Asena Zelik
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Date d'inscription : 07/04/2023
| | | |  Sujet: Demande moi de venir. Hollister/Asena Sam 9 Sep - 18:35 | |
| Demande moi de venir. Hollister & Asena.  « Zelik ! on amarre. » Tu grimaces, alors que le matelot frappe à ta porte. Tu te redresses, la tête complètement en vrac. Combien de litres de rhum avez-vous bu hier soir ? Bien trop c’est certain, quand tu sens tes tempes qui vrillent. Bordel ! Tu passes une main sur ton visage et tu regardes ton corps nu. Merde ! C’est vrai que vous avez fêté votre dernière nuit aussi. Putain ça par contre, ça te brise le cœur. Tu l’aimes ce con. Et l’idée qu’il puisse t’oublier en retournant à ses obligations princières, ça te rend malade. C’était lui le capitaine du bateau, pas toi. Te redressant, tu cherches tes fringues dans ta cabine. Tu te demandes comment ils ont pu finir autant éparpillés. Tu les enfiles, avant d’attraper tes dagues que tu remets à ta ceinture. Les robes de princesse, ce n’est pas pour toi. T’enfiles tes cuissardes remontant au-dessus de ton genou, par-dessus ton pantalon qui mes tes courbes en valeur. Ta chemise en lin est un peu trop grande, ne mettant pas ta poitrine en valeur. Tu laisses tes cheveux noirs coupés au carré libres, passant simplement les doigts dedans pour les démêler après ta nuit. Ouvrant la porte, tu regardes le matelot qui s’apprêtait à retaper à ta porte. « Qu’est-ce qu’il y a Maurice ?! » T’es pas très sympathique, mais l’idée qu’Hollister reparte aujourd’hui, ça te met de mauvaise humeur. Tu ne lui as jamais parlé de tes sentiments. Et tu ne le feras jamais. Tu entends que le bateau s’arrête aussi, tu rejoins le pont. Et ton corps percute celui d’Hollister. « P’tain Capitaine, tu peux pas regarder où tu vas ?! » Tu te retiens de lui demander s’il t’a déjà oublié et qu’il ne te voit plus. Soupirant, tu te masses ton épaule. Putain qu’il a le corps dur. T’es petite et fragile aux yeux des autres. Pourtant, tu as déjà tué. Ce n’est pas ton mètre cinquante qui t’empêche de te battre et d’être forte. C’est ainsi que t’es respectée sur le navire. Regardant Hollister, tu cherches tes mots. « T’es prêt ? j’veux dire … à reprendre ton rôle de petit prince parfait qui sonne une cloche pour demander à bouffer du caviar ? » Toi tu ne l’es pas. Tu ne sais pas comment tu vas faire sans lui. T’aimes pas la vie des bourges, mais pour lui, s’il te le demandait, tu serais prête à l’accompagner. Mais il ne t’a pas fait cette proposition. Affichant un faux sourire sur tes lèvres, tu lui files un coup de poing dans l’épaule. « T’oublieras pas de nous envoyer un coffre ou deux de pièces surtout. Et puis, t’oublieras pas tes vieux compagnons de route j’espère ! » Tu m’oublieras pas moi. voilà ce que tu crèves d’envie de lui dire. Mais tu te tais, car ton cœur se déchire déjà à l’idée de le voir partir. Et c’est sûrement encore pire quand tu vois le carrosse qui l’attend sur le quai.
(c) Dandelion |
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Hollister Lanstov
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Date d'inscription : 10/04/2023
| | | | | Sujet: Re: Demande moi de venir. Hollister/Asena Mer 13 Sep - 23:38 | |
| Demande moi de venir. Hollister & Asena. Les derniers événements se sont enchaînés à une vitesse ahurissante. Il n’aurait pas dû avoir à prendre ses fonctions avant plusieurs années. Peut-être même qu’en voguant sur les mères, il serait mort avant d’en avoir l’occasion. Mais voilà, les guerres font des ravages. Y'a toujours des morts, des blessés. Et sa famille en fait parti. Alors, peu importe ce qu’il veut, ce qu’il rêve, ce qu’il souhaite pour la suite. Sa place est au palais. Et ça le tue. Ca le tue de devoir quitter son bateau, son équipage. Ca le tue de devoir la quitter, elle. Pourtant, il n’a pas le choix. S’il ne se rend pas là bas de lui-même, on viendra le chercher de force. C’est sa place. Il ne peut en être autrement.
D’une certaine manière, il savait que cette vie de pirate ne serait qu’éphémère. Que viendrait le jour où il lui faudrait renoncer à tout ça. Mais il ne pensait pas que ce serait si dur. Il ne pensait pas qu’il aurait trouvé une véritable famille sur ce navire, lui qui est parti de rien avec ce bateau. Il s’est réveillé tôt le matin même pour régler les derniers détails – et aussi pour ne pas avoir à se réveiller au côté d'Asena, il ne sait pas comment il aurait eu la force de gérer un réveil pareil. Hier, c’était leurs dernières soirées ensemble, et tout l’équipage en a profiter. Ca se remarque au tête fatiguée ce matin. Mais une fois la nuit bien tombée, il a poursuivi la fête en tête à tête avec son bras droit. Depuis le début, il savait que c’était une mauvaise idée. Il n’aurait jamais dû laisser les choses aller si loin avec elle. Pourtant, il n’avait jamais su résister à son charme. Mais maintenant qu’il doit tourner le dos à tout ça, c’est d’autant plus difficile de la laisser derrière lui.
Alors que le navire amarre, il tente de rejoindre le reste de l’équipage lorsque son corps percute celui de la femme. Il grogne sur le coup, et il ne peut s’empêcher de lui lancer un regard noir. « Mollo, Zelik. Je suis encore ton capitaine, tu me dois encore le respect pour quelques heures. Tu ralleras autant que tu voudras quand tu seras capitaine. » Au fond, il l’a réprimande plus pour la forme qu’autre chose. Il sait que ce n’est pas méchant, et qu’elle a toujours eu un peu de mal avec l’autorité. Elle provoque à la moindre occasion. Et elle ne changera pas. C’est justement ce qui lui a plus chez elle. « As.. Il va vraiment falloir que tu revois ton jugement. Ca ne se passe pas de cette manière. Et si je dois sonner les cloches à quelqu’un, se sera les tiennes. Arrête de faire ta tête de cochon, un futur capitaine ne peut pas se le permettre. » Pourtant, malgré ses réprimandes, elle en rajoute une couche. Et l’unique réponse qui lui offre, c’est un nouveau grognement. Qu’est-ce qu’elle l’agace quand elle se montre si têtue. « Zelik. Pied à terre. Avec moi. De suite. » Malgré ces airs bourrus, il sait qu’elle obéira. Elle n’a jamais refusé un ordre direct. Alors, il prend le chemin de la terre ferme. Plusieurs mois qu’ils n’ont pas accosté, alors ça lui fait bizarre de retrouver la terre ferme.
Aussitôt, il s’éloigne après s’être assuré qu’elle le suive. Il ne dit pas un mot pendant qu’il s’éloigne histoire d’être tranquille. Si elle cogite, elle ne dit rien non plus, respecte son silence. Lorsqu’il pense être assez éloigné pour avoir assez de tranquillité – plus que pour ce cacher, puisque tout l’équipage est au courant de leur liaison – il se jette sur la bouche de son bras droit, pour lui offrir un baiser dur et possessif. Putain, comment va-t-il faire pour se passer d’elle ? Assez vite, il s’éloigne avant de perdre le contrôle. « Arrête de me provoquer, As. Je n’ai jamais voulu de ça. Si j’avais le choix, je serai déjà loin. Je n’ai confiance qu’en toi. Alors s’il te plaît, fait ce qu’il faut pour garder ce navire sur l’eau. Je compte sur toi. » Il sait, que ce n’est pas ce qu’elle attend. « N’en attend pas plus de moi, As. Tu sais que je ne prononcerai pas les paroles que tu attends. Je ne te demanderai jamais ça. Je te connais. Tu ne serais pas heureuse ici. Tu ne t’adapterais jamais au palais. Je ne peux pas te faire ça. Je ne peux pas te demander un tel sacrifice. Alors va, vogue sur les mers. Et ne m’oublie pas. Jamais. » Il plaque à nouveau ces lèvres sur les siennes, un dernier au revoir. « Moi je ne t’oublierai pas. » Comment l’oublier ? C’est bien impossible.
(c) Dandelion |
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