Sentiments interdits [Maeve/Oritel]
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Oritel Kilgaraz
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Date d'inscription : 17/09/2022
| | | |  Sujet: Sentiments interdits [Maeve/Oritel] Lun 31 Oct - 12:30 | |
| Sentiments interdits Maeve & Oritel  Tu frappes. Encore et encore dans ce sac de boxe pendu au plafond. Complètement énervé, tu ne peux que t’en prendre à toi-même. Comment peux-tu ressentir de telles choses à son égard, alors que tu l’as élevé et vu grandir ? Ce n’est clairement pas normal ! Et pourtant, lorsque tu poses ton regard sur elle, tu ne peux que voir les courbes qui dessinent son corps de femme. Et tu aimerais pouvoir embrasser chaque centimètre carré de sa peau tendre, mordiller ses lèvres jusqu’à plus soif et surtout, la faire tienne. Tu n’as jamais autant désiré une femme d’aussi loin que tu t’en souviennes. C’est clairement une sensation malsaine et pourtant, c’est plus fort que toi. Ça te tient les tripes ! Rien que l’idée qu’un jour, elle vienne à te présenter un petit ami, ça te donne des envies de meurtre ! L’idée même qu’un autre puisse poser ses mains sur son corps délicieux … Ça te rend fou ! Tu continues de frapper, alors que tu te demandes clairement ce qui peut bien clocher chez toi. Pourquoi tu éprouves de tels sentiments à la fin ?! Un dernier coup et tu retires tes gangs de boxe. Bougeant ta nuque pour la détendre, ton corps collant de sueur, tu repousses tes mèches blondes en arrière. Attrapant ta bouteille d’eau, tu sors rapidement de la salle de sport pour rejoindre la salle de bain. Il est temps que tu prennes une bonne douche.
Une fois sous l’eau chaude, tu fermes les yeux et laisses ton corps se détendre. Tes muscles sont douloureux d’avoir frappé pendant des heures mais au moins, tu as évacué une partie de ta colère. Même si boxer ne t’a pas permis de savoir ce que tu allais faire. Ça devient de plus en plus difficile de la regarder, sans penser à l’envie de l’avoir dans ton lit. Sans parler de ton anatomie qui réagit au quart de tour, malgré toutes tes tentatives pour penser à autre chose quand elle est dans les parages. Sortant de la douche, tu enroules ta serviette autour de tes hanches. Essuyant le miroir, tu démêles tes cheveux avant de les sécher rapidement à l’aide d’une seconde serviette. Pensant être seul, tu ne prends pas la peine de t’habiller et tu sors rapidement de la salle de bain. Allant jusqu’à la cuisine, tu regardes rapidement l’heure. Il est déjà presque midi, tu n’as vraiment pas fait attention à l’heure. Attrapant un sachet de cacahuètes, tu l’ouvres rapidement. Puis tu attrapes une bière qui traine dans le frigo, avant d’en prendre une bonne gorgée. Ce n’est clairement pas le repas idéal, mais tu n’as clairement pas envie de faire à manger. Surtout que tu es seul. Mais soudain, tu entends la porte qui s’ouvre. Et avant que tu ne puisses réagir, tu te retrouves face à Maeve devant toi. Et t’es en serviette ! Et bordel elle est magnifique ! « Maeve ? Tu n’es pas en cours ? » C’est ainsi que tu dois réagir. Pas comme le mec qui la détaille du regard. Soupirant lourdement mais discrètement, tu reprends rapidement la parole, inquiet. « A moins qu’il y a un souci ? Mais tu aurais dû m’appeler, je serais venu te chercher ! » Comme le bon père que tu dois être. Mais que tu es incapable de faire. Et ça t’énerve encore plus. Prenant une nouvelle gorgée de bière, tu ne montres pas combien tu es mal à l’aise de cette situation. Combien tes pensées ne sont pas rationnelles. « T’as déjà mangé ? » Sinon, tu veux bien faire à manger. Même si en réalité, c’est un tout autre appétit qui gronde au sein de tes veines.
(c) Dandelion |
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Maeve Petterson
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Date d'inscription : 17/09/2022
| | | | | Sujet: Re: Sentiments interdits [Maeve/Oritel] Jeu 3 Nov - 16:07 | |
| Sentiments interdits Maeve & Oritel T'es cours n'était pas encore fini. Si tu avais suivi la fin de ton emploi du temps, tu n'aurais pas dû rentrer avant deux voir trois bonnes heures. Malheureusement, l'heure précédente ne s'était pas passé comme tu l'escomptais. Voilà plusieurs jours qu'après mainte discussion avec toi-même, tu avais pris la décision de rompre avec ton copain. La décision n'avait pas été évidente à prendre, Ben faisait parti de ta vie depuis toujours - où du moins, depuis aussi longtemps que tu te souviens. C'était l'un de tes plus vieux amis d'enfance, vous vous étiez longtemps tourné autour, vous aviez même eu une ou deux relations un peu plus intimes lorsque l'un de vous deux avait besoin de réconfort, ou lors de soirée trop arrosée.. Jusqu'à ce que tu te rendes compte des sentiments qu'il partageait à ton égard. Tu avais alors arrêté de finir dans son lit... Et puis, tu t'étais dis que c'était la meilleure solution pour tenter d'oublier un autre homme. Tu ne profitais pas vraiment de la vulnérabilité de ton ami. Vous aviez toujours été très proche, vous aviez toujours passé d'excellent moment ensemble. Il aurait dû être l'homme idéal. Il l'aurait peut-être été si une autre personne n'entrait pas en ligne de mire.
Jusque là, tu t'étais toujours dégonflé au moment de lui annoncer la vérité. Puis, en fin de matinée, lorsqu'il était arrivé derrière toi par surprise, et qu'un frisson des plus désagréables était remonter le long de ta colonne vertébrale à son simple touché, tu avais décidé que les choses ne pouvaient plus durée plus longtemps. Tu l'avais donc pris à part pour lui annoncer la chose. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'avait pas été enchanté par la nouvelle. T'avais fait en sorte d'être la plus délicate possible, mais cela n'avait pas suffit à atténuer sa douleur. Et réflexe purement humain, qui souffre blesse les gens. Les mots qu'il t'avait alors balancé avaient été plus blessant les uns que les autres. Tu avais réussi à te convaincre qu'il ne les pensait pas, que c'était sa colère qui parlait pour lui.. Mais cela n'avait pas empêcher les mots de faire des ravages en toi. Profiteuse. Hypocrite. Et c'était sans doute parce qu'il n'avait pas totalement tord que cela t'avait blessé à ce point. Parce que oui, tu avais beau te convaincre du bien fondé de ton action, la vérité c'était que tu l'avais utilisé pour ne pas penser à un autre.
Incapable de poursuivre la journée dans cet état, tu avais pris la décision de rentrer. De toute façon, tu ne serais parvenu à suivre aucun cours. Tu avais envoyé un simple message à ta meilleure amie pour la prévenir, et lui confier la tâche de te récupérer les cours, et tu avais filé sans croiser personne.
Tu avais pensé être seul lorsque tu rentrerais, tu n'arrivais pas vraiment à suivre les horaires de Oritel. Mais lorsque sa voix s'élève dans ton dos à peine la porte fermé, tu te rends compte qu'il allait falloir trouver une excuse, et vite. Et puis, en fin de compte, tu optes pour la vérité. Enfin, une partie de la vérité. « Je me sentais pas très bien. J'ai préféré rentrer et travailler de la maison » T'espères qu'il te croira. De toute façon, tu n'es pas en forme, tu le portes sur ton visage. T'espères juste qu'il ne t'interrogera pas plus. « Je ne pensais pas que tu serais là. De toute façon, j'avais besoin de prendre l'air, ça m'a fait du bien. » Tu te débarrasses de ton sac, ainsi que de ton manteau dans l'entrée. Tu tires sur ton haut, un peu mal à l'aise, sachant pourtant que ton top ne couvrira quand même pas ton ventre. Quand tu portes ton regard sur Ori', tu te rends enfin compte de sa tenue. Merde alors. Il ne devait pas s'attendre à être déranger. Tu ne peux pas empêcher ton regard à courir sur son corps, ses abdos finement dessinés, ainsi que la ligne de poil qui longe son ventre est disparaît sous sa serviette. Merde, Maeve, reprends toi, tu ne peux pas le mater ainsi. Tu sens tes joues rougir alors que tu secoues la tête. Et alors, une autre idée bien plus désagréable te remet les idées en place. « Non, je... Je n'ai pas mangé. Je... Je peux me débrouiller toute seule si tu étais occupé, ne t'en fais pas pour moi. » Tu lui indiques sa tenue peu approprié. Au fond de toi, tu espères qu'il n'y a pas une femme en quelque part à l'étage qui attend qu'il revienne pour finir leur journée au pieu.
(c) Dandelion |
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Oritel Kilgaraz
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Date d'inscription : 17/09/2022
| | | | | Sujet: Re: Sentiments interdits [Maeve/Oritel] Dim 22 Jan - 16:47 | |
| Sentiments interdits Maeve & Oritel Tu te dois d’agir comme un père. C’est ton rôle et c’est ce que tu es depuis plusieurs années. Et pourtant, quand ton regard se porte sur elle, tu n’arrives pas à le faire. Non, la seule chose que tu vois, c’est la femme qu’elle devient. Les courbes qui se dessinent sous ses vêtements, son odeur qui vient enivrer tes narines dès qu’elle est dans les parages. Tu luttes bien plus que de raison pour ne rien laisser transparaître. Mais c’est de plus en plus difficile. Sans parler qu’elle grandit et qu’un jour, tu sais qu’elle va te ramener un petit-ami. Et le jour-là, tu vas vriller. Tu ne pourras pas accepter que ce type pose ses mains sur elle, là où toi, tu n’as pas le droit. Ouvrant un paquet de cacahuètes ainsi qu’une bière, toujours vêtu de ta serviette, tu es surpris en entendant la porte qui s’ouvre. Et lorsque tu vois Maeve qui arrive, tu te forces à agir comme le père que tu es. Aussi, tu lui demandes ce qu’elle fait là, alors qu’elle est censée être en cours. A moins qu’elle ne finissait plus tôt, mais dans ce cas, tu aurais pu aller la chercher. Même si être dans la même voiture qu’elle est une véritable torture. Quand elle t’annonce pourquoi elle est là plus tôt, cela t’inquiète immédiatement. Fronçant les sourcils, tu plantes ton regard dans le sien. « Tu veux que j’appelle le médecin ? » Toi tu n’es pas très adepte des médecins, étant très rarement malade, mais pour elle, tu feras un effort. Tu l’as toujours fait d’ailleurs. La voyant descendre son top, tu détournes le regard. Parce que la seule chose que tu vois, c’est sa poitrine. Rha ! Tu jures mentalement, ne répondant rien. Tu comprends qu’elle puisse avoir besoin de marcher. Toi-même, quand tu as besoin de te rafraîchir les idées, tu le fais aussi. C’est bien pour ça que tu ne la juges pas. Prenant une gorgée de bière, tu essayes de te focaliser sur autre chose que Maeve. C’est tellement difficile d’être aussi proche et en même temps, si loin d’elle. Aussi, tu repenses à la cuisine. Peut-être qu’elle aurait faim ? Tu ne pensais pas cuisiner, mais pour elle, tu feras l’effort. Du moins, si c’est ce qu’elle souhaite. Levant un sourcil, tu prends une poignée de cacahuètes avant de lui répondre. « Je n’étais pas occupé, je sors simplement de la douche. » Ça te semble évident, mais finalement, ça ne l’était peut-être pas. Terminant ta bière rapidement, déposant la canette dans le bac à verre, tu te détournes rapidement vers la demoiselle. « Je vais me changer, et je m’occupe de faire à manger. » Montant rapidement jusqu’à ta chambre, tu retires ta serviette que tu pends à ta porte. Attrapant un pantalon de survêtement, ainsi qu’un t-shirt, tu passes une main dans tes mèches encore humides avant de redescendre. Te mettant derrière les fourneaux, tu te tournes vers Maeve. « Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? Un brunch avec pancakes, bacon grillé, œufs, … ? » Tu as largement le temps de tout préparer sans que ça ne prenne trop de temps. Prenant une seconde bière, tu sors tout ce qu’il te faut avant de te mettre à cuisiner. « Tu n’as pas froid avec ton t-shirt ? » C’est ainsi qu’un père agirait n’est-ce pas ? Tu tentes de t’en convaincre en tout cas.
(c) Dandelion |
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Maeve Petterson
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| | | | | Sujet: Re: Sentiments interdits [Maeve/Oritel] Mar 24 Jan - 7:07 | |
| Sentiments interdits Maeve & Oritel Après une telle dispute, tu es bien incapable de revenir en cours. Ce qui te fait mal, ce n’est même pas que l’un de tes meilleurs amis puisse penser une telle chose de toi, alors même que c’est à l’exacte opposé de ta personnalité habituelle. Ce qui te fait mal, c’est qu’il n’est pas entièrement tort. Tu as profité de la situation. Pas pour une quelconque avantage auquel il semble penser, mais avec l’espoir de te sortir un autre homme de la tête. Bien sûr, ça, tu ne lui en parleras pas. Tu as déjà été bien assez humilier pour la journée.
Mais quand tu rentres, tu es surprise de découvrir Oritel à la maison, et tu n’arrives pas à te recomposer un véritable masque. Pas alors qu’il est lié à tous tes maux, bien malgré lui. En dernier recours, parce que tu ne sais pas vraiment sur quels pieds danser, tu feints d’être malade. Ce n’est pas totalement faux. Tu as l’estomac noué – bien que tu n’en connaisses pas la véritable raison. Est-ce encore cette dispute, ou est-ce la vue de cette figure paternelle dans une tenue aussi sexy et aguichante alors que tu ne devrais rien ressentir pour lui ? « Non, ce n'est pas la peine. J’ai dû manger une cochonnerie qu’il ne fallait pas. Ce n’est rien, ça va passer. Ca ira mieux après un peu de repos. » Tu espères que tu ne mens pas trop mal. Mais après tout, tu as eu des années d’entraînement, à jouer la comédie, faire semblant de rien. Comme il ne t’a jamais fait la moindre remarque, tu imagines que tu ne t’en sors pas trop mal.
Après t’être débarrasser de toutes tes affaires, tu t’avances vers lui. Tu tenterais bien une fuite vers l’étage, mais ce serait un peu cramé. Alors tu tires désespérément sur ton haut. Parce que ce matin, ça te semblait une bonne idée de partir habillé ainsi. C’est comme ça que tout le monde s’habille, c’est la monde. Mais face à lui, face à celui qui fait battre ton cœur mais qui est d’une autre génération, tu te sens ridicule. T’as l’impression de faire tâche, d’être l’une de ses gamines qui se rebelle avec des tenues plus courtes les unes que les autres. Merde. Il doit vraiment te prendre pour une sale gosse. Tu retiens tes jambes qui menacent de s’échapper à nouveau pour aller enfiler une tenue plus décente. « oh, d’accord » Tu te sens bête, et à la fois, tu retiens le soulagement d’apparaître sur ton visage. Apres les émotions de la journée, tu ne sais pas si tu aurais été capable de retenir les larmes si tu avais su qu’une femme se cachait dans sa chambre. « Tu n’es pas obligé tu sais, je peux me débrouiller seule. J’ai eu un très bon professeur pour apprendre à cuisiner » Tu le laisses s’échapper vers l’étage. A la fois soulager qu’il parte se changer, empêchant ainsi ton regard de dévier sans cesse vers son torse nu, et en même temps, tu regrettes aussi tôt cette vue de son corps qui te hante à chaque instant. Tu es arrivée à un âge où ta libido est des plus exacerbé, et où ta curiosité sexuelle te pousse de plus en plus. Le problème, c’est que tu n’as pas envie de pousser cette curiosité auprès d’une tierce personne. A chaque fois que tu t’imagines passer la frontière, c’est son visage à lui, qui se dessine sous tes paupières, c’est son corps que tu imagines.
Tu secoues la tête pour reprendre tes esprits alors que tu entends les marches craquées, signe de son retour. Tu as soudain très chaud, et tu ne doutes pas de ressembler à une tomate. « Juste des œufs. Je ne suis pas sûr de pouvoir avaler grand-chose » Au fond, tu n’as pas très faim. Ton estomac est toujours noué. Tu t’approches de la cuisine pour faciliter la communication avec lui, et aussi parce que tu te sentais bête à rester dans l’entrée ainsi. « Je… Non, je.. je n’ai pas froid. » Ton corps se crispe, et ta gorge se serre, te rappelant que trop bien tes réflexions passée. Tu n’es qu’une gosse. Une enfant pour lui. Une enfant qui n’est même pas capable de se vêtir convenablement. Ton regard s’embue alors que tu tires une nouvelle fois sur ton t-shirt et que tu croise les bras sur ton ventre en barrière de défense face à son regard. Merde, c’est ridicule de se mettre dans de tel état pour ça. Mais tu es trop à fleur de peau, trop tendu et la moindre remarque menace de te faire éclaté en sanglot. Tu te trouves vraiment idiote de voir que le regard de Oritel te met dans un état pire que le jugement de ton ex.
(c) Dandelion |
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