Deyanira Butler
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Date d'inscription : 01/03/2023
| | | |  Sujet: Expériences. [Anthas/Deyanira] Jeu 2 Mar - 13:33 | |
| Expériences.  Un nouveau jour qui commence. Te levant aux aurores, comme à ton habitude, tu files à la douche. Rentrée tard hier soir, tu n’as pas eu le temps de faire un tour à la salle de bain, ne rêvant que d’une chose : retrouver ton lit. L’eau chaude te fait le plus grand bien, alors que tu profites de ce moment de détente, sachant pertinemment que la journée sera chargée. Comme tous les jours d’ailleurs. Séchée et habillée, tu prends la direction de ta cuisine pour te faire couler un bon café. Ton chat vient se frotter contre tes jambes, comme tous les matins. Tu lui fais quelques caresses, tout en lisant les notifications de la nuit sur ton téléphone. Rien de bien nouveau pour une fois. Pas d’attaque à déplorer. Parfait ! Attrapant ta tasse fumante, tu en bois une gorgée rapidement avant de soupirer en entendant ton portable qui sonne. Un des médecins du labo qui te demande de passer rapidement, apparemment, il aurait fait une grande découverte. Soupirant lourdement, tu lui annonces que tu te mets en route. Versant ton café dans un thermos, la meilleure invention du siècle, tu attrapes ta veste en cuir, tes clefs et ton portable, avant de sortir rapidement.
Garant ta voiture sur le parking, tu trempes de nouveau tes lèvres dans le café avant de sortir de l’habitacle. Entrant par la porte principale, tu salues tes collègues d’un signe de tête, tout en te rendant vers l’ascenseur. Appuyer sur le niveau moins deux, tu attends patiemment que la cabine se mette en route. Une fois sortie, tu plantes ton regard dans celui du médecin. Il commence à te parler des analyses, des suppositions. Et ça commence à t’agacer. « Abrégez Doc. » Tu as autre chose à faire. Toi ce que tu veux, c’est des preuves concrètes. Pas des peut-être qui ne conduiront à rien. Il voit clairement que tu perds patience, car il finit par te tendre un papier. En modifiant des molécules, il a réussi à rendre un strigoï, dhampir. Intéressant. Mais quand il a voulu réessayer, ça n’a pas fonctionné. Aussi, ce sujet 38, Mikhael, a forcément quelque chose de plus que les autres. Reste à voir ce que c’est. Lui rendant son papier, ordonnant qu’il trouve cet élément en plus, tu retournes dans la cabine pour descendre deux niveaux plus bas. Ton thermos terminé, tu sors de l’ascenseur. Immédiatement, on vient te saluer. Levant les yeux au ciel, tu tends ton gobelet vide à des petits jeunes qui se trouvent là. « Allez me rechercher du café. Et chaud sinon je vous colle dans la cage d’un de nos amis préférés. » Un strigoï, bien entendu. Bien vite, ils déguerpissent. Attrapant ta blouse, cela évite que tu te tâches, tu lis les rapports de la nuit. Il n’y a eu aucun incident notable, et c’est parfait. Immédiatement, tu te diriges vers la cellule de l’un d’entre eux. Tu sais qu’il est attaché à son lit, aussi, tu ne risques rien. Confiante, tu rentres dans la pièce comme si de rien n’était, malgré le noir ambiant. Au pire, si vraiment il t’attaque, tu as juste à appuyer sur ton bipeur et le plafond s’ouvrira pour laisser apparaître les rayons du soleil. C’est la première fois qu’il pourra voir ton visage. « Sujet 114. Comment s’est passée votre nuit ? » Refermant la porte derrière toi, tu es sûre que tout se passera bien.
(c) Dandelion |
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Anthas Blackswallow
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Date d'inscription : 01/03/2023
| | | | | Sujet: Re: Expériences. [Anthas/Deyanira] Jeu 9 Mar - 9:30 | |
| Expériences. Haïr. Haïr. Haïr.
C'est le mot d'ordre. Mais tu ne sais plus ce que tu haïs à force.
Cette soif continuelle qui tiraille tes crocs, te ravage le cerveau.
Ton impuissance alors qu'ils te torturent, t'affament.
Ces expériences qui démolissent ton corps.
Ton abdication qui ne te donne même plus envie de te battre.
Ou encore elle. Cette voix. Que tu connais, reconnais entre toute, mais que tu ne peux assimiler à un visage. Pourtant, cette voix est toujours la même. Celle de tes pires cauchemars, et en même temps, ton seul repaire depuis que tu es ici.
T'es faible. Depuis qu'on t'a foutu ici, tu n'es rien d'autre qu'une loque. Au début, tu as bien tenté de t'échapper, de t'enfuir, pendant que tu avais encore un peu de force. Aujourd'hui, tu es vidé de tout ton être. Tu n'as même plus la force de t'agiter pour tenter de rompre les liens. Ficeler comme tu l'es, tu n'as aucune chance. Pour peu, tu te croirais presque dans un salon de BDSM, quoi que, même eux n'ont pas autant de lien. Et surtout, ça serait plus agréable. Là, ça ne l'est pas. Vraiment, vraiment pas. Des liens te maintiennent de manière stratégique au niveau de tes pieds, tes jambes, ton tronc, tes bras, tes poignets, ton cou et ta tête. Ils n'y sont pas aller de mains mortes pour être sûr que tu ne bougeras pas. Ainsi, tu ne vaux rien. Tu ne serais même pas capable d'empêcher un humain de te trancher en morceau. Pathétique.
Paupières closes, tu tentes de te reposer, de récupérer tes forces. Ils ne t'en laisseront pas l'occasion, mais après la nuit que tu viens de passer, tu as besoin d'un peu de calme avant la prochaine tempête. Tu ne sais même pas pourquoi ils font tout ça, ce que ces expériences visent. Tu entends la porte s'ouvrir, se refermer, le noir revient dans la pièce, et avant même qu'elle n'ouvre la bouche, tu sens son odeur caractéristique.
Tu ne peux jamais la voir, alors tu as appris à te fier à tes autres sens pour savoir à qui tu as affaire. Ton nez est un peu ton seul repère ici. Tu ricanes. Sa question est drôle. Très drôle. Comme si la réponse l'intéressait vraiment. Des fois, tu leurs cracherais bien à la gueule pour leur en foutre de leurs questions à la con. « Mal, comme on peut l'imaginer avec vos expériences de tordus. » Et puis, un mouvement sur ta droite. Furtif. Et un visage apparaît. Un visage que tu ne lâches plus du regard. Pourquoi ? Tu as envie de lui poser la question, mais cela signifierait que ça à un quelconque intérêt. Et tu ne veux pas leur donner cette victoire. Mais tu te questionnes quand même. Qu'est-ce qui a changé pour qu'elle apparaisse à toi, qu'elle ne se cache plus ? Est-ce qu'elle ne se méfie plus ? Est-ce que tu ne représentes plus une véritable menace ? Tu peux juste constater qu'elle est belle. Putain, tu ne l'aurais jamais imaginé si belle. Les nanas de laboratoire, en général c'est les petits génies à lunettes. Tu détournes le regard. Peut-être que c'est là l'un de leur piège. Faire en sorte que tu t'attaches à elle, après des semaines à te questionner à son sujet. Tu ne peux pas leur faire confiance, tu dois te méfier de chacun de leurs gestes. « J'ai faim. Je dois manger. » Tu n'arrives même pas à savoir la dernière fois qu'ils t'ont nourri. Plusieurs jours, c'est une certitude. Et avec les expériences de la nuit, ça t'a encore plus affaibli. Il faut que tu te nourrisses. « C'est quoi la prochaine étape ? Vous me plantez un pieu dans le corps pour voir si je survis ? » Tu craches ton venin.
(c) Dandelion |
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