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 je ne te laisserais pas faire | Riven

Farah Pearson
Farah Pearson
Messages : 1
Date d'inscription : 17/09/2022
MessageSujet: je ne te laisserais pas faire | Riven   je ne te laisserais pas faire | Riven EmptyVen 4 Nov - 9:36

 
je ne te laisserais pas faire
Farah et Riven
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifIncapable de comprendre pourquoi tu es là, tu patientes. Depuis combien de temps ? Quelques heures, jours ou semaine ? Plusieurs jours, c'est une certitude car le temps te semble interminable. Tu es installé dans une chambre, pas très luxueuse, mais après la déchéance qu'a été ta vie ses derniers moi, tu ne manques de rien. De rien, si ce n'est de lui. Et de drogue. Le sevrage est terrible. Tu ne sais pas si c'est pour cette raison qu'on te laisse sans nouvelle, sans explication. Si on attend juste que le manque passe, mais il te semble ne rien avoir connu de pire que cela. Pourtant, tu ne te droguais pas avant, cela t'était même impensable. Et puis, tu avais rencontrer Alexis. Et toute ta vie était partie en fumée. C'était l'amour, le véritable amour. Pour toi. T'avais vite compris que s'il te le faisait croire, il ne ressentait rien pour toi. Mais toi, t'étais amoureuse, et t'aurais tout fait pour le rendre heureux, pour qu'il te garde à ses côtés. Alors tu avais accepté ses moindres lubies, même lorsqu'il t'avait vendu à des hommes pour ramener plus de fric. Tu l'avais laissé disposer de ton corps à sa guise. Parce que c'était ça, ou lui dire au revoir. Mais les conséquences sur ton mental avait commencé à être terrible. Ces hommes n'étaient pas tendre. Il te traitait comme Alexis les laisser te traiter : comme une pute, comme un morceau de viande. Ton consentement était parti à la poubelle, on t'avait prise, parfois de force, on t'avait fait du mal. Mais comme ils te versaient une grosse somme à la fin, et qu'Alexis avait besoin de ce fric, tu ne disais rien, tu subissais, attendais que la nuit arrive pour pleurer. Et la drogue était arrivé comme une délivrance, un moyen d'oublier. Alors tu avais commencé à en prendre avant chaque rendez-vous, et puis, de manière de plus en plus récurrente.

Sauf que depuis que tu étais là, depuis qu'on t'avait amené de force, tu n'avais pas eu le droit à une seule dose. Tu prends une grande inspiration. Si tu as bien appris une chose avec Alexis, c'est à te servir de ton corps, de tes charmes à ton avantage. Malgré l'énorme fatigue qui te plombe les jambes, tu quittes le matelas. Tu peines à atteindre l'armoire, mais te maintiens contre elle le temps de fouiller à l'intérieur. Le nombre de vêtement est ahurissant, mais même le vêtement le plus sobre laisserait apparaître le potentiel de ton corps. Il n'y a pas de vêtement de tous les jours, dans cette armoire, juste des tenues hautement friqué, classe, et sexy. Tu enfiles une première robe, avant de te rendre compte qu'elle met l'accent sur tes hanches bien trop maigre. Tu en changes pour une seconde, d'un noir profond. Celle-ci est parfaite. Tu ne prends pas la peine de te dévêtir pour enfiler des sous-vêtements. Au moins, lorsqu'il s'en rendra compte, le message sera claire : tu n'es pas venu pour faire joujou. Tu te traines laborieusement jusqu'à ta salle de bain. Tu trouves tout l'attirail nécessaire pour te maquiller, et même si tu fais des miracles, que tu retrouves un peu de la femme belle et charismatique que tu étais, tout le maquillage du monde ne pourrait pas enlever le manque, la fatigue, et l'amaigrissement des derniers jours. Dans le miroir, le visage d'Alexis apparaît derrière toi, un sourire étirant ses lèvres. Et même si tu sais qu'il n'est pas réellement là, que c'est impossible, que ce n'est qu'un effet du manque, tu ne peux t'empêcher de voir ça comme un signe, comme s'il approuvait tous ses efforts. Après t'être occuper de tes cheveux que tu as laissé délibérément lâche dans ton dos, tu pars à la recherche d'une paire de chaussure. Tu mets de longue botte noir qui te remonte jusqu'au genou, des talons plutôt moyen - tu ne tiendrais pas sur une paire d'échasse. Quand tu quittes ta chambre, tu trembles de tous tes membres. Mais ce n'est pas la peur, non, juste le manque, la fatigue. « J'en ai assez, amenez moi à votre patron » Tu joues un coup de poker. Ce n'est pas la première fois que tu demandes à voir le chef, cela t'avait toujours été refusé. Mais là, tu ne sais pas si c'est parce que celui-ci est enfin prêt à te recevoir, ou si c'est ta tenue qui change la donne, mais le garde hoche la tête. Sans manquer par la même occasion de te déshabiller du regard. Tu notes sans mal le désir dans son regard et la bosse qui se forme dans son pantalon. « Prends un ticket, si tu veux me sauter, t'es pas le premier sur la liste. » Tu devrais pas ouvrir ta gueule, mais t'essaies de reprendre du poil de la bête. T'entends sans mal ce pute qu'il crache avec amertume, et tu sais dès lors que tu ne t'es pas fait un ami. Il s'arrête devant une porte, sans doute celle du bureau du patron. Mais il ne frappe pas, ne t'annonce pas. Il se contente de te regarder amèrement, comme s'il te mettait au défi de porter tes couilles et de franchir cette porte toi-même. Est-ce que tu dois frapper ? T'imposer ? Et puis merde, tu enclenches la poignée et débarque dans l'antre du loup. La pièce est immense, mais tes prunelles sont de suite attirer par les siennes, un échange de regard qui te fracasse, t'ôte de toutes tes forces. Parce que tu vois clairement dans ce regard, la cruauté. Malgré cela, tu t'approches, contourne son bureau pour venir jusqu'à lui. Mais près de lui, ton souffle est court, tu manques d'air. A cause de lui ? A cause de l'effort ? Du manque ? Putain, tu ne le sais même pas. Tu prends appuies sur son fauteuil, et t'efforce de garder la face. « Toi... Et moi... » Ta voix tremble. Bordel, pour peu tu es à deux doigt de tourner de l'œil. Alors, plutôt que les phrases, tu décides de passer à l'acte. Ton ongle glisse le long de sa mâchoire, de sa gorge pour venir dégager le colle de sa chemise avant que tu viennes y poser les lèvres, ta main se refermant sur son pantalon, au niveau de son sexe.

robe:

(c) Dandelion
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je ne te laisserais pas faire | Riven

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