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 tu dois mourir | Cirilla

Saxon Khlous
Saxon Khlous
Messages : 3
Date d'inscription : 25/08/2022
MessageSujet: tu dois mourir | Cirilla   tu dois mourir | Cirilla EmptyVen 26 Aoû - 18:18

 
tu dois mourir
 Saxon & Cirilla
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifTu aurais facile pu remettre ce genre de mission à ton bras droit, mais si tu étais passé à la tête de ton gang après la perte de ton père, ce n'était pas pour te cacher derrière tes hommes, encore moins pour rester bien sage sur ton siège. Tu avais toujours aimé te salir les mains. Tu étais un meneur, mais tu étais en première lieu un homme de terrain. Alors quand il s'agissait de ce genre de petite mission où tu n'avais besoin de personne, tu aimais bien t'en charger sans avertir personne, en silence. Parce que dès lors que tu avertissais quelqu'un, on ne te lâchait pas les bottes. D'une certaine manière, tu comprenais, et cela signifiait bien que tu pouvais avoir confiance en tes hommes, il ne laisserait rien arriver à leur chef. Mais cela avait aussi le don de te taper sur les nerfs. Tu étais assez grand pour te débarrasser d'un homme seul. Du moins, cela aurait dû être le cas.

En plus, ce type n'appartenait à aucun clan. Il avait juste eu le malheur de s'amouracher de la mauvaise fille - l'une de nos régulières, du moins, l'une de celle du club - de ne pas accepter ses refus, et d'avoir voulu se venger en la menaçant un soir. C'était le genre de truc que tu ne pouvais pas laisser passer, sous aucun cas. Est-ce que cela valait qu'il perde la vie ? Sans doute pas, mais il fallait bien une première fois à tout, et il fallait aussi quelqu'un à titre d'exemple. Parce que si la leçon n'était pas acquise, d'autre si risquerait aussi. Et tu ne pouvais pas te permettre d'entrer dans un cercle vicieux. Sans comptait que tu n'avais jamais été le genre à faire preuve de pitié. Tu étais connu pour être strict, sévère. Tu n'accordais jamais de seconde chance.

Tu avais remonté la piste de ce type sans trop de difficulté, et tu étais venu l'attendre à la sortie de l'université. Une chance pour toi, il finissait les cours à plus de vingt heure, c'était clairement une horaire idéale. Peu de monde dans les rues, la nuit était déjà tombé. Tu n'avais même pas besoin de le mener jusqu'à toi. Il te suffisait de le suivre, qu'il s'écarte un peu des rues principales, et le tour était joué. Tu avais attaqué à la vitesse de l'éclaire. Tes hommes avaient toujours dis qu'il était difficile de te trouver un nom de clan, parce que tu rassemblais tous les animaux auxquels on comparait en temps normal un chef, tu avais la perfidie d'un serpent, le malice d'un loup, la force d'un ours, la vivacité d'un aigle, et bien plus encore. Tu étais l'un des meilleurs dans ce domaine, et tu devais cela à ton père.

Ce n'est que lorsque tu entends un hoquet de surprise que tu te rends compte que tu aurais peut-être dû faire un peu plus attention à tes arrières. Tu ne commets pas une deuxième erreur, et tu achèves ton travail, tourne une seconde fois le couteau dans le coeur de l'homme avant de le laisser retomber au sol. Tu retires larme de la plaie, l'essuie sur ton pantalon et le range dans ta botte avant de fixer la pénombre à la recherche d'un intrus. A première vu, tu ne trouves rien. Mais tu es un fin chasseur. Tu as toujours été multi tâche. Et quand tu te concentres bien, tu arrives à percevoir une respiration agité qui se cache derrière un tas de poubelles qui débordent de la beine. Tu te rapproches et découvre un jolie rousse. Petite, fine, tremblante, mais jolie. « Putain, je rêve » Bon, c'était toujours mieux que les flics, c'est sûr mais bon. C'était pas l'idéal. T'étais venu pour un crime, une vengeance, pas deux.  « Tu ne tiens pas à la vie ou quoi ? » C'était sans doute ça. C'était la seule raison pour laquelle une femme aurait pu s'enfoncer dans des ruelles aussi sombres et males fréquentés à une telle heure. « Je ne peux rien pour toi. Tu as sonné le glas sur ta tête toi-même. Dommage, tu aurais pu être utile. Tu aurais plus aux gars. » Ca t'arrache un sourire, mais ça ne te fait pas oublier ce qui doit être fait.  « Un denier mot, princesse ? »

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Cirilla Serfield
Cirilla Serfield
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MessageSujet: Re: tu dois mourir | Cirilla   tu dois mourir | Cirilla EmptyLun 29 Aoû - 9:05

 
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 Saxon & Cirilla
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifTon cours avait duré plus tard que prévu. Sans parler que ton professeur t’avait demandé si tu pouvais ranger la salle d’art, alors qu’il devait partir. Comme toujours, bien trop gentille, tu avais accepté sa demandé. Si bien que lorsque tu sors de l’université, il fait nuit noire. Tu n’aimes pas rentrer à cette heure tardive, mais aujourd’hui, tu n’as pas le choix. Remontant ton sac sur l’épaule, ta tête commence sérieusement à tourner. Il va falloir que tu manges rapidement un morceau ou mieux, que tu arrives à temps chez toi pour faire une piqure d’insuline, sans quoi tu vas faire une belle crise d’hypoglycémie. Attrapant ta machine que tu portes toujours sous ton pull trop long et large, tu vois bien que le taux de sucre n’est pas bien haut. Il faut que tu te dépêches de rentrer. Et pour ça, il va falloir que tu passes par une des ruelles sombres qui te sert de raccourcis. Alors certes, ce n’est pas la meilleure des idées en vue de l’heure, mais tu n’as pas tellement d’alternative possible. Inspirant profondément pour te donner du courage, tu avances. Mais quand tu entends deux hommes qui sont en train de discuter, tu n’es pas rassurée. Un frisson te remonte le long de la colonne vertébrale, alors que tu sais au fond de toi que tu dois fuir. Mais malheureusement, tu n’as pas le temps de le faire, qu’un coup de feu raisonne. Ecarquillant les yeux, tu te recules pour disparaître derrière une benne à ordures, manquant de te prendre les pieds dans des détritus qui traînent là. Ton souffle est court, alors que tu as plaqué ta main contre ta bouche pour retenir le cri d’effroi qui menace de t’échapper. Un homme vient d’être tué et tu n’as pas de batterie pour prévenir la police ! Ton téléphone est à plat depuis le début d’après-midi. Encore une fois, ta meilleure amie a raison : tu dois charger ton téléphone plus souvent ! Au même instant, une silhouette se dessine devant toi. Le tireur. Tu trembles de tout ton corps, alors que tu espères tout ce que tu peux qu’il ne va pas te tuer. « Je … » T’es incapable de prononcer le moindre mot, alors qu’effectivement, tu savais que c’était dangereux de passer par ici. Ta main se plaque contre le mur, alors que tu manques de perdre l’équilibre. Entre la peur et ton manque de sucre, il est clair que tu es dans de beaux draps ! Tu ne sais pas de quels gars il parle et dans le fond tu t’en fous. Tu comprends qu’il va te tuer. « J’ai rien vu … Je te jure … J’oublierai tout … » Tu tentes de l’empêcher de te tuer, mais tu vois bien que derrière son joli minois, se cache un tueur. Et ça t’effraie. Avançant d’un pas, pour fuir, tu t’effondres dans ses bras, contre lui, incapable d’aller plus loin. Tu dois être pâle comme tout, et clairement, tu ne te sens pas bien. Ta tête tourne et te fait souffrir. Finalement, mourir n’est peut-être pas une si mauvaise idée. T’es épuisée actuellement, incapable de tenir sur tes jambes. Heureusement que son corps chaud contre le tien, fait tout le travail. « Vas-y, tue-moi … » Ta voix est faible, alors que tes paupières sont lourdes. Pas loin du malaise, avec un inconnu qui veut te tuer. Au moins, ça évitera que tu souffres non ? Puis tu n'auras plus à te préoccuper de tes problèmes d'argent à cause des frais médicaux, qui te font vivre dans un appartement moisi, dans un quartier dangereux.

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Saxon Khlous
Saxon Khlous
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MessageSujet: Re: tu dois mourir | Cirilla   tu dois mourir | Cirilla EmptyJeu 22 Sep - 10:12

 
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 Saxon & Cirilla
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifTu regardes le corps s’échouer au sol. Ton travail est propre, nickel. Aucune goutte de sang sur toi, tu sais que personne ne pourra te soupçonnait. C’est ce qui fait ta valeur. Tu ne fais jamais rien au hasard. Tu es discipliné, propre. Tu es le meilleur dans ton domaine. Tu es redoutable. Quand tu as une cible en vue, peu de chance pour elle qu’elle s’en sorte. Et cela risque d’être le cas de cette pauvre chose fragile qui couine dans son coin. C’est dommage. Vraiment dommage, parce que tu es sûr que les gars auraient adoré passer sur son corps. Vous en auriez fait une bonne régulière. Même toi, tu aurais adoré en prendre un bout. Faut admettre la vérité. Elle est jeune, possède des courbes alléchantes bien qu’un peu maigre. Mais c’est un soucis qui se règle facilement avec quelques bons repas. Et puis, elle possède des lèvres… Ouais, ces lèvres te rendent fou. Et durant une seconde, juste une seconde, t’as envie de la bouffer, de la faire tienne. Puis, tu te reprends vite. Il faut que tu te calmes sur tes dérives. Les femmes sont ta faiblesse. Ta plus grosse faiblesse. En général tu préfères les baiser que les buter. Et elle ne fait pas exception. Mais il faut que tu refrènes tes pulsions. Tu dois penser à l’intérêt commun en premier lieu, aux gars. Et avec ce qu’elle a vu, elle est un danger.

A moins que… Sauf si tu t’en sers contre elle. Pourquoi ne pas lier l’utile à l’agréable. Sauf qu’elle se met soudain à défaillir. A paniquer. Pile quand tu te convaincs qu’elle pourrait t’être utile. Et elle se met à débiter des conneries. Comme si la vie ne comptait pas, comme si mourir était une fin merveilleuse, une délivrance. Toi qui te pensait déviant, parfois fou, cette nana a l’air d’en tenir une grappe aussi. « T’es vraiment en train de me faire une crise de panique là ? » Tu sais pas trop si c’est ça, ou autre chose. T’as jamais réussi à comprendre les femmes. Elles sont trop complexes. Tu es persuadé que si on te mettait face à un Alien demain, tu comprendrais mieux. T’as jamais trop chercher à comprendre les femmes n’ont plus. Pour toi elles n'ont qu’un véritable intérêt : le sexe. Elles sont là pour vous faire du bien, pour vous détendre. Quoi d’autres ? Elles sont trop faible pour s’acquitter de taches supplémentaires. Et cette rouquine le prouve bien à tourner de l’œil à la moindre occasion.

« Tu sais quoi ? En fin de compte, je vais faire mieux que ça. » Tu plantes ton regard dans le sien, mais il est cotonneux, vaseux, tu sens qu’elle ne va pas tarder à s’effondrer. Dans un sens, tant mieux, ça t’évitera d’avoir à lui donner un coup. Parce que tu vas la ramener oui, mais tu ne vas pas lui faciliter les choses à lui montrer le chemin. « Tu vas être une gentille poupée docile. On va s’amuser ensemble. Et quand j’en aurais assez, que tu seras cassé, je me débarrasserais de toi. » Tu lui souffles ces quelques mots à l’oreille, juste avant qu’elle ne s’effondre. Peut-être que c’est les mots de trop. Tu la réceptionnes dans tes bras, et la soulève. Un véritable poids plume.

Une heure plus tard, tu es en appuies contre le chambranle de la porte, en train d’observer son visage. Tu as fais venir le médecin du gang, qui s’est occupé d’elle, la soigné et t’as expliqué que ce n’était pas grand-chose. Tu as très vite décroché, tu t’en fous un peu. Elle est vivante au final, c’est tout ce qui compte, sa santé n’est qu’un plus. Quand tu vois ses paupières papillonner, tu te détaches de la porte pour t’approcher. « Enfin la belle au bois dormant se réveille. C’est pas trop tôt. » Tu te penches au dessus d’elle, et tu vois à son visage qu’elle aurait espéré qu’il ne s’agisse que d’un rêve. « Et non, c’était bien réel. Tu es bien bloqué avec moi pour un temps indéfini. » Tu laisses ton regard traîner sur la forme de son corps caché par les draps. « Tu vas être une gentille poupée, n’est-ce pas ? »

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Cirilla Serfield
Cirilla Serfield
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MessageSujet: Re: tu dois mourir | Cirilla   tu dois mourir | Cirilla EmptyLun 3 Oct - 10:28

 
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 Saxon & Cirilla
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifLe manque de sucre te fait défaillir. Et la peur qui court dans tes veines n’est sûrement pas là pour améliorer les choses. Le jeune-homme qui se trouve devant toi, vient juste de tuer un autre homme sans une hésitation. Et bien sûr, tu n’as plus de batterie, tu ne peux donc pas prévenir la police. Ni même ta meilleure amie. Comme quoi, tu n’aurais pas dû passer dans cette ruelle mal famée ! Mais finalement, l’idée de mourir te traverse l’esprit. Cela réglerait une bonne partie de tes problèmes. Et pour cause, tu n’as pas les moyens de payer l’insuline, et ton loyer. C’est bien pour cette raison que tu vis dans un appartement remplit de moisissures, ce qui n’aide clairement pas à ta santé. Mais tu ne peux pas te permettre de payer plus. Surtout que tes parents sont décédés, aussi, tu n’as plus aucune famille. Aussi, si tu venais à perdre la vie dans cette ruelle sombre, nul doute que tu ne manquerais pas à grand monde. Ton corps tremble et finit par s’effondrer contre celui chaud du jeune-homme. Et tu le supplies, alors que tes paupières papillonnent. Le malaise n’est clairement pas loin, alors que tu n’as plus assez de sucre dans le sang. Vaguement au loin, tu entends ses paroles. Tu distingues quelques mots. Mais tu perds connaissance avant d’avoir pu les analyser et surtout, les comprendre.

Battant des cils, tu as mal partout. Mais tu sens que ton taux de sucre est remonté à la normal. Regardant le plafond, tu es surprise de ne pas voir de moisissures. Etrange. Où est-ce que tu peux bien être ? Une voix raisonne et tu tournes la tête. Voyant le visage du jeune-homme, tout te revient en mémoire. La ruelle. Le sang. Le meurtre. Ton cœur tambourine dans ta poitrine, alors que tu comprends que tout est réel. Tu pensais que tu avais simplement fait un cauchemar. Mais non. Alors où es-tu ? Te redressant rapidement, tenant fermement le drap entre tes doigts, tu le fixes durement. Pourtant, la peur peut se lire dans tes yeux. Mais tu fais tout ton possible pour ne pas lui montrer. « Comment ça ? Où suis-je ? Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu me veux ?! » Sûrement trop de questions, mais tu as peur. Un frisson désagréable te remonte le long de la colonne vertébrale. Quelque chose ne va pas. « Laisse-moi partir ou j’appelle la police ! » Joignant le geste à la parole, tu cherches ton téléphone dans tes poches. Mais il n’est plus là, tout comme ton sac d’ailleurs. Réfléchissant rapidement, tu viens à te souvenir des mots qu’il a prononcé avant que tu ne t’effondres. Et cela te glace le sang. « Et je ne m’amuserai pas avec toi. Je ne suis pas une poupée. T’as qu’à t’acheter une barbie ! Et je n’ai jamais aimé les fêtes alors ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer. De toute manière, la police va te retrouver. Tu as tué un homme ! » Ta voix monte dans les aiguës à l’idée d’avoir assisté à tout ça. Pourquoi tu es passée dans une telle ruelle ! Tu aurais mieux fait de prendre le chemin habituel, au risque de t’effondrer sur la route. Te levant, après avoir repoussé le drap, tu te diriges vers la porte rapidement, prête à sortir. Il faut que tu t’échappes d’ici, tu en as conscience.

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Saxon Khlous
Saxon Khlous
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MessageSujet: Re: tu dois mourir | Cirilla   tu dois mourir | Cirilla EmptyDim 22 Jan - 15:28

 
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifDouce poupée. Jolie poupée. Tu regardes son corps étendu sur le matelas. Tu te retiens de t'approcher d'elle. Si tu flanches, tu ne sais pas ce que tu serais capable de faire. La toucher dans son sommeil, l'étrangler ? Tu préfères garder tes mains loin d'elle, c'est plus sûr. Tu es un psychopathe, un meurtrier, tu as toujours eu du mal à refreiner tes folies. Lorsque tu la vois se réveiller, tu te redresses enfin, tu cèdes à la tentation de t'approcher d'elle. « Nous sommes dans l'une des planques du clan. Très, très loin de chez toi. » Tu ne lui dis pas qu'elle ne rentrera jamais chez elle, que tous ses efforts sont vain. Elle s'en rendra très vite compte, et tu aimes bien qu'en elles se débattent. Tu n'aimes pas quand elles abandonnent trop vite. « La police... La police ne te sera d'aucune aide. Voilà des années qu'ils essaient de me mettre la main dessus. Ce n'est pas aujourd'hui qu'ils y parviendront. » Tu ne comprends pas tous ces gens qui comptent encore sur la police. Quand on voit le tôt de criminalité sur terre, c'est bien la preuve que ce n'est qu'une bande d'incapable, non ? « Khous. Ce nom ne te rappelle rien, poupée ? » Rien de moins que le tueur le plus recherché de la ville. Mais ils ne t'ont jamais mis la main dessus. Ils ne réussiront jamais. Tu es plus malin qu'eux. Ils ne réfléchissent pas comme toi. « Les barbies, ça se cassent trop vite. Les femmes aussi, tu me diras, mais c'est quand même un peu plus drôle de les briser. » Tu joues. Tu cherches à l'effrayer, en sachant que de toute façon, même si elle s'échappe, elle n'ira pas loin, tu es en plein milieu d'une pleine, sans rien à la ronde. Tu as quitté la ville, sans même qu'elle ne s'en aperçoive. Quand elle passe pour s'éloigner, tu attrapes une touffe de ses cheveux, tirent violement dessus et la rejette sur le matelas. Tu te fous de lui faire mal. Tu te fous de l'entendre geindre, ou chouiner. Au contraire, c'est grisant. « Personne ne te retrouvera jamais. Crois-moi, je te laisse la meilleure chance de t'en sortir. Sois tu me laisse m'amuser avec toi, soit je te bute. » Ton regard trouve le sien, lui montrant à quel point tu es sérieux. Mais après tout, elle t'a vu dans cette rue, elle s'est rendu compte que tu n'étais pas du genre à reculer, alors elle devrait être consciente que tu es capable de la tuer. « Cette chambre peut être la tienne aussi longtemps que je déciderais de m'amuser avec toi... En revanche, si tu continues à chercher à fuir, je peux aussi bien te foutre dans une cage. C'est toi qui vois. » Tu dégages une mèche de son visage. « Maze passe dans une heure. Elle t'expliquera ce qu'on attend de toi, et comment tu devras te comporter si tu veux survivre. Elle t'apportera des fringues propres aussi, que tu puisses te changer. En attendant, tu as une salle de bain juste ici, tu peux aller te passer un coup sur le visage. Je t'attends dans le salon. » Tu lui tournes le dos, tu ne te méfies pas d'elle, tu ne crains rien. « Et n'essaie pas de t'échapper. Je le saurais. Et la cage n'est pas une menace en l'air, compris ? » Tu passes la porte, et la laisse entrouverte derrière toi. Tu descends les escaliers pour rejoindre le salon. Tu attrapes une poile, du pain de mie, du fromage, et du jambon, et prépare deux crocs. Tu as faim, et il faut elle même qu'elle récupère des forces. Une fois prêt, tu glisses ça dans deux assiettes différentes, tu en laisses une sur le comptoir pendant que tu amènes la deuxième avec toi jusqu'au canapé.

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Cirilla Serfield
Cirilla Serfield
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MessageSujet: Re: tu dois mourir | Cirilla   tu dois mourir | Cirilla EmptyMer 15 Fév - 11:41

 
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifOuvrant difficilement les yeux, tu ne sais pas où tu es. Mais rien que l’état propre des murs, sans moisissures, t’indique que tu n’es pas chez toi. Clairement, ce n’est pas difficile à deviner. Mais lorsque tu vois son visage, tu te rappelles tout ce qui s’est passé dans cette ruelle. Le sang. La mort. Le meurtre. Ton cœur tambourine bien plus vite dans ta poitrine. Heureusement que ton taux de sucre semble être remonté, car sinon, nul doute que tu aurais fait un malaise immédiatement. Une planque ? Tu ne comprends vraiment rien et ça doit se lire sur ton visage. De toute manière, la police finira bien par l’arrêter après qu’il ait tué un homme ! Ce n’est qu’une question de temps. Et en même temps, ils viendront te libérer. Quand il prononce son nom, tes lèvres forment un O parfait à cause de l’effet de surprise. Puis ton corps se met à trembler. Ce n’est pas possible, c’est une mauvaise blague ! Il te répond et tu manques de t’étouffer. Et tu réponds sans réfléchir. « Vous êtes un fou et un psychopathe ! » Repoussant le drap qui te couvrait jusque-là, tu te redresses du lit. Hors de question que tu restes ici plus longtemps. Il faut que tu sortes d’ici, sinon, tu ne sais pas si tu resteras longtemps bien longtemps. Mais avant que tu ne puisses sortir de la pièce, sa main se glisse dans tes cheveux. Et il tire violemment sur tes mèches pour te balancer sur le matelas, alors que tu lâches un glapissement de douleur. Il reprend et tu comprends qu’il est sérieux. Et ça te terrifie et en même temps, ça te donne envie de lui répondre. « Parce que tu crois que me retenir dans cette chambre, contre mon gré, ce n’est pas déjà comme être en cage ? » De toute manière, qui a encore des cages de nos jours ? Personne. Alors clairement, tu ne prends pas au sérieux sa menace. Il te parle d’une femme qui doit passer. Comment tu dois te comporter ? Hors de question que tu couches avec des hommes. Tu n’as jamais rien fait et tu ne comptes pas lui faire de cadeau ! Grinçant des dents, tu recules ton visage alors qu’il dégage une mèche de tes cheveux. Il s’éloigne. Pour toute réponse, tu lui fais un beau doigt d’honneur, avec un rictus ironique sur les lèvres. Une fois certaine qu’il est parti, tu te dépêches d’aller à la salle de bain indiquée. Après être passée aux toilettes, tu te passes de l’eau sur le visage. Tes traits sont tirés et ton estomac est douloureux. Pendant une fraction de seconde, tu es tentée de rester dans cette chambre. Mais l’odeur qui te parvient te fait saliver. Si tu veux éviter un malaise, tu dois manger. Sortant de la pièce, tu descends sans bruit les escaliers. Arrivant dans une cuisine, tu as repéré la porte d’entrée. Mais ton regard se porte sur le croc qui se trouve dans une assiette. L’attrapant d’une main, tu mords dedans. Puis discrètement que possible, tu ouvres les tiroirs. Attrapant un couteau, tu sors de la cuisine pour marcher jusqu’à la porte d’entrée. Tu essayes d’avaler aussi vite que possible ton croc. Mais à peine tu as posé la main sur la poignée de la porte, que tu entends des bruits de pas derrière toi. Te retournant, couteau en avant pour te défendre, tu le défis du regard, lui montrant combien tu es sérieuse. « Laisse-moi partir ou je n’hésiterai pas à te tuer. Je ne dirais jamais rien si tu me laisses partir. »

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