Iliana Dorms
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| | | |  Sujet: Un repas qui commence mal [Storm/Iliana] Lun 26 Sep - 14:39 | |
| Un repas qui commence mal Storm & Iliana  Le paysage défile devant son regard. La tête appuyée contre la voiture, elle se demande si tout va bien se passer. Elle aimerait croire qu’elle n’est là que pour infiltrer l’école, mais en réalité, elle a vraiment besoin d’apprendre à se maîtriser. Sebastian a levé le sort qui maintenait ses pouvoirs endormis il y a à peine quelques semaines. Son cœur s’accélère doucement au souvenir du sorcier, alors que ce dernier lui manque terriblement. C’est grâce à lui qu’Iliana a pu découvrir la vérité sur son passé, sur qui elle était réellement. Elle qui s’est toujours cru humaine, que la magie n’existait que dans les livres ou les films, il n’en était rien. Non elle est une fée, une fée du feu plus précisément et elle possède un grand pouvoir. Mais également une sœur. Bloom. Mais cette dernière ignore son existence, Sebastian n’ayant pas eu le temps de lui révéler. Une main se pose sur son épaule, la faisant sursauter. Tournant le regard, elle est surprise d’entendre que Kyros lui parle depuis plusieurs minutes, et qu’elle ne l’avait pas entendu. Hochant doucement la tête, elle lui sourit pour le rassurer. Il a toujours dirigé les rênes, Sebastian n’était qu’un pion en réalité. Mais ça, personne ne le sait, ce qui fait de Kyros un homme redoutable. « Je ne te décevrais pas, ne t’en fais pas. Je sais où est ma véritable famille. » Bien évidemment, elle parle de lui et des sorciers. Pas de Bloom qui n’a jamais pris le temps de se souvenir qu’elle avait une sœur.
Sortant du véhicule, attrapant sa valise et sac de sport, elle leur lance un dernier regard. Puis elle traine ses vêtements derrière elle, comme si on l’avait déposé à quelques mètres de l’école, dans la forêt. De toute manière, son dossier annonce qu’elle est orpheline et que ce sont de lointains parents qui ont sa garde. Et Kyros change de forme s’il y a besoin d’une rencontre pour brouiller les pistes. Passant le portail d’Alféa, à bout de souffle, Iliana regarde autour d’elle avec émerveillement. L’architecture est vraiment magnifique, ça, elle ne peut le nier. Au même instant, la sonnerie retentit, signalant la fin des cours et par la même occasion, la pause déjeuner. Elle grimace intérieurement. Iliana voulait se montrer discrète et elle arrive en plein milieu de la pause méridienne. Les étudiants arrivent de toute part. On la dévisage, on la montre du doigt, mais personne ne vient lui proposer son aide. Elle se débrouille pour tirer son sac et finit, après un moment qui lui semble interminable, par tomber sur un professeur. Il lui indique de poser ses affaires dans la salle de classe et d’aller déjeuner, qu’on la fera visiter après. Le temps pour la rousse de poser ses affaires, que l’homme a déjà disparu. Super, elle ne sait pas où se trouve le réfectoire.
Suivant une foule d’élèves, elle se fait bousculer. Se serrant contre le mur, elle laisse passer tout le monde. Après tout, chaque réfectoire est différent. Suivant le mouvement, Iliana tente d’ignorer tous les regards et les chuchotements qui l’entourent. Franchement, elle aimerait appeler Kyros pour lui dire qu’elle veut rentrer. Mais elle doit rester forte, elle n’oublie pas pourquoi elle est là. Ni sa vengeance d’ailleurs. Avançant, elle est arrêtée par une femme qui lui demande sa carte. La regardant avec des yeux ronds, la rousse ne comprend pas. « Je viens d’arriver. C’est un professeur qui m’a dit de venir manger … » Elle balbutie une réponse. Après un soupire, la femme la laisse passer. Attrapant son plateau, elle ne met que très peu de choses dessus, n’ayant pas faim. Avançant, la rousse sent immédiatement tous les regards sur elle. Se forçant à avancer, elle arrive à une première table et demande gentiment si elle peut s’asseoir. Le groupe de filles se met à rire et lui indique une table au fond, à moitié cassée. « Les nouveaux c’est par là-haut, nunuche ! » Iliana se promet de se venger un jour de ce groupe. Tournant bien trop rapidement les talons, elle ne regarde pas où elle va. Et c’est ainsi que son plateau se renverse sur un jeune-homme. Un silence se fait dans tout le réfectoire, alors qu’elle semble avoir renversé son plateau sur le plus populaire de l’université, si on en croit les murmures autour. « Pardon je suis vraiment désolée … Je … » Puis le groupe de filles se met à rire, se moquant royalement d’elle et les conversations autour reprennent mais doucement. La pire de toutes se lève pour tendre une serviette au jeune-homme et ne peut s’empêcher de faire un commentaire, ce qui donne envie à Iliana de fuir. « Deux pieds gauches en plus. La nouvelle va se taper le ménage dans notre chambre, pour apprendre les règles ici. » Et c’est là que la rousse comprend. Elle est attribuée dans leur dortoir.
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Storm
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| | | | | Sujet: Re: Un repas qui commence mal [Storm/Iliana] Sam 16 Sep - 16:26 | |
| Un repas qui commence mal Storm & Iliana Son pouvoir n'est pas de tout repos. Des fois, il aurait aimé posséder un pouvoir un peu plus commun, comme le feu, l'eau, ou n'importe lequel. Parce que le sien, l'esprit, c'était difficile. Parfois, il parvenait à le contrôler, mais des fois il lui était impossible de faire taire les voix qu'il entendait dans sa tête. Du moins, c'était pas tellement des voix. Fin, si. Sauf qu'elle étaient réelles. Et qu'elles appartenaient à ses camarades. Et savoir ce qu'il se passait à chaque instant de la vie de ses camarades, s'était épuisant, lassant. Surtout à l'âge qu'il avait, alors que ceux ci ne pensait qu'à ce qui se trouvait entre les jambes de leurs camarades féminines. Même si fut une époque, il s'était servi de ce pouvoir s'en vergogne pour se faire aimer des autres, pour se faire apprécier au point d'en être arrivé au point où il en est. Aujourd'hui, il préférait la plupart du temps s'isoler afin d'être seul avec ses pensées. Parce qu'à force, ça devenait difficile de savoir ce que lui pensait, de ce que les autres. L'influence que les pensées des autres avaient sur lui était énorme. Il ne réussissait pas toujours à faire le tri au point qu'il s'emmêlait souvent les pinceaux entre ce qu'il voulait réellement et ce que les autres le poussaient à vouloir inconsciemment.
Il entre dans le self après tout le monde. A cette heure là, il avait eu l'espoir qu'il soit presque vide, mais visiblement, c'est loupé. Aussitôt, des dizaines de pensées parasite s'infiltre dans son esprit. Il peine à faire le tri. Mais c'est des pensées plus triste, plus sensible que la moyenne qui attire ton attention. D'un coup d'œil, tu repères la chevelure rousse qui semble être à l'origine de tel pensée. Tu ne la connais pas. Avec une chevelure pareille, tu l'aurais déjà remarquer. Tu arrives sur place lorsqu'elle se fait refouler par Clarissa. Cette nana est une peste, et tu ne sais pas comment tu as fait pour sortir avec elle pendant presque une année entière. En plus, elle n'est pas particulière belle. Son corps est sculpté à la perfection, mais justement, tout est trop parfait chez elle. Alors que lorsqu'il observe la nouvelle, elle, il la trouve aussitôt très jolie. Alors qu'il s'approche, la jeune femme se retourne avec un peu trop de précipitation et il n'a pas le temps de te reculer pour éviter le choc. Le plateau se renverse, et tâche ses vêtements. Certains se seraient énerver. Pas lui. Ca arrive. Et si il n'avait pas été aussi proche, elle ne l'aurait pas percuter, alors ce n'est pas entièrement sa faute. Il attrapes la serviette que lui tend Clarissa pour s'essuyer, mais c'est à la petite nouvelle qu'il s'adresse. « Ne fait pas attention à Clarissa. Elle n'a jamais accepter que je la largue comme une vielle chaussette. Depuis elle s'acharne sur tout ce qui empiète sur son territoire. Tu comprends, elle se sent menacer dès qu'une jolie fille apparaît. » En une phrase, il rabaisse la jeune femme plus bas que terre, mais en même temps, c'est elle qui a commencer à s'en prenant à la nouvelle. « Storm, et toi, comment tu t'appelles ? » Il se baisse pour l'aider à ramasser son plateau et les bris de verre alors que Clarissa et sa troupe se lève d'un même mouvement pour prendre la fuite, vexée et humiliée. « J'espère qu'elle ne t'a pas trop fait peur. C'est une grande gueule qui pète plus haut que son cul, mais elle est inoffensive. »
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