Declan Ruiz
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Date d'inscription : 09/09/2022
| | | |  Sujet: partir n'est pas une option | Astrid Ven 4 Nov - 10:28 | |
| partir n'est pas une option Astrid et Declan  Dix jours. Dix affreux jours que tu n'avais pas de nouvelle d'elle. Rien. Nada. Zéro. T'es appel, tes messages. Il restait sans réponse. Et cela te rendait fou. Tu avais beau savoir que c'était de ta faute, que tu n'arrêtais pas de souffler le chaud et le froid. Que tu veux être avec elle, mais en ne pouvant pas te le permettre. Plus cette relation perdure, et plus les risques deviennent grand. Tu ne devrais pas en prendre autant, ta carrière est plus importante qu'une relation du genre. Pourtant, tu es bien incapable de lui dire au revoir. Tu devrais, tu devrais vraiment. Car même pour elle, ce n'est pas une vie. Elle ne devrait pas être dans l'attente de toi, d'un espoir. Elle devrait vivre sa propre vie, être heureuse. Tu ne peux pas lui imposer ça. Mais tu ne peux pas l'oublier. Tu ne peux pas tirer un trait sur elle.
Bip. Bip. La communication a une nouvelle fois été interrompu. Tu as tout essayer, avec un numéro secret, comme d'habitude, et tu as même pris le risque d'appeler depuis ton portable, chose que tu ne fais jamais d'habitude. Mais la jeune femme reste étrangement silencieuse. Et ça ne peut plus durer. Tu es inquiet, tu as besoin de savoir ce qu'il se passe. Plus que tout, tu as besoin de la voir, de la toucher. De sentir son parfum si entêtant qu'il se rappelle à toi même dix jours plus tard. Bordel, tu es piqué, obsédé. Et c'est vraiment mauvais pour toi, pour tes affaires. « Jake, j'ai besoin de me rendre en ville. Mais je dois être discret, personne ne doit le savoir. Est-ce que je peux compter sur vous ? » Tu vois la désapprobation dans son regard, mais pourtant, il se contente d'hocher la tête. Même s'il n'est pas toujours d'accord avec tes choix, il est la personne en qui tu as le plus confiance, tu sais qu'il ne te trahira. Vous quittez la maison ensemble, prenez place dans sa voiture particulière. Ce sera plus discret que la limousine. Tu montes à l'arrière, comptant sur les vitres teintées pour t'abriter de regard trop indiscret. Tu lui délivres l'adresse de l'appartement de la jeune femme. Tu n'as jamais mis les pieds là-bas, trop risqué. Pourtant, tu as l'adresse, tu as même la clé qu'elle t'a confié sans doute avec l'espoir que tu l'y rejoignes un jour. Et bien, voilà, ce jour est arrivé.
Au pied de l'immeuble, Jake déploie un grand parapluie pour vous abriter de la pluie, et à la fois te protéger, faire en sorte que tu restes invisible, que personne ne te voit. « Merci Jake, profitez en pour vaquer à vos occupations, je vous appellerais lorsque j'aurai besoin de vous. » Tu refermes la porte de l'immeuble, et grimpe les marches deux par deux jusqu'à l'étage d'Astrid. Tu prends une minute pour souffler, pour te donner du courage. T'essaies de remettre tes idées en place, mais peine perdu, tu n'arrives pas à faire un choix entre raison et sentiments. Tu frappes à la porte. Tu attends. Pas de réponse. Tu retentes ta chance, peut-être qu'elle n'a pas entendu. Mais tu n'obtiens toujours aucune réponse. Alors, tu extirpes la clé de ta poche et la glisse dans la serrure. Tu ne devrais pas investir son espace de cette manière, encore plus si elle n'a pas souhaité te donner de nouvelle depuis plus d'une semaine. Mais tu es inquiet, vraiment inquiet. Tu crains qu'il lui soit arriver quelque chose, et tu ne te le pardonnerais pas.
Tu te glisses à l'intérieur, après avoir refermer la porte derrière toi. « Astrid ? » Toujours aucune réponse, et au vu de la pénombre, tu devines qu'elle n'a pas l'air d'être présente. Tu hésites à faire demi tour, à revenir plus tard, lorsqu'un détail attire ton attention. Une valise. A-t-elle prévu de partir quelque part ? Pourquoi ne t'a-t-elle rien dit ? Il faut que tu saches. Tu ne peux pas partir d'ici sans savoir ce qu'il se passe, pourquoi elle te tient dans l'ignorance alors qu'en temps normal, c'est toujours elle qui te relance. Tu pousses un peu plus loin, et va jusque dans sa chambre. Tu reconnais bien là les gouts de la jeune femme en matière de décoration : sobre mais élégant. Tu t'installes au bord du lit, prêt à l'attendre aussi longtemps qu'il faudra.
(c) Dandelion |
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Astrid Olsen
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Date d'inscription : 09/09/2022
| | | | | Sujet: Re: partir n'est pas une option | Astrid Sam 21 Jan - 15:41 | |
| partir n'est pas une option Astrid et Declan Positif. Tu n’en reviens toujours pas et pourtant, c’est une certitude maintenant. Alors certes, tu aurais pu lui en parler, l’appeler. Mais vu que votre relation est un secret, tu ne peux le faire. Aussi, tu te dois de t’éloigner, même si l’idée même te brise le cœur. Complètement désemparée et perdue, tu aurais aimé avoir de la famille à appeler pour leur demander conseil. Mais depuis que tu as choisi une carrière de danseuse, ils ont coupé les ponts. Dans ta famille, il faut forcément faire des études et avoir un métier qui va avec, pour être quelqu’un. Autant dire qu’une artiste, danseuse qui plus est, ce n’est clairement pas pour convenir. Mais tu as pourtant choisi ce chemin, alors que la danse est toute ta vie. Soupirant lourdement, ton pied frappe à rythme régulier le sol. Cela agace la femme qui se trouve à tes côtés, tu l’entends parfaitement soupirer, mais tu ne peux t’en empêcher. Qu’elle ne se plaigne pas, elle, son mari est à ses côtés pour ce rendez-vous ! Grinçant des dents, tu vérifies une nouvelle fois l’heure. Tu as un avion à prendre ce soir, et tu ne veux pas être en retard. Alors certes, tu as encore un peu de temps devant toi, mais tu dois encore passer à la compagnie pour dire au revoir à tes camarades de danse. Sentant ton téléphone qui vibre dans ta poche, tu le sors et raccroche immédiatement. Tu ne veux pas parler à Declan. Entendant ton nom par le médecin, tu coupes ton téléphone avant de te lever, chassant l’homme de tes pensées.
Sortant de l’hôpital, tu soupires lourdement. Le bébé va bien et pourtant toi, ce n’est pas le cas. Tu n’as pas donné le nom du père et tu as vu le regard désobligeant de la femme en face de toi. Ça t’a agacé, alors qu’elle n’est pas censée juger. Enfin c’est terminé et au moins, elle t’a donné l’accord de prendre ton vol. Tu n’avais besoin de rien d’autre. Regardant l’heure, tu décides d’aller terminer ta valise. Tu passeras à la compagnie après, comme ça, tu ne pourras pas rester trop longtemps. Les adieux ce n’est clairement pas ta tasse de thé. La pluie se met à tomber et ça t’énerve encore plus. Tu n’as bien évidemment ni capuche, ni parapluie. Résultat, quand tu arrives chez toi, tu es trempée ! Grimpant les marches, tu souffles une fois en haut de l’escalier. Cela te fatigue mais c’est relatif encore. Sortant les clefs de ta poche, tu fronces les sourcils quand elle ne tourne pas dans la serrure. Etrange. Tournant la poignée, tu es surprise de voir la porte s’ouvrir. Tu étais pourtant persuadée d’avoir fermé avant de partir. Entrant, méfiante légèrement, tu ne vois rien qui a bougé. C’est sans doute un oubli de ta part. Enlevant ta veste trempée ainsi que tes baskets, tu vas à la salle de bain pour prendre une serviette afin de sécher tes cheveux. Tu es frigorifiée. En train de sécher tes cheveux, tu prends la direction de ta chambre. Et tu lâches un cri de surprise en voyant Declan assit sur ton lit. Tu mets deux minutes à te rappeler qu’il avait une clef, même s’il n’est jamais venu ici. « Declan ? Que fais-tu là ? » Arrêtant de sécher tes cheveux, tu observes la pièce. Rien n’a bougé, aussi, il n’a pas dû toucher à quelque chose. Mais ça n’explique pas sa présence chez toi, alors qu’il a toujours refusé d’y mettre les pieds. T’as envie d’aller dans ses bras, mais tu ne peux pas. Tu n’en as plus le droit. Aussi, tu te détournes comme si de rien n’était, ne montrant pas combien ton cœur souffre. « C’est gentil d’être passé, mais je n’ai pas longtemps à t’accorder. J’ai un avion à prendre. »
(c) Dandelion |
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