Indira Singh
| 
Messages : 1
Date d'inscription : 09/09/2022
| | | |  Sujet: l'amour n'a pas de frontière | Eros Sam 10 Sep - 13:38 | |
| l'amour n'a pas de frontière Indira & Eros.  Vêtu d'une lingerie fine et sexy, tu prends la pause. Tu n'hésites pas à mettre tes atouts au premier plan, pour le plus grand plaisir du photographe. Tu sais ce qu'il se trame dans sa tête. Ses clichés seront parfaits et vaudront de l'or, mais en plus de ça, il se régale. Tu n'es pas folle, et tu as bien remarqué la légère bosse au niveau de son pantalon. Et tu ne comptes pas te privé de cette opportunité. Tu es comme ça, tu aimes vagabonder à droite, à gauche. Tu ne te fixes pas. Tu ne peux pas. Tu ne fais pas parti de leur monde. Tu vois des choses que personne d'autre que toi ne vois. Personne ne pourrait comprendre. On te prendrait pour une folle. Toi même, tu doutes de ta santé d'esprit. Tu ne comprends pas comment une telle chose pourrait être possible. Parce que tu vois les fantômes. Tu vois les morts. Putain, c'est à la fois flippant et complétement délirant. Et pourtant, avec Eros, tu trouves une certaine satisfaction. Tu aimes vos entrevus, vos échanges. Tu t'es attachés. C'est débile, tu t'es attaché à un mort. A un putain d'esprit qui ne fera plus jamais parti de ton monde. C'est risible. Tu es folle, c'est claire maintenant. C'est sans doute pour ça que tu es seule, que tu n'as pas d'ami.
Quand la dernière photographie est prise, tu te redresses, et tu avances vers le jeune homme. Son désir n'a pas l'air d'avoir disparu. Tant mieux, il va te permettre d'oublier toute cette merde. « Où es ta chambre ? » Tu lui souffles ces quelques mots à l'oreille, pour l'inciter à réagir, à comprendre la proposition que tu lui fais. Parce que tu sais que tu n'es pas juste dans son studio photo, tu sais que tu es chez lui. Sa main se referme au niveau de ton poignet et il t'entraine à sa suite. Bientôt, il claque la porte de sa chambre derrière toi, et te plaque contre celle-ci pour t'embrasser à pleine bouche. Il embrasse bien. Tu sens son intimité contre la tienne. Il te veut, y'a aucune doute la dessus. Mais toi, tu ressens rien. Parce que c'est toujours comme ça. Tu ne ressens jamais rien. Qu'importe l'homme, ils arrivent à peine à te faire jouir. Tu ne te rappelles pas la dernière fois que tu as pris ton pieds.
Il t'attrape par les hanches, te jette sur son matelas. Bientôt son corps repose sur le tien, il explore chaque centimètre carré de ta peau. Mais rien. Rien du tout. Et puis d'un coup, l'ambiance change, devient plus lourd, plus oppressante. Et tu sais qu'il est là. Parce que y'a ces frissons sur ta peau. Ceux qui ne sont pas dû à ton photographe, mais bien à lui. De toutes tes forces, tu gardes les paupières closes. Parce que tu sais que si tu ne ressens jamais rien avec personne, tu sais que lui, s'il était vivant, s'il était là comme tu en rêves parfois, il te ferait ressentir toutes ces choses. Alors tu ne bouges pas. Tu laisses le photographe continuer.
Tu finis même par ouvrir les yeux, par tourner la tête vers la gauche, pour tomber dans son regard à lui. Et tu le fixes. Tu le fixes alors qu'un autre homme te caresse, t'embrasse, profite de toi. Et tu articules à peine quelques mots. « Va-t'en » Tu ne sais même pas à qui tu t'adresses. A Eros, parce que tu ne veux pas qu'il soit là, tu ne veux pas qu'il fasse parti de ta vie, sans réalisé qu'il est déjà encré dans celle-ci. Parce que tu es cruel, et que ce petit jeu vise à lui montrer ce qu'il ne pourra plus jamais avoir. Où si tu parles à ton photographe. Parce que ça ne sert à rien. Parce que tu ne ressentiras rien avec lui. Parce que tu ne veux pas que Eros te voit avec lui, telle la débauché que tu es.
(c) Dandelion |
|
