Percival Gutierrez
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Messages : 1
Date d'inscription : 09/09/2022
| | | |  Sujet: pression familiale | Azriel Sam 10 Sep - 16:13 | |
| pression familiale Percival & Azriel.  Vêtu d'un pantalon de costume et d'une chemise entrouverte sur son torse, Percival a comme l'impression d'être un peu trop bien habillé pour un tel lieu. Azriel est moins riche que lui, ça n'a jamais été un secret, et cela ne l'a jamais dérangé non plus. Au contraire, c'est ce qui lui plait, parce que cela signifie que cette relation est véritable, qu'il n'est pas là juste parce qu'il s'agit d'un arrangement entre leurs familles. Mais là, alors qu'il attend au pied de l'immeuble d'Azriel que celui-ci arrive, il n'est pas à sa place, il n'est pas à l'aise. Y'a trop de décalage entre sa vie, et celle de cet homme. Ils n'appartiendront jamais au même monde. Sans compter qu'il ne pourra jamais admettre la vérité à sa famille. Il ne pourra jamais présenter Azriel a sa mère. Cette évidence la tuerait. Il s'efforce de changer, d'essayer de s'assumer, mais il n'a pas le droit de faire vivre cela à sa mère, de lui obliger une déception supplémentaire. Elle possède tellement d'espoir en lui. Peut-être qu'il pourrait s'arranger avec Azriel, faire un compromis ? Peut-être peut-il passé un arrangement avec une femme ? En mettre une dans son lit, juste une fois. Que celle-ci lui offre un enfant, un enfant qui portera son nom, en échange du luxe et de la tranquillité de sa vie ? Et après, ainsi, il serait libre ? Il pourrait faire ce qu'il souhaite, il n'y aurait plus la moindre pression ? Non. Non, cette idée est médiocre. Et Azriel ne l'accepterait jamais.
Gêné, et droit comme un i, il aperçoit enfin le jeune homme au coin de la rue. Bon, peut-être que si Percival avait daigné l'avertir de sa venue, il n'aurait pas poireauté si longtemps. Mais il voulait lui faire une surprise, venir de son propre chef pour passer quelques heures avec lui. « Bonjour, toi » Il s'approche pour l'embrasser, mais se rend compte qu'il ne sont pas seuls. En fin de compte, il se contente de le prendre dans ses bras, comme s'ils n'étaient que de très bon amis. « Je t'attendais. Je voulais te faire la surprise » Il lui offre un sourire, comme pour se faire pardonner de pas oser l'embrasser aux yeux et au su de tous. Il s'en veut de lui imposé ça, mais à chaque fois qu'il imagine avoir le courage de le faire, il se dérobe à la dernière minute. Il n'assumerait pas de briser le coeur de sa mère, elle ne s'en remettrait jamais. Et il est prêt à souffrir pour ça.
« Tu m'invites à monter ? » Il s'est approché de la porte, prêt à grimper jusqu'à son appartement avec lui. Il aimerait pouvoir passé quelques heures avec lui, juste avec lui, enfermer dans son appartement, sans avoir à se préoccuper de rien, ne s'inquiéter de rien. « Je me suis dis qu'on pourrait passer l'après midi ensemble. Je dois être rentré pour dîner avec ma mère, mais je suis disponible et tout à toi jusque là. » Il dégaine sa bouille d'ange qui fonctionne toujours pour que les gens lui pardonnent toutes ses conneries. Il n'a pas envie de se prendre la tête avec lui aujourd'hui, il veut juste passer une agréable après midi avec l'homme qu'il aime.
(c) Dandelion |
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Azriel McMillan
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Messages : 1
Date d'inscription : 10/09/2022
| | | | | Sujet: Re: pression familiale | Azriel Jeu 22 Sep - 11:56 | |
| pression familiale Percival & Azriel.  La sueur goutte sur ton front, alors que tu as bien trop chaud dans cette cuisine. Voyant une nouvelle pile d’assiettes qui arrive, tu grimaces d’avance. Ce boulot est bien loin de te plaire et pourtant, c’est le seul que tu as réussi à trouver. Tu n’as jamais été bon à l’école, aussi, tu n’as pas fait de grandes études. Une fois sorti, tu as enchaîné les petits boulots et c’est ainsi que tu as fini par trouver ce job en tant que plongeur dans un restaurant. Mais clairement, on te voit comme un chien, le patron te hurlant dessus à longueur de journée. « Plus vite McMillan ! La vaisselle ne va pas se faire toute seule ! » Tu te mords la langue pour ne pas l’envoyer balader. Ton regard se porte sur l’énorme horloge qui se trouve au mur, et tu souffles. Le service est terminé depuis cinq minutes, aussi, une fois que tu auras fini de tout nettoyer, tu pourras rentrer chez toi. Pour une fois, tu ne travailles pas ce soir. C’est quelque chose de rare, aussi, tu comptes bien en profiter. Continuant de frotter les assiettes et le reste, tu termines ton service bien une heure plus tard. Rangeant toute la vaisselle propre, tu enlèves avec soulagement ton tablier. Allant jusqu’au vestiaire, tu mets ce dernier au sale, avant d’attraper tes affaires. Tu enfiles rapidement tes baskets usées, ainsi que ta veste en jean, avant de quitter le restaurant.
Marchant dans les rues, tu vérifies ton téléphone. Aucun message de Percy. Cela te fait un petit quelque chose au cœur, alors que tu crains toujours qu’il mette fin à votre relation. Tu sais que votre amour doit rester secret, surtout que tu es le frère de sa meilleure amie. Et que sa famille est du genre vieux jeu et qu’elle ne tolèrera pas votre relation. Rangeant ton mobile qui est bien abîmé à cause d’une chute dans les escaliers, tu te demandes ce que tu vas pouvoir faire cet après-midi. Peut-être une sieste en vue du fait que tu as très peu dormi ces derniers jours. Mais lorsque tu arrives devant ton immeuble, tu es surpris de voir la voiture de Percival. Et encore plus lorsque tu vois ce dernier à côté. Un sourire idiot vient naître sur tes lèvres et tu accélères le pas pour le rejoindre. Tu te penches pour l’embrasser et il se détourne, préférant te faire une accolade. Accolade amicale. Ton cœur se sert douloureusement, alors que tu te rends compte que jamais, il ne voudra un geste d’affection en public. Mais lorsque tu te recules, tu ne laisses rien transparaître, te contentant de sourire. « Salut toi ! C’est une agréable surprise. » Tu le penses sincèrement. Reculant d’un pas ou deux pour lui laisser de l’espace, tu l’observes. Il te sourit et tu vois bien qu’il est désolé. A chaque fois, c’est ainsi mais à chaque fois, tu espères qu’il va franchir le pas. Hochant la tête, tu sors les clefs de ta poche. « Oui bien sûr. » Tapant le code de l’immeuble, tu lui ouvres la porte avant de le suivre. Il connaît parfaitement où se trouve ton appartement, alors tu le suis, bien moins sportif. S’il y avait un ascenseur, nul doute que tu l’utiliserais à chaque fois. « D’accord pas de souci. Il ne faudrait pas que tu sois en retard au dîner. » Les derniers mots sont un peu plus secs, mais en même temps, tu ne portes pas sa mère dans ton cœur. C’est à cause d’elle qu’il ne veut pas avouer ce que vous vivez. Ouvrant l’appartement, tu y entres avant de le laisser en faire de même. Enlevant tes baskets et ta veste que tu jettes sur le meuble d’entrée, tu te tournes vers lui. « Tu veux boire quelque chose ? » Dans le fond, tu ne sais pas ce qu’il veut faire cet après-midi. T’es encore un peu mal à l’aise de sa façon de te saluer. « Je n’ai pas de grands alcools, mais tu le sais … » Ce n’est pas la première fois qu’il vient ici. Il sait que tu ne roules pas sur l’or, mais jamais Percival ne t’en a jamais tenu rigueur. Fort heureusement d’ailleurs, car tu ne pourras jamais changer ça … « Fais comme chez toi. » Qu’il se mette à l’aise, alors que tu te diriges vers la cuisine pour prendre des verres et ce qu’il souhaite boire.
(c) Dandelion |
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