c'est impossible | Galium
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Morridwen Wilde
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| | | |  Sujet: c'est impossible | Galium Ven 26 Aoû - 18:44 | |
| C'est impossible Morridwen & Galium  La sonnerie stridente qui annonce la fin de son cours réveille toute la classe. La fin de semaine est là, et elle est aussi épuisée qu'eux. Aujourd'hui elle n'a pas eu la force de se battre contre eux pour les rendre plus attentif. Elle reprendra ce cours la semaine prochaine, en espérant que le week-end face du bien à tout le monde. « Bien, je ne vous retiens pas plus longtemps. Profitez de votre week-end, on reprendra ça la semaine prochain. Bonne soirée. » Une fois le dernier élève parti, elle claque la porte derrière lui et s'affale derrière son bureau. Elle n'a pas envie d'aller s'enfermer seule chez elle, parce qu'elle sait indubitablement vers quoi ses pensées vont se diriger si elle laisse le temps à son cerveau de réfléchir. C'est en parti la cause de son épuisement. Ses pensées ne la laissent jamais tranquille, toujours à tourner et se retourner. Cette situation était périlleuse, dangereuse. Si sa famille l'apprenait, s'en était fini d'elle. Elle était une puissante sorcière, en plus d'avoir réussi à se faire une place dans cette académie des plus réputés. Les espoirs reposaient sur ses épaules, et elle n'avait pas le droit à l'erreur. Autant dire que ce qu'elle était en train de faire n'était pas une erreur, mais une catastrophe. Il fallait qu'elle mette fin à cela. Cela faisait des jours qu'elle pensait à cela, qu'elle réfléchissait à la meilleure manière d'agir sans faire de mal à personne, ni à elle, ni à lui. Mais cela lui semblait impossible. Pire que tout, son coeur lui criait de ne pas faire ça. Et elle n'avait jamais réussi à aller contre lui jusqu'à maintenant. Mais à quoi mènerait cette relation si ce n'est les condamner tous les deux ? A qui ferait le plus de mal cette relation si quelqu'un découvrait la vérité et venait à la mettre au gout du jour ? Elle ne s'en relèverait pas, c'était une certitude. Mais malgré la peur, la détresse, et la précarité de cette relation, elle était toujours incapable de se convaincre de faire le premier pas pour y mettre fin.
On toque à la porte. Elle ne répond pas. Malgré cela la poignée fini par s'abaisser et une ombre passe la porte. Le voilà, l'homme de toutes ses pensées. Son élève. Elève. C'était bien là tout le soucis. La différence d'âge était déjà un gros soucis, mais en plus de cela si on ajoutait cette espèce de perversion que conférait la place de professeur, de figure d'autorité, cette relation était définitivement mauvaise, malsaine, et impossible. « Qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne devrais pas être là. Quelqu'un aurait pu te voir rentrer. » Elle flippe, parce que tant que cette relation existera, aucun de d'eux deux ne sera jamais en sécurité. Il y aura toujours une menace pour planer au dessus de leur tête. « De toute façon j'allais partir » Elle se redresse, attrape son sac pour y glisser ses copies et cahiers en vitesse, comme si le feu lui brulait les fesses. Moins elle resterait là, moins elle serait tenté de faire une bêtise. Lorsqu'elle relève la tête de ses affaires, elle se rend compte qu'il s'est rapproché. Qu'il est proche, beaucoup trop proche pour la sensibilité de sa peau, de son coeur qui rate un battement et pulse vers lui. « Ne fais pas ça. S'il te plait. »
(c) Dandelion |
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Galium Dervin
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| | | | | Sujet: Re: c'est impossible | Galium Jeu 22 Sep - 12:47 | |
| C'est impossible Morridwen & Galium Dernière heure de cours. Il est temps que la journée se termine et surtout, que le week-end prenne place. Assis au fond de la salle comme à ton habitude, tu griffonnes sur ton cahier. Le cours là, tu l’as suivi l’année dernière. En effet, t’as redoublé. En même temps, tu as été pendant plusieurs mois dans un centre de redressement, après t’être battu à de nombreuses reprises. Donc clairement, tu n’as pas pu suivre les cours. Mais celui-ci oui, et c’est peut-être le seul où tu aurais été de base assidu. Sauf qu’à l’heure actuelle, autre chose te préoccupe. Tes pensées sont hantées par une de tes professeurs. Tu te rappelles encore parfaitement de ses lèvres sur les tiennes, de son corps contre le tien, des soupirs qu’elle poussait alors que tu l’embrassais. Cela te fait doucement sourire, alors que tu tentes de dessiner son corps. Sans la tête bien sûr, pour ne pas la mettre dans l’embarras, si quelqu’un venait à te surprendre. Tu as beau être doué en dessin, ton œuvre ne fait pas honneur à son corps de déesse. Bien sûr, tu devrais arrêter cette relation. Après tout, elle pourrait être virée si ça venait à se savoir. Mais tu en es incapable. Tu es jeune. Tu as beau avoir eu des histoires avec des nanas de ton âge, jamais l’une d’elle n’a réussi à te faire autant vibrer. T’es un don Juan et pourtant, avec elle, t’a envie de tout. Tu pourrais tout lui donner sans une seule hésitation.
La sonnerie retentit et tu lèves la tête, surpris. Tu n’as pas vu l’heure passée, bien trop préoccupée par ton dessin. Rangeant tes affaires dans ton sac, tu traines un peu. Et pour cause, tu sais qu’elle va être dans sa salle. Et tu ne veux pas qu’on vous voit. Bien sûr, si tu te fais surprendre, tu diras que tu avais une question sur le devoir qu’elle vous a donné. Mais tu préfères ne pas être dérangé, pour être seul avec elle. Trainant dans les couloirs, tu finis par arriver rapidement devant sa salle. Frappant à la porte, tu sais qu’elle est à l’intérieur. Tu le sens au plus profond de ta chair. Mais comme elle ne répond pas, tu appuies sur la poignée de porte et entres à l’intérieur. Elle est assise à son bureau, toujours aussi magnifique. Tu souris doucement et hausses les épaules avant de répondre, comme si c’était une évidence. « Je suis venu te voir. Et ne t’en fais pas, il n’y avait personne dans les couloirs. » Avec le week-end qui commençait et la neige qui était tombée pendant la journée, la plupart des étudiants voulaient faire une bataille. Ce n’était pas pour toi, alors que tu pouvais pleinement profiter d’elle. Mais Morridwen reprend la parole, annonçant qu’elle allait partir. Cela te fait lever un sourcil de surprise, alors que ça ne semblait absolument pas le cas avant que tu entres dans la pièce. Mais soit, tu lui laisses le bénéfice du doute. Elle prépare son sac et tu en profites pour t’avancer. Tu as besoin de la sentir. De la toucher. D’être prêt d’elle tout simplement. Elle te supplie, mais ça ne t’arrête pas. Tu franchis les derniers mètres qui te séparent d’elle, avant de poser ta main sur sa hanche. « Ne pas faire quoi ? » Tu souffles doucement, avant de descendre tes lèvres vers son cou. Tu souffles doucement sur ce dernier, avant de venir déposer plusieurs petits baisers aussi légers qu’un plume. Ton autre main vient se glisser doucement contre sa poitrine, alors que tu souffles doucement. « Tu m’as terriblement manqué … » Il est dur de la croiser dans les couloirs et de faire comme si de rien n’était. Mordillant son cou, tu pousses doucement son corps contre le sien, avant de la faire s’appuyer contre le bureau. Ton corps réagit immédiatement à cette proximité et nul doute qu'elle peut sûrement le sentir, elle aussi. Tu meurs d’envie de la faire tienne, mais elle trouve toujours une solution pour s’échapper. « J’ai tellement envie de toi … » Tu joues avec son sein malgré son haut, cherchant à faire grimper le désir. La porte est fermée par un sort, tu as veillé à ça en entrant. Ta main sur sa hanche se glisse sous son haut, alors que tu viens caresser son ventre du bout des doigts.
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Morridwen Wilde
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| | | | | Sujet: Re: c'est impossible | Galium Ven 23 Sep - 10:48 | |
| C'est impossible Morridwen & Galium Assise à ton bureau, tu préfères toujours t'attarder ici une heure ou deux pour travailler sur la correction de copies. Si tu rentres chez toi, tu trouveras une distraction et ne te mettra jamais au travail. Au moins ici tu avances. Du moins quand personne ne cherche à t'interrompre. En plus, quand tu vois la distraction en question, tu sais que tu es foutu. Tu sais que la soirée va mal tournée. Tu aurais dû fermer cette fichue porte à clé, t'éclipser. Peu importe, mais tu aurais dû trouver une solution pour ne pas avoir à le croiser. Parce que tu sais dès lors que la suite va s’avérer compliquer. Pour toi, pour lui, tu ne sais pas encore, cela dépendra de ta compétence à tenir bon face à lui.
Parce que la vérité c’est que cette relation doit prendre fin. Tu ne peux pas te permettre un renvoi pour une relation avec un élève. Depuis combien de temps essaies-tu de t’en convaincre, mais finis-tu dans ses bras quand même ? Tu es incapable de lui résister. Tu ne sais même pas dire s’il est question d’amour ou si cela est purement physique. Ou alors tu préfères ne pas le savoir parce que ca compliquerait encore plus les choses. En plus, tu connais la réputation de l’élève. Tu en as entendu des choses à son sujet. Coureur de jupons. Cela devrait t’effrayer. Tu ne pourrais être qu’un professeur dans son tableau de chasse. Tu as conscience de tout ça. Mais tu es incapable de lui tourner le dos, de l’oublier.
Tu te redresses d’un coup, et ramène toutes tes affaires autour de toi pour les glisser dans ton sac. Il ne faut pas que tu restes la, sinon tu vas encore flancher. Il faut que tu partes pendant que tu as encore – presque – toute ta tête. Mais c’est déjà trop tard. Il est à quelques centimètres de toi, tu sens déjà son souffle dans tes cheveux, contre ta peau. « Ça. » Tu retiens ta respiration, parce que tu sais que tu as atteint le point de non retour. A l’instant où sa main s’est posé sur ta hanche, tu étais fini. Tu devrais combattre tes émotions, tes envies. Pour l’instant, ce qu’il t’offre est purement physique, alors avec un peu de volonté tu devrais réussir à le repousser. Mais tu en es incapable. Pire, tu rejettes la tête en arrière au premier contact de ses lèvres contre ta gorge. Tu redécouvres la chaleur de son corps contre le tien, cette chaleur si agréable qui s’infiltre le long de ta colonne vertébrale, se répand dans tes reins te donnant l’envie folle de le déshabiller sur le champ. Tu sens son membre durcir contre ta hanche, et tu ne peux retenir un hoquet de satisfaction. Parce que c’est toi qui lui fait cet effet là, c’est ton corps. Mais là fierté disparaît très vite. Et malgré ses mains qui se baladent sur ton corps, qui créent une chair de poule à chacun de ses passages, tu ne peux te laisser aller. Tu devrais courir à toutes jambes pour t’enfuir. Mais t’en as marre. Vraiment, vraiment marre. Tu voudrais juste être heureuse, avoir ce que tu souhaites pour une fois. Et peut-être qu’il est temps que tu arrêtes de te mettre toi-même des bâtons dans les roues. Alors tu glisses un doigt sous son menton, lui redresse la tête pour croiser son regard : « Pourquoi moi, Galium ? » Tu as besoin de savoir. Avec cette relation, tu risques gros, très gros. Alors si tu dois te donner à lui, véritablement, sans barrière et sans faux semblant, sans fugue, il faut que tu saches si cela en vaut véritablement la peine, s’il le s’agit que de sexe, ou si autre chose se cache sous la surface. Parce que si ce n’est que du sexe, tu ne peux pas continuer, tu ne peux pas prendre un tel risque pour un simple plaisir éphémère. « Est-ce que je ne suis qu’un nom parmi d’autres ? » Tu caresses sa joue du bout des doigts, passe le long de sa lèvre. Tu finis par venir l’embrasser. Un baiser tendre, mais bref, à peine un frôlement. « Soit sincère, je risque beaucoup.. Alors j’ai besoin de savoir. »
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Galium Dervin
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| | | | | Sujet: Re: c'est impossible | Galium Sam 29 Oct - 18:33 | |
| C'est impossible Morridwen & Galium T’as besoin de la voir, de la sentir contre toi, de respirer son odeur. C’est tellement difficile de la croiser dans les couloirs et de faire comme si de rien n’était ! Alors certes, votre relation n’a jamais été plus loin que quelques caresses et baisers, Morridwen s’étant toujours refusée à toi. Mais pour toi, c’est déjà bien plus que ce que tu espérais et en même temps, si peu. T’as toujours eu ce que tu voulais avec une nana, mais avec elle, c’est différent. Sans parler que depuis que ce lien a commencé entre vous, tu n’as plus couché avec une fille. Tu entends les rumeurs, certains se demandent si tu n’as pas trouvé quelqu’un. Mais tu t’en fous royalement et pour cause, aucune nana de l’école n’a autant d’intérêt que la professeur. Franchissant les derniers mètres qui te séparent d’elle, tu n’écoutes pas tellement sa supplique. Non, tu te montres surtout que c’est cette proximité qui ne devrait pas avoir lieu. Ta main sur sa hanche, tu viens délicatement embrasser sa gorge. Son odeur t’enivre immédiatement. Déposant plusieurs petits baisers contre sa gorge, tu lui souffres doucement ta vérité. Elle t’a terriblement manqué. Poussant doucement son corps contre le bureau à l’aide du tien, tu aimes cette proximité. Ton sexe réagit immédiatement, nul doute qu’elle peut le sentir contre elle. Si tu le pouvais, tu la ferais tienne dès à présent sur son bureau. Mais elle s’est toujours refusée à toi, pour une raison que tu ignores. Avec elle, tu sais être patient uniquement acec Morridwen, alors tu lui laisses le temps qu’elle semble avoir besoin. Tu ne peux que lui dire combien tu la désires. Ta main joue avec son sein, alors que l’autre vient caresser délicatement son ventre. Tu aimerais tellement la faire tienne à cet instant présent ! Mais soudain, elle glisse un doigt sous ton menton, te forçant à la regarder. Fronçant les sourcils face à sa question, tu te demandes ce qu’elle attend comme réponse. Mais elle semble comprendre ton désarroi, car elle continue, te demandant si elle est un nom parmi tant d’autres. Surpris, tu secoues négativement la tête. « Bien sûr que non. » Sa main sur ta joue te fait frissonner. Et elle finit par venir t’embrasser. Enfin ! Elle qui disait pourtant être pressée et vouloir partir. Enlevant tes mains de son corps, tu viens à encadrer son visage pour planter correctement ton regard dans le sien. « Non tu n’es pas un nom parmi d’autres. Tu es … Putain t’es tellement bande ! » Ta virilité qui pousse contre ton jean le prouve bien assez. Puis t’es encore jeune, mais tu poursuis. « T’es différente. Tellement différente … Bien plus mature. Bien plus intelligente. Bien plus belle. Bien plus tout ! » Et encore, c’est bien loin de la vérité. Inspirant profondément, tu reprends immédiatement. « De base, une nana qui se refuse à moi, ça m’énerve. Même, je me désintéresse d’elle rapidement. Mais toi, c’est tout le contraire. Tu m’excites comme aucune autre. Et même, j’aime discuter avec toi. » T’es peut-être un peu trop sincère mais tant pis. De toute manière, tu as bientôt fini. « Alors non, ce n’est pas que pour le sexe. D’ailleurs, on n’a jamais passé ce cap alors … tu dois bien comprendre que ce n’est pas que pour ça. » Tu souris bêtement, avant de te pencher pour embrasser ses lèvres pour lui prouver ta sincérité.
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Morridwen Wilde
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| | | | | Sujet: Re: c'est impossible | Galium Dim 22 Jan - 12:06 | |
| C'est impossible Morridwen & Galium Ce que tu ressens pour cet homme, c'est mal. Il est jeune, c'est l'un de tes élèves. Tu ne peux pas. Tu ne dois pas. Tu risques ton poste, si quelqu'un l'apprend. La différence entre vous est énorme. Il n'est qu'un élève dans la fleur de l'âge, alors que toi, tu as déjà vécu l'impensable. Rien ne vous relie. Vous n'avez pas grand chose à partager si ce n'est ce lien impensable, ces sensations, cette attirance. Ton corps tremble à le savoir si proche de toi. Parce que tu sais que c'est déjà trop tard, que tu n'as jamais pu lui résister, que tu n'arriveras pas à le repousser. Pourtant, c'est ce que la logique voudrait. Que tu le renvois, que tu mettes fin à cette relation. Que tu lui dises adieu. Tu devrais mettre de la distance entre vous. Mais tu en es incapable. Tu tiens à lui, là est la vérité. Tu tiens beaucoup trop à lui pour ta bonne conscience. Et ce n'est pas qu'une question de physique, tu le sais.
Ton corps appelle le sien, et tu ne peux pas l'empêcher d'approcher. Tu adores le sentir contre toi. Tu te sens bien, mieux. Mais tu as besoin de savoir, de comprendre ce qui l'attire lui. Est-ce le danger d'une telle relation ? Ton expérience ? Ou est-ce vraiment toi ? T'as besoin de savoir, parce que tu ne peux pas tout risquer juste pour un homme qui te laissera dès qu'il aura obtenu ce qu'il désire. Les yeux dans les yeux, tu l'observes, tu distingues sa sincérité. Ses mots te touchent, et tu es ravi de voir que c'est aussi réel pour lui, que ça l'est pour toi. « Oui... » Tes lèvres contre les siennes, tu profites de son contact, de ce lien indescriptible entre vous. « C'est dangereux. Je risque gros, toi aussi. Tu es sûr que c'est ce que tu veux ? » Parce que tu n'es pas certaine qu'il est saisi le véritable danger d'une relation entre vous. Et il faut qu'il le comprenne, qu'il prenne sa décision en toute connaissance de cause. Son corps serrait contre le sien, tu ne peux t'empêcher de le serrer toujours plus contre toi. T'as envie de sentir sa peau contre la sienne, voir vos corps ne former qu'un. Mais.... « Pas ici. C'est... Je ne sais pas. Pas ici » Tu te redresses, le repousse, à peine. Tu ne peux pas réellement l'éloigner de toi. Tu ne supportes pas le vide de son absence. « Sors en premier.. Et rejoins moi dans ma chambre dans une demi heure, d'accord ? » Tu ne peux pas te résoudre à être ce genre de femme qui prend plaisir à se faire prendre sur le bureau de sa classe. C'est trop... étrange. Tu n'as pas envie de ça, un moment d'égarement, en vitesse, sur le coin d'un bureau. T'as envie que ce soit bien, réel. Et t'es prête à prendre le risque de le faire rentrer dans ta chambre, dans ton antre, dans ton coin privé. Parce que si ça devient sérieux avec lui, c'est aussi cette intimité là qu'il faudra vous partager. Tu embrasses ses lèvres, avant de le pousser vers la porte. « Vas-y, on se retrouve de suite » Et, juste pour le motiver un peu, tu lui souffles à l'oreille avant de le pousser dehors. « J'ai envie de toi, Galium... » Et tu le pousses dehors, lui claquant la porte au nez avant que quelqu'un vous surprenne.
Tu ranges tes dernières affaires, laisse quelques minutes, le temps qu'il s'éloigne, et tu quittes enfin la salle de classe à ton tour. Tu files jusqu'à ta chambre, sans détour, sans t'arrêter même auprès de tes collègues, murmurant de vague bonjour sur le chemin. Tu claques la porte derrière toi, jette tes affaires sur le bureau qui te permet de corriger les copies et te précipite dans la salle de bain. Tu sais que c'est un moment important pour vous. Et c'est débile de croire que ton apparence change quelque chose. Mais ce soir, avec lui, tu n'as pas envie d'être la professeur. T'as envie d'être Morridwen, une femme sexy pour un homme sexy. Alors tu te déshabilles, file sous la douche en deux deux, une demi heure, c'est court, très court. Mais tu as le temps de te laver, d'enfiler des sous-vêtement et une robe belle, aguichante. Tu as même le temps de mettre un fin maquillage pour mettre en valeur tes yeux et tes lèvres, chose que tu ne fais jamais pour aller en cours. Quand on toque à la porte, tu es prête. Tu te regardes une dernière fois dans la glace, et tu te trouves joli, digne de lui. Alors, sans attendre, tu vas lui ouvrir la porte et tu le tires à l'intérieur avant que quelqu'un ne le voit ici. Tu lui souris, mais alors que son regard glisse sur ton corps, tu es soudain pris d'un doute. « Je... Mh, c'était débile. Je... Je ne sais pas pourquoi.. » Tu bafouilles, te confond en excuse. Tu aurais mieux fait de rester telle que tu es d'habitude.
--> La robe en question là
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