Jalousie interdite [Maxim/Irina]

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Sujet: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Ven 7 Oct - 12:08

Jalousie interdite Maxim & Irina Allongée dans son lit, les yeux rivés au plafond, Irina n’arrive pas à trouver le sommeil. Le tonnerre gronde dehors depuis plusieurs heures. Et malgré son affinité avec l’eau, la blonde n’a jamais réussi à canaliser cette peur de l’orage qui la hante, depuis sa plus tendre enfance. Tremblante sous les grosses couvertures qui ornent son lit, la moroï pourrait faire appel à ses domestiques pour venir lui tenir compagnie. Mais jamais elle ne l’a fait et ne le fera, et pour cause, en tant que Princesse, elle ne doit pas montrer un élan de faiblesse. Son cœur frappe rapidement au sein de sa cage thoracique, alors que sa respiration s’accélère. Son souffle devient court, ses doigts se crispent avec force sur le tissu de la couette. Un nouvel éclair vient zébrer le ciel, la faisant sursauter et lâcher un léger cri d’effroi. Irina n’en peut plus ; elle ne peut pas rester seule dans sa chambre. Repoussant vivement de ses pieds la couette, elle ne prend pas la peine de se changer. Vêtue de sa chemise de nuit rouge qui lui arrive à peine à mi-cuisses, elle attrape un simple gilet long avant de sortir de sa chambre, pieds nus. Les gardes ne sont pas devant sa chambre, comme ça devrait être le cas. Si son aîné l'apprenait, il risquerait de rentrer dans une colère sombre. Pendant quelques secondes, à cause de la mort de leur mère quelques semaines plus tôt, la blonde se demande si elle ne devrait pas mieux attendre qu’ils reviennent. Après tout, sa mère a été tuée au sein du château. D’ailleurs, personne ne sait qui reprendra le pouvoir à sa suite. Resserrant son gilet autour d’elle, Irina se met en route, regardant à chaque détour de couloir s’il n’y a personne. Prenant la direction de la bibliothèque, elle est surprise que son frère ne s’y trouve pas. D’ordinaire, il est souvent là pour parfaire ses connaissances et montrer qu’il est digne d’être le futur souverain, malgré de nombreuses oppositions. Rebroussant donc chemin, la moroï va vérifier à la salle des sources. Mais non, les humains sont parfaitement endormis. Une domestique se redresse immédiatement, mais la Princesse lui fait signe qu’elle se débrouille. Elle n’est pas rassurée mais ne veut surtout pas montrer sa peur. Retournant donc jusqu’à l’étage des chambres, Irina se dirige vers celle de son frère. Il doit sûrement dormir vu l’heure tardive. Marchant à pas de loup, la blonde sursaute en voyant une ombre. Mais ce n’est que le vent qui fait bouger les arbres à l’extérieur. Elle se force à inspirer calmement plusieurs fois, avant de continuer sa route. Une fois devant la chambre de son frère, elle frappe doucement à la porte. Mais elle n’a pas de réponse. Aussi, sur un élan d’impulsivité, elle pousse doucement le bois pour entrer dans la pénombre et murmure : « Maxim ? » Entre eux, lorsqu’ils sont seuls, ils oublient les titres et le protocole. Mais des bruits étouffés lui parviennent. Avançant prudemment dans la chambre, son instinct lui souffle qu’elle ne devrait pas être là. Surtout en vue des sentiments qu’elle éprouve pour son frère. Sentiments qui ne devraient pas existés. Une voix féminine lui parvient jusqu’aux oreilles et elle voit rouge. Allumant la lumière du petit salon dans la chambre du Prince, elle sait que ça provient de la chambre. Aussi, elle reprend, plus fort cette fois-ci. « Votre Altesse Royale. » Les bruits s’arrêtent. Et après quelques secondes, une moroï sort de la pièce, à peine vêtue, tenant à la hâte ses vêtements et manquant de tomber dans la précipitation. Elle salue Irina comme il se doit, avant de déguerpir. Irina sent son cœur qui se serre douloureusement, alors qu’elle ne ressent que douleur et jalousie. Ça devrait être elle dans ce lit. Pas une autre ! Surtout que cette moroï était superbe, bien loin de la beauté qu’Irina possède. Tournant les talons, les larmes aux bords des paupières, elle doit sortir. Finalement, venir était une mauvaise idée. Aussi, elle prend le chemin de la sortie à la hâte, espérant ne pas voir son frère finalement. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Sam 29 Oct - 16:12

Jalousie interdite Maxim & Irina Qu'est-ce qui te prend ? Cette manière de faire ne te ressemble pas. Tu as toujours été très à cheval sur ta façon de te comporter avec les femmes. Déjà parce que tu les traites avec la plus grande des estimes. Mais aussi parce qu'aucune d'elle ne t'a jamais intéressé. Tu aimerais ignorer pourquoi, te demandait s'il ne s'agit pas d'un problème d'orientation sexuelle. Mais la vérité, tu la connais. La vérité, c'est que dans ta tête, y'a bien une femme. Une, et une seule. Ta sœur. Et c'est bien là ta malédiction. Parce que tu ne peux rien dire, rien avouer. C'est impensable. Tu es le fils ainé de la défunte reine. Tu es - ainsi que ta soeur - dans la ligne de mire de toute la royauté moroï. Il est impossible que tu entaches ta réputation. Enfin, encore que s'il ne s'agissait que de la tienne. Mais son bonheur à elle aussi rentrer en compte. Et tu ne peux pas la sacrifier de cette manière. Irina est belle, sensible, fragile. Elle ne supporterait pas le regard, les critiques des gens. Jamais tu la condamnerais ainsi. Alors tu es juste bon à souffrir en silence. Mais entre ça, le décès de ta mère, et toutes les manigances qui en découlent.. C'est trop pour toi. Beaucoup trop. T'as besoin de relâcher la pression, sans compter que les regards sont plus que jamais braqués sur toi. Tous se demandent si tu comptes proposer ta candidature au trône, si tu vas tenter de prendre la suite de ta mère. Et forcément, cela pose les questions habituelles. Quand est-il d'une future descendance, a-t-il trouvé chaussure à son pied... On s'interroge, et tu n'as aucun moyen de fuir les questions. La pression est énorme, alors quand on t'a poussé au bras d'une royale, tu n'as pas lutté. tu t'es laissé faire. A accepter de te prêter au jeu. Vous avez passé une soirée agréable ensemble, plutôt bonne. Elle ne manque pas d'atouts, d'intelligence. Elle possède tous les charmes pour plaire à un homme. Mais le problème est toujours le même : elle n'est pas Irina, l'alchimie n'est pas là. Pourtant, tu ne l'as pas éconduit à la fin de la soirée. Tu n'as même pas chercher à la repousser lorsqu'elle s'est levé vers toi, et qu'elle est venu déposer ses lèvres contre les tiennes. Les sensations étaient absentes, mais tu t'es efforcé à lui rendre son baiser. Peut-être que t'as juste besoin de pousser un peu les choses, de bousculer ton coeur. Peut-être qu'une fois que t'auras gouter à une autre femme, ta soeur sortira de ta tête ? De fils en aiguilles, vous avez finis par migrer jusque dans ta chambre, jusque dans ton pieu. Les choses dérapent de plus en plus. A la base en train d'échanger de langoureux baiser, la jeune femme se retrouve en sous-vêtements en train de se frotter avec vigueur contre toi. Les premiers soupirs d'aise lui échappe, alors que toi, tu ne ressens rien. Le vide total. Et lorsqu'elle glisse sa main sous ton caleçon, qu'elle referme son point sur ton sexe, tu décides d'agir. « Stop » Cette histoire va trop loin. Tu ne bandes même pas, alors que la jeune femme remue ses courbes délicieuses juste sous ton nez. Tu attrapes son poignet, la repousse, et saute du lit pour mettre le plus de distance entre vous. « Je suis.. » C'est à ce moment que la voix d'Irina parvient jusqu'à vous. Merde. Merde, merde, merde. La panique te comprime le coeur. Tu n'avais pas envie qu'elle te découvre dans une telle situation. Tu t'es juré de la protéger, de la tenir éloigner de toutes ses manigances de pouvoir. Le silence s'installe, et la jeune femme qui te fait face décide d'agir la première. Elle ramasse ses fringues à la hâte, pousse la porte, et s'échappe le rouge aux joues. Et tu sais que lorsque tu auras régler tes soucis, il faudra que tu la retrouve, que tu t'expliques, que tu t'excuses. Parce qu'elle n'est pour rien dans ton incapacité. Quand tu te ressaisis, t'aperçois Irina déjà en train de faire demi tour. Tu n'es qu'en caleçon, torse nu, tu affiches clairement ton déshonneur et le fiasco de cette soirée, mais tu ne t'arrêtes pas à ça, tu t'élances au pas de course pour la rattraper. Tu ne peux pas la laisser partir comme ça. Peut-être que ce serait mieux. Si tu vois le dégout dans son regard, tu comprendras une bonne fois pour toute que ce n'est pas possible, qu'elle n'est pas pour toi. Pourtant tu ne supportes pas l'idée de la décevoir, tu as besoin de te justifier. « Irina... Arrête-toi, s'il te plait » Tu ne veux pas la laisser partir comme ça, pas alors que vous êtes fâchés, qu'elle éprouve des sentiments négatifs envers toi. « He... » Tu attrapes son poignet avec douceur pour la retenir. « Je... Il ne s'est rien passé... » Tu ne sais pas pourquoi tu te justifies. En temps normal, tes relations sexuelle ne devrait pas la concernait. Mais t'as besoin qu'elle le sache. Lorsqu'elle ne se retourne toujours pas, tu décides de la contourner pour te placer face à elle. Et c'est là que tu les repères : ses larmes. « Merde, Irina... Quelqu'un t'a fait du mal ? Qu'est-ce qui s'est passé ? » T'es loin de te douter que c'est à toi qu'elle doit ses larmes. Parce que pour toi s'est impensable qu'elle partage tes sentiments. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Sam 29 Oct - 17:43

Jalousie interdite Maxim & Irina Les bruits dans la chambre, Irina n’est pas dupe. Elle sait très bien ce qui est en train de se passer dans le lit de son aîné, et cela lui détruit le cœur. Bien sûr, elle ne devrait pas éprouver de tels sentiments à son égard, mais c’est plus fort qu’elle. Alors quand elle voit la moroï qui s’éloigne, bien trop peu vêtue pour contrer les pensées de la blonde, cette dernière voit rouge. Son cœur se brise en milliers de morceaux, et finalement, elle n’a plus envie de voir Maxim. Bien au contraire, elle veut être seule. Même si pour cela, elle va devoir rester éveiller toute la nuit, à cause de sa peur de l’orage. Aussi, la jeune princesse tourne rapidement les talons, les larmes débordant de ses paupières. Elle a besoin de s’enfuir. De ne plus souffrir. Ou du moins, de souffrir loin de Maxim qui a trouvé quelqu’un pour passer du bon temps, là où elle n’a jamais pu avoir personne. Mais pour le bien du royaume, elle doit de toute manière, garder sa virginité pour son futur époux. Sauf qu’Irina ne se voit pas être avec quelqu’un d’autre que son frère. La voix du potentiel futur Roi raisonne à ses oreilles, sauf qu’elle ne s’arrête pas. Elle n’est plus qu’à quelques pas seulement de la porte de la chambre. Une fois dans le couloir, il ne pourra plus l’arrêter. Mais la blonde n’avait pas prévu qu’il soit aussi près. Les doigts de son aîné se glisse autour de son poignet, sans lui faire mal bien sûr. Ainsi, il la retient. Bien sûr, la blonde pourrait se libérer d’un mouvement, mais elle ne sait pas si elle en a envie ou non. Maxim lui annonce qu’il ne sait rien passer. Fermant les yeux, bloquant sa respiration pour retenir ses sanglots, elle a tellement envie de le croire. Et pourtant, cette nana est sortie à moitié nue de la chambre. Mais avant que la princesse ne puisse réagir, son frère se trouve devant elle. Elle le voit à travers ses larmes. Secouant doucement mais négativement la tête, la blonde ne peut pas lui avouer la vérité. Aussi, elle détourne son regard et fixe rapidement le sol. « Je … Ce n’est rien. » Elle n’aurait pas dû réagir avec autant d’impulsivité. Mais l’idée même qu’il prenne une autre dans ses bras. Serrant les poings, elle se rend compte qu’il ne la regarde pas, comme elle, elle le voit. Bien au contraire, il ne semble même pas avoir remarqué qu’elle porte une nuisette ! « Je vais te laisser … » La suite lui écorche la gorge et pourtant, elle se force à la prononcer, tout en affichant un léger sourire, bien que faux, sur ses lèvres. « … reprendre où tu en étais avec ton amie. » Les larmes coulent bien plus sur ses joues, mais pourtant, elle continue d’afficher ce faux air joyeux sur son visage. « Bonne soirée Maxim … » Elle se détourne, prête à repartir. Elle le doit. Comblant les derniers pas qui la séparent de la porte de chambre, elle s’arrête pourtant devant cette dernière. Inspirant, les doigts sur la poignée, elle n’ose pas le regarder. Et elle murmure doucement, au point où elle n’est même pas certaine que son frère l’entende. « C’est … c’est toi qui m’a fait du mal … involontairement mais c’est toi … » Appuyant sur la poignée de porte, il est temps pour elle de sortir et de retrouver sa chambre, seule, malgré l’orage qui bat dehors. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Sam 29 Oct - 18:48

Jalousie interdite Maxim & Irina Pourquoi a-t-il fallu que tu laisses ses gens rentrer dans ta tête, te laisser croire que trouver un bon parti serait une bonne idée... Bien sûr que ça n'en sera jamais une. Ton coeur est ailleurs, et en dehors de blesser ton entourage, une telle relation ne pourra rien amener de bon. Tu aurais dû rembarrer cette fille à l'instant où le diner c'est achevé. Ce n'est pas toi, ça. Et comme si ça ne suffisait pas, ta soeur décide de se pointer à ce moment là. Pire chose qu'il pouvait t'arriver. Quand bien même tu sais qu'un nous ne sera jamais envisageable, tu refuses qu'elle est cette image de toi, qu'elle pense que tu ne vaux pas mieux que tous les autres hommes. Tu ne peux que la rattraper. Parce que le mal est déjà fait, mais tu ne peux pas la laisser repartir comme ça, pas alors qu'elle semble si chambouler. A aucun moment tu ne t'imagines que c'est à cause de ce qu'elle vient de voir. Ca te parait aberrant qu'une personne comme elle, aussi douce, aussi belle, puisse avoir de quelconque sentiments à ton égard. « Parle moi... » Tu n'aimes pas l'idée qu'elle te tienne à l'écart de sa propre vie, de ses maux. T'aimerais être là pour elle. Tu te demandes à quel moment vous avez commencé à vous éloigner alors que vous étiez si proche... « Non ! Je... Irina, regarde-moi. C'était une erreur, je te jure que ce n'est pas allé plus loin » Tu te justifies. Encore. Parce que tu ne supportes pas cette étincelle dans son regard que tu n'arrives pas à déchiffrer. Ton coeur frappe si vite dans ta cage thoracique qu'il t'empêche d'entendre le grondement du tonnerre qui t'aurait permis de comprendre sa présence. « сестра ! » Ton grondement couvre la dernière partie de sa phrase, et tu te retrouves dans l'incompréhension. De colère, tu es revenu sur ta langue natale, comme à chaque fois que les émotions sont trop violente. « Cesse de faire l'enfant, et explique moi ce qu'il se passe » Tu ne devrais pas la traiter comme une gosse, elle n'en est plus une. Et ce n'est pas réellement ce que tu souhaites transmettre à travers cette phrase... Tu aimerais juste qu'elle cesse de passer par quatre chemin et qu'elle te dise la vérité pour une fois. « Je t'écoute ! Qu'ai-je fais de mal ? » Tu t'approches, et t'appuie d'une épaule contre la porte pour l'empêcher de s'enfuir. T'es un peu trop proche d'elle, et son parfum t'entoure, t'embaume. Putain, si elle savait, que l'unique personne que tu voudrais voir dans cette chambre, dont tu aimerais chérir le corps, c'est elle. Si elle savait la torture que c'est de ne l'aimer que de manière fraternelle, de garder pour toi tes véritables sentiments, ceux qui sont si laids, si indigne d'elle. Tu rêverais de le crier sur les toits, mais c'est tout bonnement impossible. « Je t'en pris, ne m'en veux pas. Je sais que je peux être un con parfois, mais je n'ai jamais voulu te blesser. » Tu te calmes un peu. Parce que dans le fond, tu ne veux pas la blesser, tu n'as jamais voulu. Tu te redresses, encadre son visage de tes larges mains, et essuies ses dernières larmes de tes pouces. « C'est à cause d'elle ?! Je te jure que je te dis la vérité. Il ne s'est rien passé. J'ai été con. Ils me foutent la pression.. Je suis le chef de famille maintenant que maman n'est plus là, c'est à moi de gérer cette famille, de la faire perdurer..» Tu soupires, parce que tu n'as pas envie de tout ça. Des fois, tu aimerais juste prendre ta soeur par le bras, et l'amener loin, très loin d'ici. Mais la menace extérieur serait encore plus dangereuse que les racontars de la cours. « Je les entends parler, me juger.. Alors j'ai cru que peut-être... Si j'essayais, ça fonctionnerait.. Peut-être que je réussirais à m'attacher, à construire quelque chose. Il le faut... » Mais l'amour ne fonctionne pas comme ça. Aux yeux de tous, t'es juste un handicapé des sentiments, un homme qui ne ressent rien. La vérité est plus cruelle. Tu ressens, fort même, juste envers la mauvaise personne. « Mais c'était débile, une idée vraiment idiote. Quand je m'en suis rendu compte, c'était trop tard, elle était déjà presque à poil. Mais il ne s'est rien passé. Je.. Je ne ressentais rien. Je... fin, tu vois quoi » Gener, tu n'arrives pas à dire clairement à ta soeur que l'envie n'était pas là, que ton corps ne la désirer pas. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Sam 29 Oct - 19:32

Jalousie interdite Maxim & Irina Irina ne peut pas lui avouer la vérité. Lui dire ce qui la blesse énormément dans le comportement de son frère. Alors la blonde décide de le laisser reprendre où il en était avec la moroï. S’il la fait venir dans sa chambre, dans son lit, ce n’est certainement pas pour jouer aux échecs ! Il lui promet une nouvelle fois que ce n’était qu’une erreur et qu’il ne s’est rien passé. Mais en vue de la petite tenue de la moroï, il se serait sûrement passé bien plus si elle n’était pas venue les interrompre. Et cela brise le cœur de la princesse. Se dirigeant vers la porte de la chambre, les doigts sur la poignée, la blonde ne peut s’empêcher de murmurer. Puis elle est prête à partir. Il est temps pour elle de rejoindre sa chambre, seule. Entendre son frère l’appeler dans leur langue natale la surprend. Si bien qu’elle en oublie pendant quelques secondes qu’elle voulait s’enfuir de là. L’entendre lui dire qu’elle se comporte comme une enfant la ramène dans la réalité. Il est vrai que ce n’est clairement pas normal comme comportement mais elle a tous ses sentiments en elle depuis tellement d’années. Mais avant qu’Irina ne puisse s’enfuir, l’épaule de Maxim s’appuie contre la porte. Aussi, elle ne peut plus s’enfuir. L’odeur de son aîné vient chatouiller ses narines, et cela lui met un peu de baume au cœur. Comment pourrait-elle lui dire ce qu’il a fait de mal ? Il ne peut pas le savoir et pour cause, c’est elle qui ne devrait pas avoir de tels sentiments pour lui ! Avant que la blonde ne puisse répondre, Maxim reprend la parole, s’excusant de son comportement. Ses mains viennent encadrer le visage de la princesse et cela la fait doucement frissonner. Il essuie ses larmes du bout des doigts et elle ne peut s’empêcher de sourire doucement face à ce geste qui l’apaise. Alors quand il vient à lui demander si c’est à cause de la moroï, elle ne peut s’empêcher de hocher la tête. Oui c’est de la faute de cette nana ! Maxim reprend et elle comprend qu’il a énormément de pression sur ses épaules. Il annonce qu’il faut qu’il arrive à construire quelque chose. Une famille. Et cela brise une nouvelle fois le cœur d’Irina qui ne pourra jamais accepter que son frère ait une femme. Non même si elle n’en dira rien, elle mourra à petit feu rien qu’à cette idée. Il termine et un léger rire nerveux prend Irina. Oui elle comprend parfaitement. Elle a beau être vierge, elle sait malgré tout comment fonctionne le corps d’un homme. Avançant doucement, elle vient se serrer contre son frère avec force. « Je … Merci d’avoir été honnête avec moi. » Cela la rassure tellement. Encore plus le fait que cette moroï n’est pas réussi à lui donner envie de passer à l’acte. Fermant les yeux, elle inspire doucement pour profiter de son odeur. Le torse musclé de son frère sous sa joue, lui donne envie de tellement plus … « Et tu n’as rien fait de mal … c’est … moi. Juste moi. » Elle murmure doucement, se demandant comment elle pourra avouer la vérité. Elle ne le peut pas tout simplement. L’orage raisonne à nouveau, la faisant sursauter et resserrer son étreinte un peu plus autour du corps de Maxim. « Pardon … » Elle a toujours eu peur de l’orage. Relâchant Maxim, resserrant ses bras autour d’elle car elle commence à avoir froid, elle sourit légèrement. « Je vais te laisser dormir et retourner dans ma chambre … Tu dois être fatigué même si … tu n’as rien fait. » Avec la moroï. Puis elle se rappelle d’un détail. « Tu pourrais appeler les gardes pour qu'ils me raccompagnent ? Aucun n’était devant ma chambre, ni dans les couloirs. » Et ça la terrorise, surtout après ce qui s’est passé avec leur mère. Un nouveau coup de tonnerre fait que son cœur s’accélère dans sa cage thoracique. Baissant les yeux, elle tient à s’excuser avant de partir. « Je n’aurai pas dû réagir ainsi par jalousie, pardonne-moi … » Elle en a trop dit. Ses yeux s’écarquillent de stupeur, alors que ses joues rougissent de honte. Irina en a trop dit, elle aurait mieux fait de se taire. Mais il est trop tard maintenant pour revenir en arrière. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Jeu 3 Nov - 16:54

Jalousie interdite Maxim & Irina Tu ne comprends pas ce qu'il se passe autour de toi. Y'a cette fille qui s'est offerte à toi le premier soir, sans rien dire, cela semblait même lui faire plaisir. Y'a toi, qui n'arrive pas avoir une quelconque réaction de plaisir à son égard. Et puis maintenant, y'a ta soeur. Tu ne sais même pas pourquoi elle est là, ce qu'elle fait dans tes quartiers. A l'heure qu'il est, n'est-elle pas censé être bien au chaud sous sa couette ? Et en plus, elle te casse une crise, comme si c'était tout à fait normal qu'elle cherche à se barrer de cette manière, en colère, sans même t'expliquer ce qui semble l'avoir contrarié. Alors tu la retiens, referme ta main autour de son poignet. Hausse un peu le ton. Tu n'aimes pas faire ça. Tu as beau être l'ainé, tu ne prends jamais les décisions pour elle. Tu l'as toujours considéré comme ton égal, capable de prendre les bonnes décisions pour elle-même. Mais là, tu en as marre, tu aimerais bien comprendre pourquoi elle se comporte de la sorte avec toi, comme si tu n'étais rien de plus qu'un étranger à ses yeux. Voyant qu'elle ne s'explique pas, tu décides de commencer. Tu ne sais pas trop pourquoi tu le fais, tu n'as aucun compte à lui rendre sur tes relations sexuelles, mais tu n'as pas envie qu'elle te voit comme tous ses moroïs de sang royal qui profite de leur statut pour user des femmes à leurs volontés. Il semblerait que le problème venait bien de là, puisqu'elle se détend légèrement après ton explication. Sans rien ajouté de plus, tu ne vois de toute façon pas ce que tu pourrais dire, tu te contentes de la garder contre toi, dans tes bras. C'est plaisant de l'avoir si près de toi, là, juste contre ton coeur. Il n'y a que lorsqu'elle est dans tes bras que tu es soulagé, que tu n'es pas inquiet pour sa sécurité. Quand un nouvel éclaire explose, inondant le salon de sa lumière, tu prends conscience de la réalité. Et sans doute de la raison de sa présence. « Merde. Je n'avais pas prêter attention à l'orage. Je suis désolé » Tu la serres un peu plus fort contre toi. Tu connais sa hantise pour les orages, tu aurais dû réagir plus tôt. « Reste avec moi ce soir.. Ca ne me gêne pas. Je préfère te savoir ici plutôt que terrorisée sous ta couette. En plus ce ne... QUOI ? Les gardiens n'étaient pas là ? » Tu l'attrapes par les épaules pour l'éloigner un peu de toi, histoire de voir son visage. Ce n'est pas normal, vraiment pas normal. Normalement les gardes ont interdiction de quitter leurs postes avant que les suivants aient pris leurs places. Quand bien même nous sommes censés être en sécurité au sein même du palais, la sécurité a été renforcé au vu des derniers événements. « Ne bouge pas. Tu restes avec moi ce soir. Au moins jusqu'à ce qu'on est compris ce qu'il se passe. GARDE » Tu hurles ce dernier mot, sachant que le dhampir l'aura forcément entendu et arrivera dans la minute. La seconde suivante, il a passé la porte, à l'affut. « Pouvez-vous contacter les gardes de Mlle Moskovski je vous pris ? Il semble que nous rencontrons un problème, ils n'étaient pas à leurs postes lorsqu'elle en est sorti pour venir me rejoindre. Pouvez-vous vous renseigner et régler la situation, je vous prie ? » Tu t'efforces de rester calme, qu'il s'agit juste d'un défaut de sécurité, que ce n'est pas encore une attaque ou une autre raison. « Elle va rester avec moi ce soir, assurez-vous d'être toujours deux au minimum devant cette porte. Au moindre soucis, je reste disponible, n'hésitez pas à revenir me voir. » Tu n'as pas vraiment de lien particulier avec tes gardes, alors tu en es rester au vouvoiement, car à tes yeux il n'y a rien de plus louable que leur métier. Tu le laisses partir, et te retourne vers ta soeur. Tu l'attrapes par l'épaule pour l'entraîner jusque dans ta chambre quand un nouveau coup de tonnerre retenti, et que les mots sont débités à toute vitesse. Comme si cela venait de lui échapper, comme si elle n'était pas censé le dire. Tu secoues la tête, tente de te ressaisir, ne pas te laisser perturber par ses mots qui n'ont pas sans doute la même signification que les tiens. « Mh, et bien tu as raison, tu n'aurais jamais dû réagir de cette manière » Tu soulèves son menton de ton doigt, pour croiser son regard. « C'est débile. Tu devrais pourtant savoir qu'aucune femme ne t'arrive à la cheville. » Tu caresses sa joue du bout des doigts, espérant que n'importe quel frère agirait de la même manière avec sa soeur, que cela ne semble pas trop étrange. « Tu es ma petite soeur. Personne ne sera jamais plus important que toi à mes yeux. » Tes lèvres viennent s'égarer sur sa joue, dans un tendre baiser, à la commissure de lèvres à elle, un peu trop proche - beaucoup trop proche - de sa bouche. Etre si proche d'elle au quotidien devient une véritable torture. Sans compter que la jeune fille que tu as vu grandir est devenu une femme aux formes avantageuses. Ne pas penser à ça, ne surtout pas penser à ça. Tu pris pour que l'effet qu'elle te fait ne se ressente pas, sans compter que tu n'as rien de plus qu'un caleçon pour te couvrir. « On devrait aller se coucher, tu vas finir par mourir de froid, tu n'as rien sur le dos. » Tu l'entraines sous les couvertures, dans ton lit. Ce même lit où une toute autre femme se déhancher quelques minutes plus tôt. Et à voir ta soeur ici, tu ne peux t'empêcher de penser qu'elle est bien plus à sa place. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Ven 4 Nov - 8:23

Jalousie interdite Maxim & Irina L’orage l’a toujours terrifié. Mais en réalité, l’idée même que son frère trouve un jour une femme, l’effraie encore plus. Serrant le corps de Maxim dans ses bras, Irina est rassurée de savoir qu’il n’a pas réussi à passer à l’acte avec la moroï. Son aîné s’excuse, n’ayant pas remarqué avant l’orage qui bat dehors. Mais ce n’est rien, il était occupé … Il continue de la serrer contre lui et cela lui fait énormément de bien. Malheureusement, être contre lui ne l’aide pas à mettre de côté les sentiments qu’elle ne devrait pas avoir à son égard. Aussi, elle se recule doucement pour le laisser tranquille, avant de l’informer que les gardiens n’étaient pas à leur poste. Maxim lui propose donc de rester avec lui cette nuit, et même si elle tente de garder un visage neutre, elle est heureuse. Mais son aîné n’est pas content de cette nouvelle. Il appelle immédiatement un des gardiens qui se trouve devant sa chambre. Il explique rapidement la situation au dhampir. Ce dernier semble surpris d’apprendre que ses collègues n’étaient pas à leur poste. Hochant la tête, Irina ne peut s’empêcher de compléter un détail. « Même dans le couloir menant aux sources, il n’y avait aucun gardien. » Elle frissonne à l’idée même qu’il puisse y avoir un souci. Le décès de leur mère date de quelques semaines, aussi, la peur est toujours présente dans l’enceinte du château. Maxim reprend la parole, annonçant qu’il reste disponible s’il y a un problème. Chose qu’elle n’espère pas, ne voulant pas que son frère prenne le moindre risque. Maxim revient vers elle, l’entraînant vers sa chambre. Un nouveau coup de tonnerre, et un élan d’impulsivité, elle ne peut s’empêcher de s’excuser. Bien sûr, elle en a trop dit. Les joues rouges, la blonde détourne le regard. Il glisse un doigt sous son menton, la forçant à relever le regard vers lui. Ses mots raisonnent dans son cœur, faisant battre ce dernier bien plus vite. Mais il ne le dit pas dans le sens qu’elle l’entend, c’est une certitude … « Si seulement c’était vrai … » Mais un jour, il trouvera bien une femme et cette phrase n’aura plus d’importance. Ses doigts sur sa joue, elle blottit cette dernière contre sa paume. Mais bien sûr, il lui rappelle sa condition. Petite sœur. Douleur dans l’organe vital, alors qu’elle ne sait pas comment réagir. La blonde se force à sourire. « Comme tu es le plus important pour moi. » Même si ce n’est pas dans le sens qu’il l’entend. Il vient à poser ses lèvres sur sa joue, à la lisière de ses lèvres. Irina est tentée de tourner légèrement la tête, juste pour sentir ses lèvres sur les siennes. Mais ça ne serait pas un comportement normal, aussi, elle ne peut pas le faire. Pourtant quand il se recule pour l’entraîner vers le lit, Irina semble apercevoir une bosse sur l’avant de son caleçon. Elle détourne le regard, les joues de nouveau rouges. Se glissant sous la couverture, elle ne peut s’empêcher de regarder son frère, détaillant son torse. « Je … » Heureusement, l’orage l’interrompt. S’allongeant, elle se force à remonter la couette sur ses bras. Observant le plafond, pour ne pas détailler son aîné, elle se demande comment elle va faire pour fermer l’œil. Mais lorsqu’un nouveau coup de tonnerre raisonne, bien plus proche que les précédents, Irina vient se blottir contre lui, son corps tremblant de peur. Mais son odeur l’enivre immédiatement. « Je … J’aimerai tellement que tout ce que tu as dit tout à l’heure soit vrai … Et qu’on ne soit pas nous. Cela serait tellement plus simple … » Elle pourrait l’aimer librement. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Sam 21 Jan - 16:32

Jalousie interdite Maxim & Irina Tu ne comprends pas ce qu'il se trame, mais une chose est certaine, tout ceci n'est pas normal. De longues réunions avaient eu lieu après le drame, et vous étiez tous tomber d'accord sur une chose : il était primordiale de renforcer la protection de votre famille. Irina n'aurait jamais dû pouvoir quitter sa chambre sans protection. Tu craignais qu'il se passe quelque chose de grave, et que tu ne sois pas en mesure de la protéger. Mais déjà, tu préférais la savoir avec toi, ici, plutôt que seule à la merci du danger. C'est pas que tu ne faisais pas confiance au garde, mais avec toi, tu pourrais au moins dire que tu as tout mis en œuvre pour la protéger. Tu ne comprends pas non plus les agissements de ta soeur. Certes, elle a toujours été un peu bizarre lorsque l'orage approché, mais là, son comportement n'a rien de logique. Elle est étrange, sans que tu n'arrives à comprendre exactement ce qui cloche. Mais tu es certain qu'en temps normal, elle n'est pas ainsi. Tu la pousses vers ta chambre, referme la porte derrière toi. Maigre barrière contre une attaque, mais au moins, c'était quand même une barrière de plus entre vous et un potentiel ennemi. Tu la pousses même jusqu'à ton lit. De toute façon, tant que les gardes ne sont pas revenu te faire un rapport, tu ne peux pas faire grand chose, et quitter cette chambre serait vous mettre tous les deux en danger, et ça, tu ne l'accepteras jamais. Pourtant, tu n'as jamais été un grand passif. Tu préfères être au coeur de l'action, gérer les problèmes avec les autres, participer. Etre maitre de ton destin. C'est ce que tu aurais fais si ta soeur n'avait pas été là. Mais elle rentre dans l'équation. Tu t'allonges a ses côtés, l'attire contre toi pour essayer de calmer l'emprise que l'orage à sur elle. Tu sens son souffle affolé sur ta peau, son coeur qui pulse contre tes côtes. Ses tremblements. Et tu détestes la savoir ainsi, fragile, terrorisée. « Certaines choses seraient plus simple, c'est vrai » Malheureusement, ça ne réglerait pas tout. Bien que vous seriez moins exposés, elle resterait toujours ta soeur, et les sentiments que tu éprouves envers elle serait toujours mal. Bien sûr, tu te doutes que c'est sans doute pas à cela qu'elle fait référence. Peut-être aimerait-elle juste être un peu plus tranquille, un peu moins observé. « Tu sais, tu pourrais partir... Je veux dire, si tu as besoin de temps, de disparaître un peu, tu pourrais t'éloigner de toutes cette agitation. Des gardiens pourraient venir avec toi. » Tu grimaces. Tu n'aimes pas trop cette idée, savoir qu'elle pourrait s'éloigner de toi. Mais la seule chose que tu veux, c'est son bien, alors si c'est ce qu'il faut. « Ferme les yeux. Non, ne discutes pas. Fais ce que je te dis » Tu attends qu'elle t'obéisse, resserrant ton emprise sur sa frêle silhouette pour la rassurer. « Ne pense plus à rien. Tu n'es plus Irina, je ne suis plus Maxim. Ou voudrais-tu être ? Si tu pouvais aller n'importe où dans ce monde ? » Tu veux juste lui faire oublier votre environnement cinq minutes, lui enlever la peur qui lui colle à la peau. « Dis-moi, ton plus grand rêve, ton plus grand souhait ? Si nous n'étions pas nous, que voudrais-tu, qui serions-nous ? » Tu observes son visage, chacun de ses traits. Cette peau si parfaite, son nez fin, ses lèvres si tentatrices. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Lun 23 Jan - 16:05

Jalousie interdite Maxim & Irina Irina ne devrait pas accepter de rester avec lui dans sa chambre. Et pourtant, quand elle repense à cette femme dans sa chambre, elle a envie d’hurler de colère. Pourtant, la blonde n’a nullement le droit d’avoir de tels sentiments à l’égard de Maxim. Surtout qu’il est le futur Roi, donc il devra forcément trouver une femme un jour ou l’autre. Elle aussi d’ailleurs, devra sûrement se marier tôt ou tard. Mais malgré les beaux jeunes hommes qui se présentent à elle, la princesse est incapable de tomber amoureuse de l’un d’entre eux. Pire que ça même, ces rencontres ne font que renforcer les sentiments qu’elle éprouve à son égard. Suivant donc Maxim jusqu’à sa chambre, Irina se glisse dans son lit. Remontant la couverture sur ses bras, ayant froid et son corps tremblant toujours à cause de l’orage qui bat dehors, elle finit par venir se blottir contre son frère. Bien sûr, cela pourrait être très mal vu, mais à l’instant présent, Irina s’en moque complètement. L’odeur du jeune-homme vient enivrer ses narines et elle doit se faire violence pour ne pas blottir son visage encore plus contre son cou. Parlant plus vite qu’elle ne le devrait, elle avoue son vœu le plus cher. Irina aimerait tellement qu’ils ne soient pas eux, afin qu’elle puisse l’aimer librement. Mais malheureusement, ce n’est qu’un rêve. Maxim semble d’accord avec elle. Pour toute réponse, Irina soupire lourdement, ne disant rien de plus. Les rêves sont pour les enfants, ce qu’ils ne sont plus depuis bien longtemps. Son frère reprend la parole. Levant les yeux vers lui, Irina secoue doucement la tête. « Non je ne veux pas partir. » Déjà parce qu’elle ne supporterait pas d’être loin de lui. En prime, elle aurait trop peur de revenir et d’apprendre que son frère est fiancé. C’est peut-être des choses bêtes, mais à ses yeux, ça a une grande importance. Maxim reprend et ne lui laisse pas la possibilité de négocier. Inspirant doucement, fermant les paupières, elle tente de faire abstraction au corps de son frère, à son souffle. Surtout qu’elle a connaissance qu’elle ne porte qu’une petite nuisette. Elle suit ses paroles, se mettant à imaginer. Si elle n’était plus Irina, elle ne serait déjà pas une princesse. « On serait sur une île paradisiaque, où l’eau est bleue transparente. Un endroit vraiment magnifique. » Irina voit parfaitement le lieu. L’eau turquoise. Le sable fin et chaud. Les palmiers. Les cocktals. Maxim en bermuda toute la journée. Oui ça serait vraiment parfait comme endroit. La voix de son frère lui parvient, lointaine, et elle se met à sourire bêtement. « Je serais heureuse dans cette endroit. Pleinement. On aurait une belle vie, ne manquant de rien. On pourrait se baigner entre la piscine et la mer. Et puis, tu jouerais au volleyball. Et … » La scène danse devant ses yeux. Ça semble tellement réel qu’elle en oublie la réalité des choses. « Tu gagnerais la partie avec ton équipe, comme toujours … Et tu arriverais vers moi, qui serais sur un transat en train de bronzer, pour m’embrasser et … » Irina ouvre les yeux et se recule d’un mouvement paniqué, tombant du lit. Elle n’a pas pu dire ça à voix haute, ce n’est pas possible ! Regardant son frère, terrorisée, la moroï se relève rapidement. Elle ne peut pas rester là. Plaquant la main sur ses lèvres, comme si elle ne voulait plus parler, elle murmure trop vite. « Pardon je n’aurais pas dû … » Et elle court vers la porte de chambre, ne pouvant pas rester là. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Mar 24 Jan - 12:09

Jalousie interdite Maxim & Irina Alors qu’elle clos les paupières à ta demande, tu te surprends à faire de même. Parce que là, avec Irina prêt de toi, contre toi, tu te sens bien. Tu pourrais prendre goût à ce genre de petite chose, de petit plaisir. Alors, toi aussi, tu fermes les paupières, et tu te laisses guider par sa voix, comme pour plonger dans le même rêve qu’elle, la rejoindre. Et tu t'imagines très bien dans ses descriptions. Ironiquement, le soleil te manque. Alors que tu n’as jamais pu réellement goûter à sa chaleur sur ta peau, ne pouvant en supporter qu’une faible exposition. Mais c’est toujours une sensation qui t’a manqué. Pouvoir profiter du soleil, son souffle chaud au détour d’une promenade. Alors, ce serait le rêve, de pouvoir vivre pour le reste de ta vie au soleil. Tu vois petit à petit son tableau se peindre sous tes paupières closes. Et s’il te fait rêver, quelque part, ta gorge se noue. Parce que tu aimerais pouvoir lui offrir ça. Alors certes, tu ne pourras jamais lui offrir le soleil. Mais rien n’a jamais empêcher les moroïs d’aller vivre sur une île comme celle de ces rêves. Vous seriez bien, là-bas. Vraiment bien. Mais tu ne peux pas. Parce que le devoir te retient ici. Et même si tu le lui as proposé, ça te déchirerait le cœur de devoir vivre loin d’elle. De ne pas savoir comment elle va, à chaque instant. Mais la seule chose qui t’importe réellement, c’est son bonheur. Alors si elle était heureuse loin, tu le lui offrirais sans contester. Le sport. Ca te fait doucement sourire de te plonger dans son rêve éveillée. Tu te rends compte que comme toi, ce qui l’attire est ce que vous ne pouvez pas goûter par votre condition de moroïs. Si le soleil vous tuerait à la longue, le sport lui vous est fortement proscrit, considéré comme trop brutal pour votre corps. Donc adieu le volet. Mais cette idée te plaît. Te plaît carrément. Tu as toujours été d’une nature curieuse, à vouloir découvrir ce qui t’étais inaccessible. Découvrir le volet te plairait carrément. Tout comme faire parti d’une équipe. Tu soupires face à ce doux rêve qui te paraît si invraisemblable. Tu l’imagines même lorsque l’esprit de ta sœur s’évade plus loin, vers une intimité plus grande, un interdit. D’ailleurs, tu en rêves tellement toi-même, que tu ne saisis pas de suite les mots qui viennent de s’échapper de sa bouche. Tu ne saisis pas l’horreur de ce qu’elle vient de te dire. Parce qu’à tes yeux, ça n’en est pas une. C’est tout ce que tu désires mais que tu ne pourras avoir. Et perdu dans ce rêve idyllique, tu mets un moment à comprendre que ce n’est pas seulement ton propre rêve qui a dériver, mais bien le sien. Que ce sont bien ses paroles à elle. Tu ne le comprends que lorsqu’elle s’extirpe de force de tes bras et qu’un vide soudain se fait ressentir. Tu ouvres alors les yeux, pour la chercher. Mais c’est quand tu vois la panique sur son visage que tu réalises. Que tu réalises vraiment ce qu’elle vient de dire. Parce que jusque là, ce n’était resté qu’un doux rêve pour toi. Enfin, pas si doux. Tu n’aurais jamais du ressentir ce genre de chose pour elle. C’est interdit. Proscrit. Mal. Mais voilà, c’est quand même là, au fond de ton cœur. Mais tu n’avais encore jamais compris, jamais réalisé que ce sentiment pouvait être partager. C’était tellement invraisemblable. Et ça te perturbe. D’une force qui te clou au sol. Et tu ne réagis pas de suite. T’es là, comme un imbécile, à ne pas savoir quoi faire. Une minute tu souris, puis l’autre tu te rends compte que ça ne résout pas vos soucis, votre lien de sang. Alors la claque est encore plus immense, plus violente. Puis, tu te rappelles le vide soudain contre toi. Et seulement alors tu réagis. Tu te rends compte d’Irina en train de prendre la fuite. Et ton cœur tombe, dégringole au trente sixième dessous. Parce que tu ne supportes pas de voir ta sœur ainsi. Non, c’est faux. Ce serait vraiment si tu étais un frère normal. Mais la vérité, c’est que ce qui te brise, c’est que tu l’aimes. Que tu l’aimes et qu’elle panique à l’idée qu’elle aussi t’aime, mais que ça ne devrait pas être possible, qu’elle panique parce qu’elle t’aime et pense que ce n’est pas réciproque. « Irina, attends » Mais elle ne t’écoute pas. Le temps qu’il t’a fallu pour réagir lui a permis de prendre de l’avance sur toi, alors elle est déjà dans le salon lorsque tu la rattrapes. « Irina, s’il te plaît » Mais elle te fuit toujours. Tu es paniqué à l’idée qu’elle s’enfuit sans que tu puisses t’expliquer avec elle. Tu es encore plus paniquer à l’idée qu’elle court un quelconque danger à l’extérieur, sans garde. Alors, tu ne réfléchis plus correctement. Tu agis à l’instinct. Et ton instinct, il te pousse vers tes pouvoirs, ce boule au creux de toi. Alors, tu fais appel au feu. Tu crées un immense cercle qui vous englobe tous les deux. Et qui l’empêche de te fuir plus longtemps. Une boule de feu qui vous protège du monde extérieur. Tu géreras ta connerie plus tard. Tu t’inquiètes de tes meubles et moquettes en lambeau plus tard aussi. Là, la seule chose qui t’importe, c’est elle. « Arrête de me fuir. Je t’en pris, Irina, tu n’as aucune raison de me fuir. » Il faut que tu parviennes à la convaincre. Parce que ce genre d’exploit te prend une énergie monstrueuse, et que tu ne pourras pas la maintenir bien longtemps. Pas sans finir par perdre connaissance. Tu t’approche d’elle, rétréci ton cercle de feu, l’obligeant à se rapprocher de toi, à diminuer cette distance insupportable entre vous. « Ne me fuis plus jamais. » Tu ne supportes plus cette simple idée. Enfin, tu es assez près d’elle. Tu tends le bras, et caresse sa joue avec légèreté. Ne comprend-elle pas tout l’amour qui gronde en toi ? Cette dévotion totale que tu as envers elle. Putain. Tu ne sais même plus quoi faire. Ton instinct te souffle de l’embrasser. Et ta conscience te hurle que même si c’est partager, c’est mal. Tu t’approches encore, jusqu’à venir coller ton front contre le sien, pour que tes prochaines paroles ne soient qu’un murmure. « Si ça ne tenait qu’à moi, je t’embrasserai là, maintenant. Putain, si tu n’étais pas ma sœur je t’aurais embrassé depuis longtemps déjà. Je t’aime tellement que ça me détruit. » Mais il ne faut pas. Non, il ne faut pas céder à la tentation. C’est le pire des péchés. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Lun 13 Fév - 16:31

Jalousie interdite Maxim & Irina Bien sûr, tout ce qu’elle avoue n’est qu’un rêve. Un songe dans lequel Irina se plonge sans difficulté, alors que le bonheur serait de pouvoir aimer librement son aîné. Aussi, perdue dans sa propre envie, Irina ne fait pas réellement attention aux mots qui s’échappent de ses lèvres. Elle ne pense qu’à ce qui se dessine derrière ses paupières closes. Mais quand elle prend conscience de ce qu’elle vient d’avouer, parlant ainsi des sentiments qu’elle éprouve à son égard, elle ne peut rester de marbre. Ouvrant les yeux bien trop rapidement, elle se recule comme si elle s’était brûlée à son contact. Tombant ainsi du lit, la moroï regarde son frère avec des yeux écarquillés, ne sachant plus où se mettre. Elle ne peut pas rester dans sa chambre, alors qu’elle vient d’avouer qu’elle rêverait qu’il l’embrasse ! Terrorisée par cet aveu secret, la main sur les lèvres comme pour s’empêcher de parler une nouvelle fois, la blonde se redresse. Elle s’excuse, mais à ses yeux, ce n’est certainement pas suffisant. Voyant qu’il ne réagit pas, la jeune-femme craint d’avoir perdu ce lien si unique avec son frère. Courant jusqu’à la porte de chambre, Irina ne peut rester enfermée ici. Non, elle doit retourner dans ses appartements et y rester, morte de honte, jusqu’à la fin de ses jours. Maxim prend la parole, mais la blonde ne l’écoute pas. Non, elle ne veut pas l’entendre la juger sur ses sentiments interdits. Arrivant dans le salon, il faut qu’elle sorte. Bien sûr elle entend son frère qui est sur ses talons, mais elle ne se retourne pas. Si elle venait à plonger dans ses yeux, elle ne pourrait résister. Mais avant que la jeune-femme ne puisse faire un pas, un cercle de feu manque de lui lécher les chevilles. Et elle sait parfaitement qui agit ainsi. Alors certes, la moroï pourrait contrer son frère en usant de sa propre magie, mais elle ne pourrait pas fuir pour autant. La voix de Maxim raisonne et dans un souffle, Irina ne peut que lui répondre. « J’ai toutes les raisons du monde de fuir. » Rien que le fait qu’elle lui ait avoué ses sentiments et qu’il soit maintenant au courant. Le cercle de feu se resserre, forçant la moroï à se rapprocher de son frère. Les larmes aux yeux, relevant la tête vers son aîné après s’être retournée, elle murmure doucement. « Pourquoi ? » Pourquoi ne devrait-elle pas le fuir ? Pourquoi l’empêche-t-il de partir ? Tellement de questions dans une seule interrogation. Détournant le regard, elle ne peut fixer son frère plus longtemps. Elle a tellement honte ! La main du moroï vient se poser sur sa joue, figeant Irina. Un geste qui lui donne tellement d’espoir et en même temps, si peu. Maxim continue de s’approcher, avant de poser son front contre celui de la blonde. Il est plus grand qu’elle et pourtant, cette position semble tellement naturelle. Et là, le cœur d’Irina se fissure en même temps de battre la chamade. Sentiments contradictoires alors qu’elle comprend que tout ce qu’elle ressent est réciproque. Les larmes dévalent ses joues, alors qu’elle souffle délicatement. « Je t’aime tellement que ça me détruit de te savoir dans les bras d’une autre … » Une référence à la scène à laquelle elle a assisté en arrivant dans la chambre. Relevant sa main tremblante, elle vient caresser du bout de son index, les lèvres de Maxim. Aussi léger qu’une plume ce contact interdit. Puis se reculant, consciente qu’il ne franchira pas l’interdit, Irina fait appel à sa magie. Effaçant ainsi le cercle de feu de son frère, par son élément, l’eau. « Je pense qu’il vaut mieux que je retourne dans ma chambre … » Même si l’orage gronde, et qu’elle ne pourra pas fermer l’œil de la nuit. Mais rester ici, sachant maintenant que tout ce qu’elle ressent est réciproque, semble bien trop dur pour son cœur. La main sur la poignée de porte, le visage toujours baigné de larmes, la moroï reprend la parole. « *J’oublierai tout ce qu’on vient de se dire et …. Je serais ta sœur aux yeux de tous, ne t’en fais pas. Juste … ta sœur.* » Sa voix se brise sur ce dernier mot. Et pourtant, il s’agit là de la réalité des choses, alors que leur amour ne doit pas se savoir. Que tôt ou tard, il trouvera une épouse digne de lui et qu’elle ne sera plus qu’une ombre au tableau. (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Ven 24 Fév - 22:04

Jalousie interdite Maxim & Irina Son cœur s’affole dans sa cage thoracique au simple rappel des mots de sa sœur. Bordel. Elle l’aime. ELLE L’AIME. Non. C’est impossible. Il est impensable qu’elle partage ce genre de sentiments à son encontre. Il est tordu de ressentir ça, sa sœur c’est impossible. Elle est si douce, si pure. Pourtant, à la voir fuir, il ne peut que constater la vérité. Elle l’aime. Lui. Elle l’aime lui. Bordel de merde. Les voilà condamner à s’aimer alors qu'ils ne pourront jamais le clamer. Les voilà condamner à s’aimer de loin, sans jamais s’avoir. Existe-t-il pire torture ? Le temps qu’il se fasse toutes ses réflexions, elle est déjà loin, en train de fuir. Et malgré ses efforts, il est incapable de la rattraper. Alors il triche. Parce qu’il ne reste plus que ça à faire. Il l’entoure de son pouvoir, lui bloque le passage. Parce qu’elle ne peut pas fuir comme ça. Il faut qu’ils parlent, qu’il lui dise quelque chose. Mais quoi ? Quoi hein ? Alors inconscient, il lui balance ses propres sentiments. Sans se rendre compte que c’est peut-être pire que bien. Au moins, quand ils se pensaient chacun seul dans leurs sentiments, la brûlure de la jalousie était certes bien présente, mais sous contrôle. Maintenant, ce ne sera jamais plus pareil. Ce ne sera plus de la jalousie, mais de l’espoir, de la tentation. Cette tentation infâme de vouloir toujours plus. Elle. De la vouloir elle. De savoir que c’est réciproque. Alors après tout, pourquoi ne pas succomber ? Pourquoi ne pas prendre ses lèvres ? Son corps ? L’interdit est là, le retenant, mais jusqu’à quand ? Combien de temps ? Et la torture n’est que pire, là, si proche d’elle, son front contre le sien, ses lèvres à quelques centimètres à peine, son souffle qui le fait frissonner. Mais il se l’interdit. Il ne la salira pas en dépassant cette barrière infranchissable. « Je suis désolé. Tellement désolé. Pour tout. » Il inspire sin odeur, alors qu’il se fait la promesse qu’importe la pression, il ne recommencera plus. Il supportera, les non dits, les jugements, il supportera tout, sauf sa douleur. Lorsqu’elle s’éloigne de lui, cette fois-ci, il ne la retient pas. Le tapis est foutu, brûlé, trempé, il faudra le changer. Il ne sait pas pourquoi il se concentre sur l’état du tapis. Sans doute parce que ca l’empêche de courir aptes Irina, de céder à ses pulsions, bien que ça ne l’empêche pas d’entendre les mots qui lui brise le cœur. Il rêve de lui crier le contraire. De crier au monde entier qu’elle ne sera jamais sa sœur, qu’il l’aime. Mais c’est impossible. Alors, malgré la meurtrissure de son cœur, il ferme les paupières, et la laisse partir, en échos avec la porte qui se referme, son cœur qui se brise. Et puis, d’un coup, la mémoire lui revient. La raison de la présence de sa sœur ici, dans son lit. Tout ce qui explique qu’ils en soient arrivés jusque là. « Merde. » Il s’élance vers la porte sans plus de précaution. Ses gardes tentent bien de l’empêcher d’aller plus loin, mais pris par surprise, Maxim n’a pas trop de mal à passer au milieu de leur garde. L’adrénaline décuple son endurance et il est déjà au coin d’un nouveau couloir lorsque l’un de ses gardiens le rattrape et le saisi par les épaules pour l’empêcher d’aller plus loin. « Non. Laissez-moi. IRINA. IRIIIIIINAAAAA. » Il se débat, mais rien à faire, il n’a pas la force des dhampirs. « Faites quelque chose. » Il gronde après les gardiens. Irina ne peut pas avoir pris tant d’avance. Alors il lui est forcément arrivé quelque chose. Et après la perte de la reine, de terribles idées se répandent. Dévastatrices. « Ne restez pas là, bordel. Il est arrivé quelque chose à la Princesse. Bougez-vous. » Il est un peu plus brusque qu’à l’accoutumé mais il panique. « Prévenez tous les gardiens, que personne ne sortent du château, sous aucun prétexte. » (c) Dandelion

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Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina] Mer 8 Mar - 16:09

Jalousie interdite Maxim & Irina La vérité est avouée. Clairement, Irina sait qu’elle aurait mieux fait de ne jamais rien dire. Qu’elle joue avec un interdit bien plus fort qu’elle. Mais depuis toujours, la blonde ne supporte pas de voir son frère trop proche d’une autre femme. Une pointe de jalousie qui transperce son cœur et dont elle n’arrive pas à se défaire. Elle a pourtant essayé de se focaliser elle aussi sur des hommes mais en vain. Maxim a quelque chose que les autres n’ont pas, et qu’ils n’auront jamais. Caressant du bout de son index les lèvres de son aîné, la moroï sait dans le fond qu’il ne franchira pas cette limite entre eux. Se reculant de quelques pas, elle use de son élément pour éteindre l’incendie autour d’eux. Complémentarité parfaite de son frère, mais qui creuse en ce moment, le fossé qui existe entre eux. Malgré l’orage qui gronde à l’extérieur, Irina ne peut rester dans la chambre de Maxim. C’est bien trop douloureux … Mais avant de franchir le seuil, les larmes débordant toujours de ses yeux, elle veut le rassurer. Elle ne sera que sa sœur aux yeux des autres, il n’a pas de crainte à avoir. Personne ne saura qu’elle a de tels sentiments interdits pour lui. Ouvrant la porte, elle la referme derrière elle sans un bruit. Un des gardiens la regarde étrangement, mais elle ne s’en préoccupe pas. Qu’il pense ce qu’il veut, la princesse s’en moque ! Tournant les talons, elle reprend la direction qui mène jusqu’à sa chambre. Elle frissonne car elle ne se sent pas à l’aise dans les couloirs du château, alors que les dhampirs ne sont pas à leur place. Les larmes roulant toujours sur ses joues, elle se met à courir. Elle n’est pas sportive, mais pourtant, elle a besoin de s’éloigner rapidement de la chambre de son frère. Mais soudain, elle trébuche et s’étale sur le sol. Tournant la tête, son cri d’effroi reste bloqué dans sa gorge, alors qu’elle vient de tomber sur le corps sans vie d’une source. Le sang imbibe le tapis, tâchant ses mains et ses pieds nus. Elle voudrait hurler, mais elle en est incapable. Reculant comme elle le peut, les jambes tremblantes, elle sent soudain une main qui se serre contre son cou, et des crocs qui viennent chatouiller sa jugulaire. Un strigoï. Dans le château. Comment cela est possible ? « Tu vas te taire Princesse, ou je te réserve le même sort que cette vulgaire humaine, compris ? » Tremblante, Irina hoche la tête. Elle avait bien raison en rejoignant la chambre de Maxim, quelque chose n’allait pas. Les strigoïs ont infiltré le château ! Avant qu’elle ne puisse réagir, elle sent son corps qui est entraîné. Elle ferme les yeux, alors que de nombreux corps sont entassés dans les couloirs. Les dhampirs ont dû être surpris. Arrivant dans la salle des sources, la blonde n’a pas le temps de réagir. On la colle avec force contre une table, la sanglant sur cette dernière pour l’empêcher de fuir. Le strigoï vient caresser son visage, et cela la répugne au plus haut point. « Jolie nuisette Princesse. Même si je préfère les corps nus personnellement. » Elle pourrait vomir tellement elle est malade d’entendre de telles paroles. Se débattant, Irina tente de détacher les liens. Mais ils sont bien trop serrés pour qu’elle puisse réagir. Et soudain, elle sent plusieurs crocs qui percent sa peau. Trois strigoïs, dont celui qui l’a enlevé, sont en train de se nourrir sur elle. La blonde hurle, avant que les endorphines ne fassent effet. Elle plane complètement. Mais pas encore assez, si bien qu’elle sent les strigoïs qui quittent la pièce car un lot de gardiens a été repéré. Sûrement du renfort. Sentant une main contre son poignet, elle hurle. Mais ce n’est qu’une humaine, une source, en train de se vider de son sang, qui l’aide à se détacher. Irina voudrait la remercier, mais elle a déjà trépassé. Se redressant, obligée de se tenir au mur, Irina sort de la salle des sources. Elle ne sait comment, ni par quel miracle, mais elle arrive à quelques pas de la chambre de Maxim. Regardant les gardiens qui s’y trouvent, elle souffle doucement. « Ne laissez pas mon frère sortir, les strigoïs nous attaquent … » Et sans atteindre, elle s’effondre dans le couloir, ayant perdu trop de sang. (c) Dandelion

Sujet: Re: Jalousie interdite [Maxim/Irina]