Sauver azgeda.

Praimfaya approche, est rien n'a été trouvé pour sauver leur peuple. L'unique solution, qui revenait à barricadera l'arche pour faire d'un ancien vaisseau, un bunker pour une bonne partie de la population, avait été réduit à néant lorsqu'un rebelle avait cru que faire sauter l'arche était une bonne idée. Le pire était sans doute que ce traitre était toujours sur pied. Si cela ne tenait qu'à elle, sa fin aurait déjà été proclamé depuis longtemps. Mais comme elle aimait si bien à le répéter, Skaikru était faible. Tuer était une mauvaise chose, là où pour elle, cela s'avérait parfois nécessaire. Ce traitre avait sévi une fois, rien ne l'empêchait de recommencer. Si Echo ne ripostait pas, parce que Roan voyait en eux, l'unique moyen de sauver leur peuple, grâce à leur technologique, elle n'en pensait pas moins. Et elle n'hésiterait pas à tous les achever, une fois la solution trouver. Il était d'une évidence, pour elle, que s'il continuait sur le long terme à collaborer, Skaikru allait finir par mener à la perte du peuple des glaces. Ils s'étaient toujours débrouillé par eux même, au fils des années. Echo ne comprenait donc pas pourquoi il était devenu nécessaire, d'un coup, de compter sur d'autre. Sur un peuple qui ne venait même pas de la terre. Qui ne connaissait pas les véritables dangers qu'elle représente. Pour elle, se reposer sur Skaikru, pour trouver une solution, c'est attendre la fin. Ses chaussures s'enfoncent dans la boue, alors qu'elle traverse la distance qui la sépare de son chef. Elle n'a qu'une hâte, rentrer à TonDC, mais Roan a tenu à rester encore un peu. Elle ignore la raison, mais elle n'est pas à l'aise, au milieu de tous ces bouseux. Elle s'arrête à quelques pas de lui, alors qu'elle le trouve en train d'observer l'arche, réduite en cendres, et cramée. Ils ont encore l'espoir de pouvoir reconstruire la base. Echo, elle, ne croit pas une seconde à cette solution. Le temps était déjà limite pour juste faire les réparations. Alors reconstruire l'intégrale du vaisseau ? C'était carrément mission impossible. « Il n'existe plus rien à sauver ici. Notre peuple va mourir, si on reste là » Elle les regarde tous, se crevait à la tâche. Roan a tenue à ce que leur peuple aide à reconstruire les fondaisons. Elle n'a pas voulu s'abaisser à ça. Ca la répugne, que certains des siens, puissent s'abaisser à des tâches comme celle-là. A choisir, elle préfère encore mourir. « On devrait trouver une nouvelle solution, pas attendre face à une perdue d'avance » Praimfaya approchait. Elle s'en rendait compte face à toutes ces personnes qui tombaient raides, jour après jour. Ca urgeait, de trouver une solution. Et c'était pas en restant là, qu'ils allaient en trouver une. La fin du monde avait sauné. Mais leur peuple avait déjà survécu à une fin du monde, lorsque Skaikru comme des lâches, avaient fui dans l'espace. Il ne restait plus qu'à trouver la solution de leurs ainés. « Tu as tords de leur faire confiance » Pas qu'elle veuille remettre sa décision en cause, c'est plus une manière d'exprimer sa façon de penser. Elle les regarde, s'agiter dans tous les sens, mais elle voit bien, au fond de leur regard, qu'eux même, ne pensent pas aboutir au bout de ce chantier à temps. Si eux n'y croient pas, comment pourrait-elle y croire. « Tu es un bon commandant, Roan, mais là, tu mènes nos troupes à la mort » Elle est honnête. Elle l'a toujours été avec lui, même s'il est son chef. C'est ce qu'il aime chez elle, du moins c'est ainsi qu'elle l'image. Si elle n'est pas morte, malgré ses vérités dites, c'est qu'elle ne se fourvoie pas.  

Sauver azgeda.

Clarke au départ, ne lui avait pas dit la vérité. Elle lui avait menti, ne lui disant pas que les Skaikru remontaient le vaisseau pour se protéger du Praimfaya. Mais Roan avait appris la vérité et autant dire que pendant quelques secondes, il s’était demandé s’il ne fallait pas couper la tête de la blondinette, peu importe l’affection qu’il lui portait. Le peuple des glaces n’était pas connu pour sa gentillesse. Et pourtant, il l’avait épargné, comme par le passé. Parce que les Skaikru avaient les technologies pour les sauver. Du moins, il voulait y croire. Croire que son peuple n’était pas condamné à mourir brûler vif. Surtout que les malades commençaient à être de plus en plus nombreux. La nuit dernière, Roan avait même fermé les yeux de certains des siens, qui venaient d’être rendus à la terre. Et il ne pouvait continuer ainsi. Alors oui, il avait pardonné à Clarke ses mensonges, persuadé qu’il y aurait une place pour les siens dans l’arche. C’est bien pour cette raison qu’il avait ordonné à ses guerriers d’aider au maximum, à reconstruire le vaisseau. D’ailleurs, ça le rendait malade que le prisonnier est encore sa tête sur les épaules. Mais c’était le prisonnier des Skaikru, il ne pouvait donc pas intervenir dans son jugement. Une main sur son épée, et l’autre dans son dos, Roan observe avec attention l’avancée de la reconstruction. Le vent frais vient faire voler doucement ses cheveux qu’il garde long. Inspirant doucement, Roan entend les bruits de pas qui arrivent derrière lui. Mais il ne se retourne pas. Il les connaît. Echo. Sa voix se fait entendre, mais Roan ne bouge pas. Ne dit rien. S’il y a bien une chose qu’il ne peut reprocher à la native, c’est bien sa franchise. Et il doit bien avouer que c’est quelque chose qu’il apprécie énormément chez elle. Jamais elle n’a mâché ses mots, peu importe le fait qu’il soit son chef. Et cela est un vent frais dans la vie de Roan. Ordinairement, on courbe l’échine devant lui, ce qu’Echo ne fait pas. Elle lui est loyale, mais elle lui dira toujours sa façon de penser. Continuant de regarder son peuple aider celui du ciel, Roan sent qu’elle n’en a pas fini. Alors il ne préfère ne rien dire, gardant son regard fixe, droit devant lui. Elle ne tarde pas à continuer, et cette fois, Roan lève un sourcil, avant de tourner légèrement sa tête dans la direction de la brune. « Tu crois ça ? » Puis elle parle de confiance. Roan serre doucement la main autour de la garde de son épée. Echo ne fait que mettre des doutes un peu plus dans l’esprit du chef. Lui aussi se demande s’il doit vraiment leur accorder sa confiance. Après tout, les Skaikru et surtout Clarke, les ont trahis déjà plusieurs fois. Se tournant cette fois vivement vers Echo, il la regarde avec sévérité. « Je les conduis à la mort, c’est ce que tu es en train de dire Echo ? Et nous faire quitter l’arche, mènerait à quoi ? S’il y avait une autre solution, nous ne serions plus là. » Tournant les talons, il lui fait signe de le suivre. Il n’apprécie pas les regards remplis de haine, qu’on coule sur lui et les siens. Il va devoir parler de ce détail avec Clarke. Avançant, il sort du campement. C’est le seul endroit où il pourra avoir un peu d’intimité. S’arrêtant une fois dans la forêt, il se tourne vers Echo. « Que veux-tu que je fasse ? Rebâtir l’arche est la meilleure solution que nous avons actuellement. Il faut donc faire avec Echo. Pourquoi ne les aides-tu pas d’ailleurs ? Tu désobéis à mes ordres. » Son ton n’est pas aux reproches, mais à la constatation. Coulant un regard sur la brune, il se demande ce qu’elle va bien pouvoir lui répondre.

Sauver azgeda.

Peut-être qu'elle était inconsciente de croire  que son avis serait pris en compte, mais Echo, elle voue une confiance total en son chef. Elle offre son avis, pour que la décision puisse être prise en toute connaissance de cause, mais lorsque la décision sera prise, elle obéira. Roan est peut-être sur le trône, depuis peu, mais il possède ça dans le sang. S'il prend une décision, c'est que c'est la meilleure pour son peuple. Il aurait toujours dû gouverner à la place de sa défunte mère. Mais Echo, elle n'a jamais eu sa langue dans sa poche. Elle lui sera toujours fidèle, mais elle sera aussi toujours honnête. Et la moindre des choses, c'est de faire comprendre à son chef, lorsqu'il se plante, lorsqu'il va dans le mur. Et là, la guerrière à comme cette impression. Que s'ils restent là, à soulever ses briques, ils ne survivront pas à Praimfaya. Elle n'a pas confiance en eux. Skaikru a passé son temps à trahir leur clan. Ils n'ont cessé de bercer le monde d'illusion qui n'existe pas. Ils ont même trahi, à plusieurs reprises, leur propre peuple. Alors, leur faire confiance ? Echo en était bien incapable. Jamais elle ne ferait confiance à l'un des leurs. Jamais. Elle préfère encore mourir sous Praimfaya. C'est peut-être ce qui arrivera, si elle arrête de construire à leur côté, mais comme elle n'arrive pas à croire à cette solution, ça n'a pas une grande importance. Vu l'état de l'arche, ils n'arriveront jamais au bout de leur travaux à temps. C'est un espoir démesuré, même avec l'aide des leur. « C'est même une certitude. » Elle croise son regard. La colère est visible sur ces traits, et Echo arrive pas à comprendre, si c'est envers elle, ou envers toute cette situation. Alors elle ne proteste pas, quand il garde le silence. Après avoir jeter un regard derrière elle, elle se contente de le suivre. Il était temps qu'ils aient une véritable discussion, en tête à tête. Elle lui avait toujours fais confiance pour prendre les bonnes décisions, mais depuis que Clarke était là, il était comme... manipulable ? Et c'était pas un défaut. Elle l'avait vu faire à plusieurs reprises. Cette fille était doué pour mener tout le monde en bateau. Alors elle pouvait pas en vouloir à son chef de tomber dans le panneau. « Ce que je dis, c'est qu'on préférerait tous mourir par Praimfaya, qu'à se tuer à une tâche inutile. Mon roi, il n'existe peut-être pas d'autre solution, mais l'arche n'est plus qu'une ruine. Elle ne pourra pas nous protéger, peut importe nos efforts. » Elle ne se démonte pas, Echo. Faut qu'elle lui ouvre les yeux. Ce n'était pas tant une question de mener les siens à la mort. Elle avait comme l'impression que cette fois, ils ne trouveraient pas de solution, pour vaincre ce qui arrivait. Mais ils allaient mourir plus surement à perdre leur temps à reconstruire l'arche, qu'à chercher une solution qui n'existait pas. « Nous avons des chasseurs hors pairs, qui connaissent la forêt de fond en comble. Envoie-les au moins, ratisser la zone. Peut-être qu'ils tomberont sur quelque chose. » Elle était en colère, qu'il n'arrive pas à comprendre ça. C'était pourtant d'une simplicité flagrante. Et qu'il la châtie de la sorte, à devoir aller se salir les mains à une cause qu'elle ne pense pas réalisable, c'est pire encore. Mais Echo, elle a l'impression de ne faire que ça, ces derniers temps. Etre en colère, encore et toujours. « Désolée de te décevoir, mon roi. Mais je n'irais pas bâtir une seule pierre de cette édifice. Je suis de vôtre côté, dans cette guerre, mais je préfère mourir dehors, à chercher l'impossible, qu'ici, à leur côté. » C'était impensable, pour elle, de supporter d'avantage ce peuple.. Elle ne savait pas pourquoi, elle agissait de la sorte ici, avec eux. Mais elle les détestait depuis qu'il avait mis un pied sur terre. Elle aurait préférée qu'il reste crevé dans leur arche. Elle s'approche, un peu trop, peut-être. Elle rentre dans son espace vital, mais pour ce qu'elle a à dire.. « J'imagine que si tu préfères croire en eux, c'est ici que nos chemins se séparent. » Elle hausse les épaules. Elle n'allait pas rester ici, à perdre son temps. « Et souviens-toi, réfléchi avec ça, et non avec ça. T'es un bon roi, Roan. » Elle indique sa tête, puis son cœur. C'était peut-être ce qui lui portait préjudice. Parce qu'il réfléchissait plus avec son cœur. Mais parfois, il faut savoir perdre certains des siens, pour sauver les autres.

Sauver azgeda.

S’il y a bien une chose que Roan déteste, c’est qu’on mette en doute ses ordres. Lorsqu’il ordonne, on obéit. La seule qui a le droit à un traitement de faveur, si on peut le dire ainsi, c’est Echo. La Azgeda est la seule qui peut parler sans crainte de représailles. Même si elle sait parfaitement que Roan veut malgré tout le respect, lorsque la brune s’adresse à lui. C’est une règle primordiale. Mais là où d’autres auraient perdu la vie pour avoir tenu de tels propos, Echo elle est toujours là, à pouvoir donner son avis sur tout. Le Roi réfléchit à ses propos, la colère visible sur ses traits. Il n’apprécie pas réellement la situation. Et Echo vient de ressemer le doute dans l’esprit de Roan, lui qui n’est déjà pas sûr de pouvoir accorder complètement sa confiance à ceux qui viennent du ciel. Après tout, Clarke les a déjà trahis à plusieurs reprises, qu’est ce qui dit que ce n’est pas un nouveau piège de sa part ? Malgré tout, Roan écoute ce que sa meilleure guerrière a à lui dire. C’est ce qui fait sa particularité. Il écoute au maximum les siens, pour le bien de tous. Après, il tranche en prenant une décision. Secouant légèrement la tête, le roi préfère ne rien répondre. Se tournant vers elle, Roan la regarde durement. « Non. Je ne risquerai pas la vie de mes hommes, pour ratisser une forêt qui ne nous sauvera pas. » Il préfère que ses guerriers aident à rebâtir l’Arche, qui est un moyen de survivre, plutôt qu’ils aillent patauger dans la boue, pour rien. Continuant sur sa lancée, Roan affirme et montre à la brune combien il est mécontent d’elle. Il n’aime pas qu’on désobéisse à ses ordres et c’est ce qu’Echo fait. Depuis le départ, elle n’a pas aidé une seule fois les Skaikru à reconstruire leur vaisseau détruit par un natif. Pas une fois il ne l’a vu aidé pour quoi que ce soit. Et ça ne lui plait pas, car si Echo se rebelle, les autres pourraient suivre le mouvement. Et avec Praimfaya qui arrive, Roan ne peut se permettre de gérer une rébellion. Secouant la tête, il se passe une main sur le visage, se pinçant légèrement l’arête du nez. « Tu me déçois Echo, je dois bien l’avouer, et venant de ta part, ça ne me plait pas. C’est ce genre de réflexion qui causera la perte de notre peuple. Dehors, il n’y a rien. Il faut te faire à cette idée. Sinon, les Skaikru seraient déjà bien à l’abri, comme ils le font depuis qu’ils sont arrivés sur nos terres. » C’est ce qu’il pense sincèrement. Après tout, ceux du ciel sont spécialistes pour se protéger et cacher des informations. Aussi, le fait qu’ils rebâtissent l’arche, fait dire à Roan qu’ils n’ont pas d’autres solutions. Et aucun peuple ne veut mourir, ça, c’est quelque chose que le roi conçoit tout à fait. Echo envahit son espace mais il ne dit rien. Pas dans un premier temps, écoutant ce qu’elle a à dire. Puis il attrape son bras, avant qu’elle ne puisse tourner les talons. « Je t’interdis de partir Echo, est-ce clair ? » Sa voix est menaçante, sa main posée sur la garde de son épée laisse prévoir combien il est sérieux. Il ne veut pas se battre contre elle, mais s’il est obligé, il le fera. « J’ai bien compris que tu ne supportes pas et ne fais pas confiance aux Skaikru. Mais je te dis que pour l’instant, l’Arche est notre moyen de survie contre Praimfaya. En partant, tu conduirais bon nombre des nôtres à une mort certaine car je les enverrai te récupérer, c’est ce que tu désires ? Je ne te laisserai pas partir Echo, ni mettre les nôtres en danger pour tes idéaux. Je préfère te tuer de mes mains, plutôt que devoir te bannir. »

Sauver azgeda.

Cette discussion ne se déroulait pas comme je le souhaitais. J'avais eu l'espoir que peut-être, sans l'influence de Clarke, je parviendrais à convaincre Roan de replier ses troupes, de partir vers un avenir meilleurs, un espoir. Mais non. La désillusion est cruelle. Il semble persuadé que leur unique recours est celui que leur offre skaikru. Mais est-ce une véritable solution ? Quand je regarde la ruine qu'est devenu leur arche, mes espoirs partent en fumé. Et si Roan n'était pas aveuglé par les belles paroles de Clarke, il s'en rendrait lui aussi compte. C'est fou ce que de belles paroles pouvaient causer. « Mais tu la risquerais à reconstruire une épave qui n'a pas le moindre avenir ? Ouvre les yeux, Roan. Ce n'est rien d'autres que ça, une épave. » Je m'en arracherais presque les cheveux tellement l'absurdité de ces actions me semble risible. « Panse une blessure, est-ce pour autant qu'elle arrête de saigner ? Certaines choses ne peuvent pas être réparé. » Je fonde de grand espoir dans cette comparaison, peut-être qu'ainsi il comprendra la réalité des choses. Du moins, je l'espère.

Je recule d'un pas, comme frappé par ses paroles. Je ne m'étais jamais laissé atteindre. Je me fichais bien de ce que les gens pouvaient pensé de moi. Je ne m'attachais pas. Et c'était ce qui faisait de moi une si grande guerrière. Mais face aux paroles blessantes de mon roi, je ne fais pas le poids. Ses mots atteignent directement mon cœur, comme pour l'achever un peu plus. Sans le regarder, la voix emprunte à la fois de colère et de peine, je lâche, amer : « Quelqu'un de très censé m'a un jour dit de suivre mon instinct, quoi qu'il m'en coute. » Je n'ai pas besoin de préciser que cette personne, c'est lui. Il s'en souviendra, je n'en doute même pas une seconde. Un autre coup d'œil vers l'arche, et un sourire malsain déforme mes lèvres. « Skaikru ne sont que des incapables. Depuis leurs arrivés, ils n'ont fait que survivre aux frais des autres. Ils ne connaissent pas les terres comme nous. Ce n'est pas parce que Skaikru n'a pas trouvé, qu'il n'y a rien à trouver. » Pourquoi personne n'était capable de voir ce que moi, je vois ?

Ses paroles me blesse encore plus, ne faisant que rajouter de ma rancœur. Et à la fois, c'est cette détermination qui fait de Roan un bon roi. Mais aujourd'hui, nos idéaux se séparent, empruntent des chemins différents. Je m'approche de nouveau de lui, empiète sur son espace vital, allant même jusqu'à poser une main sur son épaule lorsque j'arrive au même niveau que lui. « Alors fais-le. » Je croise son regard, à peine une demi seconde, mais c'est suffisant pour lui faire comprendre que je suis on ne peut plus sérieuse. « Je refuse de mourir ici, Roan. Alors fais-le. Je préfère encore mourir de ta main, qu'attendre ainsi, une fin inévitable. » Sur ces mots, ma main glisse le long des remparts qui protège son corps, et j'amorce déjà un pas vers la forêt, prête à le laisser là. Ou à mourir s'il ne revient pas sur ses paroles.