Jouer la comédie. [Harlow/Sanem]

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Sujet: Jouer la comédie. [Harlow/Sanem] Mar 9 Aoû - 18:56

Jouer la comédie. Harlow & Sanem. Tu n’en reviens toujours pas ! Comment tu as pu te mettre dans une telle histoire ? Si ta tante venait à l’apprendre, nul doute qu’elle te tuerait sur place. Tout ça pour une histoire de bourse en plus, autant dire que c’était vraiment un coup de malchance. Harlow Beckett a ruiné toute ta vie, et maintenant, tu te retrouves à devoir jouer le rôle de sa fiancée. T’as signé le contrat, mais il t’a promis de te redonner ta bourse et un emploi dans son entreprise en attendant. Sauf que maintenant, tu te retrouves fiancée à un homme riche, toi qui n’a pas un rond de base. Soupirant lourdement, tu regardes ton appartement une dernière fois. Tu as fait plusieurs sacs, qui sont prêts dans ta voiture. Fort heureusement, tu n’as pas d’animal de compagnie, bien que tu aimerais avoir un chien. Attrapant la seule photo que tu as de tes parents, tu souffles doucement pour retenir tes larmes. Ils te manquent, alors qu’ils sont décédés quand tu avais six ans. Heureusement, c’est ta tante qui t’a élevé, au lieu d’avoir été placée en famille d’accueil. Mais étant simple fleuriste, la sœur de ton père ne peut pas te payer de grandes études. Aussi, tu as trouvé un petit boulot comme serveuse, mais ils ne te font travailler que le soir. C’est bien pour cette raison que tu as demandé une close dans le contrat, forçant ainsi Harlow Beckett à te trouver un emploi. Sortant de ton appartement, tu espères qu’il n’y aura pas d’incident le temps que tu vives chez lui. Le contrat est pour l’instant fixé pour trois mois, le temps qu’il puisse reconquérir son ex. Même si cette dernière est fiancée. Roulant tranquillement jusqu’à l’adresse qu’Harlow qu’il t’a donnée, tu as du mal à te dire que tu vas devoir vivre chez lui, comme la parfaite fiancée. D’ailleurs la bague pèse lourd autour de ton doigt. Un coup de chance que ta tante soit partie pour quelques semaines en voyage ! Arrivant devant l’adresse indiquée par le GPS, tu dois vérifier deux trois que tu ne t’es pas trompée. Mais non, c’est le bon endroit, avec une maison immense. Et pour cause, à côté, une pièce doit faire la taille de ton appartement. Inspirant profondément, tu laisses tes sacs dans la voiture, avant de descendre. Tu viendras les rechercher plus tard. Un homme vient t’accueillir, t’annonçant qu’il travaille pour Monsieur Beckett. Encore plus riche que tu ne le pensais. Il te fait passer, avant de te conduire vers une table non loin d’une piscine. L’endroit est vraiment magnifique. Prenant place, tu patientes. Quand tu vois Harlow qui arrive, sûrement qu’il était en train de travailler. Te redressant rapidement, tu te demandes comment tu dois le saluer. Après tout, il n’a pas dû mettre beaucoup de monde dans la confidence du contrat, au risque que les médias s’en mêlent. Aussi, tu dois dès à présent jouer ton rôle. « Salut toi ! » Tu viens embrasser délicatement ses lèvres, comme le ferait une femme amoureuse. Souriant tu t’écartes, avant de reprendre ta place à table. « C’est tellement beau ici ! » Des fiançailles rapides, ça peut expliquer que tu n’es jamais venue ici. Mais tu dois faire attention à chaque mot, chaque geste. Surtout que la personne qui t’a accueillie est toujours là. « Tu aurais pu me prévenir de prendre mon maillot de bain, Amour. » Parce que ce n’est pas une chose que tu as chez toi. Il va falloir que tu passes au magasin. Super un achat que tu n’as pas prévu dans ton budget. L’homme te demande si tu désires boire ou manger quelque chose. Parce qu’il ne fait pas sa cuisine lui-même ? « Euh non merci, je peux me servir vous savez. » L’idée d’avoir quelqu’un à ton service te met mal à l’aise. Tu cherches de l’aide auprès de Harlow, mais quelque chose te dit que lui, il est habitué à tout ça. En même temps, il gagne en une journée ce que tu te fais en trois mois de boulot. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jouer la comédie. [Harlow/Sanem] Mer 10 Aoû - 15:34

Jouer la comédie. Harlow & Sanem. « Monsieur Beckett, Madame Sanem Tucker arrive » Tu relèves la tête de ton écran portable. Quoi ? Tu mets un peu de temps à sortir de tes pensées, et à réaliser le véritable sens de cette phrase. Merde. Déjà ? Tu soupires. Tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi, c'était toi qui avait eu cette idée de fausse fiancé. Tu aurais mieux fait de te passer la corde au cou le jour où ton impulsivité a décidé de prendre le pas sur ta raison. Maintenant tu te retrouves dans ce genre de situation bien embarrassante, à devoir supporter cette jeune femme à longueur de journée, et comme si cela ne suffisait pas, maintenant elle allait aussi investir ta vie privé. Ta mère était dingue. Et toi aussi. Aucun doute que cela allait t'attirer des cheveux blancs. Tu détestais ça. Que l'on vienne investir ton intimité, que quelqu'un s'approche autant de toi.. Tu avais besoin de ta solitude, de ton espace vital. Et là, c'était tout ça qui était remis en question. Tu te mords fort la langue. Tu contrôles ton coup de colère. C'est toi qui l'a voulu, toi qui t'es mis dans cette situation seul, inutile de t'énerver. « Merci, j'arrive dans une minute » Tu le congédies d'un regard. Tu as besoin de respirer un grand coup avant de te lancer dans cette nouvelle aventure que tu devines d'avance, ne sera pas de tout repos. T'abaisses l'écran de ton portable, glisse ton téléphone dans ton pantalon, donne un coup pour lisser ta chemise, et tu te donnes tout le courage que tu as besoin pour affronter cette tornade qu'est devenu ta vie. Dire que quelques jours plus tôt tu te complaisais dans ta banalité.. T'as comme l'impression que rien ne sera jamais plus pareil. Tu secoues la tête, te motive un bon coup. Ca vaut le coup, tu espères bien attraper de nouveau Adixia dans tes filets grâce à elle. T'as bien remarqué comment ton ex l'observe. Cela fonctionne comme tu l'espérais. Il fallait juste espérer que ça porte rapidement ces fruits, comme ça tu serais débarrasser de la brune plus vite. Et ta vie pourrait retrouver un semblant d'ordre. Tu contournes la devanture est t'approche de l'espace piscine où Sanem semble s'être arrêté. Quand tu la rejoins, elle s'approche de toi et sans que tu l'ai vu venir, elle plaque ses lèvres contre les tiennes. Ce n'est qu'un baiser furtif, rapide, mais il te prend au dépourvu, et tu te retrouves planté comme un con, à ne pas savoir quoi dire, ni quoi faire. Cette femme ne cessera jamais de te surprendre et faire des choses étranges que tu n'attends pas d'elle. Reprenant tes esprits, tu viens te glisser sur la chaise à côté de la sienne. Tu observes l'éclat de l'eau qui se reflète sous la lumière vive du soleil. Tout, pour ne pas croiser son regard. Tout pour ne pas entamer la discussion. Tu sais qu'elle le fera bien assez tôt pour toi, alors autant profiter de se maigre répit, de ce calme bienvenue et qui ne restera pas. « Tu m'en vois désolé, my love, je pensais que cela allait sous son sens » Tu lui glisses une petite pique pour lui rappeler que vous ne venez clairement pas du même milieu, mais tout en discrétion. « Ne t'en fais pas, il sera toujours temps d'aller t'en acheté un demain, tu n'auras qu'à prendre ma carte » Tu penches la tête avec un sourire que tu sais niais, mais qui fait le taf. Tu ne sais pas pourquoi, lorsqu'il s'agit de l'énerver, ce petit jeu t'amuse beaucoup, et cela te vient comme au naturel. Alors que parfois, cette fausse histoire de fiançailles te parait le plus grand des obstacles. Tu lèves les yeux au ciel. Il allait falloir qu'elle fasse quelque chose pour s'habituer à ton train de vie, sinon les gens allaient très vite se poser des questions. Tu décides de prendre les choses en main. « Amenez lui une citronnade, Anton. Un thé pour moi » Il déguerpi aussitôt pour s'occuper de vos verres. Et tu en profites que vous soyez seul pour te redresser, et t'approcher d'elle, murmurant : « Je peux savoir à quoi tu joues ? D'abord tu m'embrasses, ensuite tu rejettes Anton. Tu dois t'adapter à mon style de vie, Sanem. » (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jouer la comédie. [Harlow/Sanem] Lun 15 Aoû - 10:45

Jouer la comédie. Harlow & Sanem. Tu dois jouer la comédie avec l’homme que tu détestes le plus au monde ! Chose loin d’être facile. Fort heureusement, ta tante s’est absentée pour quelques semaines. Tu aurais eu du mal à justifier ces fiançailles, surtout qu’elle lit en toi comme dans un livre ouvert. Sans parler que tu lui dois beaucoup, alors l’idée de lui mentir, ça ne te plait pas. Soupirant lourdement, tu patientes le temps qu’on aille chercher Harlow. Cette maison est bien trop grande pour une seule personne. Il doit s’ennuyer à vivre ici non ? Enfin dans le fond, qu’est-ce que ça peut bien te faire ? Ah oui c’est vrai, tu vas devoir vivre ici pendant le temps du contrat. Tu espères sincèrement que son ex finira par se rendre compte que Harlow est l’homme fait pour elle, histoire que votre situation puisse s’arrêter. Tu n’attends que ça, surtout que tu veux pouvoir retourner à l’université. Quand tu le vois arriver, tu te demandes si tu dois toujours jouer ton rôle. Mais tu te dis que oui, vu que personne ne doit être au courant de ce contrat qui vous lie. Aussi, tu te redresses pour venir l’embrasser, le saluant comme la parfaite petite fiancée. Retournant t’asseoir, tu ne peux t’empêcher de complimenter l’endroit. Tu reprends la parole, lui annonçant qu’il aurait pu te prévenir pour la piscine. Tu n’as pas de maillot de bain dans tes affaires et tu vas devoir aller en acheter. Alors certes, ce n’est pas ce qui vaut le plus cher, mais c’est toujours un trou dans ton budget qui n’était pas prévu au programme. Une petite pique que tu reçois en pleine face. Te tournant vers lui, sourire angélique aux lèvres, tu ne comptes pas te laisser faire. Surtout pas face à Harlow Beckett. « Je te rappelle qu’on n’est pas tous nés avec une cuillère en or dans la bouche, mon Amour. Mais certains ont des valeurs plus importantes dans la vie. Et non, garde ta carte, je me débrouille très bien seule. Je suis une femme indépendante, c'est ce que tu aimes chez moi non ? » Hors de question que tu sois dépendante de lui. L’homme qui t’a accueilli te demande si tu veux boire ou manger quelque chose. Tu ne peux que refuser, alors que tu peux très bien aller te servir seule. Tu sais te servir d’une cuisine après tout ! Harlow prend la parole pour toi et tu te tournes vers lui. Sourire ironique aux lèvres, alors que tes yeux le fusillent du regard. « Une citronnade ? Pourtant, mon amour, tu sais que je ne supporte pas le citron. » Et ce n’est pas un mensonge, même si ça te fait plaisir de lui rappeler qu’il ne peut pas décider pour toi. Quand il reprend, tu es stupéfaite. Il se moque de toi c’est ça ? Grinçant des dents, tu le fusilles du regard, chuchotant pour éviter qu’on ne vous entende. « Je t’embrasse ? Est-ce un reproche, Harlow ?! Une fiancée aurait embrassé son futur mari, excuse-moi de jouer la comédie parfaitement alors que toi, on aurait dit qu’une inconnue venait d’arriver chez toi ! » Tu passes une main dans tes mèches brunes pour te calmer. Il va te rendre dingue alors que ce n’est que le début. « Ton mode de vie ? excuse-moi ! Mais moi je sais me faire à manger toute seule. » Tu t’arrêtes car le fameux Anton revient. Tu vas te forcer à boire la citronnade qu’il vient de te préparer. « Merci, c'est gentil. » Il s’éloigne avec un sourire, restant non loin si vous avez besoin d’aide. Inspirant tu dois paraître amoureuse. « J’ai mes affaires dans ma voiture. Comment veux-tu qu’on s’organise, mon cœur ? » Tu souris avant de poser ta main sur la sienne. Puis tu penses à un détail, qui la fait rougir. « D’ailleurs, on va faire comment pour dormir ? » (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jouer la comédie. [Harlow/Sanem] Lun 15 Aoû - 15:56

Jouer la comédie. Harlow & Sanem. Deux minutes. Deux minutes qu'elle est là, et t'as déjà envie de la foutre dehors. La cohabitation risquait de s'avérer plus que compliqué que tu ne l'imaginais. Mais tu t'es entraîné dans cette merde seul, alors tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi. Tu t'attendais à ce qu'elle ne te facilite pas la vie, tu lui avais un peu forcé la main, et tu avais été responsable de bien des malheurs, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle se pointe la bouche en cœur, ravie de l'initiative, mais tu aurais quand même souhaité qu'elle mette un peu du sien. Qu'elle fasse un effort. « Tu as raison » Tu te forces à sourire pour paraître naturel. « Mais nous sommes fiancés à présent, ce qui m'appartiens, t'appartiens ma vie. » Tu te détournes, estimant que tu as eu le dernier mot, et tu invites Anton a aller vous chercher de quoi boire un coup. Ton sourire disparaît lorsqu'elle ouvre à nouveau la bouche. Décidemment cette femme ne laissera rien passer. Tu as peut-être pris la pire décision de ta vie en lui faisant cette offre. Tu soupires. Vous ne devez pas tenir très longtemps. Juste le temps que Selin s'en rende compte, qu'elle soit jalouse est décide de quitter son fiancé. Ce n'était l'affaire que de quelques mois. Tu pouvais bien tenir quelques mois. Tu étais le gérant d'une entreprise reconnue dans plusieurs pays, tu n'allais pas t'écraser devant elle. « Toutes mes excuses mon amour, je ne crois pas que tu es déjà évoqué cela devant moi. Je m'en serais souvenu sinon. » Tu lui adresses un sourire, fière de toi. Non, tu n'allais certainement pas lui laisser l'avantage, encore moins chez toi. Mh. Tu ris. Jaune. « Anton n'en attendait sans doute pas autant. Il travaille dans cette famille depuis des années. Il me connaît comme sa poche, il sait que je déteste les rapprochements physique, quels qu'ils soient. Cela ne l'aurait pas choqué que tu gardes tes distances. Il aurait mis ça sur le compte de la pudeur. A l'avenir, garde tes distances si cela n'est pas strictement nécessaire. » Tu allais devenir dingue. Tu ne te donnais pas quelques heures avant que la première dispute éclate. Vous ne pouviez pas vous encadrer, et cela depuis la première heure. « Qu'insinues-tu ? Ce n'est pas parce que je ne le fais pas, que je ne suis pas un bon cuisinier, Sanem » Son prénom s'échappe de ta bouche avec une haine certaine. Anton ne tarde pas à revenir avec vos deux verres, et tu es prêt à le renvoyer, qu'il change la boisson de la jeune femme, mais elle l'accepte avant que tu es la chance de dire quoi que ce soit. Tu hausses un sourcil à son intention, pour comprendre ce qu'elle fabrique. « Anton, veuillez récupérer ses affaires et les ramener à l'intérieur. Après ça, vous pourrez disposer. » Il était impératif que vous ayez une sérieuse discussion, et pour cela, tu ne voulais avoir personne dans les pattes. Il fallait que vous puissiez parler sans craindre d'être entendu. Tu n'avais pas encore réfléchi à la question de l'organisation, mais tu as de l'espace, beaucoup d'espace alors ça ne devrait pas être un soucis de trouver une solution. « Le canapé du salon est très confortable » Tu lui lances un regard appuyé, lui faisant bien comprendre le sens de tes paroles. Sur ce, tu la plantes là et reprend la direction de ta demeure. Tu as du travail, tu ne peux pas te permettre de prendre du retard. Elle restera planté là-bas, ou elle te suivra, c'est pas vraiment ton problème en fait. Mais tu vois vite qu'elle a décidé de t'emboîter le pas. « Tu peux mettre tes affaires comme tu le souhaites, contente-toi de ne pas déranger l'ordre » Tu étais plus que strict là-dessus, carrément maniaque en fait, mais tu tenais ça de ton éducation. Tu avais été élevé dans une famille où rien ne dépassé jamais, cela avait laissé des traces. « Demain je t'amène au bureau, fais en sorte d'être prête quand je partirais. En attendant... » Gêné, tu regardes à droite, à gauche. Il n'y a pas vraiment d'occupation chez toi. Tu n'as pas l'habitude de faire autre chose que de travailler et pour cela tu n'as besoin que d'un bureau et d'un ordinateur. « Fais ce que tu veux, installe-toi, regarde la télé, visite la propriété. Je m'en fiche pas mal tant que tu ne me déranges pas. Nous parlerons quand j'en aurais fini. » (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jouer la comédie. [Harlow/Sanem] Mer 21 Sep - 9:33

Jouer la comédie. Harlow & Sanem. Tu grinces des dents. Son comportement t’agace bien plus que de raison et tu te demandes comment tu vas pouvoir tenir plusieurs semaines de la sorte. Harlow est le genre d’homme qui t’hérisse le poil en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Aussi, quand il tente d’avoir le dernier mot, il trouve la solution parfaite en demandant à Anton d’aller vous chercher à boire. Mais il ne perd rien pour attendre, car tu ne comptes pas lui faciliter la vie. Vous avez beau être fiancés, tu ne comptes pas le laisser te marcher sur les pieds, comme s’il était le seul maître de la situation. Mais lorsqu’il parle d’une citronnade pour toi, tu lui rappelles gentiment que tu ne manges pas de citron. Mais bien sûr, il tente encore d’avoir le dernier mot mais cette fois-ci, tu ne vas pas te faire prier pour lui laisser ce loisir. « Tu en es certain mon amour ? Pourtant, lors de notre rendez-vous avec Monsieur Beker, je te l’ai signalé. » C’était le premier dîner alors que vous étiez menottés l’un à l’autre à cause de ton impulsivité. Chuchotant pour que personne ne puisse vous entendre, tu lui montres ton mécontentement, alors qu’il t’accuse de l’avoir embrassé. En même temps, comment aurait-il voulu que tu réagisses ? Il te répond et tu passes une main dans tes cheveux pour te calmer. Harlow Beckett est vraiment un connard avec tout le monde ! Tu plains vraiment son ex-fiancée, la vie à ses côtés, avec un robot, ne devait vraiment pas être facile. Bien sûr, tu n’as pas fini. Toi au moins, tu sais te faire à manger. Jamais personne ne t’a apporté ton repas sur un plateau. Mais encore une fois, c’est un riche qui se croit tout permis ! « Mais bien sûr … » Tu claques ta langue, mais tu n’as pas le temps d’en dire plus, qu’Anton revient avec vos boissons. Tu le remercies donc et te forces à tremper tes lèvres dans le verre. Tu peux retenir une grimace, mais pas la chair de poule qui se glisse sur tes bras à cause de l’acidité du fruit. Reprenant la parole, jouant parfaitement la comédie, tu lui demandes comment vous allez faire pour tes affaires. Elles sont pour l’instant dans ta voiture, aussi, tu ne sais pas comment il veut les installer. Tendant tes clefs de voiture à Anton, tu le regardes s’éloigner. Tu n’as pas grand-chose fort heureusement pour lui. Tu pourrais aller l’aider, mais Harlow te coupe l’herbe sous le pied en t’annonçant que le canapé est confortable. Le regardant avec des yeux ronds, tu finis par lui sourire. « Bien sûr, j’espère que tu y seras bien installé. » Mais comme s’il ne t’avait pas entendu, il se lève et s’en va. Et cela t’agace, et pour cause, tu n’aimes pas les gens qui fuient. Ta tante ne t’a pas élevé ainsi. Il parle de tes affaires. Regardant tout autour de toi, tu vois que tout est trop … trop propre. Parfait. Comme si personne ne vivait ici. Il vient à parler du bureau et tu hoches la tête. « Tu pars à quelle heure ? » C’est important pour que tu puisses être à l’heure non ? Mais vu que ça ne lui semble pas important de te prévenir. Et encore une fois, il semble vouloir te donner des autres. Cette fois, c’est toi qui tourne les talons sans lui répondre. Allant récupérer tes affaires, qu’Anton vient de déposer, tu le remercies. Prenant un sac, tu regardes la penderie. Aucune place. Grinçant des dents, tu vas déranger ses affaires. Tu n’as pas tellement d’autres choix. Attrapant ses t-shirt, tu les glisses tous ensemble, te moquant qu’ils soient rangés par couleur. Puis tu pends quelques chemises et vestes à côté des siennes. Prenant tes affaires de toilette, tu vas les poser dans la salle de bain. Ta chemise de nuit sur le lit, tu installes une photo de toi et tes parents sur la petite commode. Mais une fois que tout est installé, tu ne sais pas quoi faire. Alors tu décides d’aller te promener dans le jardin. Et en passant, tu vois que certaines fleurs sont abîmées. Tu vas voir Anton pour lui demander un sécateur, avant d’aller t’occuper de la végétation. Tu commences sérieusement à en avoir marre d’être ici. Te relevant, tu manques de glisser et de te retrouver la tête la première contre la fontaine. (c) Dandelion

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