s'adapter | Annalya

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Sujet: s'adapter \| Annalya Mar 7 Mar - 16:20

s'adapter Maximiliam et Annalya La fille s'agite au dessus de lui, émet des complètes agréables. Elle semble prendre son pied. Et il se rend compte au frisson qui se répand le long de sa colonne vertébrale que lui aussi. Du moins, son corps, bien malgré lui. Parce qu'en vérité, il déteste ça. Il remue à peine les hanches, ne fait pas le moindre effort. Il clos fort les paupières pour ne pas distinguer les formes floues de la jeune femme. Il abdique, parce qu'il n'est pas fou, il n'a pas la moindre chance de gagner une révolution, mais il déteste ça. Il n'arrive pas à laisser son esprit s'en aller, se plier au bon vouloir de ses monstres. C'est plus fort que lui, il faut qu'il continue de lutter, qu'il se rappelle. Parce qu'il n'est pas dupe, beaucoup trop de gens ici s'habituent, baissent les bras, agissent avec normalité. Mais ce n'est pas la normalité. Lui, il n'oublie pas qu'il est ici contre son gré. Qu'il n'est là que pour servir de repas à ses monstres. Il possède d'ailleurs plusieurs morsures à la gorge qui n'ont pas encore cicatrisées. Et puis, lorsqu'il pensait ne pas pouvoir tomber pire, on les a obligé à copuler. Chaque jour. Au moins une fois par jour. Parce qu'il faut mettre le plus de femme possible en cloque. C'est la raison qu'on leur à servis. Ils ne sont rien d'autres que du sang et des bites. C'est une juste représentation de l'image que ces monstres ont d'eux. Remplaçables, mais pas indispensable. Malgré le dégout de lui-même qu'il ressent d'un coup, il se répand dans le corps de la jeune femme qui, son travail fait, s'arrête de bouger, se retire, et quitte la chambre. Pas un mot, pas un échange. Parce qu'ici, c'est ainsi. Ils ne font pas connaissance, ils sont justes des duos qui sont mis ensemble pour procréer le temps de quelques heures. Rien de plus. Peut-être qu'à l'heure qu'il est, une de ses graines poussent dans l'un des ventres qu'il a baiser, mais il ne le sera jamais. Parce que cette femme a aussi couché avec des dizaines d'autres hommes, alors comment savoir ? Désespéré, et perdu dans ses pensées, il n'est même pas rhabiller lorsque la prochaine passe la porte de la chambre. Et voilà que c'est reparti pour un tour. Voilà à quoi se résume ses journées. Se faire mordre, et baiser une voir plusieurs femmes dans la même journée. Ici, la contre productivité n'existe pas. Il porte son regard sur la jeune femme, et la reconnaît. Ils sont déjà eu l'occasion d'échanger, même s'ils ne sont jamais tombé dans cette situation où ils sont censés reproduire ensemble. Elle est fidèle à elle-même, toujours aussi belle, avec son sourire au visage, comme si tout ça lui plaisait, comme si elle était heureuse d'être là. Comment fait-elle ? Elle porte fièrement les marques qui se répandent de sa gorge jusqu'à son décolleté. « C'est avec toi que je dois me reproduire ? » Il grimace. Il porte un regard sur le corps peu vêtu de la jeune femme. Elle est désirable, même plus que ça. Mais quelque chose le gène. Avec les autres, il pouvait fermer les yeux, faire comme si ce n'était pas en train de se passer. Mais avec elle, il a déjà discuté, déjà échangé, et ça le dérange. « Ce n'est pas contre toi, mais je peux pas » Pourtant, elle est toute proche de lui. Il lui suffirait de la faire grimper sur ses genoux, de la déshabiller, de s'enfouir dans son corps, de fermer les yeux, et de faire son travail. Mais il en est incapable. « Pourquoi sembles-tu toujours si heureuse d'être ici ? » Son ton est un peu plus brusque que d'habitude, parce que ça l'énerve qu'elle accepte son sort comme ça. (c) Dandelion

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Sujet: Re: s'adapter \| Annalya Mer 8 Mar - 12:13

s'adapter Maximiliam et Annalya Elle commence à se sentir fébrile, faible même, alors qu’une vive douleur vient lui déchirer les tempes. Le strigoï a les crocs plongés dans sa gorge depuis quelques minutes maintenant, inspirant son sang sans une once d’hésitation. Mais Annalya ne bouge pas, profitant pleinement de ce moment. Bien sûr, elle sait qu’elle pourrait mourir dans cette chambre. Mais ça ne lui fait pas peur et pour cause, elle aime sa vie ici. Savoir qu’elle pourrait mourir sous le poids des endorphines qui se diffusent dans son corps à cause de la morsure, c’est pour elle le meilleur moyen de passer de vie à trépas. Elle sait pertinemment que nombreux sont ceux qui n’aiment pas cette nouvelle vie, depuis que les strigoïs ont pris le pouvoir. Mais pour Annalya, c’est un pur bonheur. Elle peut vivre de morsures, une vie parfaite. Bien sûr, elle ne souhaite pas devenir strigoï. Non elle est juste complètement accro aux morsures et à cette nouvelle vie de débauche. Le strigoï retire ses crocs, léchant sa peau avant de la laisser retomber. Le corps lourd, Annalya retombe contre les coussins de son lit, alors que le monstre sort de la chambre comme si de rien n’était. Il lui faut plusieurs minutes avant de pouvoir se redresser. Au même instant, elle entend frapper à sa porte. Bizarre, elle n’attendait pas de visite. « Entrez ! » Elle sait d’avance que ce n’est pas un strigoï. Ici, ils sont Rois et rentrent dans les pièces comme ça leur chante. Une humaine passe la porte, un sac à la main. Son odeur est vraiment alléchante, et instinctivement, la brune passe sa langue sur ses lèvres. « Le Maître m’a demandé de vous nourrir et de vous dire qu’une fois chose faite, il faudra vous rendre dans la chambre au bout du couloir. On vous y attend pour vous faire féconder et ce sac contient votre tenue. » Hochant la tête, Annalya accepte. C’est la partie du plan ici qu’elle aime le moins, mais ce n’est rien. Plantant ses crocs dans la gorge de l’humaine, son sang lui fait un bien fou. Une fois qu’elle a fini, elle passe rapidement se débarbouiller avant d’enfiler la tenue. Une robe blanche et légère, qui laisse deviner ses formes. Ce n’est pas son style mais si le Maître le veut, elle ne dira rien. Sortant de sa chambre, Annalya se dirige vers ladite chambre. Elle n’y a jamais mis encore les pieds. Mais peu importe, de toute manière, ce n’est pas une question de plaisir. Au même instant, une autre moroï quitte la pièce. Poussant donc la porte, il faut plusieurs secondes à Annalya pour que sa vue s’habitue à l’obscurité ambiante. Refermant derrière elle, la moroï hoche la tête. « C’est ce que le Maître veut. » Donc oui, c’est avec elle qu’il va se reproduire. Avançant dans la pièce, elle se dit que plus vite ça sera fait, plus vite elle pourra repartir. Se demandant comment il veut procéder, la brune n’a pas le temps de réagir, qu’il lui annonce que ça ne sera pas possible. « Tu ne me trouves pas à ton goût ? » Elle ne voit pas pourquoi il ne voudrait pas sinon. Quand il lui pose la question, Annalya répond immédiatement, avec sincérité. « J’ai besoin de leurs morsures pour me sentir vivante. » Elle est totalement accro. Jouant nerveusement avec ses mains, elle a besoin de s’occuper l’esprit. La brune ne peut pas sortir de la pièce sans avoir fait ce qu’on attend d’elle. Elle serait sévèrement punie, et ce n’est pas dans ses plans. Décidant d’entrer dans le vif du sujet, elle détourne le regard, les joues rouges. « Tu veux me prendre en levrette ? Ça sera peut-être plus simple pour toi, vu que j’ai l’air de te répugner. » Ça ne serait pas une première. Elle a été malmenée à de nombreuses reprises donc … elle n’est plus à ça prêt. (c) Dandelion

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Sujet: Re: s'adapter \| Annalya Mer 13 Sep - 22:08

s'adapter Maximiliam et Annalya Il déteste cette maison. Il déteste ce qu’il est devenu. Il déteste ce que ces monstres font de lui. Il est né, il s’est entraîné toute sa vie pour devenir un redoutable gardien, un protecteur, et le voilà réduit à un simple objet sexuel. Il passe ses journées entre nourrir les strigoïs et baiser avec des moroïs dans l’espoir que la graine s'implante et crée des futurs esclaves. Car, toute la machinerie qui se déroule ici, ce n'est que pour ça. Créer de la nouvelle chair à canon pour nourrir ces monstres. Il déteste faire ça, et il déteste encore plus la faiblesse de son corps qui le pousse à éprouver du plaisir alors qu’il ne devrait pas. La moitié de ces femmes ne sont même pas à son goût, mais son corps a fini par prendre le pli, comprendre ce qu’on lui demande. Et la fin est toujours la même : l’explosion, la jouissance partagée avec une femme avec laquelle il n’a aucun lien, si c’est celui d’être esclave. Il saute, d’un lit à un autre, comme un goujat, alors qu’il déteste ça. Mais lorsqu’il se retrouve face à Annalya, ça bloque. Au fond, il ferait mieux de fermer les yeux, de faire comme s’il s’agissait de n’importe qui d’autres. Mais voilà, même s’il n’irait pas jusqu’à dire qu’ils sont amis, ils ont déjà eu l’occasion d’échanger, de discuter. Et faire ça avec quelqu’un qu’il connaît, c’est encore plus bizarre que d’habitude. Et puis, son air béat qui ne la quitte jamais, ça le perturbe. C’est comme si elle était heureuse d’être là. Heureuse de n’être qu’une poupée dans les mains des pires monstres. « Non. Enfin, je veux dire que ça n’a rien avoir. C’est juste trop bizarre. » Elle n’a pas vraiment l’air de comprendre où est le problème. Mais il avait déjà noter qu’elle était à part, spéciale. « C’est douloureux. Leurs morsures sont douloureuses. Je ne comprends pas. Comment est-ce qu’on peut être accroc à quelque chose qui fait mal ? » Lui, il n’a jamais rien ressenti d’autre que de la douleur. Parfois, il a entendu dire que c’était le paradis. Apparemment, certains jouissent rien qu’avec une morsure. Lui, ce n’est que de la douleur. Une douleur profonde qui le ravage de l’intérieur. Un hoquet de surprise lui échappe face à la proposition plus que direct de la brune. Et si, sa première réaction est de décliner, il finit par s’interroger. Dans le fond, c’est peut-être pas une mauvaise idée. S’il ne la voit pas, il pourra peut-être faire comme si de rien n’était, comme si c’était une autre femme. « Oui, faisons ça. Je… Tu n’as qu’à te déshabiller, et te retourner. » Il n’a pas envie de devoir la déshabiller. Encore une fois, ce serait vraiment trop bizarre pour lui. Et pourtant, bien malgré lui, il ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil sur son corps alors qu’elle se déshabille. Cela fait longtemps qu’il a remarqué qu’elle était l’une des plus belles femmes du manoir. Mais c’est pas comme s’ils pouvaient se permettre une quelconque relation alors qu’ils ne sont que des jouets. Alors qu’elle se déshabille, il en fait de même. Il enlève tous ses vêtements un par un, jusqu’à se retrouver complètement nu. Il rougit à l’idée qu’elle tourne le regard et qu’elle puisse le voir comme ça. « Je.. Tu es prête ? » Putain, c’est vraiment trop bizarre. Pourtant, connaissant l’issu inévitable de cette entrevue, il se rapproche d’elle. « Installe-toi sur le lit » Ses mains tremblent, alors qu’il a déjà fait ça un million de fois depuis qu’ils l’ont enfermé ici. Il se place derrière elle, en essayant de penser à autre chose. Pourtant, dans son esprit tout ce bouscule. Son envie d’être ailleurs, le besoin d’imaginer qu’il s’agit de quelqu’un d’autre.. et son désire que ce soit elle, mais que les circonstances soient différentes. « Je suis désolé. » Il souffle ses paroles alors qu’il s’enfonce en elle. Ce n’est pas délicat. Ce n’est pas de l’amour. Il se demande même comment ça peut ne pas être douloureux pour elle alors que l’on retire tous les plaisirs et préliminaires qui rendent ce genre de rapport plus agréable. (c) Dandelion

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