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 je te détruirai | Kena

Ice M. Bishop
Ice M. Bishop
Messages : 8
Date d'inscription : 17/09/2022
MessageSujet: je te détruirai | Kena   je te détruirai | Kena EmptyLun 19 Sep - 8:57

 
je te detruirai
Ice et Kena
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gif A l’aide de ta hache, tu frappes contre l’écorce de l’arbre. La sueur dégouline de ton front, tes habits te collent à la peau à cause de l'effort que cela te demande. Au début vous vous contentiez des branches pour vous chauffer l’hiver. Mais cela fait des mois que ce n’est plus suffisant. Vous êtes trop nombreux. Cela ne ressemble par encore à une prison. Ils n’envoient ici que les pires d’entre nous. Et puis, le camp est si grand que beaucoup d’entre nous se perdent, ne retrouve jamais leurs chemins. C’est que plus tard que l’on retrouve leur cadavre au milieu des bois. Parce qu’on a une règle ici : on ne va jamais chercher quiconque. C’est un peu chacun pour sa gueule. Même en terme de nourriture. Ca te va bien comme moyen de faire. Au moins tu n’es pas obligé de te coltiner d’autres barges. Ta propre folie est bien suffisante. Tu t’es juste fait un ami, un seul : Karter. Ce n’est d’ailleurs pas un véritable ami. Si votre vie était en jeu, vous ne vous aideriez pas mutuellement. Disons que vous vous soutenez. Parce qu’on vire vite fou dans un tel lieu sans jamais parler à personne.

Tu frappes encore. Encore et encore. Et enfin, le tronc fini par céder. T’as calculé l’angle pour qu’il tombe du bon côté. Un tremblement résonne sous tes pieds lorsque la terre amortie le choc. Là commence un laborieux travaille de découper le tronc en plusieurs morceaux. Bien sûr, il ne vous ont pas fournis de tronçonneuse. La hache est déjà un miracle en soi. D’ailleurs, tu te l’ai très vite approprié, et tu la gardes en permanence près de toi, sait-on jamais.

Tu ne reviens près du camp que bien des heures plus tard. Une journée c’est écroulé à vrai dire. Tu ramènes plusieurs morceaux de tronc, mais il faudra que tu y retournes le lendemain pour récupérer le reste. Tu te défausses de ton chargement, allume déjà un feu avant que la nuit ne tombe et que l’humidité ne vous attrape. Une main qui se pose d’un coup sur ton épaule te menace de perdre une tête. C’est de peu que tu ne t’es pas retourné avec la hache en main. Mais heureusement Karter a eu la bonne idée de faire entendre sa voix au même instant. « Mec, il faut que tu ramènes tes fesses de suite. » Tu te retournes visage fermé, pour bien lui faire comprendre que tu n’apprécies pas qu’on te prenne par surprise. D’autant plus qu’il sait très bien de quelle manière tu fonctionnes. « Quoi ?! » T’en as déjà ta claque. Tu te dis que c’est encore un idiot qui a voulu être manuel mais qui s’est ramassé le couteau dans le pied. « Ils en ont ramené un » Tu le regardes, blasé, comme si tu ne comprenais pas son intérêt. Et alors ? Encore un, cela n’a rien d’extraordinaire. « Enfin une nouvelle, pour être exact . » Quoi ?! Une nana ici. Pourtant ce camp n’était réservé qu’à vous. Qu’aux truands les plus vils. Mais des hommes. Cela vous avez été précisé. Alors une nana ? « Tu n’aurais pas pu commencer par ça ? » Tu abandonnes toute occupation est le suit immédiatement.

Mais lorsque tu te retrouves face à la tignasse lisse et brune, son visage poupin, et le regard enamouré des autres détenus, tu menaces de disjoncter d’un coup. Non. Pas elle. N’importe qui mais pas elle. Le destin se moque de toi. C’est forcément une mauvaise farce. Les veines de tes yeux éclates. Tu montes en pression, devient fou. « Sortez. DEGAGEZ » Tu hurles lorsqu’ils ne comprennent pas. Menace de te hache. Et d’un coup tout le monde déguerpi. Ils savent. Il savent au fond que tu es sans doute le pire d’entre eux. Du moins, jusqu’à aujourd’hui. Parce que la pire, c’est sans doute elle. Ce serpent vicieux et fourbe. Tu fermes la porte de l’abri, plante ta hache dans une mâle en bois qui traine pour ranger les affaires, et tu t’approches d’elle. Tu t’efforces d’être calme. Tu avances doucement, sans précipitation. Tu te laisses le temps de te calmer, de réfléchir. Mais lorsque tu es à deux pas d’elle, tu perds la boule. Ta main s’empare de sa gorge, que tu serres. Son crane percute le bois du mur, mais t’en as rien à foutre qu’elle se fracasse le crane s’il faut. « Tu es une femme morte. » Tu souhaites ta vengeance depuis des années. Et elle est enfin entre tes doigts. Mais c’est à ce moment que le déclic ce fait. Après tout, vous êtes enfermé ici, elle n’a aucun moyen de s’échapper. Et la tuer en quelques secondes seraient bien trop rapide en comparé des années que tu viens de passer ici par sa faute. Tu attrapes son menton, que tu serres. Tu pourrais lui briser la mâchoire, mais tu sais déjà que la marque de tes doigts resteront sur sa peau et ça te ravi d’avance. « Je vais faire de ta vie un enfer. Ma vengeance est un plat qui se mange froid. Et tu t’apprêtes à découvrir à quel point. »  Tu ris aux éclats, de ce rire qui n’appartient qu’aux fous. « C’est moi qui dirige ici. Mais c’est des sauvages. Ils te voudront. Ils prendront ton corps. De gré ou de force. Et je ne les empêcherais pas. Ils t’ont jeté dans la fosse aux lions. Et tu es le gibier. Ils volt te dépecer. Et je les regarderais faire, et je te finirais. Je prendrais le dernier morceau, celui qui te brisera. » Tu ris à nouveau. Oui, tu es le pire. Et tu n’as aucun scrupule. Aucune vertus. « Il ne restera rien de toi, je t’en fais la promesse. » Tu lèches son visage, tel le fou que tu es. Son goût, son arôme. Désirable. Détestable. Le parfait reflet de ton instabilité. Oh oui, tu vas t’amuser. Oh oui tu prendras plaisir à la détruire, la briser, la prendre.

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Kena Mcleod
Kena Mcleod
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MessageSujet: Re: je te détruirai | Kena   je te détruirai | Kena EmptyLun 19 Sep - 10:41

 
je te detruirai
Ice et Kena
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gif Condamnée. Le mot raisonne dans ton crâne. Allongée sur le lit bien trop dur, tu es incapable de dormir. Non demain, ta vie va changer. Et cette fois-ci, tout l’argent du monde ne pourra pas te sauver. Tes parents t’ont déshérité, ton frère ne veut plus te parler lui non plus alors qu’il t’avait toujours promis d’être là pour toi. Tournant sur le côté, tu grimaces en voyant une souris qui passe dans la cellule. C’est horrible ! Cela te fait frissonner de dégoût. Fermant les yeux, tu tentes de calmer les battements excessifs de ton cœur qui panique. Tu vas te retrouver dans la pire prison du monde mais surtout, tu sais que lui sera là. Et cela va être horrible à vivre. Mais tu as changé maintenant. Tu n’es plus aussi docile que par le passé. Tant mieux dans un sens, car tu sais que les années qui sont à venir, ne vont pas être faciles. Tu as sept ans a tiré. Du moins, pour l’instant. Parce qu’il y a bien une chose que tu sais : quand on entre dans cette prison, on n’en sort jamais. Il y a toujours une excuse pour repousser la sortie. Ou ceux qui en sont sortis, sont maintenant enfermés dans des hôpitaux, traumatisés par ce qu’ils ont vécu. Les clefs tournent dans la cellule et tu te redresses d’un coup. T’es sur le qui-vive. Le garde te fait signe de rester assise. Une femme entre avec une bassine d’eau pour que tu puisses te nettoyer, avant de vérifier que tu n’as plus rien. Elle te retire même ton bracelet, la dernière chose qui te reliait encore à ta famille. Les larmes te montent aux yeux, mais tu te mords les lèvres pour les ravaler. On te fait tendre ton bras, et une aiguille est enfoncée dans ta peau. Tu grimaces, le liquide est brûlant. Et soudain, toute la pièce devient sombre, ton corps est lourd. Tu sens ce dernier qui vient s’échouer sur le lit, avant de tomber dans l’inconscience.

Des bruits, des chuchotements. T’as tellement mal au crâne en plus. Ouvrant péniblement les paupières, tu te redresses vivement en voyant tous ces hommes autour de toi. Ils te regardent tous d’une manière différente : certains avec envie, d’autres avec curiosité. Mais le pire c’est que tu lis dans certains qu’ils voudraient bien te posséder. Et tu te rappelles qu’aucune femme n’a été envoyée là-bas avant toi. Décidant de jouer de cet atout que tu possèdes, tu te redresses vivement. « Salut ! » Ils te répondent tous. Parfait. Leur souriant, charmeuse, tu viens à t’approcher du premier. Il va falloir que tu sois rusée. « J’ai tellement froid … » Immédiatement, ce dernier vient à retirer son pull pour te le tendre. En même temps, tu n’as qu’un simple jean avec un débardeur. Tu n’as pas eu le droit de prendre d’autres vêtements. Au même instant, une voix raisonne. Tu trésailles, car tu sais parfaitement qui c’est. Tous les autres déguerpissent comme si la mort venait d’arriver. Et ça te fait lever les yeux au ciel. Tu ne dois pas montrer ta peur. Il plante sa hache dans une malle et s’avance vers toi. Mais tu ne bouges pas d’un centimètre, tu ne veux pas lui faire se plaisir. Mais avant que tu ne puisses réagir, sa main vient se serrer autour de ta gorge. Tu manques d’air légèrement, mais tu ne veux pas lui montrer que tu es terrifiée. Ta tête percute le bois, te laissant sonner pendant quelques secondes. Il te menace, mais soudain, sa pression se desserre. Tu es surprise, mais ce n’est qu’un répit de courte durée. Ses doigts se glissent sur ton menton et il serre, laissant sans nul doute une trace de plusieurs jours. Et il relance ses menaces. Ton cœur s’accélère dans ta cage thoracique, mais ton visage n’exprime rien. « C’est moi qui vais te détruire. » Il vient à lécher ton visage et c’est ce moment précis que tu attendais. Serrant fort la lame entre tes doigts, tu viens à la poser contre sa gorge. Une chance que l’imbécile t’ait passé son pull. « Ne me menace plus jamais. » Tu appuis la lame contre sa gorge. Quelques gouttes de sang viennent perler sur sa peau. Alors tu viens coller ton corps contre le sien, la pointe tranchante toujours sur sa jugulaire. « Tu décidais jusqu’à maintenant, mais tu vas perdre ta place. » Tu comptes sur les hommes dehors pour en faire ton moyen de défense. Mais tu ne peux pas passer à l’acte, alors ton bras retombe. « Je te laisse une chance cette fois-ci. » Tu te décales. Mais dans le fond, tu te doutes bien qu’il va réagir. Alors tu restes sur tes gardes. Mais tu ne seras pas assez rapide.

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Ice M. Bishop
Ice M. Bishop
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MessageSujet: Re: je te détruirai | Kena   je te détruirai | Kena EmptyJeu 6 Oct - 14:59

 
je te detruirai
Ice et Kena
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gif Elle. C’est la seule femme. La première. Et sans doute la dernière, tu en feras ton affaire. Ca n’a toujours été que des hommes. Jamais de femme. Et pour la première, pour l’unique, fallait que ça tombe sur elle. Sur celle qui t'a envoyé ici, dans ce trou ? Tu jures de la détruire, de faire de sa vie un enfer. Tu reculeras face à aucune stratégie pour lui faire la misère. Elle va comprendre qui est le chef ici, et que son plan pour t’envoyer ici ne t’a pas fait couler. Bien au contraire. Elle va devenir ton meilleur jouet. Tu n’es déjà plus mettre de ton corps, de tes gestes. Le monstre tapi au fond de toi surgi. Tu vas lui en faire baver. Elle va en baver, tu vas la faire trimer, lui donner les pires besognes.

Avant même que tu ne réalises ce que tu es en train de faire, ta main enserre son cou, lui retirant se souffle si précieux à sa vie. Dans ton regard il ne réside que ténèbres, et éclat de vengeances. Ton cœur explose de rage, et tes mâchoires contractées expriment toute ta colère retenue. Tu t’efforces de toutes tes forces de ne pas l’achever de suite. Tu l’étrangle, tu lui laisses des marques sur le visage, tu essaies de garder ton sang froid. Et puis, tu finis par la lâcher, une fois que toutes tes menaces ont été dites. Parce qu’elle te répugne. Rien que l’idée de respirer le même air qu’elle te dégoûte. Tu pourras la tuer juste pour ça. Elle est affreuse, hideuse. Pas de l’extérieur. Non, de l’extérieur elle a tous les atouts pour qu’un homme souhaite la posséder, la marier. Mais de l’intérieur, électronique est l’aide, immonde. Mais la bonne nouvelle c’est que c’est toi, le pire des monstres. Tu la bas à plate couture à ce jeu là.

Et puis, d’un coup, c’est elle qui s’en prend à toi. Sa lame est sous ta gorge, et il ne te faut pas longtemps pour faire le lien avec les vêtements qu’elle porte sur le dos. Parce que il n’existe qu’une seule règle : quand on arrive ici, c’est dépouillé, sans rien. Alors cette arme, elle vient forcément d’un des mecs. Et tu promets de lui faire la peau à celui là quand tu l’auras choppé. Tu lui lances un regard noir. Car tu n’as pas peur d’elle. Tu n’as même pas peur de la mort. Elle pourrait te planter, t’égorger que cela ne changerait rien pour toi. Vous êtes tous condamnés à mourir un jour ou l’autre non ? Alors à nouveau tu éclates d’un rire sombre. A croire que c’est ta marque de fabrique. Tu sens la lame percer ta peau. Tu sens le sang qui coule le long de ta gorge. Tu sais qu’elle pourrait en finir avec toi dans la seconde, mais tu t’en fiches. T’as perdu la tête. Et en plus, elle fait l’erreur de ne pas voir la menace que tu représentes réellement.

« Tu es une femme morte. MORTE. » Tu hurles le dernier mot, alors qu’elle s’éloigne de toi. Tu as le regard fou, tu pètes les plombs. Tu vrilles. Tu te fiches du couteau, tu te fiches de la menace. Tu ne réfléchis plus à ce genre de détail. La seule chose que tu vois, c’est qu’elle a osé te menacer, s’en prendre à toi. Encore. Tu te jettes sur elle, et vous tomber tous les deux à la renverse. Tu l’écrases de ton corps, et très vite tu fais pression de ton pied sur son poignet jusqu’à ce qu’elle lâche son arme de fortune. « Ne m’oblige pas à te faire crier dès le premier jour » Parce que tu n’aurais aucun scrupule à la faire crier. Aucun. Que cela puisse être des cris de torture, de supplice, de plaisir, ou autres. Tu appuies ton corps contre le sien, frotte ta verge contre sa jambe, lui témoignant toute ton envie. Mais c’est juste un désir malsain, sombre, noir. Tu ne la désires pas. Pas elle. Tu désires juste le pouvoir, et l’effet que cela aura sur elle lorsque tu la prendras, lorsque tu la soumettras. Tu es fou. Oui, complètement. Les autres le disent. Et tu le sais. Tu es imprévisible. Complètement imprévisible, et c’est pour cette raison qu’ici tous te craignent et ne prendraient jamais le risque de se dresser contre toi. Elle va vite se mettre au pas, comprendre ce qui l’attend. Tu te frottes contre elle, attrape ses cheveux dans ta main et tire un grand coup dessus pour dégager sa gorge que tu viens mordre. Tu veux la faire souffrir. Tu veux te venger de toutes ses années passer enfermer ici par sa faute. Tu as soif d’une vengeance inextinguible. Tu redresses la tête et te lèches les lèvres pour goûter à son sang. Tu admires la trace laisser par tes dents au creux de sa gorge. Et tu kiffes cette vision, tu t’en régales. « C’est ça que tu veux ? Tu veux que je te fasse mal ? Il n’y a que comme ça que tu comprends les choses, n’est-ce pas ? » Ton regard parcourt son corps, comme une menace explicite de ce qui l’attend si elle persévère sur cette lignée là. « La seule règle qui prime ici, c’est la mienne. Tu vas très vite le comprendre. Sois tu t’écrase, et ça se passera à peu près bien pour toi. Sois tu résistes, et il ne restera plus rien de toi quand j’en aurais finis. Je ravagerai ton corps, ton cœur, et ton âme. Je te détruirais avant de te couper en pièce et de te donner à manger aux gars. Compris ? »

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Kena Mcleod
Kena Mcleod
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MessageSujet: Re: je te détruirai | Kena   je te détruirai | Kena EmptySam 15 Oct - 17:22

 
je te detruirai
Ice et Kena
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gif Tu savais parfaitement que pour t’en sortir dans cette prison, il allait falloir ruser. Ici, pas de gardiens pour vous protéger ou vous défendre. Non, tels des animaux en cage, c’était la loi du plus fort qui primait. Et au niveau de la force, tu as pleinement conscience, que tu ne fais pas le poids face à ces hommes, qui pour certains sont là depuis des années. C’est bien pour cette raison que tu comptes sur la ruse et la séduction pour parvenir à tes fins. Surtout que tu sais qu’il est là et clairement, il ne risque pas d’apprécier que tu viennes de débarquer. Chose qui ne trompe pas lorsque sa voix raisonne avec force, et que les hommes se tirent, comme si le diable en personne venait d’arriver. Quand il s’adresse à toi, tu ne bouges pas. Ne recules pas. Tu ne veux pas lui faire ce plaisir-là, alors que clairement, tu comptes bien ne pas lui faciliter la tâche. Aussi, quand il s’agrippe à ta gorge, tu attends le moment parfait pour agir. Tu as eu de la chance de tomber sur le bon pull. Et lorsque l’instant se présente, tu appuies ta lame contre sa gorge. Tu pourrais le tuer d’un seul geste, mais tu n’es pas encore assez dur à cuire pour ça. Alors tu le relâches, lui annonçant doucement que maintenant, les règles ont changé. Tu comptes bien prendre le dessus dans ce camp et pour ça, tu vas avoir besoin de tous ces hommes qui sont dehors.

Tu t’éloignes rapidement vers la porte, ton arme de fortune toujours dans ta main. Tu fais attention aux moindres mouvements, car tu sais combien il peut être imprévisible. Mais malgré toute ton attention, tu ne le vois pas arriver. Tu ne sens que son corps qui percute le tien, avant que vous ne tombiez tous les deux au sol. Tu tombes à plat dos, cela te coupant le souffle avant de te faire grimacer. Tu vas sûrement avoir des bleus. Il te broie le poignet et à contrecœur, le visage déformé par la douleur, tu lâches ton petit couteau. Ton seul moyen de défense que tu avais contre lui. Ice appuie un peu plus son corps contre le tien, et tu sens toute sa virilité contre ta cuisse. Cela te dégoute au plus haut point et en même temps, te donne envie de l’embrasser jusqu’à en perdre haleine ! « Je ne crierais pas, ne prends pas tes rêves pour la réalité ! » Tu ne veux pas lui faire ce plaisir. Pourtant, il tente sûrement de t’arracher un cri, en tirant sur tes mèches brunes avec force. Tu ne dis rien. Mais quand il plante ses dents dans ton cou, tu ne peux t’empêcher de hurler. La douleur est insoutenable et le pire, c’est sans doute lorsqu’il se redresse pour se lécher les lèvres baignées de ton sang. Ton cou te brûle énormément, alors que tu sens le liquide carmin coulé le long de ta peau. Tu ne prends pas la peine de lui répondre. De toute manière au fond de toi, tu es persuadée que quel que soit ta réponse, il te fera du mal. Mais tu ne comptes pas te laisser faire sans réagir. Un sourire mesquin apparaît sur tes lèvres. Redressant ta tête, malgré ta douleur au cou, tu viens lécher sa joue avant de susurrer à son oreille. « Je ne m’écraserai pas devant toi. » Et au même instant, tu relèves ton genou pour lui mettre un bon coup dans ses bijoux de famille. Le repoussant de toutes tes forces, tu te redresses. Repoussant tes mèches brunes, tu te diriges vers la porte, ta main posée contre ton cou blessé. Ouvrant le battant à la volée, tu vois que tous les mecs sont devant toi, et te regardent. Parfait. « Messieurs, il est temps que les choses changent. Je suis certaine que vous en avez marre de Ice et de ses règles débiles. Faites de moi votre nouveau leader et je serais vous récompenser. » Certains s’agitent, persuadés que tu parles de relation sexuelle. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, pour l’instant, tu as besoin de leur soutien. Celui qui t’a passé son pull s’avance, mais se fige à quelques pas de toi. La peur écarquille ses yeux et tu n’as pas besoin de te retourner pour comprendre. Ice est derrière toi. Alors pour le surprendre, et montrer que tu peux être forte et que tu n’as pas peur, tu tournes les talons. Et tu gifles l’homme de toutes tes forces. « La prochaine fois que tu me touches sans mon accord, je te les coupe et les donne à bouffer aux gars. » Tu reprends le même style de menace qu’il a eu envers toi. Mais dans son regard, tu vois que tu viens de commettre une erreur. Les gars, déjà sûr celui qui t’a filé son pull, vont te défendre non ? Puis il ne peut pas te forcer à retourner à l’intérieur …. Quoi que, tu n’as pas autant de force que lui. S’il t’attrape, il peut t’emmener où il le désire et faire ce qu’il veut de toi. Chose que tu ne le laisseras pas faire, sans te battre.

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