Eden Mirankov
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Date d'inscription : 07/04/2023
| | | |  Sujet: Différence de rangs [Oryn/Eden] Lun 11 Sep - 11:14 | |
| Différence de rangs. Oryn & Eden.  Se levant lourdement, Eden a le corps douloureux. Les marques des sévices parcourent sa peau. Ses muscles souffrent de ces coups qu’elle a pris. Si les Grishas étaient libres, nul doute qu’elle aurait eu un Soigneur à ses côtés. Ainsi, elle aurait pu lui demander d’apaiser sa souffrance. Mais là, vivant dans le monde de tous les jours alors que ceux de son espèce sont traqués, elle n’a pas d’autres choix que de serrer les dents. Enfilant son tablier autour de ses hanches bien trop maigres, Eden grimace à chaque pas. Mais une fois dans le couloir, elle se force à sourire. Ses cheveux blonds sont attachés à l’aide d’un morceau de ficelle. Descendant, l’escalier est un véritable supplice, qui lui fait monter les larmes aux yeux. Mais elle ne peut pas rester dans sa chambre, elle doit travailler. Si elle ne fait pas son service ce soir, sa patronne n’hésitera pas à l’envoyer dans les chambres des clients, comme hier soir où elle n’a pas hésité à se rebeller. Et vu les marques qui marquent sa peau, elle préfère éviter. Une fois, ça a suffi.
Arrivant en bas, elle attrape le plateau qu’on lui tend pour qu’elle puisse aller servir des consommations. Eden fait abstraction des corps qui sont collés les uns dans les autres, un peu partout dans la pièce. Elle dépose les verres sur la petite table en bois. Mais en repartant, elle sent une main sur son postérieur. Eden se fige, alors qu’un homme l’attire vers elle, la déposant de force sur ses genoux. Eden tremble. Croisant le regard de sa patronne, elle la voit hocher la tête, avec un sourire mauvais sur les lèvres. Elle ne lui viendra pas en aide, le message est clair. Les mains de l’homme se glisse contre sa robe abîmée. Puis il décroche le petit lacet, tirant sur le tissu avec force, découvrant sa poitrine. Elle frissonne et ferme les yeux, suppliant pour qu’il arrête. Mais cela fait sourire l’homme, alors qu’il passe les mains sur ses seins. Il vient à glisser sa bouche sur l’un d’eux, alors que l’autre est comprimé dans sa main. Elle grimace, alors que les marques de la veille sont pourtant bien visibles. Mais l’inconnu semble prendre du plaisir ainsi. Il continue, mordant la peau de son sein au sang, avant de glisser la main sous sa robe, remontant vers sa cuisse. Non, c’est trop pour elle ! Eden le repousse lourdement et se redresse, tentant de se recouvrir sa poitrine, malgré la douleur. Mais cela ne plait pas à l’homme. Oh que non. Il se lève et la gifle si fort qu’elle décolle du sol, et s’effondre sur le sol, aux pieds de bottes cirées à la perfection. Sa lèvre est en sang. Sa joue la brûle. Son corps meurtri. Son cœur en morceaux. Relevant le regard, elle rougit en voyant l’homme qui se trouve devant elle et murmure doucement. « Je vous prie de m’excuser votre altesse. » D’être tombée à ses pieds. De se présenter ainsi à lui. Elle se souvient pourtant parfaitement des lèvres du Prince de Ravka sur les siennes, alors qu’elle ignorait qui il était, venant d’arriver sur ces terres il y a à peine quelques semaines.
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Oryn Lanstov
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Date d'inscription : 10/04/2023
| | | | | Sujet: Re: Différence de rangs [Oryn/Eden] Jeu 14 Sep - 11:45 | |
| Différence de rangs. Oryn & Eden. Lorsqu’on nait du ventre de la reine, on est dès son plus jeune âge mis dans le bain royale. Lorsque les autres allaient à l’école, lui avait des cours particuliers afin d’être le meilleur. On lui a enseigné l’art de toujours se tenir droit, de monter à cheval, et de ne pas se battre avec ses poings – se serait mal vu. Il a été conditionné depuis qu’il est gosse à devenir le futur roi du pays. Et même s’il escompte ne pas monter sur le trône de si tôt, il va s’en dire que ce jour approche de plus en plus. Son père est gravement malade, ce n’est peut-être qu’une question d’année. Ou alors moins, peut-être juste de mois, ou de jour. La nouvelle pourrait arriver d’un moment à l’autre. Et Odyn ne souhaite pas se concentrer sur ce genre de nouvelle. S’il n’a jamais été très proche de son père – celui-ci étant toujours pris par son travail – il n’a jamais manqué d’amour, et n’est pas à plaindre. Ce serait une tragédie pour lui de perdre cette figure paternelle qui lui a tour appris.
Alors, pour ne pas penser – et afin se préparer son entrée auprès du peuple – il sillonne les villages. Il aide son peuple comme il peut, essaie d’être présent pour eux. Il estime que être futur roi, c’est d’abord vouloir le bien être du peuple avant le sien. Cela fait plusieurs semaines qu’il est sur les routes. Il s’arrête dans des villages, des auberges. Et ce soir, son instinct le pousse vers ce bordel. Il n’a jamais mis les pieds dans un telle lieux. Jamais au grand jamais. Pourtant, c’est comme s’il sentait que les cris festifs qui s’en dégage cachait quelque chose. Et surtout, il sait qui travaille là. La petite Éden, la petite blonde. Il ne devrait même pas savoir qui elle est. Elle est inatteignable pour lui. Jamais personne n’accepterait qu’elle pose un pied au palais au vu de sa condition. Il ne peut pas s’intéresser à elle. Et pourtant. Pourtant, malgré tout, malgré la crasse qui s’étale sur son visage dû à ses dures journées, jamais il n’a vu de femme plus belle à ses yeux.
Il rentre dans le bâtiment, et aussitôt l’odeur d’alcool et de sexe lui sature les narines. Bordel. Avant aujourd’hui il ignorait même que le sexe puisse avoir une odeur. Les cris de réjouissante attire aussitôt son attention, et son regard se porte vers le fond de la salle. La scène sous ses yeux lui fait grincer des dents. Il repère de suite la fine silhouette menue dans les bras de ce pervers. De loin, il n’arrive pas à savoir de qui il s’agit. Pourtant, à la posture rigide de la jeune femme, il saisit assez vite qu’elle n’est pas consentante. Il s’approche en quelques grandes enjambées, alors qu’il prend connaissance de l’ampleur de la scène. Peu à peu, il s’aperçoit des vêtements déchirés de la femme, de son corps offert à ses hommes, de ses seins maltraités, des marques sur son corps. Ca le met hors de lui. Et pourtant, il va falloir qu’il règle cette situation avec sagesse, il ne peut pas se permettre de faire éclater sa rage. Il s’apprêtait à intervenir lorsque la jeune femme s’échappe des grosses paluches de l’homme. Dans le mouvement, elle trébuche et dégringole à ses pieds. Et c’est lorsqu’elle redresse la tête qu’il se rend compte de l’identité de la jeune femme, et la colère qui boue dans ses veines n’en est que plus grande. « Si quelqu’un doit avoir l’obligeance de s’excuser ici, ce n’est pas vous, Miss Mirankov. » Il utilise son nom de famille, comme pour lui signifier qu’il ne l’a pas oublier. Le prince lui tend la main afin de l’aider à se redresser, et dans un mouvement habile, il retire sa propre cape pour lui permettre de s’enroule à l’intérieur et ainsi cacher sa nudité. « Votre mère ne vous a-t-elle donc jamais appris le respect et le consentement ? » Bien entendu, c’est au porc au paluche poilus qu’il s’adresse. « Rappelez vous bien que je n’oublierais pas cette rencontre, monsieur. » Et s’il n’a jamais été cruel, il sera priver cet homme d’une demande lorsqu’il en adressera une à la couronne. « Quand à vous, mettez de l’ordre dans votre clientèle, où je fais fermer votre bordel. Il y a une différence entre plaisir, et viole. » C’est parole, cette fois c’est à la gérante qu’il les offre. Nul doute que son père, le roi, n’hésitera pas à faire fermer cet endroit à la demande de son fils si celui-ci juge bon d’en arriver jusque là. « Et faites-nous monter du linge propre. » Sur ces mots, il se détourne et entraîne la jeune femme vers les escaliers pour rejoindre les chambres. « Montez la garde. Que personne ne viennent nous déranger. Amenez-moi les vêtements lorsqu’ils seront prêt. » Et sur ces mots, il claque la porte derrière lui. « Installez vous, je vais vous faire chauffer un bain » Il s’éloigne pour entrer dans la minuscule salle de bain, mais qui bien heureusement contient une baignoire. Il ferme l’évacuation, et met de l’eau chaude à couler. Lorsqu’il revient vers la chambre, il s’arrête un instant pour observer la jeune femme. « Comment vous sentez-vous ? ».
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