s’est perdu. Et malgré toute l’aide de son frère, une fois que l’on touche à ses merdes, c’est difficile d’en sortir. Les joints sont très vite devenus une habitude, comme les médocs qui nique sa santé, mais l’aide à tenir. Elle n’ignore pas que c’est mauvais, que les effets sur son cerveau sont irréversible. Mais c’est devenu une nécessité pour tenir. Et son frère n’en connaît qu’une infime partie. Il ne se rend pas compte à quel point elle est embourbé dans ce merdier. En même temps, il fait déjà tellement pour elle, elle refuse de l’entraîner là-dedans.
En parlant de son frère, le voilà qui passe la tête par la porte de sa chambre. « Hé, Len, je dois partir en urgence. J’essaie de ne pas rentrer tard. Si je ne suis pas là, mange sans moi, ne m’attends pas. » Il ne s’attarde pas plus longtemps, et file déjà après avoir eu son assentiment. Une seconde, elle pense à appeler sa meilleure amie, l’invité à passer la soirée tranquille ensemble, mais en fin de compte, elle préfère profiter de cette soirée pour passer une soirée tranquille, elle en a très peu l’occasion, toujours l’impression de courir à cent à l’heure. Son frère n’est parti que depuis quelques minutes lorsqu’elle entend frapper à la porte. Comme elle n’attend personne, elle se dit que c’est sans doute son frère. Cet idiot a s’en doute oublié ses clefs. Ce ne serait pas la première fois. S’attendant à tomber sur lui, elle ne prend pas ma peine de de vêtir d’avantage, restant en petite culotte et avec son top qui lui couvre à peine la poitrine. C’est sa tenue préférée quand elle traine à la maison. Le temps qu’elle sorte de sa chambre, descende de l’étage, on frappe déjà une seconde fois. L’impatience légendaire de son frère. Lorsqu’elle ouvre la porte, et au moment d’envoyer une pique à son frère, ce n’est pas un visage familier qu’elle découvre, mais celui d’Anton. Bon, d’une certaine façon, c’est tout comme. Il passe presque autant de temps ici que chez lui, c’est pour dire. A la différence que là, elle n’est plus du tout à son aise. Merde. Quelle conne. Elle aurait dû enfiler un truc. Au moins un jogging. « Anton ? » Malgré tout, elle est surprise de le voir là, parce que ca faisait quelques semaines qu’il n’était pas passé à la maison. Et elle n’arrivait d’ailleurs pas à savoir si cette distance forcée la m’était en rogne, parce qu’elle ne supportait pas de le savoir ailleurs, peut-être avec une autre femme, ou si c’était ce qu’elle voulait, parce que cela empêchait son cœur de souffrir plus que nécessaire. Parce qu’elle en a chié, au fil des ans, de le voir vivre, à l’instar de son propre frère. Alors que elle, de son côté, continuait de garder ce béguin enfantin. Enfin. Elle aurait aimé que ça ne soit que ça. Mais la vérité c’est que son cœur se déchire à la seule mention d’une femme dans sa bouche, que le rouge lui monte aux joues à l’idée qu’il la découvre dans cette tenue, que son corps réagit à la présence du sien, comme s’ils s’appelaient. Mais la blessure est bien là, à chaque fois qu’elle se rend compte de la distance qu’il met entre eux, brisant ses espoirs. « Tu la loupais de quelques minutes. Il est parti à l’instant. Une urgence je crois. » Elle se dandine d’un pied à l’autre, sans savoir quoi faire. Puis elle fini par lui ouvrir la porte. « Entre. Ne reste pas dehors. » Elle est encore plus gêné de se trouver en petite culotte alors qu’ils sont seuls à la maison. En même temps, depuis le temps qu’il fréquente cette famille, il a eu l’occasion de la voir dans toutes sortes de circonstances alors qu’elle n’était encore qu’une gosse. Alors elle ne devrait pas être gênée. Mais son amour pour lui rend cette situation très délicate. « Tu avais besoin d’un truc ? »
(c) Dandelion |
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