Eda Yaman
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Date d'inscription : 27/11/2023
| | | |  Sujet: Je vous déclare, mari et femme. [Eda/Zayan] Mar 26 Déc - 11:29 | |
| je vous déclare, mari et femme. Eda & Zayan  « Yo no hice nada ! Non ! » Ses doigts agrippent les barreaux, alors que l’homme en uniforme verrouille avec calme. Elle a beau les secouer, ils ne bougent pas d’un centimètre. Pourquoi cela lui arrive-t-il ? Qu’a-t-elle fait de mal ? Eda avait pourtant tout fait pour se montrer discrète, le temps de pouvoir renouveler sa carte de séjour. Elle ne pouvait pas retourner dans son pays, là où son ex petit-ami avait décidé de la marier de force. Et la brune savait très bien que ses parents ne lui viendraient pas en aide, alors que par ce mariage, ils annulaient toutes leurs dettes de jeux ! L’homme des forces de l’ordre tourne les talons et s’en va sans un mot de plus. Soupirant, résignée, elle vient à s’asseoir sur le banc sale. Prenant sa tête entre ses mains, la jeune espagnole commence sérieusement à désespérée. Mais elle se doit de rester calme. Avec de la chance, ils voudront bien croire que ses papiers sont en cours de renouvellement et qu’elle ne doit pas être expulsée ?
De longues heures défilent, et soudain, on vient la chercher. L’homme qui tient son biceps, bien trop maigre aussi elle est certaine d’avoir des marques le lendemain, l’entraîne avec force. Elle trébuche à plusieurs reprises mais ne dit rien. Surtout qu’elle a soif mais que personne ne lui a proposé à boire ou à manger. Pour ce dernier point, elle a l’habitude alors qu’elle vit dans un studio où règne la moisissure. On l’installe sur une chaise, avant qu’un homme prenne place face à elle. « Bien. Vous comprenez ce que je dis ? » Eda hoche simplement la tête. Elle est incapable de prononcer le moindre mot alors que la peur la tétanise. L’homme face à elle croise les mains sur le bureau. « Je ne vais pas tourner longtemps autour du pot. Vous avez volé de l’argent. Vous êtes dans une situation irrégulière. Vous ne pouvez pas rester ici. Vous allez être renvoyée chez vous. » La peur la fait écarquiller les yeux, alors qu’elle se redresse. Elle sent son cœur qui tambourine dans sa poitrine à l’idée de devoir retourner là-bas. « No ! Es imposible ! Vous ne comprenez pas, señor ! No puedo rentrer à mi casa ! » Elle ne parle pas très bien la langue, mais elle arrive à la comprendre. Mais pour une fois, elle tente de s’exprimer du mieux qu’elle le peut. « J’ai un trabajo ! » Alors certes, elle ne roule pas sur l’or, mais elle fait l’effort de travailler. Ils ne peuvent pas la renvoyer en Espagne ! Elle se retrouverait marier, mêler à des histoires illégales. Et si elle tentait de s’enfuir une nouvelle fois, nul doute qu’il la retrouverait. « Por favor ! » Elle le supplie, les larmes lui montent aux yeux. Elle se moque si les autres bureaux peuvent l’entendre. Mais l’homme face à elle reste stoïque et secoue négativement la tête, un sourire mauvais aux lèvres. « Tu n’as aucune solution pour rester et avoir des papiers … A moins que tu n’acceptes de travailler sur le trottoir. J’ai un ami qui pourrait t’accueillir. » Elle se recroqueville sur sa chaise, secouant négativement la tête. Elle est complètement perdue …
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